LE JOURNAL D'UN CONFINÂGE - EDITO
LE JOURNAL D'UN CONFINÂGE - EDITO
Lisez, à voix basse ou haute, un poème, ou tout autre texte pour lequel vous avez intéressement,
le matin au petit déjeuné, cela est un excellent contrepoison à l’ennui.
RESILIENCE
A. − MÉCAN., PHYS. Résistance d'un matériau au choc. Coefficient de résilience. Il ne serait pas normal d'utiliser en carrosserie, en aviation, ou dans des pièces de machines, des bois qui n'auraient pas une résilience suffisante (Campredon, Bois, 1948, p. 459).
B. − ZOOL. Capacité de reproduction d'une espèce animale inemployée en raison d'une ambiance hostile, mais susceptible d'une expansion soudaine si cette ambiance s'améliore.`` (Husson 1970). Les Cyprinidés ont parmi les Poissons une forte résilience en raison du grand nombre d'œufs qu'ils pondent (Husson1970).
C. − Au fig., rare. Force morale; qualité de quelqu'un qui ne se décourage pas, ne se laisse pas abattre. Dans ce deuil, une fois encore, elle étonna ses amis par son immédiate résilience (Maurois, Lélia, 1952, p. 469 ds Quem. DDL t. 22).
Prononc.: [?ezilj? ?:s]. Étymol. et Hist. 1906 résélience (La Vie au grand air, 19 janv., p. 53b ds Quem. DDL t. 17); 1911 résilience (Lar. mens., janv., p. 20). Empr. à l'angl.resilience, att. dans ce sens dès 1824 (NED), spécialisation de resilience « fait de rebondir » (1626, Bacon, ibid.), dér. de resilient, propr. « rejaillissant, rebondissant » (resilient*). Rey-Gagnon Anglic. 1981. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 65.
CONFINEMENT
A.− Vieilli. Isolement (d'un prisonnier) :
1. Les quatre familles intéressées écrivirent à la cour pour solliciter la déposition, le confinement dans une forteresse, de l'homme convaincu de tant de désordres. Gobineau, Les Pléiades,1874, p. 219.
B.− Fait d'être retiré; action d'enfermer, fait d'être enfermé (dans des limites étroites). Ma pensée reste captive entre Claire et moi, (...) et je vais dans le jardin pour échapper à ce confinement de la tendresse (Chardonne, Claire,1931, p. 203):
2. Jean-Jacques et Thérèse [logeaient] au quatrième. Il se trouva heureux. Il avait le goût du confinement. Il y avait en lui aussi, entre tant de personnages, un petit bourgeois rêveur et gourmand qui aimait ses pantoufles et les petits plats. Guéhenno, Jean-Jacques,En marge des « Confessions », 1948, p. 294.
− Spéc. ,,Interdiction faite à un malade de quitter la chambre`` (Méd. Biol. t. 1 1970). Le confinement à la chambre (A. Arnoux, Zulma l'infidèle,1960, p. 11).
C.− BIOL. Maintien d'un être vivant (animal ou plante) dans un milieu de volume restreint et clos.
Prononc. et Orth. : [k? ?finm? ?]. Ds Ac. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1481 « terrain confiné » (Ordonnance, XVIII, 630 ds Bartzsch, p. 34), attest. isolée; 2. 1579 « emprisonnement » (Fauchet, Antiquitez, IV, 11 ds Hug.) − début xviies., ibid., repris au xixes. comme terme de dr. pénal (Besch. 1845 : Confinement [...] Peine de l'isolement en grand usage dans les États-Unis). Dér. de confiner2*; suff. -ment1*; le terme de dr. pénal, peut-être sous l'infl. de l'anglo-amér. (solitary) confinement (cf. 1801, Crèvecœur, Voyage dans la Haute Pensylvanie, t. 3, p. 53, 237, 238). Fréq. abs. littér. : 11.
AU FIL DU JOURNAL D'UN CONFINÂGE : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1811585098977759&type=3
RENCONTRES IN-IMAGINEES
Arborescences partagées aux titres d’une porte entrouverte,
Battages troubadour aux sons balbutiants des rêveries curieuses,
Contours des chemins tracés aux pas sereins des chamois agiles,
Diurne chevêche à l’œil aguerrie versé aux horizons bègues,
Elevez vos aires au chant magique des festivités lunaires.
Fabrique d’une ère cadencée aux jouxtes d’anciens gouvernails,
Galeries en dessein de portraits balancés aux regards cois,
Homme de sciences comme versifiées aux feuilles des poètes de l’ombre,
Insoupçonnées poétesses agacées par aventures ternies,
Jouez, en contre-mesures, sur les ailes des oiseaux moqueurs.
Kaléidoscope des temps modernes subjugué d’ors trop chers,
Louanges en passions tristes envoutées aux homélies piteuses,
Manipulations concoctées par ingestions pâteuses,
Noumènes décalcifiées, reconfiguration de vils rats,
Ouvrez vos fenêtres aux aiguilles des messagers de la pluie.
Pacte en lignes accoquinées aux vergues de la glace et du feu,
Quadrilles en volte-face des triangulations sans embases,
Résultantes des pointes désignant les népotiques caprices chaires,
Solstices des rayons solaires triturant les matines blanches-noires
Trouvez les accords d’avec le temps de la mesure des choses.
Ubuesques réseaux régentés aux flirts d’une danse sans avenir,
Vies circoncises aux silences des agneaux comme d’une part tronquée,
Wolfe hourdis d’élégies critiques aux gangs des combles pléthores,
Xénographie de comptes patelins en poudre sans nerfs solides,
Ya-tus aux yin & yang d’un Yseult sans cor de chasses gardianes,
ZACS apathiques en us d’hydres asthéniques sur les tables du temps…
Comme des abat-jours où nulle lexicographie n’y puit tenir
M.A
LE BAN
Les grands impurs furent chassés de la ville ; quelques-uns étaient soupçonnés parce qu’ils n’aimaient point ouvrir la bouche ; il en était même qui n’avait jamais pensé qu’il leur fut nécessaire de dire mot et dont on ignorait la voix ; d’autres ne sortaient jamais de chez eux les jours de réjouissance publique : ils étaient objets de scandale ; un plus petit nombre estimait décent de publier des ouvrages que nul n’ouvrait ; ils ne s’en affectaient pas, c’était dans l’ordre, leur attitude soulevait une réprobation universelle ; tel fut le sort des grands impurs ; ils partirent avec indifférence ; l’un d’eux parut s’amuser du cours des choses ; il était jeune, un peu naïf encore : l’indifférence n’était cependant pas loin.
Roger Kowalski
LA MORT ET LE LABORIEUX
Un pauvre esprit à peu d’estime envers son fardeau demanda à la mort :
- Pourquoi ta copine la pénitence fait tant et tant par l’effort mon obéissance ?
La mort lui répondit :
- L’effort que tu consacres à possible jouissance matérielle ne sera jamais suffisant au ravissement du moment partagé. Reposes toi de temps en temps, afin de t’ouvrir à autres médites existentielles envers le bon temps & la belle vie.
- Est-ce là un luxe pour un des plus pauvres œuvrant douze heures par jour et toute une vie pour cette machine infernale ? Ma femme, nos enfants, mes créanciers, mes contraintes, l’impôt, la corvée et l’usure, font mon tableau noir et toujours inachevé.
- Alors tu aimes donc la vie !
Elle est une extraordinaire et laborieuse semeuse, alors que moi, je ne suis qu’une petite faucheuse.
Le malheureux bûcheron courbé sous son fagot lui dit :
- Je ne comprends rien à ce que tu me racontes.
- Si je n’étais pas si paresseuse, possédés(es) et possédants(es), je vous aurais tous fait mourir d’efforts et de chagrin, lui répondit-elle.
Et lorsque tu auras compris, que le pire n’est pas moi, mais la souffrance, l’injustice, l’accaparement, la cupidité et l’iniquité chez les hommes, alors tu sauras que je n’y suis que pour peu de choses quant à la lourdeur de ton fardeau.
EDITO
A l’ère des réseaux de retransmission de l’information et des connaissances l’ignorance est un choix. Les croyances et les vies, comme les espoirs et les mésaventures, passent sous la meule du temps. L’écriture est le meilleur moyen de s’exprimer sans être déranger.
Elle devint, début 2013, après avoir tout perdu de mon existence citadine, une compagne de voyage et d’agréments d’avec laquelle je puis me reconstruire. Sa présence m’a assurément empêché de sombrer et devenir fou.
Précisions de situations délicates dans lesquelles se retrouvent la charge de retrouver des personnalités mal zélées ayant fui, pour quelques servantes devises faxées à moyens termes des prosternations affectées de jeunes figurines récalcitrantes aux joyeuses fourberies des anciennes tartufferies, et qui reviendront bredouilles d’une jurisprudence altérée aux sons des assaisonnements en créance de ce qui n’est qu’espérance de croire à la résurgence d’une jeunesse déjà perdue, dans les paroles d’un vil édit ; en ornement de voix(es) situationnistes affichées à son égo, éconduit… ; où la liberté de choix s’y réduit comme peau de chagrin aux frontons d’une restriction en envols d’oiseaux moqueurs comme des parures et vocalises des magiciennes de nos nuits n’y feront jaser qu’une poignée d’esprits libres conscients du refrain des chapons de mauvais augures flagornés aux tambours battants la mesure des trompettes lustrées aux bagagistes globulaires, que de leur position, n’y firent et feront qu’attributs sans veille ni vaillance.
Peut-on nier, jusqu’à l’absurde, la liberté d’expression comme s’il n’y avait rien de plus grave et de moins réfléchi que de faire taire tout ‘’objet de lecture’’ en refusant par-là même de s’y confronter, voire de le combattre dans toutes ses parties liées les unes aux autres qu’une expérience de vie ; du mieux qu’il s’en fut d’une appréhension sociologique, peut-être particulière, s’en avertit d’un futur fondé sur les liens du discours entre les sciences et les arts afin qu’il soit fondé du combat silencieux des exclus(es) d’une justice sociale-économique ainsi que des libertés d’expression des oubliés du système de biens et services marchand vers un abîme construit sur les ruines d’un bellicisme humaniste de pacotille que les apports en richesses de ceux de la terre, des eaux, de l’air, du feu et des énergies ; humaines, n’y puissent plus contrer la démesure du désir individualiste allié à servitude indolore entre clans de possédés(es) et possédants(es).
Mais j’observe, ici, que l’inégalité, le bien, l’union, la mort, le désordre, le vide, le repos…, etc…, sont des mots qui, n’étant pas intrinsèquement négatifs, ne disent, souvent, que le moins de l’égalité, de l’union, de la vie, du bien, du plein, du mouvement comme de l’action de ces ‘’choses de la vie’’ envers un véritable lien humaniste.
Les territoires s’appauvrissent. Leur dégénérescence est manifeste. Les dépenses dont l’Etat fixe les règles de distribution qu’il impose à des collectivités dites décentralisés ont été multipliées par plus de six en deux décennies. Elles augmentent trois fois plus vite que l’inflation. Les dépenses d’action sociale en faveur de l’enfance, des personnes âgées, dépendantes, des bénéficiaires d’allocations personnalisées ou de revenus de solidarité atteignent plus de 60% des dépenses de fonctionnement des départements. Ils font aussi face aux coûts des 7 000 collèges et 380 000 kilomètres de routes et dans leurs budgets 90% des dépenses correspondent à des compétences que l’Etat, après les avoir exercés pendant deux siècles, leur a transférées. Petites entreprises, artisans et services publics disparaissent…
L’autorité est toujours de trop là où la raison seule suffirait au sens d’une vérité incontestable qui prouve son principe dans les conditions mêmes explicitant que la subjectivité de l’esprit ne saurait être confiée à un seul qui de cet Etat arbitraire en voudrait soumettre tous les autres à la seule sienne au nom du seul sujet qui n’eusse de fondements que dans l’inexpressivité de la liberté.
De l’énigme de la nature, accepter le mot précieux, tout ce que sans retour ce mot fait perdre de valeur aux profits de vos dieux, vous le gagnerez avec usure ; et tout ce qu’y perdent les lois, ce frein honteux pour vous dont ce mot vous dégage, les mœurs, libres du joug des prêtres et des rois le gagnent davantage.
« Le meilleur système démocratique est une ethnosociologie économico-financière privilégiant une politique philosophique par les connaissances des liens entre le savoir des sciences, des technologies, des arts et de la culture » Dans le respect des lois de la Démocratie Républicaine sans distinction de couleur, de morphisme catégoriel, de croyance ou non croyance religieuse, d’ethnie, d’opinions politiques et de classes socio-financières.
Le pouvoir législatif inaliénable n’appartient qu’au souverain, c’est-à-dire au peuple qui ne saurait s’en démettre. Le gouvernement est l’exécutif, i.e. un pouvoir subordonné qui doit rendre des comptes de sa gestion. Il tiendra également compte des conditions géographiques, historiques et économiques, dans le cadre des droits et devoirs afférant à tous les citoyens et citoyennes de la Nation. La magistrature et l’administration doivent pencher dans le sens de l’exercice de la transparence et de la justice, malgré les écarts des pouvoirs privés et publics, malgré l’intolérance du nombre de leurs membres. L’équité du parlement doit offrir plus de garanties que celles des officiers de l’Etat. Cette séparation de pouvoirs se doit de s’exercer sans autre pression que celle d’une Démocratie de Responsabilité et de Concertation Citoyenne.
Les outils de notre époque le permettent et cela peut être un des moyens pour calmer les passions excitées par des géodes communautaristes en sphères de vils comptes pliés sous l’avidité de leurs maitres, ainsi que du joug des prêtres et des rois, sans discernement, dans leurs privilèges fourmillant de prosélytismes sans foi ni loi.
Un peuple, qui sans observance de certaines pratiques liberticides, se plie sous son propre sort est un peuple qui meurt ; mais un peuple qui s’oublie, qui s’ouvre indéfiniment aux influences extérieures, néfastes... ; ainsi qu'aux brassages sans éthique, ni morale citoyenne, meurt aussi. Ni l’un ni les autres ne peuvent atteindre ce qui est juste, comme de réussir à penser que la loi du plus fort fut, et soit, encore, la plus juste…
Je crois malheureusement que ces consciences grossières ont une chose en commun, formellement, proche d’un mécanisme cognitif logo-atomisé par négociants en spiritualité, guides en reliques cultuelles, despotes, potentats et autres dévots ayant réussi à faire gober les plus ravageurs illogismes au rapport de leur déconsidération envers la condition échangiste naturelle humaine… Et dans ce paralogisme datant de la naissance de la conscience et des intelligences, concomitantes au mammifère humanoïde, le plus néfaste attribut est, sans doute, l’apparition depuis quelques décennies d’une espèce de scientisme immature indexé en vulgaire marchandising par souscription d’opérateurs en flux d’omission (volontaire ?) d’étude et analyses logiques envers le sujet ontologique au rapport de l’objet physique… Dans le monde naturel du et des vivants…
Comme le disait Descartes: ‘’L'indifférence est le plus bas degré de la liberté’’. Si je ne suis que partiellement d'accord avec lui, à la seule différence, de penser que la liberté est une notion définie par chaque conscience, et par conséquent, elle peut être représentée par autre quelque chose, en temps qu'autre degré d’indépendance envisagé par cette conscience individuelle et proche du libre arbitre sensibilisé par une autre forme d’attachement envers l’expression d’une autre liberté, sensiblement partagée.
Ne suis-je pas libre de ma vie ?
En quoi et pourquoi croire à une protection où la dignité et le respect, de toute existence organique, en sont absents ?
Avec pour singularité, en ce Monde de déraisons, faussetés, tricheries et inconscience, en celle de croire que le monothéisme de l’inorganique serait une défense interindividuelle dans celui Naturel du Vivant ?
Ou pour particularité, en celle d’y entendre, pour les chaires phalliques et leurs dévots, se souciant plus des cieux que de la Terre, quelques accointances en perversité narcissique ?
« Si Dieu existe, disait Marc Aurèle, tout est bien ; si les choses vont au hasard, ne te laisse pas aller, toi aussi, au hasard. »
Bergson – Lui – disait: « la vrai liberté n'est pas la liberté d'indifférence, mais la libération de notre plus intime et originale préférence. » Même si je ne le disais à tous vents, j’aimais mieux cette dernière définition, car il me semblait qu'elle était teintée d'un peu plus de poésie que la première, qui, elle était dotée de beaucoup trop de cette logique parfois illogique pour mon acceptable compréhension envers les échanges interindividuels & intergénérationnels ; affiliés à mes congénères ; en tant qu’étant : MAMMIFERE-HUMAIN.
A qui point ne s’émeut au « bon sens » par études des lois naturelles avant d’y faire actions qui n’auraient d’autres atours circonstanciels que ceux du refus d’une entente de raison dans une langue dont ils ont été instruits par les précepteurs de leur enfance qui n’eussent pour seule ambition que celles d’envoyer la génération d’après aux combats qu’eux-mêmes n’eurent aucun courage à mener ne peuvent être d’aucun jugement en leurs insuffisances à pouvoir expliquer les éléments narratifs constitutifs d’une période socio-anthropologique qui aurait conduit celles et ceux qui avaient emplois honorables aux traitement de la terre, des eaux, de l’air et de la nature à se révolter contre les pouvoirs d’une régence prostrée envers croissance infinie dans un monde fini par prescription d’un népotisme intellectuel conformiste qui n’ayant pour volonté que l’instrumentalisation de la génération future au profit de leurs uniques accaparements matériels corporatistes dont ils ne sauraient faire positions souveraines de leur propre vieillesse sans observance de leurs acquis, dont ils ne sauraient, en cette temporalité, jouir ; n’ont aucune efficience de préemption morale sur ces révoltés(es) soumis à l’inique diktat d’un pouvoir en gouvernances de divisions des utiles savoirs faire par sanctions équivoques envers justes causes et essentiels savoirs être en souhaits versés à une potentielle vision équilatérale du partage des richesses suffisantes, essentielles et nécessaires aux labeurs positionnés au respect des règles de conservation des lois de l’éthique du monde naturel du vivant.
Mais qu’est-ce donc cette liberté, demanda-t-il, à qui n’a jamais le choix ?
Attachement envers une figure rassurante ?
Une présence uniquement guidée par la voix de son maître ?
Image moderne d’iconographies sans charges passées, courbées à l’hystérie d’une starisation en branlette intellectuelle, dans un ajustement sans souvenir autre que celui d’un moment d’oubli du réel sens de la conservation du bien commun ?
Quel est ce choix d’exister dans un lieu où la sociologie n’est que celle des ardents défenseurs du snobisme ?
Dans un entre soi de petits garçons levant les yeux devant de vieilles reines sur le déclin et un entre-suit de courbettes de palais, en patrimoine de château de cartes fissurés au soin des spécialistes en malversations.
Quel est cette façon de penser ses rêves comme seule défense envers des autocraties absconses, stimulées par un népotisme de vils contes ?
Quelles sont ces dissidences s’interrogeant sur la complétude des intérêts d’une thésaurisation monétaire en usure d’une sociologie démutualisée, pour les moins nocifs, qu’analyses insensées, quant à véritables Droits et Devoirs d’une Démocratie Républicaine ayant oublié le cadre des Droits de l’homme, de la femme et de l’enfant, et se fourvoyant avec les fantômes de la liberté, de l’égalité et de la fraternité dans les immondices d’une justice dépassée par les clandestinités mafieuses ?
Quelle est cette culture des moins émancipatrices quant à une politique culturelle, éliminant tout ce qui n’est pas conforme à la ligne du clan partial ou du corporatisme conformisme ?
NEPOSTISME EN POSITIONS SECURES
Sécure : Le latin securus a donné le français Sûr. Et, si l’on trouve dans un texte du XIVe siècle « La securissime cité de Capue (Capoue) », il s’agit d’un latinisme qui transcrit le superlatif securissima. Les formes Sécure et Insécure sont des anglicismes que l’on ne doit pas employer pour Sûr, de confiance ou dangereux, qui n’est pas sûr.
Chacun se sentant si sûr de sa propre vérité qu’il en oublie trop souvent le sens de la formulation pour que la transmission verbale et/ou écrite de son discours puisse s’insérer dans un débat en recherche de ce qui ne saurait pas être qu’une approche en suffisance cachée sous le masque de l’ambiguïté opportune sinistrée par l’incompréhension d’une possible différence de point de vue analytique quant à l’évanescence des expressions textuelles sensibilisées aux impressions sémiotiques des vagabonds de mots. La mesure du [langage] ne dit pas tout, au contraire, elle dissimule ce qu’elle est incapable de dire. Plusieurs philosophes ne réalisent pas que toute nouvelle mesure, tout nouveau calcul, toute nouvelle théorie naît avec un lot inséparable de métaphores qui n’ont rien de vrai, mais qui sont indispensables à leur usage. Seule compte ici l’utilité. Et cette utilité est concomitante de la technologie ou de la technique qui crée un nouveau domaine d’expériences. Cela implique que des analogies et des métaphores meurent et se fossilisent au gré du déclin de l’usage et de la popularité des technologies qui les alimentent.
St Exupéry soutenait que les trois plus beaux métiers sont : Aviateur, Ecrivain et Paysan.
Pour le premier il a assurément évolué technologiquement dans le sens de la rapidité des mobilités, parfois paradoxales. Pour l’écriture, elle se doit d’être retransmise, sur tous supports et référentiels, au nom des libertés d’expression envers la liberté de penser, quant à la paysannerie, ne jamais oublier ses racines ; en ne déconsidérant d’aucunes mauvaises manières ses artisans et petites structures aux profits de la puissance économique, commerciale et financière des grosses. Tout cela dans une recherche commune de préservation des biosystèmes et écosystèmes comme il pourrait en être de l’engagement, équitable, envers des horizons respectueux du bien commun et de la dignité à vivre décemment de son travail, tant du corps que de l’esprit, en solidarités intergénérationnelles, dans tous les territoires, départements et régions de France.
INTROSPECTION : (du latin « introspectus ») désigne l'activité mentale que l'on peut décrire métaphoriquement comme l'acte de « regarder à l'intérieur » de soi, par une forme d'attention portée à ses propres sensations ou états. Il s'agit en psychologie de la connaissance intérieure que nous avons de nos perceptions, actions, émotions, connaissances, différente en ce sens de celle que pourrait avoir un spectateur extérieur.
REPRESENTATION
- PHILOSOPHIE : de re-présenter ; dans la connaissance, forme par laquelle est posée la question de savoir si une IDEE de l’esprit correspond à quelque chose de REEL. Analyser les covalences et concordances entre le SUJET & l’OBJET : i.e. entre l’extériorité et l’intériorité… ; et réciproquement.
- SOCIOLOGIE : processus cognitif permettant à une personne, ou un groupe d’individus d’appréhender le système socio-économico-culturel où il vit. Les représentations d’un individu semblent relativement forger par l’apprentissage et les retransmissions en analogie avec une future perspective de ce qu’est et pourrait être, personnellement ET/OU collectivement ; la REUSSITE…
- DROIT : pouvoir que possède une personne ou un groupe d’individus (ensemble d’être-humains, égrégore) d’agir au nom et pour le compte d’une autre personne, d’une communauté, comme si le et/ou la représentée était l’auteur(e) de l’acte accompli ou en cours de modélisation. Le pouvoir de représentation peut être d’origine légale (filiation), judiciaire (administrations d’Etat, successions, donations, retransmissions) ou conventionnel. Dans ce dernier cas, il s’agit d’un mandat, qui se traduit le plus souvent par la délivrance d’une procuration, ou pouvoir, mais qui peut aussi être tacite.
- POLITIQUE : principe qui donne à un individu ou à un groupe de droit de parler et d’agir au nom d’autres individus, groupes ou communautés. Il peut arriver que le REPRESENTANT se substitue à ce qu’il représente, ce qui peut être EVITER par différents moyens : le MANDAT REVOCABLE fait du représentant un porte-parole, et par un système parlementaire ; conforme à une véritable séparation des pouvoirs, un membre au service d’une REELLE DEMOCRATIE REPRESENTATIVE.
‘’ Nous avons assez de religion pour haïr et persécuter, et nous n'en avons pas assez pour aimer et pour secourir.’’
Traité sur la tolérance, 1763 – Voltaire
« Les vices dans le gouvernement du Royaume étaient si vieux, et leurs méfaits si capricieux dans leur enchevêtrement qu’ils finissaient par participer des hauts et des bas qui donnent sa variété à tout spectacle naturel : si on formait un vœu parfois de les voir S’ARRANGER, c’était de la même lèvre pieuse dont on souhaite que le temps ‘’s’arrange’’ après la grêle ou la gelée. »
Julien Dracq
Il fallut un nouveau virus où le taux de mortalité se situe à environ 1/100éme de la population infectée pour entrevoir que la nature est un organisme vivant qui lorsque le système ‘’humain’’ attaque violemment les fondements du vivant ; il n’y a plus que les véritables professionnels(les) des sciences biophysiques, biologistes, épidémiologistes, analystes des biosystèmes et écosystèmes, etcétéra… ; pour envoyer quelques messages logiques – 1% si les règles d’hygiène sanitaire ainsi que le maintien des attitudes et responsabilité civiques comme le bon fonctionnement du système hospitalier, sinon le pourcentage augmente : pour une population de 67 millions d’habitants avec un taux de contamination de 50% le nombre d’individus, notamment ceux déjà atteints par quelque pathologie ou résistances au virus amoindries, peut être évalué à environ 335 000 morts… Pour une population de 7 milliards d’êtres humains le nombre d’individus pouvant tombé raides morts suite au Coronavirus peut théoriquement s’élever à 35 000 000 personnes. Tout cela dans une scénographie consacrée à symbolismes affiliés à étranges covalences, atavisme inique, versatile incohérence et déficiente ethnosociologie en postulats d’une déconstruction humaniste et sociologique au nom d’ethno-corporatismes politico-culturels sans réelle solidarité ; datant de dimensions ‘’sauvages’’ indignes de ce que les facultés évolutionnistes dues à ‘’l’intelligence’’ du mammifère bipède – moderne – supérieur dont ses propriétés physiques en sont la destitution du réel sens de l’existence du vivant comme il peut en être perceptible de l’étiolement des notions de bien commun, et d’une véritable économie-sociale solidaire ; depuis plusieurs décennies. « Alors, respectons les consignes sensées comme les contraintes temporaires de maintien de la sécurité sanitaire de même que les mesures ethnosociologiques humanistes adéquates tant pour nous-mêmes que pour les autres… A moins que nous soyons atteints d’un ‘’je m’en foutisme pathologique généralisé’’ ou à se dire ‘’après moi le déluge’’… »
Le zapping sur le Web, l’intransigeance des partis politiques envers les nouvelles dissidences, les corporatismes déculturés ne sont pas en mesure de remplacer les folies généreuses qui animaient jadis la génération des étudiants. Beaucoup d’entre eux s’abaissent jusqu’à vouloir un emploi, même précaire, plutôt qu’un idéal, et pour les mieux armés intellectuellement, avec raison, le cherche à l’étranger, et par là-même, souvent désenchanté. La gauche ne peut désormais plus se poser en victime d’institutions dont ils ont allègrement profité par des postes à haute fonction, tels des potentats, intronisés par l’ordre du groupe ou du parti. Institutions accaparées par une droite arrogante, puisqu’elle a désormais, expérimenté tous les plaisirs et tripoté toutes les astuces du régime. L’insurrection a surement couvée, sous d’autres masques que ceux dont on a déjà vu l’usage, depuis plus de quatre décennies, après les 30 glorieuses.
Tous nos désirs, actions, souhaits, réactions, comportements, etc… sont-ils imaginés et principalement endigués par, pour et avec l’autre… ???
Uniquement pour soi… ?
Pour un clan ?
Pour un groupe ?
Pour une communauté… ?
Des écosystèmes en échanges de bonnes intelligences ?
Des biosystèmes en utiles savoirs faire et essentiels savoirs être ?
Au nom de tous ces petits être-humains en devenir et les générations arrivantes… ???
Dans le monde naturel du et des VIVANTS…
C’est bien souvent en allant au fond de soi que l’on acquiert l’humilité, que nous réussissons à comprendre la grandeur de la nature, l’extraordinaire beauté du monde et percevons notre faiblesse vis-à-vis de la puissance, immense, de l’univers…
Michel Asti
Date de dernière mise à jour : 26/04/2020
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