LA SUFFISANCE ET LA CONNERIE
LA SUFFISANCE ET LA CONNERIE – 15 PAGES A4 AU FORMAT PDF SUR :
La suffisance et la connerie (542.7 Ko)
“Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent.”
"Parler de liberté n'a de sens qu'à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre."
ORWELL
« Vois-tu maintenant qu’étant poètes nous ne pouvons être ni sages, ni dignes ? Qu’il nous faut nécessairement errer, nécessairement être dissolus, et demeurer des aventuriers du sentiment ? La maîtrise de notre style est mensonge et duperie ; notre gloire, les honneurs qu’on nous rend, une farce ; la confiance de la foule en nous, ridicule à l’extrême ; l’éducation du peuple et de la jeunesse par l’art, une entreprise risquée qu’il faut interdire.
Car à quelle éducation serait-il propre celui que sa nature, incorrigiblement, incline vers l’abîme ? L’abîme, nous le renierions volontiers pour nous rendre dignes. Mais où que nous nous tournions, il nous attire. C’est à l’abîme que mènent forme et style : eux aussi à l’abîme. »
THOMAS MANN
Il y a peut-être une différence d’aptitudes entre la suffisance, la prétention et la vanité, mais sur ces trois faces présomptueuses ; l’évidence est la même : la culture de la connerie sans classe !
On connait la célèbre définition qu’a donnée Kant de la dignité :
- Dans le règne des fins, tout a un PRIX ou une DIGNITE. Ce qui a un prix peut être aussi bien remplacé par quelque chose d’autre à titre équivalent ; au contraire ce qui est supérieur à tout prix, ce qui par suite n’admet pas d’équivalent, c’est ce qui a une dignité. La dignité, étant supérieure à tout prix, échappe par définition au calcul économique. A ce premier inconvénient, elle en ajoute un second : en tant qu’impératif catégorique, elle constitue un devoir, et pas seulement un droit individuel... Dans le cadre de la pensée primitive, la personne humaine est constituée de l’ensemble des choses où sa présence est perceptible par autrui […].
[…] La personne, c’est son corps, son ombre, toutes les représentations qui peuvent être faites d’elle (photos, enregistrement de sa voix, etc…), les rognures de ses ongles, les mèches de ses cheveux, ses vêtements, la trace de ses pas au sol, voire, dans la pensée rationnelle chinoise, les caractères la représentant dans la langue écrite, etc… Tous ces éléments sont en effet susceptibles d’évoquer à autrui sa présence ; Lévy-Bruhl les appelle les appartenances de la personne.
Ce n’est que par un effet de rhétorique que l’on peut arriver à faire croire que la vérité mathématique en économie incomplète a autorité suprême, comme si toute vérité pouvait s’émanciper de l’utilité d’un pragmatisme d’échelle présent, pour ensuite venir la justifier, en s’émancipant d’une autre thésaurisation, en prémices ordonnées et subordonnées à un passé volontairement rendu valorisant, au profit de postulats en futur particulier… En intérêts pour seuls clans de chaires, d’ors, de robes, de notables, de pompes et autre empruntés(es) en comptes de valeurs ajoutées, falsifiés… Marketing de lobbies, néo-scientistes ou PARAPHEURS en paradigme de faux-culs ?
M.A
« Ce monde est un grand banquet où la nature convie tous les êtres vivants, à condition que les convives se mangent les uns les autres.»
"Les opinions, les théories, les systèmes, passent tour à tour sur la meule du temps, qui leur donne d'abord du tranchant et de l'éclat, et qui finit par les user. "
Rivarol
CORTEGE…
Un vieillard en or avec une montre en deuil
Une reine de peine avec un homme d’Angleterre
Et des travailleurs de peine avec des gardiens de la mer
Un hussard de la farce avec un dindon de la mort
Un serpent à café avec un moulin à lunettes
Un chasseur de corde avec un danseur de têtes
Un maréchal d’écume avec une pipe en retraite
Un chiard en habit noir avec un gentleman au maillot
Un compositeur de potence avec un gibier de musique
Un ramasseur de conscience avec un directeur de mégots
Un repasseur de Coligny avec un amiral de ciseaux
Une petite sœur du Bengale avec un tigre de Saint-Vincent de Paul
Un professeur de porcelaine avec un raccommodeur de philosophie
Un contrôleur de la Table Ronde avec des chevaliers de la Compagnie des Gaz de Paris
Un canard de Sainte-Hélène avec un Napoléon à l’orange
Un conservateur de Samothrace avec une victoire de cimetière
Un remorqueur de famille nombreuse avec un père de haute mer
Un membre de la prostate avec une hypertrophie de l’Académie Française
Un gros cheval in partibus avec un grand évêque de cirque
Un contrôleur de la crois de bois avec un petit chanteur d’autobus
Un chirurgien terrible avec un enfant dentiste
Et le général des huîtres avec un ouvreur de Jésuites
Jacques Prévert
Chaque semaine, le mercredi, on peut voir, en direct, les débats de l’Assemblée Nationale. Ce n’est pas toujours discours de haute-volée. La Démocratie Républicaine, dans cette ‘’VALSE’’ en ronds-de-jambes d’opportunisme patenté, ils s’en foutent un peu, et notamment hors de leurs intérêts individualistes ET/OU de clans. Ca cri, ça ricane, ça siffle, ça s’invective sur la ‘’chose’’ sans formes. Ca roupille un peu, çà se ramolli, çà et là, ça dépend de l’heure, de l’âge, de la résistance, de la circonstance, de l’humeur et du ‘’sujet-objet’’ traité…Au milieu de ce tumulte, souvent incohérent, le haut de gamme fait, pratiquement toujours, acte d’absence. Les godillots du nouveau monde disent pas mal de conneries. Les anciens n’en ont dit moins. La ‘’STARTUP-NATION’’ en marche aux restes de l’ancienne garde Républicaine éviscère la Démocratie dans l’entre-jambe du lobbying des cyniques amphitryons de couloir.
CA A TOUJOURS ETE COMME CA…
Mais au début du XXème siècle, il y avait une recherche, un élan, une emphase, une philosophie de la politique, une réaction aux mots du mauvais sens de l’économie-sociale…
CELA A DISPARU…
Exemple – Séance du 22 février 1924 : Chambre des députés, monsieur de Ramel parle du budget : « le franc nous apparait comme une splendide montgolfière. Oui, et telle une sphère gonflée à bloc, le franc s’élèvera vers le dollar. Il reprendra son rang d’étoile, si l’inflation glacée cesse. L’inflation, peste des monnaies, et si la neige mortelle des billets n’éteint pas le foyer du franc » Ah, ce n’est pas l’Assemblée des Godillots qui en parlerait de la sorte. Heureusement car cela est parfaitement incompréhensible, pour les non-initiés(es) à véritables valeurs ajoutées en flux de vents mauvais.
- L’inflation glacée et la neige mortelle des billets qui n’éteint pas le foyer du franc… ; c’est un peu comme « J’AI CHAUD AU CUL, REMONTE LA COUVERTURE. »
Continuons, à l’Assemblée Nationale, comme si vous y étiez le 19 décembre 1925. Monsieur Fabry : « Nos divisions sont réduites à l’état de squelette dont les os percent la peau. » La peau de squelette, c’est un peu comme les muscles des ongles.
Et à la séance du 28 février 1924, un député nommé Inghels : «Les petits attendront sous leur tôle ondulée que ce manifeste la fameuse solidarité nationale, pendant que la majesté des ruines continuera à servir d’harmonium aux troubadours qui chantent la misère ! »
Si ça n’était pas aussi con, ça nous tirerait des larmes. Et à propos de larmes, je vous laisse celle-là pour le weekend. De monsieur Boisneuf, député de la Guadeloupe : «Les valeurs d’où sort la poudre sont formées par les larmes de l’innocence.» Le compte-rendu de l’Assemblée précise «vifs applaudissements à l’extrême gauche ».
Arlette ! T’es d’accord avec moi.
C’EST UNE CONNERIE !
A demain…
Au lieu d’utiliser leurs ressources techniques et matérielles désormais plus vastes pour construire une cité idéale, les hommes du XIXème siècle construisirent des taudis, et ils pensèrent que bâtir des taudis était la chose juste et recommandable, parce que les taudis, à l’aune de l’entreprise privée, ‘’CELA RAPPORTE’’, alors que la cité idéale aurait été, selon eux un acte fou d’extravagance, qui aurait, dans le vocabulaire imbécile du monde financier : ‘’ une HYPOTHEQUE sur l’AVENIR’’ »
(Keynes [1933] 1982 : 241).
L'homme, par son égoïsme trop peu clairvoyant pour ses propres intérêts, par son penchant à jouir de tout ce qui est à sa disposition, en un mot, par son insouciance pour l'avenir et pour ses semblables, semble travailler à l'anéantissement de ses moyens de conservation et à la destruction même de sa propre espèce. En détruisant partout les grands végétaux qui protégeaient le sol, pour des objets qui satisfont son avidité du moment, il amène rapidement à la stérilité du sol qu'il occupe, donne lieu au tarissement des sources, en écarte les animaux qui y trouvaient leur subsistance ; et fait que de grandes parties du globe, autrefois très fertiles et peuplées à tous égards, sont maintenant nues, stériles, inhabitables et désertes. En négligeant toujours les conseils de l'expérience pour s'abandonner à ses passions, il est perpétuellement en guerre avec ses semblables, les détruit de toutes parts et sous tous prétextes ; en sorte qu'on voit ses populations, autrefois forts grandes, s'appauvrir de plus en plus. On dirait qu'il est destiné à s'exterminer lui-même après avoir rendu le globe inhabitable.
Lamark : Système analytique des connaissances positives de l'homme – 1820
CONTRE CEUX QUI ONT LE GOÛT DIFFICILE
Quand j’aurais en naissant reçu de Galliope
Les dons qu’à ses amants cette muse a promis,
Je les consacrerais aux mensonges d’Esiope :
Le mensonge et les vers de tout temps sont amis.
Mais je ne me crois pas si chéri du Parnasse
Que de savoir orner toutes ces fictions.
On peut donner du lustre à leurs inventions :
On le peut, je l’essai ; un plus savant le fasse.
Cependant jusqu’ici d’un langage nouveau
J’ai fait parler le Loup et répondre l’Agneau :
J’ai passé plus avant ; les arbres et les plantes
Sont devenus chez moi créatures parlantes
Qui ne prendrait ceci pour un enchantement ?
‘’Vraiment me diront nos critiques,
Vous parlez magnifiquement
De cinq ou six contes d’enfant.
- Censeurs, en voulez-vous qui soient plus authentiques
Et d’un style plus haut ? En voici : ‘’Les Troyens,
Après dix ans de guerre autour de leurs murailles,
Avaient lassé les Grecs, qui, par mille moyens,
Par mille assauts, par cent batailles,
N’avaient pu mettre à bout cette fière cité ;
Quand un cheval de bois par Minerve inventé,
D’un rare et nouvel artifice,
Dans ses énormes flancs reçut le sage Ulysse,
Le vaillant Diomède, Ajax l’impétueux,
Que ce colosse monstrueux,
Avec leurs escadrons devait porter dans Troie,
Livrant à leur fureur ses dieux mêmes en proie :
Stratagème inouï, qui des fabricateurs
Paya la constance et la peine.’’
- C’est assez, me dira quelqu’un de nos auteurs ;
La période est longue, il faut reprendre haleine ;
Et puis votre cheval de bois,
Vos héros et leurs phalanges,
Ce sont des contes plus étranges
Qu’un renard qui cajole un corbeau sur sa voix :
De plus, il vous sied mal d’écrire en si haut style.
- Eh bien ! Baissons d’un ton. ‘’La jalouse Amarylle
Songeait à son Alcippe, et croyait de ses soins
N’avoir que ses moutons et son chien pour témoins.
Tircis, qui l’aperçut, se glissa entre des saules ;
Il entend la bergère adressant ces paroles
Au doux zéphir, et le priant
De les porter à son amant…’’
- Je vous arrête à cette rime,
Dira mon censeur à l’instant :
Je ne la tiens pas légitime,
Ni d’une assez grande vertu :
Remettez, pour le mieux ces deux vers à la fonte.
- Maudit censeur ! Te tairas-tu ?
Ne saurais-je achever mon conte ?
C’est un dessein très dangereux
Que d’entreprendre de te plaire. ‘’
Les délicats sont malheureux :
Rien de saurait les satisfaire.
Jean de la Fontaine
DROIT A MULTIPLICITE ESPISTEMOLOGIQUE ET ONTOLOGIQUE
Sitôt que j’ai eu acquis quelques notions générales touchant les sciences et les arts, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j’ai remarqué jusqu’où elles peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes dont on s’est servi jusqu’à présent, j’ai cru que je ne pouvais les tenir dissimulées, sans offusquer grandement les lois de la transmission et règles de l’attention qui nous oblige à procurer, autant qu’il est en nous, le bien général. Car elles m’ont fait voir qu’il est possible de parvenir à des connaissances qui soient fort utiles à la vie, et qu’au lieu de cette philosophie spéculative, qu’on enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connaissant la force et les actions du feu, de l’eau, de l’air, de la matière, des énergies et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans et entrepreneurs, nous pourrions les employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et gardiens de la Nature.
Ce qui n’est pas seulement à désirer pour une infinité d’artifices, qui feraient qu’on jouirait, sans aucune peine, des fruits de la terre et de toutes les commodités qui s’y trouvent, mais principalement aussi pour conservation de la santé, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens en l’élan de toute vie ; car même l’esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps que, s’il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu’ils n’ont été jusqu’à présent, je crois que c’est dans les sciences de la nature, us et coutumes, orthodoxies humaines, la biologie et la médecine qu’on doit, en ces épistémologies essentielles, le chercher
Il est vrai que celles en usage superficiel contiennent peu de choses dont l’utilité soit si remarquable ; mais, sans que je n’ai aucun dessein de les mépriser tant en leur faction scientifique et technologique, qu’en celle ontologique, ou inversement, mais plus à même d’y pratiquer quelques incursions analytiques, tout en m’assurant qu’il n’y a personne, même de ceux qui en font profession en un domaine particulier, qui n’avoue que tout ce qu’on y sait n’est presque rien, à comparaison de ce qui reste à y savoir, et qu’on se pourrait exempter de multiples maladies, tant du corps que de l’esprit, et même aussi de l’affaiblissement de la vieillesse, si on avait assez de connaissance de leurs causes, et de tous les remèdes dont la Nature nous a pourvus.
Or, ayant dessein d’employer toute ma vie à la recherche d’une science si nécessaire, et ayant rencontré un chemin qui me semble tel qu’on doit infailliblement la trouver, en le suivant, si ce n’est qu’on en soit empêché, ou par la brièveté de la vie, ou par le défaut des expériences, je jugeais qu’il n’y avait point de meilleur remède contre ces deux empêchements que de communiquer fidèlement au public tout le peu que j’aurais trouvé, et de convier les bons esprits à tâcher de passer plus outre, en contribuant, chacun et chacune pour son inclination et son pouvoir, aux expériences qu’il faudrait faire, et communiquant aussi au public toutes les choses qu’ils apprendraient, afin que les derniers commençant où les précédents auraient achevé, et ainsi, joignant les vies et les travaux de plusieurs, nous allassions tous ensemble beaucoup plus loin que chacun(e)…
LE CLAN, LE ROI, LE PRINCE ET LES ADORATEURS
Des signes éclairés aux foudres du ciel
Du feu sorti des entrailles de la Terre
Le nouveau prince se senti pousser des ailes
Et par cette ignorance de la nature et des hommes
Il s’autoproclama messager du grand ordonnateur
A l’éloge de son père, petit bourgeois de province
La louange fut sienne et par là même, la chose engagée
Le discours encore confus, il s’en alla déterminer
Prêt à lire philosophes et engager conversation usurière
Et par autres voix chercha Sophia, fille de Vénus et Simonide
Ceux sont là bien des maximes bonnes et valorisantes
Auxquels nous voudrions en porter ferveurs et allégeances
Rousseau n’en dit pas moins, et quant à moi y souscrit
Mais l’homme moderne n’en est pas moins un génuflecteur
Adorateurs, adoratrices, néanmoins il mange, boit, dort et aime
La sélection naturelle l’a fait robuste et agile
La maladie, l’existentialisme humaniste, la mort il veut s’en décharger
Il n’a même pas conscience de son activité grégaire chancelante
Ses sens communs sont d’une extrême vivacité accaparante
Sa sensibilité n’est souvent que réflexion matérialiste
Son objectivé s’arrête aux frontières de la cour des contre-mesures
Par son dieu, il construit les suspicions aux abords des politiques templières
Il se souci plus de la voûte céleste que du monde des vivants
Le beau prince par narcisse envoya bordée d’échos à droite et à gauche
Oubliant que peuple ne peut s’abouter à justes devises sans réelle bienfaisance
Que bienséance ne se résume pas à transmission inique sectorisée
Si les convives ne sont choisis qu’aux abords des guéridons du clan
Si peur de perdre dû, n’est que gré de la louange du roi
Alors Festine et Bacchus de votre table de mauvaises humeurs
Ne riront, mangeront, boiront et ne festoieront point
Le prince par vénalité absconse, par la sottise et l’injustice ajoutées
Son aveuglement et abus, exemptèrent le juste contrat social
Serviteurs s’y fourvoyèrent avec les oboles du riche charitable
Par soumission et idolâtrie envers reines de Saba et rois de Pique
Adorateurs furent incapables de s’afficher à la cour des reines de cœur et poètes esthètes
Les chevaliers des temps modernes sous couverture des nouvelles amazones
Prirent voies vers la presqu’ile de Lemme
Et sans perdre le prix des vers, avertirent le clan des domestiques
Sous les pendules des justes et des innocents d’antan
Que le discours des nouveaux adorateurs du prince,
Associés aux chants falsifiés des sirènes du souverain d’éloquence
Ne pourront empêcher, par temps faire, dans les conspirations du pouvoir
Que cette maison, dans les oubliettes du château, ne sombre à l’envers.
Pourtant jadis, l’Olympe et le mont Parnasse avaient frères et bons amis(es)
A contre-courant de la mondanité libertine
Dans le silence de Port Royal, au pinacle de l’austère
Des solitaires aux ordres de l’abbesse Angélique, Pascal
Par les lettres de Louis de Montalte, provincial de ses amis
Pestèrent reliquats symboliques, aux grâces divines entre Jésuites et Jansénistes
Adossées à disputations des soixante et onze docteurs de la Sorbonne.
L’échange fut grandiose, à examiner ce qu’il y avait de faux ou de réel
Epanchement exercé par la véritable conscience des uns et des autres
Dans ce qu’il y avait de bon en dieu, ou de mauvais chez les hommes
Ne surent rien, avec certitude définir, même pas leur portée
Vide de l’esprit flirtant aux accords enchanteurs entre charnel et extase
Au présent des commissures entre attachement et liberté
Les coercitions des anciens, à l’attention des connexions nouvelles
Les néo-jeunes ne purent s’affranchir des nouvelles vacuités cessibles
Emancipées aux évasions virtuelles, où flottent encore quelques vagues à l’âme…
En toute vraisemblance, je me devais pour me libérer des esprits chancelants, faibles ou par trop opportunistes de ne plus chercher à comprendre leur danse de Saint Guy, et même à m’en éloigner. Car à percevoir leurs gesticules sans véritable fondement pragmatique et par là-même inopérantes à rendre lucidité à leurs actions utiles à la nécessité d’une potentielle préservation du bien commun, ne réussissaient qu’à m’irriter.
Leurs us, coutumes et orthodoxies alliées de l’espace commercial où la réelle valeur du sujet-objet considéré comme provision suffisante en le degré le plus haut de son essentialité étaient pathétiques. Non que je m’offusquasse plus que le commun des hybridations grégaires à ne pouvoir y émettre attentions suffisantes aux raisons de leurs devoirs d’engagement particuliers en l’attachement envers un authentique humanisme, moins à même d’apporter à notre conceptualisation du système socio-économico-culturel affichée à l’esprit de ma communauté formulée par les bienséances d’échanges pour compréhension collectiviste, que la falsification de leurs tares dans un e-commerce, à vacuité de doctes, pourvu à un militantisme anti-pluridisciplinaire, où sous couvert d’inattention ; Big Brother était en train de vaciller sous les coups des applicateurs et applicatrices de B to B, en Bla-Bla des nouveaux monnayeurs d’esclavagisme sans chaînes apparentes…
Quelle bandes de sots, inconscients et inconscientes quant à la facture en solde de leurs enfants soumis aux ravages d’un népotisme culturel et/ou ségrégation d’intérêts particuliers, sans valeurs tangibles où l’information en transmission de savoirs me semblait proche d’une affiche collée au mur du sectarisme intellectuel, en allégation de rares onces de pédagogie, par dissidences de bienveillance intergénérationnelle, au profit de certitude en images de logo-atomisation appropriées par quelques pervers narcissiques, partiellement inutiles aux délais d’apprentissage et de respect des lois naturelles.
J’y mettais entre ces interstices textuels des consistances didactiques en vœux de libre échange imaginatif une espèce de déshérence en sollicitude de dimensions touchantes par une volonté à vouloir vaincre les intendances prônant un empirisme, sans distinction de zones d’existences non sécurisées, en règne de possession absolutiste, avec pour singularité en celle de laisser croire que ce matérialisme inique ne serait pas source malheureuse en grande consommatrice d’énergies falsifiées par accaparante désuétude, mais, souvent, exsangue des forces humanistes. Même si je pensais en comprendre partiellement la peur existentielle de mes congénères, je n’en approuvais guère la méthode et le discours…
MÊME LES SUFFISANTS IGNORENT QU’ILS LE SONT…
Quelle est cette vertu consistant à commencer un échange textuel par quelques ressentiments dénués de certitude, donnant droit à accostage par un verbiage tendu en procès de conjectures lapidaires ?
Qui plus est lorsque l’invective sémantique est une forme palpable asservie à rapidité d’intervention contradictoire au seul but de générer une déconstruction outrancière, en confrontation de colère inutile à une potentielle objectivité, par trop invasive, voire pléthorique, dans un dialogue suffisamment discordant pour en oublier le sens de la liberté d’expression, au détriment même d’un possible libre arbitre, dans la projection constructive du sujet commun.
La stupidité d’une première intervention en prétention de connaissances suffisantes est par toujours, une porte qui se refermera sur un potentiel dialogue d’infortune, par cette tragédie consistant à être sûr que nous avons la performance individuelle, autorisant à bénéficier d’une mansuétude d’esprit compatible avec un meilleur futur commun. Je ne saurai croire, qu’en toutes relations échangistes physiques ou virtuelles, il puisse y exister une seconde porte à ouvrir, alors que la première eut été fermée par ostracisme intellectuel, sensibilité en indifférence ou indigence didactique…
Le surplus d’intransigeances en sera toujours le vestibule du désintéressement… Reléguant les attentions amicales, voire ces pertinences attentionnées, en sincérité partagée, suffisamment éloignées des jouissances égoïstes, pour qu’il n’en reste que le souvenir d’un voyage posé aux quais des émotions sans considération…
Cela n’est-il pas une entame alléguée à forme de sectarisme envers une divergence de point de vue, et cela avant même une réponse de l’inconnu(e) présent(e), de l’autre côté de l’écran, sachant déjà qu’une barrière supplémentaire vient d’être, en suffisance lexicographique, hérissée ?
Faudrait-il, toutes et tous œuvrer pour un monde totalement aseptisé et conforme à une norme sociale édictée par une ou autre intelligence éructant souvent sa vérité sans autres ressources que la suffisance de ses consultations sectorielles, ou bien essayer de prendre temps utile à quelques précieux moments de réflexion en débat de partage et contradictions constructives au nom d’une attentive thèse en bien commun, voire pour les plus fervents une recherche en amélioration multidisciplinaire… ???
Cette démarche en installation de conformité n’est-elle point une volonté d’ignorer sujets trop éloignés de nos facultés personnelles ?
Un refus de savoirs ?
Ou pire une filiation particulière autorisant l’individu à ne plus essayer de changer ces choses de l’infamie envers autres que soi et ‘’étants’’ insuffisamment proches de notre dimension touchable ?
Hors de notre zone de confort, justifiable, en légitimité d’acquis ?
Ou encore une forme d’asthénie intellectuelle atrophiée par une satisfaction matérialiste suffisante à l’inaction envers autres congénères, tout aussi justifiables à disposer de l’essentiel vital ?
Un abandon au profit d’un isolationniste de circonstance ?
Une pénitence en acceptation d’existences mornes ?
Une dichotomie en reconnaissance de népotisme défiscalisé d’affiliation en humanisme ?
Ou tout simplement un ‘’je m’en foutisme’’ généralisé, tant en ascendance qu’en descendance ?
Songez-vous toutes et tous, ainsi, avec toutes sortes de camouflets, que personne ne saurait mesurez vos impostures et calomnies cachées sous les voiles du politiquement correct et/ou la pudibonderie en toutes différences culturelles que vous en ayez suffisance en cette ‘’vertu’’ pour vous-même et les vôtres, dans cette prétention que vos ‘’dons’’ ne sauraient m’irritez, moins de les retransmettre sans analyses autres que la béatitude en prédécesseurs grisés aux voix de l’impénétrable, pour les moins nocifs, qu’une marche en colonie d’élus aux incertitudes des grâces et vierges, pour les plus déficients en défrichage de voies terrestres ?
Mais en toute évidence en procession de terrorisme intellectuel pour les deux clans en écoute de falsification d’outrages portée aux oreilles de prostrés(es) se souciant plus des cieux que de la Terre des hommes, des femmes et des enfants…
Je crois malheureusement que ces consciences grossières ont une chose en commun, formellement, proche d’un mécanisme cognitif logo-atomisé par négociants en spiritualité, guides en reliques cultuelles, despotes, potentats et autres dévots ayant réussi à faire gober les plus ravageurs illogismes au rapport de leur déconsidération envers la condition échangiste naturelle humaine…
Et dans ce paralogisme datant de la naissance de la conscience et des intelligences, concomitantes au mammifère humanoïde, le plus néfaste attribut est, sans doute, l’apparition depuis quelques décennies d’une espèce de scientisme immature indexé en vulgaire marchandising par souscription d’opérateurs en flux d’omission (volontaire ?) d’étude et analyses logiques envers le sujet ontologique au rapport de l’objet physique… Dans le monde naturel du et des vivants…
CLASSES DEFIGUREES
La tâche géographique à chaque allaire démentie,
Les lieux d’incidences en multiplication divisionnaire,
Par l’inattention d’experts en toutes matières,
L’effet indésirable sacrifié à l’aubaine médiatique ;
L’exutoire terne de cette classe n’y fit suffisance.
Par l’hystérographie versée aux désillusions,
L’abîme des individualismes par vacuité ;
Chez les sommités en commissions déchirantes
Aucun gisement de crise n’y eut intensité ;
Uniformes vestibulaires, dans cette classe, n’y firent acte.
Actifs de ségrégation, discriminations cumulées,
Aux clans des quotidiennetés, capacité de mèche
Avec communes simplistes, par harangue de distinctions
En retardateurs d’éruptions, le stock vulcanise ;
Prévention sécuritielle par cette classe n’y fit qu’implosion.
Guéridons en files à succès, camp de base satisfait,
Ô frénésies de reconnaissance, éruptions secondaires,
Les places de privilège, en stock-options généreuses,
Les parodies moyennes songent aux marches détaxées ;
En marketing de faveurs, cette classe promut cauchemar.
Les autres, en logo-atomisation d’images
Avec l’espérance d’une partition moins pauvre,
Par les statuts d’une phénoménologie triste,
Au nombre des illusions par troupes divisées
S’y fourvoyèrent dans des chantiers incendiaires ;
En inculture télécommandée, cette classe n’y fit qu’exode.
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Date de dernière mise à jour : 14/04/2019
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