PAGE 8
PAGE 8
« La prise de conscience de la faillibilité est l'acte de naissance de l'homme rationnel »
R. Bouveresse
Je croyais déjà entendre la marche en zig-et-tags de communautés… ; tels des désespérés(es) atteints par les maux, de l’asthénie, formulés aux discours apathiques qui ne sachant plus vers qui, quoi ou pour qui se tourner choyèrent quelques souillures balancées dans des ravines où siègent encore quelques ressorts rouillés sur le fumier de la misère, tout en chantant à tue-tête les palabres de ce qui était déjà mort dans leur tête.
« On recommande aux rois, aux hommes d’Etat, aux peuples de s’instruire principalement par l’expérience de l’histoire. Mais l’expérience de l’histoire nous enseignent que les peuples et les gouvernements n’ont jamais rien appris de l’histoire, qu’ils n’ont jamais agi suivant les maximes qu’on aurait pu en tirer. Les gouvernements, les rois et les adeptes du conservatisme capitalistique doivent violer les droits à l’indépendance et à la liberté dans une rhétorique impliquant un office au nom de la sécurité des biens… Et dans ce travail imposé à l’être pour soi et le clan de l’entre-suit le principe de précaution n’y a aucune place… Le seul but est de faire sentir le vrai maître : la mort ; comme si eux-mêmes pouvaient enfreindre ses pouvoirs dans une usure programmée ; envers leurs congénères, frères, sœurs, parents et enfants…
Ils rejettent les réformes techniques affiliées à une réalité qui pourrait préserver le bien commun et renforcer l’intérêt général de peur que celles-ci ne se révèlent, aux yeux d’une démocratie citoyenne, n’avoir été, en réalité, que les premiers pas conduisant à leurs mises en œuvre, comme une volonté, de contre étiquettes ; mesurée en camouflets de leurs acquisitions trainées aux chaînes d’un passé doté à la survivance d’un profit népotique…
Au XXIème siècle, il semble que les guerres se perpétuent, sous d’autres formes, dans un oubli de celles, des plus meurtrières de l’histoire des hommes, au cours du XXème siècle. Peut-être la civilisation ‘’moderne’’ n’a-t-elle pas encore atteint le stade de l’écœurement ultime et le plus affreux en termes de victimes…
Il semble donc, que les leçons de l’histoire ne servent, visiblement, à rien ! Et pourtant à l’ère de l’information mondialisée et de la communication réseaux tout azimut, ce devrait être un impératif que de tenir compte de ce que les évènements peuvent nous enseigner. Mais en l’absence de tout chenal menant, du Philosophe au Prince, les leçons de l’histoire ne trouvent que sourde oreille et resteront, sans doute, hermétiques au discours entre les sciences et les arts… Mais en aucune manière insensible à l’appât des royalties filmées à un commerce de vils comptes. Et donc d’appartenance en artéfacts élitistes et reliques incontestables…
Et tout cela au nom du dieu de la possession au lieu d’un alléluia envers la divinité de la sagesse, où les enfants d’Irène, déesse Grecque de l’équilibre et de la réconciliation, n’auront eût que peu de persuasion à ce que la descendance de Caïn, puisse faire un déni du dogme du père leurs ayant édicté : « L'infernale convoitise pousse les enfants de Caïn à s'emparer de tout ce qui est à leur portée, et comme si ce n'était pas assez qu'un seul accapare ce qui suffisait à des milliers de ses semblables, il voudrait s'y établir, lui et toute sa couvée pour toute l'éternité ».
Mais peut-être, comme le stipulait Nietzsche : ‘’Parfois, les gens ne veulent pas entendre la vérité, parce qu’ils ne veulent pas que leurs illusions se détruisent.’’
Ne faut-il pas penser, dans cette évolution de la société ‘’morale’’ une « ruse de la raison » au sens hégélien ?
La bonne foi et la franchise caractérisent peu les négociations inégales, où généralement ces transferts de richesses ou valeurs ajoutées résident proches des rapports entre le conquérant et la docilité, l’imposition dénaturée et la dissidence atavique, le confort individualiste et la sécurité identitaire, la liberté et l’opportunisme, l’existentialisme humaniste et le matérialisme dominateur… Après avoir invoqué les forces du marché, avoir convoqué les exorcistes de l’économie et de la finance, ceux qui font les lois ont oublié que dans tout système d’échanges VIVANT, la survie dépend de l’équilibre de la permutation.
Si vous continuez sur cette voie, je me demande bien, une fois que vous aurez trouvé et utilisé tous les concepts et autres algorithmes économiques et langages politiciens nécessaires à donner la plus petite valeur ajoutée aux meilleurs et justes savoirs faire, et à toutes vies au nom de vos seuls intérêts et autres égocentrismes, vous irez en trouver des suffisamment serviles et malléables, où ?
Sur une autre planète… ?
Celle de la sphère politico-financière impérieuse ?
N’est-ce pas Messieurs les usuriers, sorciers de la finance, génies de l’économie, philosophes tatoués au nombril de votre monde, princes consorts et autres empruntés(es)… ???
Bien sûr que non, vous n’en avez assurément pas tous, possibilité pour l’instant et vous serez certainement mort avant!
Comme moi d’ailleurs, à la seule différence, que je m’inquiète pour les générations arrivantes !
L’assainissement se fera sans aucun doute par une crise sociale-économique et cultura-identitaire…
J’ai l’impression, chez certains groupes d’individus, partis et communautés qu’il existe quelques intendances de peu d’expression solidaire envers leurs congénères nationaux où leur BELLISME SOCIAL-ECONOMIQUE est devenu une quête en Culture-Identitaire insolvable, apathique ou asthénique et donc par son exercice anti-pluridisciplinaire, déficiente, mais acceptée dans une posologie, contractée aux contre poisons des bagagistes chargés d’illusions ; embarquée et emmenée par des voyagistes en veule marchandising, sans lumières…
Dormez, dormez, enfants de petites gens, sur vos deux oreilles. Nous nous occupons de tout. Vous n’aurez plus à vous souciez d’apprendre vos leçons. Service vous sera rendu, plus tard… Connaitre les formes et usages de votre langue maternelle n’est pas de nécessité intrinsèque ; nous le savons pour vous, laissez-vous galvaniser par les transes de la béatitude et bercez par les baumes de l’ignorance. Pour vous nous nous sommes instruits des faveurs du maître et en assurons ses messages ; pour votre sérénité. Ces décisions nous les prenons uniquement pour votre bien ; vous n’avez qu’à produire et consommer, nous nous chargeons d’en définir chaque valeur usurière. Le partage et la redistribution en seront, nous vous l’assurons, d’une justice sociale équitable, équilibrée et surtout soumise à aucun favoritisme d’exécution. Si sur un point particulier, vous auriez oublié vos rêves, ne vous inquiétez de rien, pensez de toute vôtre espérance à l’immense bonté de votre roi purement doué d’une musique et d’un sens qui lui sont audibles par les voix d’une mission divine qui vous dominent par-delà l’incompréhensible néant….
Quelle vile connerie !
Je croyais déjà entendre la marche en zig-et-tags de communautés… ; tels des désespérés(es) atteints par les maux, de l’asthénie, formulés aux discours apathiques qui ne sachant plus vers qui, quoi ou pour qui se tourner choyèrent quelques souillures balancées dans des ravines où siègent encore quelques ressorts rouillés sur le fumier de la misère, tout en chantant à tue-tête les palabres de ce qui était déjà mort dans leur tête.
M.A
« Travailler le visible pour servir l’invisible – voilà ce qu’est la vie du poète… Il faut tendre à l’extrême sa vision extérieure pour rendre visible l’invisible. »
Tsvetaieva
"Personne n'écrit pour s'assurer la célébrité qui est quelque chose de transitoire, autrement dit une illusion d'immortalité. Avant tout, nous écrivons pour satisfaire quelque chose à l'intérieur de nous-même, non pour les autres. Évidemment, si ces autres approuvent notre effort, cela contribue à augmenter notre satisfaction intérieure, mais malgré tout c'est surtout pour obéir à une compulsion interne que nous écrivons. "
Freud
De la forme syllogistique, sémiotique et didactique rattachée au nombre le plus grand d’une sociologie respectueuse de la préservation du bien commun issu du monde naturel, tout en y intégrant une épistémologie pluridisciplinaire servant l’évolution civilisationnelle du et des vivants naitra le style MATIERIEL émancipateur de l’être-humain, en finitude d’un stylet de constatations uniquement MATERIELLES…
AU MARAIS DES PSYCHEDELICES
A tous ces godillots de terres brulées
Exorciseurs de manche à balais tordus
Massacreurs d’images à jeux
Sonneurs à déficience mentale
Briseurs de communautés et d’espoirs
Suceurs de micros maniaques
Je vous le dis tout haut
Vous n’aurez plus ma voix
De vous savoir là est un problème,
Comme le destin, l’inattention et la servitude
La droite à bigots et la gauche défroquée
Les mises sur cheval de mauvaise close
Les chantres de coffres à blé noir
La laïcité, la justice et les coups de pieds au cul
La démobilisation des anges de la liberté
Sont des problèmes à cire glissante
L’homme à cervelle vide comme un bidon
La jeune fille en verve au mur des magazines
Miroir de la belle dame aux appâts mûrs
Psychologues en habits de conversion
Philosophes tatoués au nombril de leur monde
Usuriers des flux migratoires
Marchands du sang des affaires
Vendeurs de sexe à chimères désunies
A celles des cœurs battants de peur
Tout cela n’est pas un problème dans le marais des psychédélices…
Mais à la pensée des idéoles, il n’y a pas pléthore indigente
La lumière des matins arrose les sourires
Le brouillard des songes écarquillent les yeux
Au doigt du réel, la rosée devient tendresse
Et sous les hauts-vent, les murmures se pausent
Tels des feuilles venues de la forêt d’allégeances
Les placiers de grabuges ont déserté le portique des cultures
Bien leurs en a pris,
Je n’en ai plus de nouvelles
Et cela me sied à merveille.
Mais vous, Chères et Chers Idéols(es)
Comment allez-vous… ?
Pour le moment, si peu de gens, mêmes de celles et ceux, guidés par une volonté de décrire leur perception des rapports inter-humanistes qu’ils en refusent d’en affronter leur propre conscience de peur de mettre en péril leurs certitudes créées par une culture dont la raison exclurait toutes différences, moins de celles déterminées dans le mouvement de l’anthropogénèse – incomplète – à minimal étudiée par l’anthropocène, que de celles fortement attachées au détournement de libertés intellectuelles nécessaires à l’émancipation, dans un contrôle d’experts et spécialistes en cadrage voué au déterminisme économico-financier d’usuriers leur autorisant la composition falsifiée aux sons des attentions illusoires dont les pouvoirs suprêmes en seraient les gardiens intemporels d’un glossaire en étals d’une justice sacrée, m’a toujours laissé dans l’interjection d’une insoluble législation, en intérêts citoyens ; ainsi qu’elle en fut édictée, en des temps reculés, où y subsistasse la singularité d’une voie prolifique clandestine plus que de celle affichée à une pédagogie réellement pragmatique en intéressement collectif…
En tant qu’esprit libre il m’était indispensable, depuis que le temps devint plus respectueux des limites de vitesse du mien, d’être en perpétuel observation des évènements transmis par ma lucarne des résolutions numériques d’images et de résonnances provenant des liens échangés au fil de la toile, telle une agrégation en potentiel perfectionnement d’échanges solubles avec le principe d’ouverture teinté à l’éclectisme des raisonnements humainement acceptables.
Cette phénoménologie échangiste virtuelle conduirait-elle à l’émancipation de chaque individu consistant, encore, à choisir un moyen provisionnel en fonction d'une anticipation sur les croyances des autres ???
Serait-elle source d’une unanimité sur un certain signe de covalence entre les différences communautaires… ?
Cette unanimité contingente peut-elle être stable ? Autoriserait-elle à vaincre les distensions socio-économico-politiques … ???
Et peut-elle être adaptée à une symbolique collective ?
Etre dans une pure logique du calcul c'est donc reconnaître la pleine conventionalité des objets élus, sans analyse particulière, autre que celle thésaurisée par la valeur mathématique de l’objet ou de l’ensemble (E) validé par la somme des objets matériels et sujets virtuels, et inversement ; symboliquement reconnus comme seul pouvoir capitalistique ostracisé dans l’activité économico-financière, et uniquement celui-là.
L’effet holistique du système collectiviste humain se veut en cette contingence économique, sociale et politique intrinsèquement obérer. La question qui est alors posée est de déterminer l’effet en retour de ce savoir sur la stabilité de la convention. Ce point est central. Selon la réponse qu'on lui apporte, ce sont deux perspectives d'analyse divergentes qui s'ouvrent à nous :
1 – La confiance en la réalisation d’une véritable sphère démocratique citoyenne
2 – La défiance envers les gouvernances politico-socio-économiques représentantes de l’hyper-sphère […]
[…] Il avait depuis longtemps le désir d'exprimer par l'écriture tous ces ‘’quelques choses’’ reçus de tout ‘’ce’’, celles et ceux qui l'entourent, et sont devenus au fil du temps mémoire de sa conscience. L'écriture était maintenant devenue, pour lui le vecteur (il n'est pas le seul), le plus facilement transmissible, assimilable et compréhensible, le plus merveilleux et le moins violent de l’expression et de la transmission de la conscience individuelle et collective pour l'évolution de son discernement. Ces signes, symboles, lemmes et expressions données par ceux et celles d'avant et celles et ceux de maintenant pour les vies d’aujourd’hui et celles d'après, mises en mots, en phrases, en paragraphes, en chapitres, en langages, en manuscrits, en livres, telle une symphonie permettant d'exprimer et de retranscrire par l'écriture tout ce que nous recevons de ce lieu, et que nous considérons comme vrai, faux, bien, mal, ou imaginaire, en tant que constats d'autres par rapport à nous-mêmes et réciproquement. Cette écriture posée sur son support, par l'outil tenu dans notre main servant de prolongement actif à notre conscience dont la seule vocation est d'agiter les pensées, et de les poser sur un support plus résistant à l’usure liée au gommage du temps, pour l'évolution de la connaissance, et des savoirs ; afin d'en atteindre peut être un jour la sagesse.
L’écriture est la représentation matérielle extérieure de tout ce que nous avons à l'intérieur, il ne sert donc à rien de sortir les armes lourdes contre la craie, le crayon ou les touches du clavier de l'ordinateur…, le feu, les balles et l’acier tranchant pour annihiler une pensée mise en mots, car ils n’ont pas ce pouvoir, ils ne coexistent pas dans le même lieu, la même dimension, le même espace-temps attaché à la pluridisciplinarité intelligible.
Quelle ineptie, résultat de notre misérable condition qui consiste à enfermer la pensée infinie dans un morceau de matière pétri de croyances, de subjectivités, d’intérêts veules et d’incertitudes chroniques, alors qu’elle est beaucoup mieux posée sur quelques feuilles ; ou autres supports solides, où sa trace peut en être conservée plus longtemps, afin d’avoir temps suffisant pour une possible juste compréhension, au rapport de l’émission… Alors même, si nous considérons cette pensée déraisonnable, confrontons, la, à autres par l'expression écrite de préférence, elle est toujours plus compréhensible que la parole à partir du moment où le langage écrit a été assimilé par la pensée, ne serait-ce de par la possibilité d'y revenir autant de fois que nous le souhaitons. Et peut-être à terme, cette pensée déraisonnable, en fera une scénologie plus raisonnable… Et surtout, exprimons la de cette façon, juste comme nous la ressentons, par ces mots écrits, peu importe l'ordre dans lequel ils sont mis, il y aura toujours, tôt ou tard, autres pour en réceptionner les impressions, et comprendre qu'elles sont bien souvent l'expression de notre ignorance et de notre incompréhension sur la raison de notre existence ici, souvent frappée au sceau des calomnies.
Alors oui, exprimons les signes et symboles représentants, de nos convictions, de nos peurs, de nos souffrances, de notre déraison, de nos incertitudes, plutôt que de les transfigurer par certains de nos mauvais actes et fausses certifications, en étant conscient que si nous ne le faisons pas de cette façon, par nature, de toutes ces pensées nées de la partie noire de notre conscience, surgira parfois, un monstre qu'aucune raison extérieure ne pourra apaiser, et dans ce cas d’extrême résurgence sombre, la seule moins mauvaise solution serait ‘’d’annihiler’’ ou de mettre la ‘’bête’’ dans un espace dans lequel nous aurions la certitude de la non propagation de ses actes, mais pas de la pensée ; et néfastes augures, tout en sachant que ces derniers ne sont pas non plus soumis à l'espace, ni au temps…
En conclusion, exprimons ce que nous pensons, croyons et ressentons avec ces mots écrits, même, si cela est la représentation de notre incompréhension, de nos mauvais sentiments, ou fausses croyances, et ne laissons pas en nous s'installer secrètement nos suppositions, elles deviendront notre vérité, nos valeurs, voire notre destinée et si ces suppositions s'avéraient fausses, notre vérité le sera obligatoirement.
Oh, bien sûr, il y a d'autres arts efficients en tant qu’autant de merveilleuses passerelles d'échange entre les êtres, mais cette écriture que j'essaie de mettre en ordre, à ce bienfait de pouvoir être approchée par nombre plus important, à partir du moment où la transmission de ce langage a été possible, grâce à la retransmission des justes connaissances épistémologiques, ainsi que les bons et utiles savoirs ontologiques et philosophiques… Par les langages essentiels aux échanges et à la communication… Rationnelle… ? Du discours entre les sciences et les arts, malheureusement souvent caché sous les voiles de l’Attachement Séculaire éloigné de la véritable Liberté d’Expression…
Quoiqu'il en soit, vous avez assurément compris que la parole, particulièrement, celle écrite était pour lui devenue essentielle. D'ailleurs, avec le temps, il avait appris qu'il était préférable, d'exprimer ces paroles considérées comme importantes, par mots écrits, si le temps, par non obligation d'une réponse souhaitée immédiate, le permettait. Malheureusement, bien souvent de par la priorité de rapidité, qui tend à vouloir vaincre les contraintes du temps dans l'expression de la réalisation immédiate du désir, rend l'échange, aussi bien dans sa demande qu’en sa réponse parfois, totalement incompréhensible, et par voie de conséquence, souvent rendu stérile par une apparente attention reléguée loin des importances matérialistes individualistes.
Ce souhait d'écriture, qu'il avait en lui depuis longtemps, était à l'état léthargique, il écrivait uniquement à un seul être à la fois, celui de ces beaux instants, un peu magiques. Ce désir a commencé à se concrétiser par une autre merveilleuse rencontre en 2008, celle d'un être atteint du symptôme des 3B.
Un syndrome qui se manifeste par un état incontrôlable de vouloir faire de son mieux pour exprimer le Beau, le Bleu et le Bon sens du vent malgré toutes les contraintes de ce lieu, et nos propres conditions existentielles…
Elle lui a redonné ce goût de la lecture qu'il n'avait pas oublié, mais juste posée sur la table de chevet par autres désirs, contraintes et priorités.
Un espace de son harmonieux lieu de vie était dédié aux livres, et de par cette sensibilité, elle lui permit de rencontrer l'amour de ces lettres créatrices de la parole écrite. Cette femme, s'est approchée au plus près de sa sensibilité, mais aujourd'hui, elle a fait silence, elle n'a pas réussi à le suivre sur le chemin qu'il avait pris, pourtant, il a la conviction qu'elle n'en était pas loin, ou peut-être a-t-elle voulu le libérer de quelque chose, qu'elle pensait être une imposition pour lui ?
Ou alors était-ce le fait de mauvais esprits attachés à déblatérations néfastes et jalousie perfide… ???
Ce n'était donc pas des convictions, juste des suppositions, car il venait d'utiliser le ‘’OU’’.
[…] Lui, voyait la vie comme un grand livre, elle était pour lui, constituée de chapitres, et il pensait, pour passer au chapitre suivant permettant de continuer cette aventure extraordinaire, il était souhaitable pour soi-même d'en comprendre les leçons présentées dans le chapitre précédent. Il se disait qu'il fallait parfois se retrouver dans des situations quelques peu inhabituelles de par la différence de ce qui nous a été inculqué par celles et ceux d'avant, et, avoir encore l'envie et l'énergie d'extirper notre corps de ces situations extrêmes pour en tirer tout l'élixir, dont sa fabrication peut parfois s'apparenter à un trop lent et doux contre poison.
Cette conviction ancrée en lui depuis longtemps lui permettait et lui a souvent permis de franchir ces zones de turbulences un peu plus sereinement, avec cet optimisme nécessaire au désir de continuer le chemin, en faisant de son mieux. Il considérait, dans cette dimension, tout effet analysé et considéré comme ‘’réalité’’ à l'instant où il a été entrevu comme tel, ne peut être que résultat d'un effet causale, dont l’espace-temps est le seul lien imperturbable entre l’instant d’avant et celui d’après… Et pour entrevoir la ‘’chose’’, il fallait, selon lui, chercher à fin de connaissance, la cause, en tant que lien entre l'état initial et l'état d'après à l'instant constatable, pour juste espérer pouvoir, commencer à comprendre les codes du ‘’langage’’ de sa merveilleuse maîtresse la ‘’Vie’’, qui parfois prend la forme d'un ‘’ovni’’, dont les décollages et les atterrissages sont apparentés à des sauvetages, ou des espoirs d'ailleurs, et où la petite sensation de sérénité et de liberté arrive à devenir touchante et troublante en ces quelques lieux un peu aériens, où elle nous pose. Et même si parfois le temps nous fait retomber au sol, elle revient toujours nous chercher, temps qu’elle est à nos côtés.
Le début de ce chapitre avait commencé en octobre 1992.
Il ne souhaitait pas pour l'instant, me raconter l'avant, car l'être, avec lequel il avait créé, ‘’Timbre, Rythme, et Mélodie’’ était entré dans une dimension, où il ne pouvait la suivre. Il croyait avec une grande certitude à ce moment-là, que la chanson allait être composée avec beaucoup trop de ‘’vilaines notes’’. Il me dit à cet instant:
- Je ne le saurais jamais, j'aime celle de maintenant, et ne peux regretter, celle d’avant, car cette composition auparavant envisagée, n'est pas celle d’aujourd’hui...
Après avoir quitté cet être dont sa seule défense, était de concevoir la vie, et après l'avoir donnée de belle façon, elle a continué dans une dimension, où elle était entrée trois années après la venue de leur dernier ‘’petite devenir’’. Le voyage entrepris était beaucoup trop périlleux, et la dimension finale teintée de trop de noirceur, pour lui. Il ne pouvait plus l'aider à retrouver un peu d'équilibre. Il n'avait pas ce pouvoir, elle seule l'avait. Elle était restée dans son espace, où il ne souhaitait la suivre, certainement pour se protéger et sûrement, au nom de ses trois anges nés de leurs certitudes, qui n'avaient pas encore acquis la liberté de croire, d'aimer et de partir… Vers autres horizons.
Il allait mettre deux longues années, après son départ, du lieu où, ils vivaient tous les cinq, pour retrouver son espace proche, d'elles trois. Il avait eu la chance, entre son départ et son retour, de croiser une extraordinaire jeune femme qui l'a accompagné jusqu'à leur atterrissage, malgré toutes ces zones de turbulences traversées pendant deux ans, afin qu'il retrouve son continuum espace-temps initial, dont le cinquième élément était ‘’Elle’’. Et quel bel élément ! Elle avait réussi cette belle prouesse d'être le doux liant entre les trois ‘’petites apprenties’’ et celui qui savait qu'il n'arriverait pas tout seul à leurs transmettre toutes ces petites choses qu'il avait essayé de comprendre de la vie.
Il n'a plus voulu s'approcher de cette femme avec laquelle il avait conçu leurs ‘’petites devenirs’’ pendant dix ans. Il pensait avoir compris bien des années plus tard, les causes de toute cette destruction inconsciente, mais sans certitude absolue. Il aurait certainement employé d'autres mots pour l'aider à comprendre son mal être, qui pour lui trouve souvent sa source dans notre propre possible incohérente existence, s'il avait su cela, avant…
Il a remercié cet autre ‘’être’’, dont il ne souhaitait pas pour l'instant raconter leur histoire et qui l'avait accueilli à son arrivée, l'avait guidé, le temps qui leurs était imparti, malgré cette impression lui laissant en mémoire un temps passé ensemble, sensiblement trop court.
Grâce à tout ce ‘’qu' ELLES’’, lui avaient transmis, consciemment ou, inconsciemment, et ce que la vie lui avait fait comprendre du mieux qu'il pouvait, il avait réussi à traverser toutes ces zones orageuses et chaotiques, de plusieurs espace-temps, afin d'atterrir dans celui d'aujourd'hui, avec le moins de dégâts possibles.
J'ai respecté son souhait !
M.A – LA CLE DU TEMPS DES MURMURES
SERENITE
Te souviendras-tu des combats de l’ombre,
Ceux dont les noms s’effacent des mémoires
Cachés sous la poussière des vieux tiroirs,
Titres blessés aux lois de l’indifférence,
La machine infernale souffle tes restes.
Des années avant, ton contact refusé
A tenir debout, contraintes et priorités
Protection minimale envers l’enfance
Femmes, mère, épouse, compagnes tombées,
Peintures guerrières sur leurs visages s’estompent.
Devoirs féminins, pensées féministes,
Complément masculin, droits humains ?
Je n’ai jamais demandé à venir ici ;
Aucune lutte en juste devise je n’ai fuie.
Sur cette colline je croyais t’avoir trouvée.
Ce n’était qu’une illusion, une utopie
Ils m’ont cyniquement rappelé à l’ordre
De leurs veules causes, je n’en veux plus.
Un toit, vivres et tenues utiles,
Crayons, feuilles, connexion internet,
Est-ce tout contre mauvaises fortunes ?
Pour écrire ton nom sur les monts sereins…
N’y aurait-il que la mort pour te connaitre ?
Michel Asti – AU VENT DES EMOIS
Date de dernière mise à jour : 03/07/2019
Ajouter un commentaire