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SANS FONDEMENTS
Je vous dois, Lysiane, l’absence,
Le retrait envers vos insincères,
Le rejet d’entre vos paroles et vos actes,
Un refus de continuer, avec vous.
Vous qui m’avez réappris l’ouverture,
Visiter, à nouveau, les pages,
Livres laissés sur la table de chevet
Par autres contraintes et priorités.
Entretiens aux premières méditations
Echanges fleuris tantôt sauvages,
Je ne sais plus s’il faut y penser
Tant elles sont devenues limbiques.
Par temps passés, je vous avais crue,
Je n’eusse pas assez verbalisé ?
Pour qu’il n’en reste qu’aigreurs
Au lieu des verbalismes idoines…
Que de petits meurtres entre amis(es)
Qu’il me fut aise d’accepter la solitude.
« Le souvenir est une rose au parfum discret que l’on arrose avec des larmes de regret. »
« Il y a du mérite sans élévation, mais il n’y a point d’élévation sans quelque mérite. »
L’obligation cesse d’être une contrainte quand les valeurs illustrées par les mœurs prennent le visage de quelqu’un, et sont portées par l’élan de nos désirs ou de nos convictions…
Alors la contrainte devient appel.
Ce qui bouge, par trop, sans réelle sincérité ; aujourd’hui, me gêne.
Ce silence, qu'il ne ressent pas comme de l'indifférence au fond de lui, est peut-être leur degré de liberté, à ces personnes désenchantées…
Comme le disait Descartes: ‘’L'indifférence est le plus bas degré de la liberté’’. Et s'il n'est que partiellement d'accord avec lui, à la seule différence, de penser que la liberté est une notion définie par chaque conscience, et par conséquent, elle peut être représentée par autre quelque chose, en temps qu'autre degré d’indépendance envisagé par cette conscience individuelle et proche du libre arbitre sensibilisé par une autre forme d’attachement envers l’expression d’une autre liberté, sensiblement partagée.
Michel Asti – Page 59 : http://mickael-montest.e-monsite.com/pages/sciences-sociales/page-59.html
“Une certaine légèreté demande plus d'efforts que la pesanteur, les leçons de morale, la gravité, l'ennui qui s'en dégage. Mais elle est liée aussi à une certaine grâce, au charme, au plaisir.”
Jean d’Ormesson
"Au-delà d'une amante avec qui l'on jouit de la vie, il y a une femme avec qui l'on pleure."
"Qu’est-ce que j’aime dans le passé ?
Sa tristesse, son silence et surtout sa fixité.
Barrès
Il y a de quoi faire réflexion sur ce que je me doutais. Car à y voir clairement où mon interlocutrice voulait se diriger me donnait quelques espiègleries supplémentaires avant que j’eusse sourire diablotin à voir son accolade en vertu d’une subtilité grossière pour un possible lien amical entre nous, dont j’en avais déjà perçu les paradoxes lorsqu’elle m’avait ouvert les lignes de ses aventures particulières, notamment de par les dissemblances entre statuts textuels et postures sémiotiques avancées depuis son invitation à construire un chapitre amical en virtualité d’échanges cerclée aux émois privatifs affiliés à la messagerie de ce réseau social, en surveillance de pratiques élogieuses, sans compte férir autres que la massification des ignorances en véritable synchronique d’amitiés inorganiques…
Ce n’était pas la première fois que je m’en amusasse au flirt, des ‘’j’aime’’, assenti à des demandes d’amis(es) faîtes à mon endroit bien qu’il en restait nombre non négligeable pour lequel il m’était compliqué d’y entendre quelques bienséances didactiques, ainsi qu’accords prédisposés, sans liaison fatale, au fil des émissions journalistiques troublées au sens des intransigeances en obligation de résultat, afin que ce patchwork de liaisons infantilisantes n’en trouve couleurs chatoyantes versées aux superpositions en charme de classe suffisamment élogieuse, pour qu’il en soit officine intelligible, au rapport d’efficience attentionnée, entre liberté et attachement.
Il est certain que la culture d’homme, femmes et gens de ‘’bien’’ ne saurait convenir aux machistes, goujats, pervers ainsi qu’aux mauvais sens de leurs suceuses à déficiences sémiologiques, lèches-cul, petits potentats, césars, satrapes corrompus et autres ‘’putes royales’’, ayant suffisamment de biens sécuritaires pour n’être pas obligé d’arpenter les quais du métro, de brumes ou pouvoir s’entrainer en ronds de jambe de bourgeois, suffisamment éloignés de la réalité du petit peuple, où l’opprobre est devenue une logo-atomisation culturelle starisée par des stéréotypes émancipateurs de violences psychologiques adoubées à dédain, scepticisme ou cynisme envers les grâces physiologiques, ou si vous préférez : « Les subtils préliminaires en bienséance charnelle » …
- Février 2001
Je l’avais accompagnée jusqu’à la dernière porte de la ‘’maison’’, puis elle s’était refermée sans que je n’y puisse changer quoi qu’il soit.
L’espoir que quelques modifications puissent intervenir dans le déroulement inéluctable des évènements sensibles tels des nuages noirs annonciateurs du moins bien que la lumière s’étaient depuis quelques semaines transformés en une vilaine et probable finalité où la certitude absolue qu’il m’était facilement constatable se trouvait dans l’inconsistance du temps par laquelle, je percevais qu’il venait de réussir encore une fois son office sur un ’’corps physique‘’. Celui de Margaret, je ne pourrai plus le voir, ni le toucher, mais de ces beaux instants passés avec elle, j’en garderai tout le beau, le bleu et le bien comme autant de joyaux que je conserverai précieusement comme un trésor au fond de moi. Des larmes coulèrent de mes yeux, et tout à coup je perçu une petite voix, elle s’insinuait doucement, sans violence dans mes pensées. Elle me murmurait: « Continues, tu as encore tellement de choses à faire, notamment pour tes filles, et même si je ne peux maintenant vous accompagner, je suis certaine du meilleur pour la suite. Tu trouveras les réponses que je n’ai su te donner, et peut-être autres non encore entendues »…
La petite voix avait disparu, et je m’en allai doucement de ce lieu, sans faire de bruit…
Cet ange réel ; aujourd’hui parti, m’avait pris dans ses bras en octobre 1992, et avait mené le combat avec moi, afin de mettre un peu plus de belles couleurs dans la vie de mes filles, que nous avions réussi à faire se rapprocher du meilleur concept possible affiché à la notion de famille, ‘’recomposée‘’, lorsqu’elles étaient venues vivre avec nous en mars 1995, après plus de 2 ans passés à en obtenir leur rapprochement, vers notre lieu de vie.
Margaret s’était maintenant éloignée de notre espace commun en laissant dans ma dimension intérieure le manque sensiblement affectant où les seuls liens qu’ils me restaient envers cette merveilleuse jeune femme étaient ceux des souvenirs, et des belles pensées, qui elles, ne sont pas soumises au temps, ni à l’espace, mais justes nécessaires à croire en ’’elles’’ en tant que liens sensibles envers de ‘’beaux êtres’’.
Et par conséquent je ne pouvais pas encore quitter la ‘’partie’’, car il m’en restait au moins trois !
Et, je les percevais dans les yeux de Timbre, Rythme et Mélodie. C’était les prénoms de mes trois filles, et je souhaitais encore composer quelques beaux accords avec ’’Elles’’. Même si le ‘’cinquième élément’’ s’était éloigné du présent de nos vies, peut-être, pour aller illuminer d’autres contrées inconnues…
Ce triste jour de février 2001, j’avais perçu toute la belle considération, émise par mes ’’petites devenirs’’ en les quelques mots posés sur le livre du passage envers cette jeune femme, n’ayant eu le temps de devenir mère, et qui pourtant les avait accompagnées du mieux possible, malgré son inexpérience de ce rôle, dont une partie lui avait obligatoirement été transmise, en, avec, et par cette composition effectuée pendant 6 années, avoir réussi cette prouesse composée par la belle âme d’une femme, devenue une merveilleuse reine de cœur. Et grâce à cette certitude, en tant qu’homme et père, je me devais de continuer le chemin, en dépit de toutes mes ignorances et incertitudes concernant, les pas suivants que j’allais encore effectuer, en espérant fortement croiser à nouveau quelques beaux courants ascendants… Malgré toute mon ignorance, quant aux évènements futurs, où quelques-uns allaient encore m’apporter quelques autres émotions… Assurément proches et présentes par et en d’autres espaces sensiblement touchant…
La vie allait encore me porter vers d‘autres, accompagnées par les ’’murmures’’ de Timbre, Rythme et Mélodie… Et les ’’sons’’ d’un petit-fils arrivé en Août 2000… Lui aussi fit ‘’silence’’ quatre ans plus tard, où après cette inacceptable évènement, induit par le manque d’attention du père, survinrent de douloureux passages, dont l’un en était chez ‘’Timbre’’, le souhait de mettre un terme à sa souffrance, qui en avait incontestablement sa source dans la disparition de ce petit être, avec pour effet d’avoir généré son désir d’arrêter ce supplice par un saut dans ‘’l’inconnu’’ en 2008.
Il y eu beaucoup de casse, mais grâce aux savoirs faire des chirurgiens – Ils ont fait un sacré boulot !
- Elle recouvrit l’usage de ses membres, après un an d’hôpital et un an de rééducation, avec malgré tous ces ‘’rétablissements’’, l’impossible disparition complète de toutes ses séquelles physiques, avec peut-être par ce choc, avoir réussi à éloigner une partie de sa peine.
La première chose qu’elle m’ait dite, en se réveillant, fut celle-ci :
- Papa, il fallait que je le fasse.
- Ecoutes moi ma ‘’grande’’, si tu es encore là, après une chute d’une telle hauteur, c’est que tu as encore des choses à faire, ici.
Et je m’éloignais, alors qu’elle se rendormit…
DESIRS VOLES
Femme sous protectorat, voiles illusoires
A tes filles tu soumettras terne soir
Mère, telle une statue bâillonnée, grille
Sur les rives des terres brûlées, le rêve…
Au nom des dévots, petit homme sombre
Demoiselle, aux signes de la fermeture
Aucune expression n’est ouverture
Au masque des incertitudes grabuges
Le cauchemar des postures abattues
Au nom du mâle, sous bâche, le songe fichu.
Nouveau déluge aux crues des pousses nues
Absence de sang torrent, tu chantes les anges
Jeune fille libère ces mots, là enchaînés
Au jour des billets lus, l’innocence se tût
Le prince tordu c’est mût, roi déchu.
Au son d’une licorne, trois faucons volent
Au ras du sol crissant, l’oiseau blafard
Siffle l’antidote de la lune brune
Sur les trachées des vies ensanglantées
Les éclairs de l’acier, dépolissent les figurines.
Nouveaux symboles de l’espérance morne
Tu cries sous le lit des rivières pourpres
Le fantôme des aurores décolorées attend
Ton crépuscule se voile sous les marqueurs.
Danse à mille temps fonce sous draps obscurs ;
Homme à l’esprit vidé comme une bouteille
Ecoute les murmures du tison frisson
Versés des langueurs humides exhumées
Sous les embruns des passions balancelles ;
Afin que fièvres s’allient à courbes divulguées…
Ces difficiles impacts suivis par de moins rudes, furent embellis par la venue de deux autres petits enfants, après l’arrivée d’une petite fille pour ‘’Rythme’’ en 2005, un petit garçon pour ‘’Mélodie’’ en 2014suivi d’une petite fille en 2019, et un ‘’autre’’ cette même année 2014 pour ‘’Timbre’’, dix ans après l’inacceptable disparition de ‘’Khalil’’, suite à cette chute du troisième étage, pendant ce weekend de l’été 2004, où sa maman l’avait confié à son père.
Leur séparation eut lieu 6 mois plus tôt ; lorsque j’avais demandé à ma fille de revenir à la maison avec son fils, car cet homme n’était pas apte à pratiquer cette fonction patriarcale et n’avait assurément pas les meilleures attitudes envers sa compagne, car trop éloignées du respect de la femme, me semblait-il.
La décennie suivante allait heureusement m’apporter de belles histoires vécues, notamment auprès de quelques femmes assez extraordinaires, merveilleuses pour certaines, et autres particulièrement attachantes, avec lesquelles ces moments de belle vie m’avaient encore autorisé à entrer en contact physique avec ce sentiment particulièrement troublant et proche du cœur.
Elles m’ont assurément permis, grâce à leurs présences successives, de franchir certaines périodes, avec le minimum de destructions, et pourtant ma compréhension envers certains autres individus rencontrés lors d’échanges sociaux, voire ’’amicaux’’ fût mise à rude épreuve, ainsi que par d’autres émotions vécues avec une douleur différente de celle physique, qui avaient manifestées leurs indésirables ressentiments et insupportables présences. Mais en cette période estivale mon destin m’éloignait peut-être de certains ’’mauvais esprits’’, présents en cette métropole à cheval sur deux fleuves.
Et c’était mieux ainsi… Car j’avais commencé à émettre, depuis quelques mois, envers certaines personnes d’attitudes et aptitudes discutables, des noms d’animaux, d’oiseaux et d’insectes, accompagnés d’actes teintés de violence, trop inutile à soigner le mal être, l’imbécilité ou les néfastes postulats. Et ces actes n’étaient pas conformes à l’image que je m’étais fait depuis longtemps, des échanges entre les êtres humains au nom de la belle vie et du bon temps… Heureusement, j’allais bientôt entrevoir les bienfaits de la solitude propice à quelques méditations, et assurément nécessaire à l’apprentissage de l’écriture, où mon désir était de continuer à poser mes pensées et expressions sur les pages de mon premier manuscrit de la meilleure façon possible… Puis les suivantes…
Que n’est-il pas de chemin plus difficile que de changer sa position aux sensations de ce qu’il nous fut mal imaginé, par une justice soumise aux seules intransigeances des lois pour qui n’aurait pas sujet suffisamment simple pour qu’il en abordasse les chemins des inutilités désobligeantes. Ce combat ne saurait s’accepter sans consentement au retour de nos incapacités à n’avoir réussi à nous destituer de la bienséance des beaux parleurs de ramage, où les courtisanes n’y réussissent plus aucun vertige autre que celui de la primauté à éconduire les gardiens des attentions sensibles, aux faveurs d’étranges bourses affichées par les postures prétentieuses des trop garnis..
Vous, mes anciens camarades, Où êtes-vous ?
Que faîtes-vous ?
Et comment allez-vous… ?
Transigez-vous plus qu’avant ?
Vous inquiétez-vous d’autres histoires humaines ?
Prêtez-vous attention à zones de vie, autres que la vôtre ?
Ou restez-vous toujours dans quelques accaparements désuets ?
En salonardes de dindes, dindons, coqs, porcs de basse besogne, pintades et pintadeaux idiots ? Promiscuité d’opportunistes de caves ? En enfilage de colonies s’occupant plus du ciel que de la terre ? Groupe d’ignorants(es) muni de pics d’incertitude ?
Paroles versées aux vanités d’une danse de saint Guy ?
Si mauvaises doctes ainsi établis sont en principal,
Vos raisons, causes et devises,
Je vous serai gré de ne pas alourdir mes songes.
Le crépuscule de mes murmures y suffit amplement
Août 2013
- Aller, tchao Mathéo, et fait la bise à Emie de ma part.
Mathéo m’avait accompagné à la gare de Perrache afin de prendre un train à destination de Firminy, puis une fois arrivé, Jo, cet ami retrouvé le mois dernier grâce à Facebook, viendrait me récupérer afin de m’emmener dans ce petit village situé à 25kms de Firminy, et posé sur une colline à 800m d’altitude, où lui-même résidait depuis quelques années, et dont j’allai apprécier les charmes de ce lieu, et surtout une certaine forme de tranquillité méditative propice à ma remise en état physiologique, et psychologique, et pour l’instant sans apparentes destructions physiques… Deux états qui en fin de compte devaient être partiellement gérables puisque j’avais réussi à en déterminer les causes principales et en établir une potentielle première petite ordonnance.
- Je vous remercie tous les deux pour votre accueil apporté pendant ce mois de juillet, et toi Mathéo pour le prêt de ton appartement et du matériel informatique nécessaire à une mise en page honorable et peut-être estimable de mon premier manuscrit… Cela m‘a permis d’envoyer mes ’’mots dits écrits’’ à quelques éditeurs, et tu sais l’importance attachée à la potentielle finition de ce premier ouvrage intitulé ’’La Clé du Temps des Murmures’’, même si je devine le chemin restant pour le faire publier comme un parcours encore long et compliqué, dont cette difficulté est principalement en celle ; d’être totalement inconnu dans le milieu livresque, et surtout, à ne pas avoir les moyens financiers pour payer la somme nécessaire à la maquette du futur livre, m’induisant à passer par une mise en édition autre que classique, pratiquée par cette maison dite alternative, m’ayant répondu favorablement et avec laquelle l’investissement nécessaire à la création de la maquette du futur livre est proche de la gratuité, hors des services de corrections, autres accompagnements promotionnels et créations de couvertures graphiques particulières.
Et je devine aussi que mon extraordinaire amie la ‘’Vie’’, m’entrebâillera encore quelques petites portes nécessaires à ma future biographie; accompagnée de quelques bizarres et parfois ludiques moments.
- Tu me remercieras une autre fois lorsque tu disposeras de quelques moyens. Tu m’emmèneras et nous irons faire la fête pendant une semaine. Allez files, sinon tu vas rater ton train. Et ne t’inquiètes pas, tu parviendras j’en suis certain, à rencontrer d’autres personnes, et elles te permettront sans aucun doute de t’approcher un peu plus du but que tu t’es fixé, depuis quelques années. Et dont, effectivement comme tu l’as spécifié, le chemin afin d’y parvenir risque d’être encore un peu tortueux et jonché de barrières, où la possibilité de buter sur quelques autres obstacles, n’est pas exclue. Mais saches malgré tous les barrages édifiés à ton encontre, je suis certain que tu iras là où ta fabuleuse maîtresse la ‘’Vie’’ souhaite t’emmener…
A bientôt Mickaël…
Je montais dans un wagon, m’installais près d’une fenêtre et lui fît un signe de la main tout en lui adressant un clin d’œil. Je savais que nous allions nous revoir bientôt. Il était resté l’ami connu quelques années auparavant, et avec lequel j’avais travaillé et partagé quelques moments assez extraordinaires, parfois un peu fantasques, mais toujours empreints de sincérité et d’attention mutuelle en permettant la durabilité de ces liens de confiance et de respect de l‘autre, où la joie avait souvent manifesté sa présence, additionnés par ces instants teintés de quelques folies douces. Une voix sortie d’un haut-parleur annonça le départ du train, le wagon se mit à avancer et je me mis à imaginer les évènements futurs…
J’avais en tête deux objectifs en tant qu’exercices me permettant d’envisager à nouveau une activité rémunératrice attachée à la pratique de mon ancienne activité, voire le pragmatisme de la nouvelle, qui je dois l’avouer convenait mieux à mon état du moment, où ce temps plus proche de la pensée méditative me laissait opportunité à poser mes réflexions sur quelques feuilles, avec toute l’attention, la logique et la motivation nécessaire à ce nouvel apprentissage. Même si cette émulation ne m’apportait pour le moment que joie et plaisante sensation à la pratiquer. J’aimais faire cela !...
J’avais l’impression que ce désir d’écriture était présent en moi depuis longtemps mais je n’avais pas eu, jusqu’à ces quelques mois, temps suffisant pour en percevoir tous ses bienfaits philosophiques et parfois belles singularités psychologiques, permettant d’entrer en soi. Car après toutes ces années passées à essayer d’appliquer et respecter toutes ces règles et lois établies par celles et ceux d’avant et dictées par quelques gens de lois et de pouvoir de maintenant, par lesquelles je pense avoir été un bon petit soldat au sein de ce système sociétal, j’avais aujourd’hui potentiel à envisager le bon côté de cette exclusion du précédent lieu de vie grégaire, pour un autre où mon esprit avait possibilités à se rapprocher un peu plus des libres pensées ; avec lesquelles je réussissais à consacrer plus de temps aux lectures aussi diverses que variées, et sources d’agitations intellectuelles et autres imaginations… M’autorisant peut-être à m’abreuver aux commissures de quelques incompréhensions proches ou éloignées de ma réalité…
Je n’avais toutefois pas omis de vérifier auparavant que sept mois étaient écoulés depuis mon arrivée chez ma fille et mon gendre à Valence, où la proximité de deux générations, même avec toutes les bonnes volontés de part et d’autres m’avait causé un peu d’inquiétude, surtout par la perception potentiellement apte à s’immiscer dans l’esprit de mes trois filles concernant leur père qui avait toujours fait de la ‘’valeur travail’’ un concept essentiel, qu’elles avaient toutes les trois appliquées de la meilleure des façons possibles. Mais la dernière semaine de ce mois estival, la vie allait encore me faire un cadeau.
Oh, elle m’avait déjà apporté, malgré quelques difficiles passages, un nombre de beaux logogrammes suffisant me permettant de supposer qu’elle ne m’en voulait plus pour ce que je lui avais dit auparavant puisque j’allais pouvoir rajouter quelques adjectifs déterminants en la perception de cette ‘’sacrée belle garce’’ dont j’adorais sa façon de m’indiquer les petites portes à ouvrir afin de continuer à parcourir les chemins, dans l’espoir de pouvoir, commencer à comprendre les « codes » de son langage assez bizarre, puisque parfois ses signes, mots, sons, images et expressions laissent apparaître la vision d’un ovni, dont les décollages et les atterrissages seraient apparentés à des sauvetages, ou des espoirs d’ailleurs, et où la petite sensation de paix et de liberté arrive à devenir troublante et touchante en ces quelques lieux un peu aériens, où elle nous pose, et même si parfois le temps nous fait retomber au sol, elle revient toujours nous chercher, temps qu’elle est à nos côtés.
TEMPS D’OBSERVANCE
Interrogations quant à tendre,
Incertitude en futur sans courage,
Ignorance des sorts sans lendemain,
Que n’as-tu donc pas encore ébranlé sous tes frasques en intendance de vils comptes, désinvolture sous prisme en caches insincères, stratégie de petit homme statufié au sein de postures attardées.
Restriction d’un Samson tordu sous les coups de postures phalliques ; flétrissure cousue au fil d’une course sans écoute, vaincre les différences dans un déni de sens en afférences pitoyables.
Joutes en plateaux de pernicieux,
Girouettes en formalisation infectieuse
Kaléidoscope des inepties foireuses,
Amnistie des corps vilipendés sous les coups de boutoir liberticides, avalanches de mots ternis aux intelligences de messieurs déloyaux, récompenses en pitance des miettes de soumissionnaires.
Que la caricature ne fut-elle pas trop proche des incontinences cernées aux couleurs mornes ; le dessein formaté aux sémiotiques des culs levés, fronts contre terre, postures défiscalisée aux terres travailleuses.
Bâtis des projections anciennes,
Castes des fournitures nouvelles,
Démiurges d’un commerce sans embase,
En couveuses décennales ; la promiscuité des intendances politiciennes confortables y promut zones en marchandising accessibles pour tout à chacun et chacune… Quelle connerie affabulatrice.
Le réveil pausé en sourdine des années durâtes aux tables de chevet ; contraintes et priorités d’élevages intenses fourguées aux cauchemars des pansements sans efficience, soubresauts de mort-vivants.
Toujours plus ou moins d’empâtes,
Ubuesques tableaux encapsulés,
Vortex des brefs moments jouisseurs,
Icônes tiraillés entre la maladie du blé jaune, le virus d’un sarrasin envers la liberté d’une sarrasine, la mélasse, le voilage et le plumage, la franc-maçonnerie, les partisanneries culturelles obscures.
Soft power en soumission de prémices sans teintes, intérêts corporatistes antisociaux, néo-scientisme pernicieux, la culture anthropocentrique de l’entre-suit béatifie la starisation politico-médiatique des cyniques.
Raisons en contes infantilisants,
Saltimbanques de vitrines,
Immatures collapsus par intempérance ordurière,
Petits chefs aux ordres d’un élitisme de temps sociaux abolis, économie corsetée aux palangres des usuriers sans imagination, sauf conduits en zigs & tags d’emmurés filmés aux bourses falsifiées.
Que d’une laïcité fourrée aux opportunismes de caves, au spectre des croyances sans mobiles quant au véritable sens d’un réel humanisme, les bords dissidents s’éventent par extrémismes diligentés aux sonates de la fermeture intellectuelle.
Recherche de bien-être absolu,
Asthénie en justes savoir faires,
Sourdines vouées à personnification glorieuse,
Immaturités entre sérénité de réserves et agitations de positions ; les vociférations exacerbent les phases du désir, entre liturgie possédante et intraveineuses de possédés(es), cours après-moi, je n’ai plus besoin, ni de l’une ni des autres…
Lysiane, te souviendras-tu du temps des discernements, ceux qui n’ont de révolutionnaire que les instances attachées à la sauvegarde des mots notés à la clairvoyance des vents tourbillonnants aux murmures des vagues ondes captivantes… ; éloignées des mornes idolâtres ???
Michel Asti : AU VENT DES EMOIS
« Vois-tu maintenant qu’étant poètes nous ne pouvons être ni sages, ni dignes ?
Qu’il nous faut nécessairement errer, nécessairement être dissolus, et demeurer des aventuriers du sentiment?
La maîtrise de notre style est mensonge et duperie ; notre gloire, les honneurs qu’on nous rend, une farce ; la confiance de la foule en nous, ridicule à l’extrême ; l’éducation du peuple et de la jeunesse par l’art, une entreprise risquée qu’il faut interdire.
Car à quelle éducation serait-il propre celui que sa nature, incorrigiblement, incline vers l’abîme ?
L’abîme, nous le renierions volontiers pour nous rendre dignes. Mais où que nous nous tournions, il nous attire.
C’est à l’abîme que mènent forme et style : eux aussi à l’abîme. »
Thomas Mann
Date de dernière mise à jour : 16/08/2020
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