LA SERVITUDE
LA SERVITUDE
Je poserai cette question : si par hasard il naissait aujourd’hui quelques gens tout neufs, ni accoutumés à la sujétion, ni affriandés à la liberté, ignorant jusqu’au nom de l’une et de l’autre, et qu’on leur proposât d’être sujets ou de vivre libres, quel serait leur choix ? Cherchons donc à comprendre, si c’est possible, comment cette opiniâtre volonté de servir s’est enracinée si profond qu’on croirait que l’amour même de la liberté n’est pas si naturel.
Le postulant était admis à l'exercice de sa fonction et prêtait serment le 17 mai 1554, toutes chambres assemblées. Il n'avait alors que vingt-trois ans et demi, et l'exception, flatteuse assurément, n'était pas exceptionnelle. Elle rapprochait ainsi, dès l'origine de leurs relations, deux noms qui devaient se joindre davantage : Guillaume de Lur, sieur de Longa, docte humaniste qui allait venir au Parlement de Paris, et Etienne de La Boétie, humaniste lui aussi non moins fervent et qu'agitaient déjà, si l'on en croit Montaigne, de nobles ambitions.
Discours memoire edition paul bonnefon 1923 (7.46 Mo) - Discours de la servitude volontaire : suivie du Mémoire touchant l'édit de janvier 1562 [inédit]
Servitude (241.04 Ko) - Format PDF : Etienne de la Boétie
« Le meilleur système démocratique est une ethnosociologie Cultura-économique privilégiant une politique philosophique par l’assassinat virtuel » M.A
N’OUBLIEZ JAMAIS… : ‘’Qu’il conviendrait, en toutes efficiences de relations virtuelles par échanges réseaux… ; aussi bien d’en celles biophysiques et physiologiques, comme il en est des vrais manières d’attaquer les groupes de prédation géostratégique renfermant dans leurs sphères en alliance défiscalisée de l’usure TEMPOREELLE envers le vivant par des translations « entre elles » ; telles que leurs traits de caractères bornés à la discrimination systématique de la liberté d’expressions, des esprits humanistes intelligibles, n’y attribueront de leur caution que celles d’une lignée en soustraction des véritables savoirs faire et division des réels savoirs êtres d’avec applications hétérogènes dont nous faisons et ferons accords et liens tant des tenants que des aboutissants pour ce qui est de notre essentiel matériel à les rendre utiles à tout ce qui survivra des fondements d’une éthique de préservation et de structuration pour qu’il en subsistasse l’analyse intemporelle de nos ouvrages à n’y pourvoir en aucune manière particulière consistant à descendre l’attention en observances entre liberté et attachement pour qu’à chaque période de transposition intergénérationnelle les nouvelles vagues scindées tant des abus envers celles d’avant que des tromperies envers celles d’après n’y trouvent plus aucun interstice d’avec statuts à forcer la contrainte envers les avenacées contenues dans ce qu’il fut et est émis du bien et/ou du mal dans des structures textuelles émises par ces mêmes factions d’être-humains façonnés à l’esprit-libre respectueux des corporations collectivistes à donner axes de leur assistance quant aux données dues au partage des connaissances… ; ainsi que des savoirs acquis, au terme, desquels retransmis ; aux générations suivantes, comprendront les équivalences liées à notre correspondance en contre-mesures de celles et ceux qui, tôt ou tard, auront à y mener nos affects tant du corps que de l’esprit à ne plus les confondre d’avec tout ce qu’il ne fut, est et sera d’elles…’’
En effet, comment-vous y prendrez-vous de vos anciens ‘’canons’’ comme des nouveaux à les braquer contre notre démonstration d’existences estimables sur ce qui est de notre bonne nature à ne point se soustraire d’une justice sociale ?
MISSIVE AUX MEPHISTOPHELES
Ne croyez-vous pas, Mesdames, Messieurs en tâche de gouvernances, que la plupart des gens se voyant tromper dans leur espérance, par les simulacres d’une exhibition politique, excluant territoires et habitants, non solubles avec la photo de famille gouvernementale sollicitée par des cadreurs de censure, n’y trouvent plus raisons suffisantes à attendre votre lente mise en application envers justice sociale, mais plutôt à trouver forces restantes et suffisantes à réparation ? J’en serai fort aise, à y trouver nombre d’indignés(es) suffisant à organiser une nouvelle armée des justes, officiant aux chemins d’une plèbe à dissidence intelligible. Au nom d’un contrat social, entre les lignes des anciennes barricades, du rouge teinté au sang des innocents, n’en reste-t-il pas quelques gouttes invisibles aux yeux des biens garnis… Tiraillés entre la maladie du blé jaune, le virus d’un sarrasin envers la liberté d’une sarrasine, la mélasse, le voilage et le plumage, le néo-ordo-libéralisme, la franc-maçonnerie, les partisanneries cultu®elles iniques, obédiences cultuelles extrémistes, droite identitaire radicale, la soumission liberticide, les intérêts corporatistes antisociaux, le néo-scientisme, la culture anthropocentrique de l’entre-suit, le conformisme béat, la servitude, les possessivités vénères, la starisation politico-médiatique, le marketing et Mammon…
N’y voit-on pas là quelques éboulements d’échafaudages, auparavant structurés par la présomption phallique de chaires institutionnelles, à ce qu’elles n’y puissent contenir autres imminences grises que celles des religiosités-politiciennes ruisselantes d’inefficacité accostées par des politiques-templières, vouées à l’ordre de l’accaparement, au nom d’une vénalité d’intendances ? Suceurs de position en sont assurément les plus fieffées gardiens d’étals…
A nul doute, d’un côté à compter pièces d’or et de l’autre, symboles à foutres, la différence y est insignifiante ; de même prosternation, la position en est effarante. Pour l’une, il est d’évidence action, en compte de pièces, le Veau - d’Or à engraisser, et de l’autre à attendre, que l’animal en vomisse quelques onces. A la magie des incertitudes, vociférâtes les inutilités aplaties, pour qu’en cette réunion, au cours des jours saints, la prière, de sept en sept, honore la fourberie et apaise les prémices suspicieuses de la condition humaine. C’est, sûr, celle-ci pousse tant d’imprécations qui s’y trouvent dans les prédicats de cette censure, que je n’ose en croire les possibilités d’une inversion décidable aux abords de la loi du marché.
L’entreprise humaine ne s’élèvera qu’en avertisseur d’intransigeances, le jour gratifié du nombre suffisant, d’avoir réussi à investir les vestiges d’amphitryon fourrés aux inepties des commandements privés de toutes institutions collectivistes abasourdies par le brouillamini des courbettes de fonds… Que d’une laïcité sortie des procédures d’assouvissement, le problème n’y résistera qu’en la discontinuité d’incompréhension des termes partisans affichés aux sourdines du multiculturalisme pervers abonné aux poisons d’anathème, d’exécration et d’hérésie, promulgués aux expressions d’horreur transmises par la parabole des virus d’assomption, s’imaginant proposer une nouvelle hystérèse ignorante des soubassements de la détestation, envers les exégèses d’experts en toutes doctes, génies de l’économie-financière et autres sorciers de l’usure promis en avenir de façadiers sans éthique et morale, mais assurément avec posture propre à bande de fieffés Méphistophélès …
Si l’économie était contrôlable, le monde devrait être – en toute logique – équilibré et rationnel ; or il est plus en plus inhumain, irrationnel et déséquilibré. A l’ère de l’information, l’ignorance est un choix… ; à moins que ce soit un déni de réalité ou un refus de meilleure attention en échange de bonnes intentions… ?
MIchel Asti
« Les vices dans le gouvernement du Royaume étaient si vieux, et leurs méfaits si capricieux dans leur enchevêtrement qu’ils finissaient par participer des hauts et des bas qui donnent sa variété à tout spectacle naturel : si on formait un vœu parfois de les voir S’ARRANGER, c’était de la même lèvre pieuse dont on souhaite que le temps ‘’s’arrange’’ après la grêle ou la gelée. »
Julien Dracq
‘’ Mais l’ambition la plus haute du spectaculaire intégré, c’est encore que les agents secrets deviennent des révolutionnaires, et que les révolutionnaires deviennent des agents secrets.’’
Guy Debord
C’est se jouer des paroles de dire que vous êtes d’accord à cause des termes communs dont vous usez quand vous êtes contraire dans le sens. Pascal – Les Provinciales
L’on n’obligerait pas peu le monde, si, l’attirance – frénétique – envers le détournement des peines, garantissant les effets d’avec mauvaises devises de l’usure, et de tout ; Ensemble (E) de la morgue, qui en est la cause, l’on lui donnait le moyen de tirer autant et plus du profit de son sou (argent, or, monnaie, etc…) par quelque bon et légitime emploi (travail, action, réaction, activités, mouvements, mécanismes, expressions, etc…), que l’on en tire du temps – individuel, communautaire et/ou collectif – des usures… Sans doute, il y aurait, assurément, un nombre nettement moins important de ces usuriers, des plus fainéants, à être assis sur leurs tas d’or. C’est pourquoi, il en a été fourni une méthode générale pour toutes sortes de personnes, gentilshommes, présidents, conseillers, etc…, et si facile – lorsque l’on dispose d’un capital de départ – ; qu’elle ne consiste qu’en l’usage de certaines PAROLES, qu’il faut prononcer en prêtant son argent, ensuite desquelles on peut en prendre profit, sans craindre qu’il soit usuraire, comme il est sans doute qu’il l’aurait été autrement. Celui à qui on demande de l’argent répondra de la sorte : ‘’ je n’ai point d’argent à prêter, s’il ait bien à mettre à profit d’honnête et de licite. Si vous désirez la somme demandée que de la cause il y a trop de peine à s’accommoder au nom du profit, si vous m’en voulez un certain assurer, et quand, et encore aussi d’avec mon sort en principal, qu’il ne me soit assuré de cet argent à prêter du montant de votre demande de la faire valoir par votre industrie (entreprises, sociétés de bien(s) et services…) à moitié gains à moitié pertes, peut-être m’y résoudrais-je, à le faire à votre endroit, et ainsi nous tomberons bien plus tôt d’accord, et vous ferai toucher argent dans cette heure. Voilà, le moyen, par lequel quantité de personnes dans le monde qui par leurs usures – peines biens volontaires – extorsions ; font honnêtes et licites profits. Il en est comme un homme quand il peut faire affaire de vingt pistoles, achète à un marchand d’étoffes pour trente pistoles, payables dans un an, et les revend dans l’heure pour vingt pistoles comptant, et d’en être de l’usure mortelle dans l’année…, où et à qui irait, ira et va, à terme, ces 10 pistoles, restantes…
Le système d’économie de marché en phase de globalisation est en crise. Si la mondialisation contemporaine se distingue par le rétrécissement des distances et des délais et la modération du rôle exercé par les barrières nationales, elle est caractérisée “in fine” par la valorisation prioritaire des intérêts personnels et du profit. La situation politique et économique d’aujourd’hui est dominée par six crises dont les causes et les conséquences font débat : la crise de la sécurité internationale (avec la résurgence des conflits militaires et la généralisation potentielle du terrorisme), la crise du développement économique, la crise financière et économique des pays développés, la crise de la gouvernance mondiale, la crise éthique et morale au regard de la condition humaine et de ses nécessaires solidarités, et la crise de la science économique.
Une septième, sanitaire, s’ajouta aux autres début 2020.
Pour mettre en évidence le niveau de sécurité du monde, plusieurs indicateurs sont généralement retenus, comme le nombre de conflits et leurs dégâts directs et collatéraux, la prolifération des armes, l’importance des dépenses militaires (contenu, répartition entre les Etats et évolution), l’essor des actes terroristes (importance et diffusion géographique), la résurgence du fondamentalisme religieux, la persistance des conflits ethniques ou régionaux, l’efficacité des opérations de maintien de la paix de l’ONU, mais aussi le contenu du développement économique mondial (notamment sa répartition géographique et son évolution), les conditions de vie des citoyens du monde (la faim pose la question de la sécurité alimentaire), l’accès aux ressources des matières premières et énergétiques, le respect des normes écologiques et environnementales, le fonctionnement des marchés internationaux des capitaux et du travail et les puissances culturelles relatives dans l’éventualité d’un « choc des civilisations ». Un « choc des civilisations » est susceptible d’apparaître avec le retour des menaces afférentes au prosélytisme et à l’intolérance religieuse. Aujourd’hui, l’hégémonie américaine est d’autant plus contestée que sa société est en crise avec la permanence de la pauvreté et de la précarité, deux situations normalement combattues par le développement économique et par la perte progressive des valeurs morales de solidarité humaine. Pour l’école « réaliste », le système international est anarchique, car les règles collectives, quand elles existent, ne sont pas respectées, en l’absence de toute sanction. Seul l’intérêt personnel et l’individualisme sont valorisés dans cette société libérale en situation de monopole.
Cependant, « réduire l’intérêt général à sa seule dimension économique, ce n’est pas être neutre et objectif, c’est placer les valeurs marchandes au rang des finalités et de valeurs socioculturelles supérieures à toutes les autres ». L’économie repose nécessairement sur une certaine conception de l’homme individuel et social.
Il existe quatre fonctions essentielles à l’économie mondiale : l’alimentation, les soins, la sécurité et la libération des aliénations (ruptures de langage, sociologiques, anomie) individuelles et collectives des hommes. Le développement économique conduit à la conquête des droits sociaux et au chemin de l’épanouissement personnel et collectif. Cependant, l’économie n’est pas seulement un moyen pour l’homme de satisfaire ses besoins dans le temps, c’est aussi une arme de guerre dans le processus de la mondialisation.
PLAIES INCURABLES
De tant d’indignités à engendrer déshérences
Une sorte y est des plus récalcitrantes
Il n’est pourtant nuls torts à sa délivrance
Des plus fragiles aux plus fortes des résiliences
Leurs contradicteurs y perdirent connaissance.
Il est hors doutes de sa sourde maltraitance.
Il est des remèdes, qui ne se prennent pas
Comme des possessions, qui ne se valent pas
Des partages trop durs à accepter
Des droits naturels parfaitement affectants
Que même les plus fières servantes soulevèrent.
Il y eut doutes de sa portée par nature.
Ce penchant si pressant à la conserver
Enfermer dans une boîte à carambars,
Ce souci à la préserver des regards,
Aérée les nuits claires sous pleine lune,
Caches solitaires aux ternes amphitryons
Elles y seraient sans doute écrasées, ravagées.
Il est de sa recherche des terminaisons vides
Attentions où son esprit ne puit rentrer
Loger à la même enseigne des algorithmes
La fausse alliance resserre les commis d’office
Même méthode en alitement d’impuissance
Elle y est, sans encouragements, groggy.
Croyons-nous fermement qu’en faisant ainsi,
D’une part à la maltraiter, de l’autre à l’aimer,
A la culbuter sans cesse à l’ébranler,
La couper aux grés d’items négligeant,
Ciseler ses racines aux fins de fruits fades
Ils lui ont coupé les ailes du désir.
Par moyens aussi divers que variés
Les succès d’outils en mémoires vives,
Le volontarisme des tyrannies obscènes
Aux commandeures des combats sans Thrace
D’héritiers en propaganda de rituels,
Elle y perdit ses plumes sans dire au revoir.
Toutefois même prodigue ou nonchalante,
Non moins par caractères que par avances,
A ceux qui les perdent par infectes outrances,
A celles qui la lorgnent en jalouses critiques,
Portée par des passions différentes,
Le prix des incuries, comme ceux de la servitude
Fauchent libres accords notés aux pensées vacantes…
RESILIENCE
Michel ASTI - LE JOURNAL D'UN CONFINÂGE : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.1811585098977759&type=3
C'est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d'imbécillités et d'abrutissements.
Que chacun raisonne en son âme et conscience, qu'il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures et non d'après les racontars des autres. La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi…
Ici, nous avons réuni théorie et pratique, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi…
Albert Einstein.
DROIT A MULTIPLICITE EPISTEMOLOGIQUE ET REFLEXION ONTOLOGIQUE ; & RECIPROQUEMENT
Sitôt que j’ai eu acquis quelques notions générales touchant les sciences et les arts, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j’ai remarqué jusqu’où elles peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes dont on s’est servi jusqu’à présent, j’ai cru que je ne pouvais les tenir dissimulées, sans offusquer grandement les lois de la transmission et règles de l’attention qui nous oblige à procurer, autant qu’il est en nous, le bien général.
Car elles m’ont fait voir qu’il est possible de parvenir à des connaissances qui soient fort utiles à la vie, et qu’au lieu de cette philosophie spéculative, qu’on enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connaissant la force et les actions du feu, de l’eau, de l’air, de la matière, des énergies et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans et entrepreneurs, nous pourrions les employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme gardiens et gardiennes, en bienveillance, de la Nature.
Ce qui n’est pas seulement à désirer pour une infinité d’artifices, qui feraient qu’on jouirait, sans aucune peine, des fruits de la terre et de toutes les commodités qui s’y trouvent, mais principalement aussi pour conservation de la santé, laquelle est sans doute le premier bien et le fondement de tous les autres biens en l’élan de toute vie ; car même l’esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps que, s’il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu’ils n’ont été jusqu’à présent, je crois que c’est dans les sciences de la nature, us et coutumes louables, orthodoxies en pragmatisme humain, les technologies et techniques, la biologie et la médecine qu’on doit, en ces épistémologies essentielles, le chercher.
Il est vrai que celles en usage superficiel contiennent peu de choses dont l’utilité soit si remarquable ; mais, sans que je n’ai aucun dessein de les mépriser tant en leur faction scientifique et technologique, qu’en celle ontologique, ou inversement, mais plus à même d’y pratiquer quelques incursions analytiques, tout en m’assurant qu’il n’y a personne, même de ceux qui en font profession en un domaine particulier, qui n’avoue que tout ce qu’on y sait n’est presque rien, à comparaison de ce qui reste à y savoir, et qu’on se pourrait exempter de multiples petites affections, tant du corps que de l’esprit, et même aussi de l’alanguissement de la vieillesse, si on avait assez de connaissance de leurs causes, et de tous les remèdes dont la Nature nous a pourvus.
Or, ayant dessein d’employer toute ma vie à la recherche d’une science si nécessaire, et ayant rencontré un chemin qui me semble tel qu’on doit infailliblement la trouver, en le suivant, si ce n’est qu’on en soit empêché, ou par la brièveté de la vie, ou par le défaut des expériences, je jugeais qu’il n’y avait point de meilleur remède contre ces deux empêchements que de communiquer fidèlement au public tout le peu que j’aurais trouvé, et de convier les intelligences raisonnables à tâcher de passer plus outre, en contribuant, chacun et chacune pour son inclination et son pouvoir, aux expériences qu’il faudrait faire, et communiquant aussi au public toutes les choses qu’ils apprendraient, afin que les derniers commençant où les précédents auraient achevé, et ainsi, joignant les vies et les travaux de plusieurs, nous allassions tous ensemble beaucoup plus loin que chacun et/ou chacune… ; et ainsi par-dessus les engoncements de position y chercher parutions estimables…
TEMPS D’OISEAUX TRICHEURS
Causes en distorsions,
Mélange des priorités,
Suspicions macabres,
Quelle est cette déchéance que tu refuses d’aborder ?
Cerceau autour de tes viles mythes, déguisement de pernicieux, traînes de reliques en forceps, tu t’échines à panser pentes servies.
Séditieux à faciès fourbe, aux vocalises d’un tuteur en gloses processionnaires, ta réalité chevilleuse est celle d’un pique-tordu, ascension aux potences des pendus, chevets des idolâtres déchues.
Angélisme en jeux truqués,
Filiation de possédés(es),
Figurine sans repères,
Que t’étonnes-tu pas des vociférations extrémistes ? Sens de haubans avec glacis d’imposture, rhétorique en particules boiteuses, images en flagornerie malodorante, çà pu l’eugénisme.
Les sciences ne servent plus la raison, les philosophies se sont tatouées au nombril de leur éros, les mathématiques hystérisent les comptables et les idiots, la maïeutique est dictée aux sonorités du profit.
Défenseurs de défroqués,
Accent de rois fainéants,
Dans couloirs aux placards soft,
Chantres de la pellicule décolorée, le contrôle des interlignes s’immisce en intraveineuses sans mots de passe, comment réussis-tu à te mirer sous les projecteurs de cadreurs sans mesures ?
Sur la scène des langues de bois, concupiscences des oiseaux menteurs, selfies, flashs, le fieffé rictus aseptisé est de rigueur, penses-tu aux milliers des tiens, celles et ceux que tu nommes les riens ?
Primes de vernis,
Les baveuses râpeuses,
Justice en vareuse liberticide,
Quelle sont les dignités suffisantes pour plaire aux bourreaux ?
Les têtes sortant du rang seront les premières à tomber, taire les oiseaux lyres, sur le grill médiatique restants intellectuels se tordent…
Les petits prétentieux en cours de clans maudits, suceurs de micro-maniaques, encenseurs de discours en ignorance de réel patriotisme, quel est ce chemin de pompes et de chaires farci aux inepties… ?
Courbures sous servitude,
Croyances en veulerie,
Croassements amers,
La fierté des chefs de corps s’étiole sous les coups de boutoir des technocrates ruineux, les ardoises en courbettes de fonds essorent les derniers deniers, la Liberté n’a jamais eu juste point de mire.
Les portes d’entrées se ferment sous les prises de guerres industrielles, les économies s’immolent sous les sunlights d’imprésarios, plus la destinée est lointaine, plus cher les tickets en bal masqué, seront.
Eaux nécrosées,
Crapauds en saute-moutons,
Egos de précieux,
Sur les tapis des culs levés, par le chemin des temples viciés, regards triangulés aux symbolismes des croix maudites, messes basses, psaumes usés, versets sataniques, étoiles se plient sous Mammon.
Lysiane, les grands de ce monde jouent funeste partition, les oiseaux migrateurs sentent lorsque la maison brûle, ils décampent vers de meilleurs intervalles, sans moyens, les autres se tairont et ;… mourrons, aux sons du cor d’Isolde.
PRAGMATISME
Vers quel nombre tendre par moins disant
A faire une nouvelle opération soustractive
Envers devenu cher à contribution
A oublier sujet intégralement présenté
Au soin d’autres dissidences bâclées
Plutôt qu’à persister dans l’analyse
Inutile aux angoisses des flux contrariés
Chiffrage des amertumes clandestines
Suffit à décider des gibiers de potence
A vies exsangues aux bastions de l’ancienne garde
Le masque cynique des aptitudes savantes
Ni apposa que la symbolique sans partition
Aux sciences inhumaines ex-machina contribuera
Sans aucun scintillement à l’amplitude de l’action
La vaseline des suppositoires multiplie les têtes de cul
La thèse pragmatique n’est que contre-valeurs suceuses
Les figurines frappées au sceau scriptural
Ont déposé la monnaie de singes.
MIchel Asti
Date de dernière mise à jour : 19/07/2020
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