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LE MONDE EST UNE RESONNANCE QUI INVENTE LA DISSERTATION

LE MONDE EST UNE RESONNANCE QUI INVENTE LA DISSERTATION

S'intéresser au monde dans lequel nous vivons, n’est-il pas un prérequis pour que nous puissions y trouver la société idéale dans laquelle nous souhaiterions vivre ? Participer à sa mise en place n’est-il pas le meilleur moyen d’y parvenir ? Si la passivité des citoyens est compréhensible dans des dictatures, où toute forme d’expression contradictoire au pouvoir peut entraîner une condamnation à mort, qu’en penser dans les pays démocratiques ?

« Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter.» - « Que les gens sont absurdes ! Ils ne se servent jamais des libertés qu'ils possèdent, mais réclament celles qu'ils ne possèdent pas ; ils ont la liberté de pensée, ils exigent la liberté de parole.» - « L’humoriste, comme le fauve, va toujours seul.» Sören Kierkegaard

Tout l’agrément de la vie est fondé sur un retour régulier des choses extérieures. L’alternance du jour et de la nuit, des saisons, des erreurs et des fruits, et toutes les autres choses qui viennent à notre rencontre périodiquement afin que nous puissions et devions en jouir, voilà les véritables ressorts de la vie terrestre. Plus nous sommes ouverts à ces jouissances, et plus nous nous sentons heureux. Goethe, Poésie et Vérité (Livre XIII)

Les uns disent que non, les autres disent que oui ; et moi je dis que oui et non. (Sganarelle, sur une difficile question de médecine) – Molière ‘’Médecin malgré lui’’.

« Ce qui importe par-dessus tout dans une œuvre d'art, c'est la profondeur vitale de laquelle elle a pu jaillir. » Joyce

Le potier hait le potier, l’architecte l’architecte, le mendiant fuit le mendiant et le chanteur le chanteur. Heliode

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Charles Rambaud

 Charles Rambaud - Feu de tout bois (Poèmes)

Feu de tout bois

Le salut est personnel 

 

Je me suis pris aux genêts et aux ronces

Aux orties et au chiendent

Au tranchant des fougères

Aux épines de la terre

 

Et la Terre, là en ce coin d’univers

A repris figure humaine

A l’image d’une image

Portée comme une femme

Caressée comme un miroir

 

Nous avons du rêve sur la planche

 

Et les murs d’autrefois

Ont repris leur veille au bord du chemin

Ils ont repris leurs songes à la lisière du vent

Le paysage est revenu

S’accouder à leur crête

La grande pluie droite y a planté ses blés de verre

Le soleil a mis le feu à l’ombre

La neige y reviendra poser ses nids

Notre amour demande aux arbres quelques certitudes

Et les anciennes souches aux gestes convulsés

Je fais un feu liquide

J’ai retrouvé le silence oraculaire

Et l’ordre au front lourd des signes

 

Le jour et la nuit y balancent leurs mers

Les saisons y inscrivent leurs noms

Le monde est loin

Je me sens près de moi comme une aurore

Ouvrant les yeux sur le sommeil

Et je suis près de toi comme une fenêtre

Ouvrant ses bras sur l’étendue

 

Ici il y aura une maison mortelle

Je connaitrai les passages d’étoiles

Et les escales de la lune

Sur ce lambeau d’espace dont j’ai la charge

Et déjà la confidence

 

On y ferait une île

Si les iles avaient survécu

A la marée des grandes multitudes molles et cruelles

 

Des arbres voulus inaugurent leurs feuilles

Et d’une encre légère, donnent à l’ombre

Une terre où tracer son arène

Ils survivront à nos hantises, nos passions, nos amours

Et prendront place dans la mémoire des oiseaux

J’y tiendrai en respect les hordes sauvages de l’herbe

Les passagers du vent, les menaces des germes,

Les frissons des murailles, les fatigues des toits

Et, à leurs patiences éternelles,

J’opposerai une vigilance depuis toujours blessée à mort

 

La mer jamais n’est venue jusque là

Dérouler ses talus et ses apis d’écume,

Déposer ses armes et coucher ses épaves

Pas un coquillage

Pas un signe de sel

Rien que de la terre lestée de pierres et clouée de racines

 

La mer est loin

Ici les routes ont des rives

Les villages sont des cicatrices

Les voiliers portent des fruits

On ne traverse pas d’un regard la colline

Et, derrière elle, le monde est inimaginable

A qui n’a pas franchi le seuil

Où des sapins donnent au vent le chant de passe

 

L’aventure ici n’est plus dans le voyage

Une pierre dans la main comble le voyage

D’un vertige de temps

L’herbe implacable nous ligote le cœur

La rivière nous use de sa patience

Il reste en moi des terres inconnues

Dont il importe de dessiner la carte

Nous y travaillons à sauver quelques rites

Rescapés du naufrage de l’homme

Nous redirons sacrés les gestes

Que la vie en battant nos chemins

Et, tournant le dos aux bateleurs

Nous chercherons en dehors de nous la vérité

Et en nous la liberté

 

Il est temps que l’homme redevienne une île

Veillant sur ses marges de sable

Ses digues et ses rades

 

Il est temps que l’homme redevienne un arbre

Voué à vouloir et ne jamais rejoindre ses oiseaux

Dans les feuillages de l’éclair

Et du bois le plus mort de nos anciens triomphes

Faisant un feu

 

Nous laisserons entre les choses

Entre les gestes et entre nous

Assez de silence

Pour leur permettre d’achever en louange

Leur usage trop clair

Et y glisser l’image de la mort

 

Car nous mourrons

Plus étrangers à nous-mêmes qu’à l’univers

Plus loin de nous que d’une étoile

Plus séparés de ce mystère battant encore sous notre peau

Que les galaxies in-imaginées

Serrant entre nos bras un dernier paysage

De terre, de visages, de sang et de soleil

Tellement seuls enfin, que tout pourra venir

 

Pourrons-nous y apprendre à déposer le rêve

Dont nous fîmes chargés

Et changer notre faim en terre à blé

Notre soif en fontaine

Comme de notre amour dont nous avons fait le pain

Et comme de ce temps nous avons fait l’amour ?

 

Peut-être ce chemin qui ne sert qu’une fois

Et qu’on jette

Entre deux pluies de cendres

Deux averses de l’oubli

Deux triomphes de broussaille,

Passé par cette grange

Et ces murs à ouvrir de paupières

 

J’ai appris à connaitre les routes sans issue

A l’accueil trop ouvert fait à nos solitudes

Je ne prendrai plus un crachat de néon pour un astre

 

Désormais je ferai semblant d’être là

Avec mon corps et mes paroles

Mais j’userai de mon droit

A voir le sable sous le mirage

Le squelette sous la peau

L’homme nu sous la défroque

L’imposteur sous la parure

Et à sauver en moi

Ce que vous appelez ruines et chaînes

Et dont je sais la splendeur et le chant

 

Il est temps que l’homme redevienne une arche

Où se refugiera la création

Car le déluge a commencé

La terre se couvre de flaques

Nous entrons dans les ténèbres

Et ceux qui n’auront pas appris à voir clair dans la nuit

Mourront d’ombres et de peurs

 

Il est temps que l’homme redevienne une serre

Il est temps que l’homme redevienne une race

Où la jeunesse de la source

Habite la mémoire des montagnes

Il est temps que l’homme redevienne une lampe

Où se refugiera le soleil

 

D’autres déserts que ceux des mappemondes

Leurs landes de chaux

Leurs plaines de craies

Et leurs étangs de sel

Rôdent à nos portes

Cela commence par une absence de regard

Puis la mémoire s’ensable

Le sang s’éteint

On vend son âme pour un décor

Et quelques masques de vivant

Le rêve se fait lourd

On se trompe de vie

On en veut au silence de se taire

Et au bruit de ne rien dire

On perd ses mains

On se peint des fleurs sur le corps

Ne sachant plus séduire la terre

 

Il est encore temps pour l’homme

De monter au sommet de lui-même

Et, de la cime de son altitude

Estimer les chances des chemins

Car les crues sont en route

 

Les premières épaves et les premiers cadavres

Sont arrivés

Ô morts qui se sont crûs

Un instant les guides de la tempête

Les inventeurs de l’ouragan

Pour en avoir été

Ô des plus fragiles

Les premiers emportés

 

On vous roulera dans vos drapeaux

On recueillera sur vos lèvres ces chants d’amour

Ce qu’il reste de vos rires

Et, dans vos yeux, les traces d’une aurore

Et nous reprendrons notre veille

Attentifs quand tout s’écoule

A l’immobile qui seul fait signe

Tout le reste est remous, écume, complaisance, abandon

Apostasie et complicité

Et attentifs quand tout est pétrifié

Au seul signe du plus léger frémissement

Tout le reste est pesanteur, ensevelissement, habitude et sommeil

 

Il est temps pour l’homme de faire l’inventaire de son âme

Et de ses armes

De compter ses amours, ses pierres à feu

Ses nappes d’eau souterraine

Et mettre les poèmes à l’abri dans le grain

D’apprendre par cœur les chants les plus indispensables

De confier au vent les chances du pollen

De prévenir les racines d’un hiver plus long que d’habitude

 

Il est temps pour l’homme de fourbir sa mémoire

D’accueillir les semences errantes

Avant de se mêler

Porteur de germes

Au cortège aseptisé des amnésies collectives

De sauver le plan de l’ancienne cité,

Le secret de l’ancienne liberté

 

De toute façon le salut est personnel.

 

CE TEMPS A VIVRE

 

Et l’aube inévitable

A qui veut s’arracher au miroir

Docile et sans mémoire

Que tend l’obscurité sans repère et sans  rive

A l’orgueil familier comme un démon-gardien

 

Ne comptez pas sur moi pour maudire la nuit

Qui ouvre le vertige de nos moindres silences

Et habitue en nous quelque chose à la mort

Ni pour dire facile le retour à l’aurore

 

Je reviens du pays sans mesure

Où l’imaginé tient lieu de paysage,

L’ivresse de clairvoyance,

Le regard de clarté,

La parole d’histoire,

Le frisson d’innocence

 

Je reviens du pays sans contour,

Asile du sommeil,

Berger de chimères,

Refuge de l’absence,

Domaine où n’apparait que la moisson des lampes

Asservies au désir,

Espace où l’homme peut se croire seul,

Lieu où ce qui n’est pas se pare d’apparence

Empruntée au délire déguisé en Roi-Mage,

Gîte blotti aux fondrières,

Terres d’abîmes,

Me voici masqué d’ombre et assez

Pour savoir l’illusion

D’avoir pris pour dédale ce qui n’était qu’errance

Et pour une aventure une pente suivie,

Oh luxure de l’esprit

Dans la brûlure d’un lit bordé à mon empreinte.

 

Et je sais de la nuit

Qu’elle rêve le monde à l’image des songes,

Miroirs jetés remontant les grands fonds

La récolte un peu vaine, épaves et limon,

Témoignant de l’espèce et si peu de moi-même,

Tel qu’au réel, je m’avance lié.

 

Récusés les prestiges obscurs,

Il ne reste que l’aube

Peuplée d’arbres et d’hommes,

De champs et de chemins,

D’étendues et de villes

Célébrant à la fois le mystère

Et la victoire de l’évidence inépuisable

 

Beau réel, mon héritage

D’autant de cris que de chansons,

D’autant d’eau que de sang,

Qu’autant de cendres que de feu,

Nous avons fait de noces le voyage

Et d’amour notre histoire.

 

Charles Rambaud

 

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