LA LOI DU MARCHE AVANT LA BIENVEILLANCE ?
LA LOI DU MARCHE AVANT LA BIENVEILLANCE… ?
Le XIXème siècle fut celui de l’avènement industriel ; initialisé par les premières découvertes scientifiques du XVIIIème, après la Renaissance au XVIIème.
La technologie, les sciences et la création de nouveaux outils, matériels, matériaux, moyens et facultés humaines, nécessaires à indexer l’évolution des sociétés, prennent une ampleur extraordinaire jusqu’à nos jours. Une partie de notre « modernité » commençât véritablement au début du XIXème siècle.
Les nouvelles idéologies aussi.
Les paradoxes de la philosophie-politique également.
Ce siècle de l’avènement industriel vit, sur l’ancien continent la chute des monarchies. La fin de la révolution d’octobre en Russie enclencha une nouvelle ‘’guerre’’ entre le modèle capitaliste anglo-saxon, émancipé à plus grande échelle outre Atlantique, notamment en Amérique du Nord, et le communisme soviétique induit par la face autocratique, voire despotique de Lénine et Staline.
L’histoire n’avance que pas son mauvais côté, disait Marx.
Il est intéressant de voir que l’histoire de l’ancien au rapport du nouveau continent affichée par le nouveau monde des Amériques est en train de réapparaitre, telle une forme simiesque d’un passé sombre. Certes la modernité a apporté ses bienfaits. Notamment dans les domaines des transports, de l’alimentation, des normes de ‘’sécurité’’, l’hygiène, la médecine, les connaissances, la retransmission de l’information, la rapidité des échanges commerciaux… ; etc….
Mais tout cela n’a pas suffi à diminuer les inégalités entre les hommes, les femmes et les enfants, l’iniquité sociale-économique et la fracture culturelle. 1 milliards d’individus vivent avec 1 € par jour et environ 2milliards avec 2 € journalier. L’accessibilité aux biens essentiels est de plus en plus compliquée, même dans nos sociétés occidentales. Ces dernières décennies l’incompréhension intellectuelle entre systèmes d’échanges de bien(s) et services citadins et ruraux s’est accentuée.
La fête s’est terminée à la fin des années 80, après les ‘’trente glorieuses’’. Elles ne reviendront jamais, soyez en certain. Il faudra que les sociétés modernes se réinventent en fonction de leurs évolutions, sociétales, économiques, technologiques et culturelles, si elles veulent s’émanciper des carcans, de l’ignorance inflationniste, installés par des corpus universalis de merde.
Après la liesse faisant suite à la fin de la deuxième guerre mondiale et le renouveau de la construction européenne les démons affectés à l’anthropocentrisme de l’homme et des clans ressurgirent. Les fantômes de l’ancien monde réapparaissent. Les peurs et les dogmes ‘’SECURICIELS’’ des nouveaux paradigmes s’installent patiemment, au nom des lois et règles de ‘’marchés’’, soient disant inédits… ???
Mais bienveillants, parait-il…
Quand l’histoire se répète, disais Marx, la deuxième fois c’est une farce.
Et toujours cette odeur de sang !
Tous les parfums de l’Arabie
Ne pourraient en laver cette main.
Macbeth (Shakespeare)
‘’Grâce au contrôle des pensées, à la terreur constamment martelée pour maintenir l’individu dans un état de soumission voulu, nous sommes aujourd’hui entrés dans la plus parfaite des dictatures, une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, dont ils ne songeraient même pas à renverser les tyrans.
Système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude’’.
Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley
Envoutés par l’image, les électeurs votent en fonction des sentiments que leurs inspirent les candidats. Ils votent pour le slogan, le sourire, la sincérité présumée, le charme ainsi que le récit de vie du prétendant, rédigé avec le plus grand soin.
Tout est dans le style, dans le scénario, rien dans le contenu, dans les faits.
Les politiciens ont saisi que, pour obtenir des votes, ils doivent reproduire cette fausse identité avec le public que savent si bien créer les célébrités de tout acabit.
Chris Edges.
Où les médias, qu’ils soient au format papier, télévisuels, sonores, ou numériques ont un rôle collégial primordial à jouer dans la retransmission d’un possible état affecté à une ‘’réelle’’ République Démocratique à vectorisation laïque…
Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques. On ne pleure pas devant des chiffres.
Par cet axiome, il ne devrait donc y avoir aucune possibilité d’ordre politique transcendant ; donnant à l’art des gens, cette qualité de juste compréhension envers la totalité du système Socio-Economico-Culturel… Dans la ‘’zone’’ géographique de production, d’échange et de valorisation des biens et services représentée dans et par la République Française Démocratique à tendances Laïques…
***
Les loups sont aux abois pour démembrer ce beau pays… Accompagnés par des forces intérieures obscures… La bonne foi et la franchise caractérisent peu les négociations inégales, où généralement ces transferts de richesses ou valeurs ajoutées résident proches des rapports entre le conquérant et la docilité, l’imposition dénaturée et la dissidence atavique, le confort individualiste et la sécurité identitaire, la liberté et l’opportunisme, l’existentialisme humaniste et le matérialisme dominateur… Après avoir invoqué les forces du marché, avoir convoqué les exorcistes de l’économie et de la finance, ceux qui font les lois ont oublié que dans tout système d’échanges VIVANT, la survie dépend de l’équilibre de la permutation. L’assainissement se fera sans aucun doute par une crise sociale-économique et cultura-identitaire… Alors qu’une refonte du système de financement, d’investissement, d’imposition et de répartition serait à revoir de fond en comble en France et UE. Malheureusement cette citation remontant à la nuit des temps est encore aujourd’hui d’actualité :
- LE CLAN POUR REGNER, DOIT DIVISER ; AUTRES.
ANALYSES SEMIOLOGIQUES OU ETUDE DES SIGNES, EXPRESSIONS ET SENS…
Langages ↔ Expressions ↔ Sens ; […]
Dans un échange textuel ou verbal, si la dialectique émise est en perceptible ‘’décodage’’ de ce que représente un réel et véritable lien d’amitié, notamment par un partage ou une notification empreint(e) du langage de la logique humainement acceptable ou de la contradiction prévenante, pertinente, objective et constructive ; alors la notion de sincère inclination délicate est en potentiel d’existence intelligible. L’espace ’’physiquement touchable’’ n’en perturbe pas l’intendance du langage de l’amitié, de l’attention, de la juste curiosité et du respect mutuel, assujetti aux ‘’bulles’’ textuelles partagées dans l’instant présent.
Les limites sans les lumières d’autres ; temps, contrées, savoirs et cultures, jamais n’indiqueront le juste chemin….
L’intérêt personnel n’a nulle convenance envers les évanescences de l’espace sensiblement touchant, sauf lorsqu’il devient obsolescence matérialiste programmée par l’individualisme incertain.
L’égocentrisme en est l’épreuve absolue et inabordable dans le monde naturel des véritables savoirs être. Mais le bon sens, parfois sensiblement exprimé dans la dimension ‘’virtuelle’’ connectée aux extraordinaires attracteurs(es) communicant par échanges intelligibles et socialement prévenant…
- Lorsque ‘’l’Homme’’ aura assimilé qu’il est une infinitésimale partie du TOUT que nous appelons UNIVERS.
- Qu’il aura entrevu que son existence personnelle représente moins d’une seconde à l’échelle de l’univers connu…
- Qu’il est un mammifère-humanoïde communicant et social, et ne peut qu’en rare cas vivre seul.
- Que son langage appris, su et compris est le lien premier dans ses ‘’dimensions’’ échangistes multidisciplinaires, nommées dans l’ensemble de ; … ses réseaux : Espace Touchable et Sensiblement Touchant.
- Que les lois de la procréation sont les liens utiles et nécessaires à la survie de son genre…
- Que le maintien d’un équilibre existentiel dans ses zones de confort terrestres est le bien essentiel autorisant les accords entre le ‘’VIVANT’’ et son référentiel ‘’TERRE’’.
Et qu’enfin dans la totalité de son écosystème biophysique, majorité comprenne que la somme de tous les savoirs et connaissances ne fait pas la totalité de cet ensemble (E), à cause du phénomène holistique, partiellement assimilable… ; alors l’évolution du genre ‘’humain’’ pourra prendre une direction nouvelle après celle de l’ère industrielle, du productivisme béat et du culte de l’information ‘’buzzique’’ ; déconnectés des bons savoirs faire et utiles savoirs être…
Tout est question de point de vue, de degré et de perspective…
D’anthropocentrisme … ? … ; d’égocentrisme ?
De corporatismes iniques ? De symbolisme ?
Ou alors de paradoxe entre le corps et l’esprit ?
D’accaparement ?
Ou encore un défi obscur entre possédants(es) et possédé(es)…?
Entre ces deux ‘’dimensions’’ que sont : la Liberté et … ; l’Attachement…
N’aurait-il pas mieux valu ; en considérer le sens avant la fin ?
Mais bon, mon essentiel de l’époque était mon travail rémunéré et celui de mon épouse, nous permettant d’apporter l’essentiel, le nécessaire et l’utile à notre première fille, et tout cela accompagné par quelques échanges sociaux fraternels dans notre zone de confort. Ce qui, je vous l’accorde peut paraître assez individualiste. Mais c’était à l’époque et encore maintenant un concept sociétal assez fréquent et humainement logique en et par la justice sociale, l’équité, et les échanges entre ‘’mammifères humanoïdes’’ au nom d’un possible bien-être communautaire… Devenu souvent paysage grégaire.
Et je vous le concède quelque peu comparable à certaines théorisations des pensées et de l’imaginaire humainement acceptables, où le paradoxe de nos systèmes sociétaux traditionnalistes se perçoit aisément chez les entités dotés d’objectifs démocratiques et humanistes, raisonnements cognitifs évolutionnistes, permettant normalement la formulation de quelques notions de bonne conscience, alors que majorité est encore inconsciente de certains comportements induits par les mauvaises intelligences arborant des comportements sociaux plus que discutables, ou peut-être est-ce les gouvernances des pays, qui maintiennent leur peuple dans les peurs et la ‘’logo-starisation’’ médiatique… ?
Je n’entrevoyais évidemment aucune réponse teintée de certitudes suffisantes, dans les années 80…
Par conséquent, pourquoi aurais-je cherché à savoir s’il existait en quelques lieux sombres, de fallacieux esprits, au sein de ce nouveau gouvernement, dont son thème électoral, donnait l’impression, qu’il percevait ces notions de liberté, d’égalité, de fraternité et de justice pour son peuple, auquel j’appartenais, et dont certains représentants nationaux, régionaux et départementaux, par voies de justes institutions normalement proches de la démocratie républicaine avaient combattu les dogmatismes royaux il y a quelques siècles, l’obscurantisme au siècle des lumières, évincé le culte religieux hors du débat républicain en 1905, l’invasion par le national-socialisme au cours du 20ème, la lutte contre le ‘’paternalisme’’ économique outrancier dans les années 30, afin d’y obtenir quelques droits sociaux et les congés payés, l’envahisseur hitlérien eugénique une décennie plus tard, vu le néo-capitalisme après 1945, ébranlé le pouvoir étatique lors des évènement de 1968, assujettis une décennie plus tard par quelques ultra-libéralismes ou ordo-libéralismes déficients, avec aujourd’hui la résurgence asymptomatique d’une notoire incompréhension antagoniste au regard d’une véritable économie-sociale de marché ‘’moderne’’ ; et il faut le dire, par petit esprit chauvin, (disparu au moment où j’écris), la troisième position de la France au niveau mondial ; où pendant les trente glorieuses, les gains de productivité augmentent de 5 % par an en moyenne de 1949 à 1963. Le pouvoir d’achat ouvrier sera multiplié par plus de 2 entre 1949 et 1967 et par 3,2 de 1949 à 1976, ce qui eut comme vecteur d’évolution économique lié à cette croissance, un quintuplement de l'indice de la Bourse de Paris. (Ce qui ne saurait revenir à un tel niveau, aujourd’hui)…
Pour toutes ces raisons, je faisais donc confiance à ces gens de savoirs, d’intelligence et de prescriptions prévoyantes pour réussir à mettre en place un système démocratique, républicain, laïque agrémenté de quelques équités pour toutes et tous, car il me semblait que le système sociétal commençait déjà, à être atteint de dissonances impropres à le maintenir en bonne santé, où le plus puissant des poisons était peut-être celui lié à quelques formes de conservatisme colportées par certaines élites corporatistes refusant les changements socio-économiques utiles, par peur de pertes de leurs biens acquis les décennies précédentes, alors qu’en ce début des années 80, le système était en train, grâce à l’outil informatique et la rapidité des transports de prendre la direction d’une économie mondialisée débridée où majorité des aficionados et dévots à cet extraordinaire concept néo-libéral, ouvert jusqu’au limites de la planète, leurs permettaient d’imaginer toutes les magnificences de cette nouvelle ‘’ère’’ de l’information diluvienne et des bases de données , en faisant fi de toute l’incertitude à ne pouvoir prévoir les dommages collatéraux engendrés par ces nouveaux ‘’marchés’’, technologiquement avancées, atteints par la croyance que le bien-être ne pouvait se concevoir uniquement par le consumérisme endiablée et l’investissement industriel incontrôlé au nom du seul productivisme, qui engendrera plus tard, toutes sortes de problèmes sociaux, économiques, géopolitiques, et climatiques, avec pour particularité à ce dernier déterminant ; à ce qu’il eusse été présent juste après la formation de la Terre, mais induit exponentiellement depuis presque deux siècles, par les activités humaines débridées lors de l’avènement de l’ère industrielle, où les non considérations et inattentions envers le milieu naturel et les écosystèmes , et autres effets destructeurs sur les biosystèmes et le vivant, seront assurément source de problèmes supplémentaires, avec pour indice premier, à ce que les plus démunis, les moins bien outillés, celles et ceux ne voyant pas venir cette ‘’ombre’’ sur le tableau, ou faisant un déni de mauvaise intendance envers cet état scientifiquement, physiquement et écologiquement démontré, risquent d’en payer un montant important, par la dégradation de leurs conditions de vie, et le prix fort pour les déjà plus précaires, additionné à la destruction de leurs propres lieux d’habitations, écosystèmes et à terme celle de la biosphère naturelle, où la seule certitude qu’auront les générations suivantes, sera assurément proche de penser que nous étions des inconscients à tendances égocentriques, cupides, narcissiques et destructrices, dénudées de toutes formes de respect envers la nature et le vivant et dénuées de toutes attentions humanistes…
Sauf pour l’objet et le sujet propice à attentes pseudo-sécuritaires et ententes corporatistes liberticides… Avec pour destin, à ce que nombre de zones habitées soient endommagées par la sécheresse, le feu, l’eau et autres phénomènes climatiques violents, où les moyens techniques humains n’auront que peu d’effets rassurant sur la préservation les aires immobilières, vantées avec peu d’attentions par les mercantiles vendeurs d’habitats à prédispositions précaires pour leurs résidents et résidentes…
Quelques évènements survenus en Europe lors des années 80.
• Neuf grandes entreprises françaises sont privatisées, et ces années 1980 sont marquées aussi par l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République. Puis, par le lancement réussi du train à grande vitesse qui conditionne le développement des transports ferroviaires pour les décennies suivantes. Après une politique économique de relance assujettie à de nombreuses nationalisations, le gouvernement socialiste entame en 1982 le tournant de la rigueur.
Après cette période, il n'y aura plus en France de politiques économiques visant à accroître de façon significative le poids de l'État dans le marché.
• En Italie, dans les années 1980, les régions gèrent 20 % du budget national.
• La mise en œuvre du programme économique thatchérien plonge d’abord le Royaume-Uni dans sa première récession depuis 1929 (1980-1982). La moitié des entreprises publiques britanniques passe aux mains du privé de 1979 à 1990, dans le sillage de British Petroleum et du doublement de la production en Mer du Nord. Elles rapportent 13 milliards de £ au Trésor et en 1990, on compte neuf millions d’actionnaires, issus pour la plupart des classes moyennes. Au mois de mai 1980, Margaret Thatcher obtient de la CEE une réduction substantielle des sommes à payer et l’augmentation des dépenses structurelles au profit du Royaume Uni.
• Retour au pouvoir des Sociaux-démocrates en Suède (1982). Olof Palme met en place une politique de dévaluation de la monnaie pour redynamiser les exportations. Pendant les années 1980, l’inflation diminue, les exportations augmentent, la production industrielle s’accroît et le taux de chômage se stabilise. Il remontera inexorablement dans les années 90…
• Avec l'adhésion de la Grèce (1981), puis de l'Espagne et du Portugal en 1986, la Communauté économique européenne s'élargit vers le Sud et passe à douze États membres.
• Il faut attendre novembre 1989 pour que s'amorce le processus de la réunification allemande.
• En 1981, le budget de la défense mobilise de 25 à 35 % du PNB soviétique. Le pays se révélera incapable de soutenir un effort aussi prolongé. En dépit des sommes énormes consacrées à la force nucléaire, l’Union soviétique ne sera jamais en mesure de disposer d’une supériorité suffisante pour détruire par une première frappe l’arsenal américain, sans s’exposer à des représailles massives. La mort de Léonid Brejnev (1982) marque la fin d'une époque. En 1985, le nouveau secrétaire général du PCUS, Mikhaïl Gorbatchev, constatant l'impasse économique dans laquelle s'est engagé le pays, lance, timidement d'abord, une politique de réforme, la perestroïka (le mot signifie en russe « reconstruction »). Sur le plan économique la perestroïka est un échec, le modèle d'économie socialiste mis en place en URSS étant à bout de souffle.
Mais sur le plan politique, elle donne un espace à la liberté d'expression et aux revendications nationales des peuples d'URSS qui sera fatal à un régime fossilisé, dont l'idéologie n'était depuis longtemps plus le moteur. En 1989 l'URSS abandonne ses satellites européens et entame son retrait d'Afghanistan. Les premiers troubles éclatent sur son territoire entre Arméniens et Azéris à propos du Haut-Karabagh.
Le 9 janvier 1980, Andrei Sakharov qui avait appelé au boycott des jeux olympiques de Moscou en signe de refus de l’invasion en Afghanistan fut assigné à résidence à Gorki jusqu’en 1986. Le 24 mai 1980, suite à cette occupation par L’Union Soviétique, 56 pays annoncent qu’ils boycotteront ces mêmes jeux olympiques. En juillet les JO seront boycottés par beaucoup de ces pays, dont la Chine et certaines nations occidentales, mais pas la majorité de l’Europe, dont la France.
• Plans d’austérités en Yougoslavie. Ils ont peu d’effets sur l’économie, qui chancelle sous le poids d’une dette extérieure supérieure à 15 milliards de dollars. Avec la croissance de l’inflation et du chômage, le niveau de vie ne cesse de décliner au cours des années 1980. Dans ce contexte resurgissent les antagonismes nationaux, qui aboutiront à l'arrivée au pouvoir des nationalistes en Serbie avec Slobodan Miloševi? et en Croatie avec Franjo Tu?man. Le décor de la guerre civile qui déchirera le pays dans les années 1990 est planté.
• L’inflation augmente au début des années 1980 en Hongrie, forçant János Kádár à exprimer publiquement sa préoccupation et à effectuer quelques changements à la tête de l’économie. En 1985, La dette extérieure de la Hongrie atteint 7 milliards de dollars. Elle triple pour atteindre 20,39 milliards en 1990. De 1980 à 1990, le revenu réel des salariés chute de 10 %, celui des paysans de 20 %. Les emprunts servent à financer le déficit public et à ralentir la chute du pouvoir d’achat des ménages, mais ne sont pas utilisés pour les investissements, qui baissent en dix ans de 18 %.
• La dégradation de l'économie est patente tout au long des années 1980 dans les États socialistes. En Pologne le syndicat Solidarno?? né des grèves des ouvriers des chantiers navals de Gda?sk alimente une contestation qui ira croissant tout au long de la décennie, forçant le général Jaruzelski à instaurer la loi martiale (1981) avant de négocier avec l'opposition après l'arrivée au pouvoir de Gorbatchev en Union soviétique. En Roumanie, le conduc?tor Nicolae Ceau?escu parachève son régime de communisme national fermé au monde et appauvrit la population en focalisant sa politique économique sur le remboursement de la dette extérieure. Bien tenues en main par des régimes dirigés par des apparatchiks vieillissants, la RDA et la Tchécoslovaquie voient également leurs économies se dégrader. La perestroïka en cours à Moscou accélère ici les réformes (Hongrie) ou provoque là en retour une plus grande fermeture du pays (Roumanie), mais partout elle fragilise des régimes qui finiront par tomber les uns après les autres en 1989.
Au niveau de la plupart des pays, sauf ceux installés dans le ‘’tiers monde’’ (Drôle de vocabulaire, étant donné qu’il n’y a pour le moment qu’un Monde Connu, abritant la ‘’Vie’’ : La TERRE), un phénomène arrivera à sa contestable apogée désolidarisant le 21ème siècle : ‘’La Mondialisation détaxée’’.
1 – LE PROCESSUS DE MONDIALISATION
1.1 Les principales phases de la mondialisation
Le phénomène de mondialisation est intrinsèquement lié au développement du capitalisme dans le monde. La mondialisation n’est pas linéaire et on la divise traditionnellement en trois phases. La première mondialisation commence sous la forme d’un capitalisme marchand. A la fin du XVe siècle Les européens se lancent dans des voyages d’exploration à travers l’Océan indien et l’Océan atlantique. En 1492, Christophe Colomb aborde aux Antilles, reliant le Nouveau Monde et l’Ancien. Les nations européennes se constituent alors des empires coloniaux et font venir des esclaves noirs pour exploiter à leur profit les nouveaux territoires. L’Angleterre, l’Espagne, le Portugal, La France, l’Allemagne et autres pays du vieux continent seront les principaux conquistadors des pays situés à l’Est et L’Ouest…
La seconde mondialisation débute au XIXe siècle pour accompagner l’essor du capitalisme industriel. Les pays européens se lancent dans l’industrialisation. Les entreprises recherchent des matières premières à bas prix et des débouchés. Les États font la conquête de vastes empires coloniaux notamment en Afrique et en Asie du sud. Les flux commerciaux s’exercent désormais à l’échelle mondiale. Deux économies-monde se succèdent : anglaise (vers 1850) puis américaine (à partir de 1918). Entre 1929 et 1945, la mondialisation subit un coup d’arrêt en raison de la dépression mondiale, de la montée des totalitarismes et de la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, les États-Unis réorganisent le monde (conférence de Brettons Woods, plan Marshall) et imposent, en 1947, le libre-échange par les Accords du GATT : les pays occidentaux baissent leurs droits de douanes. Le GATT deviendra en 1995 l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce).
La troisième mondialisation commence à la fin des années 1960 quand les colonies deviennent indépendantes et elle s’accélère à partir des années 1990 quand le communisme disparaît. Tous les pays adoptent le modèle capitaliste libéral, même ceux qui conservent une référence au communisme (Chine). Le capitalisme prend une forme financière car le secteur de la finance impose ses règles aux autres secteurs de l’économie (rentabilité très forte, publication régulière de résultats, primauté de la rémunération de l’actionnaire). Certains États prennent acte de la financiarisation de l’économie et mettent en place des réformes libérales pour attirer des capitaux (Margaret Thatcher au Royaume-Uni, Ronald Reagan aux États-Unis).
1.2 La mise en relation des territoires
Les territoires sont mis en relation de façon intense : le commerce mondial est passé de 58 Milliards $ en 1948 à plus de 12 000 Milliards $ en 2009 (soit une multiplication par 200 en 60 ans, avec une multiplication de la population mondiale par 2,8), et en 2013 le PIB mondial est estimé à 70 000 milliards de dollars. Cette explosion du commerce s’explique par les progrès techniques dans les domaines des transports et des télécommunications. Il est possible de transporter par mer des volumes de marchandises très importants à des prix très compétitifs en raison de la révolution du conteneur. Les grandes compagnies de navigation ont lancé des navires capables d’emporter plus de 10 000 caisses métalliques. Les navires sont non seulement gigantesques mais aussi spécialisés : porte-conteneurs, tankers (pétrole), méthaniers, chimiquiers. Le transport aérien a connu la même évolution avec l’apparition de très gros avions. La révolution des TIC (Transports Inter Continentaux) a aboli les distances. Les chaînes de télévision et les opérateurs de téléphonie mobile ont fait lancer des satellites pour diffuser leurs programmes et relier leurs clients. Le réseau internet créé par les États-Unis permet de communiquer, de faire des affaires ou de se connecter aux grandes places financières.
1.3 Une inégale valorisation des territoires
Conséquence des progrès techniques, aucun territoire n’échappe à la mondialisation. La mondialisation peut être une opportunité pour se développer, mais la mise en concurrence des territoires intègre autant qu’elle exclut. Les pays émergents ont accepté les règles du capitalisme libéral. Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud) disposent de territoires étendus, avec une population jeune. Ils deviennent des centres de production déterminants en profitant de la DIT (Division Internationale du Travail) et s’insèrent dans la mondialisation. La mondialisation reste défavorable aux Pays les Moins Avancés. Souvent à cause ou pour des contraintes culturelles, politiques et sociologiques. Les priorités des pays industrialisés seront leur développement technologique, la construction et la financiarisation facilitée par possibilité de délocalisation de la main d’œuvre productive vers des pays à moindre coût social-économique. Au cours des années suivantes, la capitalisation boursière allait être fortement induite par le capitalisme financier, la rapidité des transports internationaux et les fonctionnalités des réseaux informatifs, où les initiés à ces nouvelles techniques dues majoritairement à l’évolution de l’outil informatique et des sciences, auront compréhension utile à pouvoir ‘’anticiper’’ les fonctionnements monétaires, et œuvrer dans les sphères économico-financières, sans aucun soucis particulier quant à celles et ceux n’ayant pas saisi les subtilités inductives de la monnaie scripturale…
IMPUDENCE DU POLITIQUE, IMPOTENCE DE L’ETAT
Le désir de pouvoir est inhérent à toute carrière politique. Le pouvoir s’obtient. Il vous tombe rarement dans les mains. Qui reçoit le pouvoir avait, à minimum, par des manières de conjuré cotonneuses et discrètes, créé les conditions pour l’obtenir.
La pouvoir est le but de l’engagement politique.
En démocratie comme dans un régime despotique, il se désire, se convoite, s’acquiert. De ce point de vue, rien ne différencie les systèmes politiques. Selon la culture du moment, l’impatience et la paranoïa s’expriment dans des niveaux différents de violence et de cruauté. Mais la trame et le but sont éternellement les mêmes. Se hisser au pouvoir et le conserver, telle est la loi.
La politique est à l’image de la vie sociale. Elle en est la pointe la plus dangereuse. La convoitise du pouvoir existe dans les familles, dans les associations, dans les copropriétés, dans les syndicats. Dans les organismes où s’imposent les hiérarchies les plus articulées, où la progression dans le rang est la plus réglementée, les convoitises individuelles sont, normalement, contenues, parfois désavouées ou réprimées. C’est la raison pour laquelle nombre de politiques s’échappent de ces prisons. Ils fuient, par exemple, la fonction publique, ou trichent avec les règles. Dans le monde politique ils vivent dans des mœurs d’habilités soyeuses. Ils prospèrent par la fréquentation de cocktails et la rémunération des services rendus. L’usage du poison pourvu qu’il soit celui de la médisance, est légitime, voire admiré. Les appareils des partis et les cercles annexés fournissent de belles échelles aux ambitieux. Les carrières qui s’y ouvrent en valent bien d’autres. Elles mènent aux mêmes ports. Pour servir la collectivité, but de l’engagement politique, l’humble combat du citoyen est, normalement, le moyen le plus direct. Cette évidence est pour le moins contournée. Dérives et reconversions individuelles sont tolérées, sinon recommandées. L’insuffisance de résultats concrets légitime, au nom de la maturité acquise, tous les changements d’itinéraires. Tout échec est provisoire, toute manière de retrouver un axe intelligible est digne d’estime. C’est la variante contemporaine du bel aphorisme de Guillaume d’Orange, métamorphosé par la sombre imbécilité de ceux et celles qui se font une conviction du soin de leur bonheur personnel.
Quand, le pouvoir s’exerçait dans un ordre symbolique, note Michel Schneider, l’énonciation de l’institution politique, se faisait dans la forme du ‘’au nom de’’ : l’Etat, le bien public. Elle est passée au : en tant que, ‘’porte-parole de la famille politique, du groupe social d’appartenance’’.
A qui parlent les princes ?
A eux-mêmes.
Ou à leur miroir médiatique.
De quoi ?
D’eux-mêmes.
De leurs ambitions.
Lorsque De Gaulle disait : ‘’La France pense, la France veut’’.
Nul ne contestait l’identification, même abusive, de sa personne à celle de la France. En ce temps-là sa personne pouvait être haïe tout en étant respectée.
Quand un ministre des Affaires étrangères emploie se mode d’expression devant une tribune internationale, on perçoit qu’il est mandaté, et que l’omission du ‘’au nom de’’ constitue, face à une institution, dans un discours solennel, une facilité tolérable. Dans une société où le politique revendique la normalité tout en consentant au voyeurisme, l’identification de la nation à une personne, pratiquée à tout bout de champ, assumée sans retenue ni pudeur, assume la dégringolade du pouvoir public dans la sphère du privé.
Elle relève de la perversion narcissique du gouverner…
La vénalité est absconse, même à la sottise…
L’aveuglement et les abus empêchent la raison…
Les rapports humains ne seront jamais les accords entre le riche charitable et le pauvre reconnaissant, l’idolâtrie et la soumission, l’homme esthète et la femme conquise…
Et inversement.
Le corporatisme financier ‘’absolutiste’’ en est l’épreuve…
CAPITALISATION BOURSIERE
Pourquoi s’intéresser à la capitalisation boursière ?
A première vue, cet agrégat ne recèle aucun enjeu de taille… Surtout, on le croit largement connu et étudié pour qu’il soit d’une quelconque utilité de s’y attarder.
Or, on va le voir, c’est un agrégat à la signification assez ambiguë, dont on connaît encore mal l’historique et les facteurs d’évolution, ainsi qu’une certaine forme de complexité accrue, depuis plus de trois décennies, par l’avènement de l’outil informatique, et les algorithmes mathématiques, dédiés aux fonctionnement des flux monétaires, dans les secteurs économiques, financiers et commerciaux, par l’acte d’achat-vente rapide de tout bien et service… Dans, par et avec les échanges territoriaux, régionaux, nationaux, internationaux et continentaux marchands. Cette forme de capitalisation est très largement utilisée, à la fois par la presse, par les spécialistes des marchés financiers et par les chercheurs qui s’intéressent à la question du développement des sphères économiques et financières liées aux fonctionnements des systèmes sociétaux…
A réseaux ‘’humains’’… ???
Commençons par rappeler une définition connue de tous : ‘’La capitalisation boursière est la somme, pour toutes les sociétés cotées, du produit du cours de leurs actions par le nombre de titres émis. Elle représente, en théorie, la valeur, estimée par le marché, de l’ensemble des sociétés cotées’’. C’est la presse, et de plus en plus celle non spécialisée, qui utilise abondamment le critère de la capitalisation boursière. Lorsqu’on consulte le dossier de presse que consacre, la Commission des Opérations de Bourse (COB) à cette notion, on ne peut qu’être surpris sur l’abondance des dossiers spéciaux, des classements des cinquante plus grosses capitalisations boursières, et des fiches techniques informatives que les journaux français lui ont périodiquement dédiés. Tous soulignent que pour analyser la situation boursière d’une entreprise, la capitalisation est loin d’être la statistique parfaite, mais qu’à défaut de mieux, on ne peut se passer de la prendre en compte au premier abord.
L’impact théorique du développement financier sur la croissance est d’un point de vue théorique assimilable à cinq effets, qui ont été distingués par les économistes pour expliquer l’influence qu’ont les marchés financiers sur la croissance économique…
ACQUERIR L’INFORMATION
Le marché financier est un moyen de faire le tri entre les idées qui valent la peine d’être développées, sur lesquelles les investisseurs ont le plus d’intérêt à mettre leur argent. Le capital-risque peut jouer ce rôle de filtre qui sera validé par la suite par le marché. C’est l’approche qu’adoptent Greenwood et Jovanovic (1990) dans leur article. Le fait de se présenter sur un marché financier est une façon de « devenir public » (la terminologie anglaise est là plus parlante), et donc de devoir publier dans la presse, aux assemblées générales ou aux agences de ‘’rating’’ toute l’information qui est demandée. Si l’exigence de transparence est une habitude récente, la presse financière du début de siècle révèle l’attention des contemporains à rassembler de l’information sur les sociétés cotées afin d’éclairer leur choix d’investissement.
DIVERSIFICATION DU RISQUE
C’est un des résultats de base de la finance. La diversification permet de réduire le risque global. Elle est donc un facteur puissant de croissance. Acemoglu et Zilibotti (1997) proposent une explication intéressante de la croissance de longue période, par la possibilité progressive de la diversification des risques, pour laquelle les marchés financiers jouent un grand rôle, tant au niveau communautaire, national, continental qu’international, même si la sensation d’influence monétaire est ressenti à différentes échelles suivant les zones d’activités où sont exercées les affairements socio-économico-culturels…
L’article permet en outre de raffiner la considération de la causalité entre marché et croissance, puisque si le développement financier permet d’augmenter la croissance en rendant possible des prises de risque plus importante, il faut comme préalable atteindre un niveau de richesse suffisant pour que la diversification soit possible. On peut distinguer normalement deux effets distincts : un effet de portefeuille qui stipule que la fraction de la richesse investie dans des actifs risqués augmente et un effet d’épargne, plus ambigu.
Saint Paul (1992) et Obstfeld (1994) montrent qu’une augmentation de la diversification peut avoir théoriquement aussi bien un effet positif que négatif sur l’épargne globale.
EFFETS DE LIQUIDITE
La liquidité est un élément clé de l’analyse du développement des marchés financiers. Le marché permet aux prêteurs de vendre leurs titres lorsqu’ils en ont besoin, sans entamer le projet d’investissement qu’ils ont soutenu jusqu’alors. Le marché a ainsi la fonction de convertir de l’épargne à plus ou moins court terme en un financement de long terme. Plus un marché va être liquide, moins les primes de risque demandées par les investisseurs vont être importantes et donc plus les entreprises trouveront facilement un financement. La liquidité est aussi un facteur majeur de l’évolution des marchés financiers: la progressive concentration des places boursières et le dépérissement des places secondaires sont largement dus à l’effet de liquidité provoqué par la taille des marchés. Le gain en liquidité a un prix très important qui peut se mesurer à l’aune de l’augmentation substantielle du Price-Earning Ratio ou ‘’gain sur les prix’’. On estime ainsi le passage d’un titre non liquide à un titre liquide, d’un PER de 3-4 à 10.
MOBILISER L’EPARGNE
Les marchés ont comme les banques, la fonction de mobiliser de larges fonds d’épargne. C’est particulièrement au cours des périodes d’expansion technologique très gourmandes en capital que les marchés se sont développés… Les canaux puis les chemins de fer ont été le fer de lance de l’expansion financière du XIXème siècle.
CONTROLER LES ENTREPRISES
Les cours des titres sont censés être très sensibles à la qualité de la gestion d’une entreprise et à la stratégie mise en œuvre par l’équipe dirigeante. Selon Demirgüç-Kunt et Maksimovic (1996), un meilleur contrôle des entreprises va favoriser un investissement efficace et donc à terme la croissance. Sachant que tout organisme financier ou bancaire ne peut qu’être défini en tant qu’entreprise ou société du secteur de la finance et de l’économie ; avec pour objet de leur fonds de commerce, et outil de vectorisation échangiste, le référentiel ‘’Monétaire’’ permettant la détermination des ‘’énergies’’ humaines ou actions robotisées, ainsi que la valeur des biens issus de la transformation des matières premières, et tous objets, conceptualisés, créés, réalisés et vendables, nous pouvons nous poser les questions suivantes, en ces temps quelques peu troublés: ‘’Qui contrôle et régule véritablement les banques’’ ?
Quelques entités humanoïdes ?
Certains corporatismes bien-pensants ?
Les politiques monétaires ou le système géo-politico- économico-social d’échanges de bien(s) et services, lui-même ?
Ou alors est-ce la complexité du système technologique, qui ne permet plus la compréhension des vacuités de l’économie… ?
L’étude tardive de ces évènements chronologiques, et autres analyses sur divers sujets me permettront d’entrevoir, qu’en beaucoup d’états, la politique sociale-économique de marché, qu’elle soit à invective conservatrice, ‘’néo’’, ‘’ultra’’ ou ordo-libérale, fordiste ou marxiste était surtout dirigée par et pour des intérêts géo-financiers particuliers, avec pour singularité, à ce que le peuple soit maintenu dans la désinformation et le ‘’filoutage’’ médiatique, où les seuls sens laissés relativement actifs sont la vue et l’odorat, lorsque les têtes sont maintenus à fleur d’eau, avec souci permanent des pouvoirs théocratiques et étatiques, à maintenir les sensibilités, pensées et imaginations des petites gens en fonctionnement léthargique et surtout à les laisser en ces états de sustentations interrogatives, afin que dans leurs incertitudes cognitives ; ils ferment leurs gueules, sans se poser trop de questions quant aux fonctionnements économiques…
Et surtout qu’ils consomment et achètent les produits sans interrogations déontologiques sur les pratiques commerciales et coûts de fabrications, provenances, prix de revient, conditions de vies des travailleurs dans les pays producteurs, les différents taux de TVA, taxations, impositions diverses, flux monétaires entre les états, bourses et banques d’affaires, ainsi que les accords internationaux souvent non favorables et peu équitables pour certaines nations et bien évidemment les seuils sociaux minimums, sachant tout de même qu’environ 1 milliard de personnes dans le monde vivent avec moins de 1 € par jour. Soit un peu plus de 14% de la population de la Terre, et environ 26% de l’humanité avec moins de 2 €. Sachant que le PIB mondial, a été évalué en 2013 à 70 000 000 000 000 Dollars (70 000 Mds de Dollars, soit théoriquement environ 10 000 $ annuel par habitant), sans comptabilisation du ‘’Banking Shadow’’, autres fonds obscurs et investissements ‘’vautours’’… Pouvant potentiellement représenter 30% de cette valeur économique, soit environ 21 000 Mds de Dollars, éparpillés, on ne sait trop où, dans cette sphère de financiarisation à monnaie principalement scripturale…Tout cela, en occultant dès la comparution devant l’éducation et les apprentissages, les bienfaits d’un système de transmissions des savoirs, connaissances et d’échanges moins prédateur, où la compétition socio-économico-culturelle est devenue une politique de ségrégation par le déclassement, la division et la soustraction, avec pour résultat en toutes mauvaises évidences, en celui édictant : << Sans quelques changements et compréhension philosophique, ontologique, économique et sociologique dans, avec et par les échanges marchands, relations commerciales, rapports culturels, déontologie et comportements humanistes, au nom de meilleures causes, raisons et devises - Les dysfonctionnements, défauts d’analyses, déni d’efficience mauvaises thésaurisations financières et néfastes pragmatismes sociaux deviendront sources exponentielles d’effets corporatistes, identitaires, fractures sociales, tensions sécuritaires et territoriales, conflits géopolitiques, guerre des énergies fossiles, de l’eau, pollution de l’air par le déni de régulation des activités humaines, transformations climatiques, extinctions culturelles, etc… Obscurantisme et nihilisme envers les sujets et objets du Monde Naturel et du Vivant … Dans le système d’échanges, de bien(s) et services marchand, mondialisé >>…
AU DELA DES QUARANTE MALENCONTREUSES
Que n’est-il pas de chemin plus difficile que de changer sa position aux sensations de ce qu’il nous fut mal imaginé, par une justice soumise aux seules intransigeances des lois pour qui n’aurait pas sujet suffisamment simple pour qu’il en abordasse les chemins des inutilités désobligeantes.
Ce combat ne saurait s’accepter sans consentement au retour de nos incapacités à n’avoir réussi à nous destituer de la bienséance des beaux parleurs de ramage, où les courtisanes n’y réussissent plus aucun vertige autre que celui de la primauté à éconduire les gardiens des attentions sensibles, aux faveurs d’étranges bourses.
Bien que j’en eusse quelques aises en des temps inachevés, ce premier jour de l’an 2013, hors de cette cité à cheval sur deux fleuves, je vis quelques lueurs aux courbes des nouveaux horizons. Au cours de cette fin juillet, ayant pris mes quartiers en cette vieille demeure, j’y entrepris de rouvrir quelques livres laissés depuis longtemps sur la table de chevet, aux commissures d’autres contraintes et priorités ajustées à mon ancienne réalité.
Mais vous, mes anciens camarades,
Où êtes-vous ?
Que faîtes-vous ?
Et comment allez-vous… ?
Transigez-vous plus qu’avant ?
Au restez-vous toujours dans quelques accaparements désuets ?
Je vous serai gré de ne pas alourdir mes songes.
Le crépuscule de mes murmures y suffit amplement
M.A
LA FACE CACHEE DU REEL, Charles Rambaud
Avec,
Nos soifs trompées,
Nos faims mortes dans l’œuf,
Nos gestes coupés en herbe,
Nos rêves saignés à blanc.
Avec,
Le soleil qui nous montre du doigt,
La pluie qui nous efface,
La terre qui se souvient de nous
De l’envol des moissons et d’une odeur de boue.
Avec,
Nos cris perdus comme des enfants,
Nos paroles masquées d’un mensonge encore tiède,
Nos chants pris à la gorge,
Nos bonheurs dévalués,
Nos promesses tenues par la rouille.
Avec,
Nos oiseaux morts parmi les fruits tombés,
Nos eaux empoisonnées de lessive et d’acide,
Notre air croupi où le feu agonise,
Nos clairières d’asphalte à l’ombre sans nids
Des futaies de béton.
Avec,
Nos banques où l’or se couche comme un soleil pourri.
Avec,
Nos fusées vides sur des astres déserts.
Avec,
Nos églises livrées aux tintamarres d’homolâtrie,
Aux camelots dont la parole
Brouille les pistes,
Dévoie les sources,
Et enseigne le mensonge à coups de vérités approximatives.
Avec,
Nos vacances vendues aux trafiquants du loisir médityrannique,
Nos amours corrompues par les faiseurs d’images,
Le défilé triomphal des affirmations publicitaires,
Dans les rues désertées par les certitudes en exil,
Quelque part dans l’espérance.
Avec,
Les odeurs de mazout sur l’arrière-goût du pain,
Nos tranquillisants qui nous dépouillent de nos angoisses,
Et nous laissent absents de nos propres malheurs,
Nos justifications, nos excuses, nos circonstances atténuantes,
Et la honte morte dont le cadavre jamais sec engraisse nos tolérances.
Avec,
Les mots les plus proches du cœur,
Les plus captif de notre sang,
Les plus transparents à notre intelligence,
Les plus doux à nos mains, les plus forts dans nos peines,
Prostituées aux lèvres des politiques,
Au point que nous n’osons plus nous en servir.
Avec,
Nos juges chantant sur l’air de rondin picotin,
Notre hermine c’est du lapin.
Avec,
Dans le flamboiement de nos rêves sur les ruines,
Le mirage d’une justice écrite
Qui nous dispenserait d’êtres fraternels,
Tant notre liberté,
L’ange à l’épée de feu
Nous effraie.
Avec,
Nos penseurs assassins
Aux mains propres,
A l’âme pure,
Exhibant en sautoir
Leur bonne conscience d’en avoir une mauvaise.
Avec,
Cette ombre que nous portons toujours sur la lumière,
Ce bruit que notre vie dessine sur le silence,
Cette chaleur qui nous glisse des doigts.
Avec,
La rengaine des manifestes et des révolutions,
Nos supermarchés et nos super-charniers,
Et la nuit qui coule intarissable des yeux crevés des lampes,
Seul me hante LA FACE CACHEE DU REEL.
Charles Rambaud
Date de dernière mise à jour : 13/01/2018
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