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"Personne n'écrit pour s'assurer la célébrité qui est quelque chose de transitoire, autrement dit une illusion d'immortalité. Avant tout, nous écrivons pour satisfaire quelque chose à l'intérieur de nous-même, non pour les autres. Évidemment, si ces autres approuvent notre effort, cela contribue à augmenter notre satisfaction intérieure, mais malgré tout c'est surtout pour obéir à une compulsion interne que nous écrivons. "
Freud
Il avait depuis longtemps le désir d'exprimer par l'écriture tous ces ‘’quelques choses’’ reçus de tout ‘’ce’’, celles et ceux qui l'entourent, et sont devenus au fil du temps mémoire de sa conscience. L'écriture était maintenant devenue, pour lui le vecteur (il n'est pas le seul), le plus facilement transmissible, assimilable et compréhensible, le plus merveilleux et le moins violent de l’expression et de la transmission de la conscience individuelle et collective pour l'évolution de son discernement. Ces signes, symboles, lemmes et expressions données par ceux et celles d'avant et celles et ceux de maintenant pour les vies d’aujourd’hui et celles d'après, mises en mots, en phrases, en paragraphes, en chapitres, en langages, en manuscrits, en livres, telle une symphonie permettant d'exprimer et de retranscrire par l'écriture tout ce que nous recevons de ce lieu, et que nous considérons comme vrai, faux, bien, mal, ou imaginaire, en tant que constats d'autres par rapport à nous-mêmes et réciproquement. Cette écriture posée sur son support, par l'outil tenu dans notre main servant de prolongement actif à notre conscience dont la seule vocation est d'agiter les pensées, et de les poser sur un support plus résistant à l’usure liée au gommage du temps, pour l'évolution de la connaissance, et des savoirs ; afin d'en atteindre peut être un jour la sagesse.
L’écriture est la représentation matérielle extérieure de tout ce que nous avons à l'intérieur, il ne sert donc à rien de sortir les armes lourdes contre la craie, le crayon ou les touches du clavier de l'ordinateur…, le feu, les balles et l’acier tranchant pour annihiler une pensée mise en mots, car ils n’ont pas ce pouvoir, ils ne coexistent pas dans le même lieu, la même dimension, le même espace-temps attaché à la pluridisciplinarité intelligible. Quelle ineptie, résultat de notre misérable condition qui consiste à enfermer la pensée infinie dans un morceau de matière pétri de croyances, de subjectivités, d’intérêts veules et d’incertitudes chroniques, alors qu’elle est beaucoup mieux posée sur quelques feuilles ; ou autres supports solides, où sa trace peut en être conservée plus longtemps, afin d’avoir temps suffisant pour une possible juste compréhension, au rapport de l’émission… Alors même, si nous considérons cette pensée déraisonnable, confrontons, la, à autres par l'expression écrite de préférence, elle est toujours plus compréhensible que la parole à partir du moment où le langage écrit a été assimilé par la pensée, ne serait-ce de par la possibilité d'y revenir autant de fois que nous le souhaitons. Et peut-être à terme, cette pensée déraisonnable, en fera une scénologie plus raisonnable… Et surtout, exprimons la de cette façon, juste comme nous la ressentons, par ces mots écrits, peu importe l'ordre dans lequel ils sont mis, il y aura toujours, tôt ou tard, autres pour en réceptionner les impressions, et comprendre qu'elles sont bien souvent l'expression de notre ignorance et de notre incompréhension sur la raison de notre existence ici, souvent frappée au sceau des calomnies.
Alors oui, exprimons les signes et symboles représentants, de nos convictions, de nos peurs, de nos souffrances, de notre déraison, de nos incertitudes, plutôt que de les transfigurer par certains de nos mauvais actes et fausses certifications, en étant conscient que si nous ne le faisons pas de cette façon, par nature, de toutes ces pensées nées de la partie noire de notre conscience, surgira parfois, un monstre qu'aucune raison extérieure ne pourra apaiser, et dans ce cas d’extrême résurgence sombre, la seule moins mauvaise solution serait ‘’d’annihiler’’ ou de mettre la ‘’bête’’ dans un espace dans lequel nous aurions la certitude de la non propagation de ses actes, mais pas de la pensée ; et néfastes augures, tout en sachant que ces derniers ne sont pas non plus soumis à l'espace, ni au temps…
En conclusion, exprimons ce que nous pensons, croyons et ressentons avec ces mots écrits, même, si cela est la représentation de notre incompréhension, de nos mauvais sentiments, ou fausses croyances, et ne laissons pas en nous s'installer secrètement nos suppositions, elles deviendront notre vérité, nos valeurs, voire notre destinée et si ces suppositions s'avéraient fausses, notre vérité le sera obligatoirement.
Oh, bien sûr, il y a d'autres arts efficients en tant qu’autant de merveilleuses passerelles d'échange entre les êtres, mais cette écriture que j'essaie de mettre en ordre, à ce bienfait de pouvoir être approchée par nombre plus important, à partir du moment où la transmission de ce langage a été possible, grâce à la retransmission des justes connaissances épistémologiques, ainsi que les bons et utiles savoirs ontologiques et philosophiques… Par les langages essentiels aux échanges et à la communication… Rationnelle… ? Du discours entre les sciences et les arts, malheureusement souvent caché sous les voiles de l’Attachement Séculaire éloigné de la véritable Liberté d’Expression…
Avez-vous remarquez la chose suivante ?
Ces êtres doués de ce langage tel La Fontaine, Molière, Diderot, Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, Proust, Jules Verne, Aragon, Apollinaire, Victor Hugo, Rimbaud, Verlaine, Baudelaire, Jules Renard, Edgar Allan Poe (Poète américain, dont quelques textes furent traduits par Baudelaire), Edmond Rostand, Simone Weil, De Beauvoir, Duras, Hannah Arendt, Albert Camus, Jacques Prévert, et bien d’autres encore, philosophes, écrivains, poètes et autres amoureux(ses) des signes-mots… ; compris pour celles et ceux à qui il va être enseigné, par ceux et celles qui vont l'enseigner, par activité de reproduction ; il a été raconté et bien souvent admis par raison de nécessité, puisque c'est la seule raison qu'ils, elles penserons pouvoir interpréter, car cette raison d'avant sera forcément celle d'après , peut être légèrement modifiée, par association d'appartenance, sauf à qui ce langage transmis ne serait plus la reproduction exacte ou légèrement modifiée de cet apprentissage, par volonté d'un exprimer un autre étonnamment, originalement et intimement différent, né d'une pensée d'un autre ‘’ailleurs’’, où la force principale serait celle qui perle parfois de nos yeux tels des signes d'eau, marqueurs de notre tristesse, mais signes de joie lorsque ces gouttes invisibles de loin, se retrouvent accompagner par tous ces rires espiègles, et malicieux, colportés par leurs sons émis avec douceur, réceptionnés avec attentions et renvoyés avec cette douceur, qui permet d'en faire une petite symphonie, et où le nombre de musiciens ne peut être inférieur à deux, afin que ces quelques possibles belles notes émises et justes accords perceptibles soient écoutés par plus, et renvoyés par toujours plus. Ces mots écrits ont toutefois cette force négative, certes moins importante que les mots dits, opposés à la force positive que je viens d'évoquer.
De cette force opposée, naît la formulation d'une certaine violence, qui a son apogée par ses serviteurs en, avec et par la haine, engendrée par l'incompréhension, le refus et la rancœur. Cette violence paraît atténuer dans l'écriture, car majoritairement, les mots ajoutés les uns aux autres le sont dans le cadre d'une certaine réflexion, possible par notion de temps plus long et par ces moments de solitude, empreints d'un peu plus de passion raisonnable, afin d'exprimer ce que nous ressentons avec le moins de cette violence possible, lors de rendez-vous avec nous même, alors que les mots dits, sont souvent émis dans des lieux où il ne peut régner cette sensation de calme et possible écoute, ne serait-ce de par la propre émission sonore de la parole, empreinte de toutes ces passions et émotions, bonnes ou mauvaises, exprimées dans l'instant et renvoyées par leur écho souvent déformé, de tous ses sens premiers, où le temps de l’analyse objective ne saurait en aucun cas être celui du moment lié à la seule invective émotionnelle, l’obscurantisme psychologique, le libre arbitre de groupes iniques ou la soumission physiologique…
Encore une fois d'autres arts ont cette faculté à être exprimés dans ces quelques moments d'harmonie avec nous même, et autres, afin d'en retransmettre à l'extérieur tout ce que nous avons à l'intérieur, mais malheureusement, leur compréhension n'est abordable que par nombre moindre, peut-être par manque d'intérêt, difficulté d'en appréhender tout le sens et la teneur, ou par autres priorités. Il existe un art sortant un peu de ce cadre, c'est la parole chantée, elle est émise par voie sonore, est écoutée et son écho renvoyé voudra toujours être son ‘’jumeau’’, et s'il n'était pas émis, en tant que désir de ressemblance, il deviendrait silence, ou son différent, sans certitude qu’il ne devienne pas dans ce cas-là, assourdissant. Cette parole émise par ‘’ondes sonores vocales’’, présente depuis longtemps a voulu être mise en forme, en ordre, en accord, en musique, telle une histoire. Cette histoire, pouvait être entendue par grand nombre, mais interprétée seulement par petit nombre, réussissant à écouter ses innombrables variances. Donc, elle a été mise en langage écrit, afin qu'elle ne soit plus seulement entendue, mais, également vue, avec l'espoir qu'elle soit mieux comprise, grâce à l'action conjuguée de l'ouïe et de la vue.
Ce nouveau langage créé, dont la propriété commune était la parole… ; dite, et… ; écrite, et les deux forces celle émise et celle réceptionnée, permettait, maintenant, de ne plus seulement entendre, mais aussi voir, cette parole devenue histoire écrite. Cette nouvelle histoire avait cette faculté de pouvoir être appréhendée par nombre plus important, par transmission sonore, ou visuelle, mais pas les deux en même temps, sauf pour celui ou celle la lisant à voix haute.
Cela a duré très longtemps, plein d'histoires ont été racontées et écrites, mais au fur et à mesure que nombres d’attachés(es) essayaient de raconter ou d'écrire cette histoire, chacun avec son utilisation propre des outils créés par notion de temps, afin d’en graver et garder les traces sur un support, augmentait, plus le nombre de ceux espérant déchiffrer les diverses et bénéfiques périodes de l’historiographie des hommes et du monde ; diminuait. Cette situation a encore durée longtemps sans grands changements, depuis la découverte du papier, puis de l’imprimerie, avant que quelques autres, appartenant au genre humain, trouvent un lien permettant d'accorder peut être avec harmonie, les sons entendus et l'image vue, dans un nouvel espace.
Ce nouvel espace créé, était : « l'espace audiovisuel » …
C'est devenu un espace extraordinaire, car il possédait cette propriété née des facultés de la lumière et propriétés du son, qui misent en commun, permettaient de percevoir un peu mieux l'infiniment petit ‘’proche’’ et l'infini grand ‘’lointain’’, en tant que dimensions inconnues et éloignées de nos possibilités, propres à nos cinq sens connus. Mais ce merveilleux espace audio-visuel, pleins de vertus, grâce à certains de ses beaux usages, a seulement une vilaine faculté en celle de nous éloigner de notre propre zone sensible par imagination d'autres potentiellement porteuses d'autres réalités, virtuellement accessibles rapidement, mais intouchables, et pourtant, souvent touchantes, après avoir découvert tout le merveilleux potentiel en l'expression de leurs belles émissions… Mais, il a espoir que cet extraordinaire outil sera utilisé, par notion de temps, de la plus belle des façons, pour la simple raison que ce nouvel ‘’espace audio-visuel’’ est devenu interactif par nombre plus important pour y poser tous ces ‘’quelques choses’’ présents(es) à l'intérieur, afin de les diffuser à l'extérieur. Et cela peut rester merveilleux temps que le plus bas degré de la liberté, ne devient pas désir du non-respect de l'expression liée à son attachement, livrer, par non désir de lui, à la voie de l'addiction, puis envoyer dans l'arène du voyeurisme, inconscient de son effet non consenti, en étant conscient, dans ce cas-là, qu’il y aura forcément un endroit dans la ‘’fosse aux lions’’, où régnera la représentation d'une possible destruction.
Quoiqu'il en soit, vous avez assurément compris que la parole, particulièrement, celle écrite était pour lui devenue essentielle. D'ailleurs, avec le temps, il avait appris qu'il était préférable, d'exprimer ces paroles considérées comme importantes, par mots écrits, si le temps, par non obligation d'une réponse souhaitée immédiate, le permettait. Malheureusement, bien souvent de par la priorité de rapidité, qui tend à vouloir vaincre les contraintes du temps dans l'expression de la réalisation immédiate du désir, rend l'échange, aussi bien dans sa demande qu’en sa réponse parfois, totalement incompréhensible, et par voie de conséquence, souvent rendu stérile par une apparente attention reléguée loin des importances matérialistes individualistes.
Ce souhait d'écriture, qu'il avait en lui depuis longtemps, était à l'état léthargique, il écrivait uniquement à un seul être à la fois, celui de ces beaux instants, un peu magiques. Ce désir a commencé à se concrétiser par une autre merveilleuse rencontre en 2008, celle d'un être atteint du symptôme des 3B. Un syndrome qui se manifeste par un état incontrôlable de vouloir faire de son mieux pour exprimer le Beau, le Bleu et le Bon sens du vent malgré toutes les contraintes de ce lieu, et nos propres conditions existentielles…
Elle lui a redonné ce goût de la lecture qu'il n'avait pas oublié, mais juste posée sur la table de chevet par autres désirs, contraintes et priorités.
Date de dernière mise à jour : 02/07/2019
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