AVILISSEMENT
AVILISSEMENT
Toutes religions sont des paroles de démobilisation didactique, sémantique, philologique, épistémologique, anthropologique, philosophique et sociologique envers la condition humaine au nom d'une projection d'un autre ''champ'' indéfinissable qui serait accessible après avoir passé l'épreuve de la mort. Cela pour laisser croire vicieusement que les êtres humains, n’adhérant pas à la thèse du retour de dieu, de son fils, ou toutes autres reliques sémiotiques affichées à la curie des demi hommes, sur Terre, devraient vivre uniquement par, dans et avec l'espérance de l’inaccessibilité aux bien(s) terrestres, présents en diverses contrées, désistée de toute valeur et de toute usure en tant que partage de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et de la justice, avec pour ineptie rhétorique, une frugalité intellectuelle proche de l’asthénie physique, physiologique, psychologique et historiographique…
Ou alors absoutes de toutes formes ‘’hystérie-graphiques, sujettes à démonstration inefficace, voire nuisible au bien-être et aux êtres biens ?
Qui soldera le produit de l'injustice, de l'iniquité, des vices, viols, meurtres et autres avilissements des hommes sur Terre... ???
La mort ?
Où cette espèce d’entité faite dieu, par des hommes à vile intelligence adoubé à théories filigranées hors attentions envers le réel et véritable sens de notre existence fut créée pour qu’à la marge de ce nouveau pouvoir soit inscrit les premiers paradoxes entre matérialisme et essentialisme.
Je crois que les ‘’commerciaux’’ de cette entité idéique insolvable créée par des imaginations anthropocentriques atteintes de pouvoir absolu, ont juste accepté les écrits de leurs guides et dévots ayant parodié des conneries abyssales, pour garantir l'usure de leurs congénères à leur profit, ainsi que l'inefficacité sociologique des communautés de citoyens et citoyennes de type bipèdes, maintenues dans une sémiologie déficiente depuis la naissance de la tragédie édictée par un démiurge voué à l’ordre de l’infamie.
Majorité des ‘’grands’’ personnages du monde politico-économico-financier sont devenus les mauvais élèves de la chronologie sociologique déboutée du langage de la logique humainement acceptable. Ou ne sont-ils plus en capacités d’imaginer les effets dévastateurs, ‘’hors de leurs portées’’ ; assujettis à trop de déficiences envers leurs congénères, résidents de zones encore ‘’habitables’’ ; où les contraintes utiles à trouver subsides minimums nécessaires à vie digne et honorable sont les uniques lois de la précarité soumettant l’être humain à l’inquiétude, le désœuvrement, les peurs ou la servitude liberticide… Charriant retour vers un système sociétal datant d’avant la loi de séparation des corps républicain et ecclésiastiques, où le négationnisme et l’ordre du clan faisaient lois. Les crises sociales, financières, économiques et les guerres nées des régimes politiques, à ferveur templière, destitués de toute forme d’humanisme, ne sont-elles pas suffisantes pour réussir à engendrer quelques meilleures singularités dans l’esprit communautaire ? De Droite ? Du Centre ? Et de Gauche ?… L’image starisée des politiques de vernis ne sera jamais le murmure autorisant les accords du chant entre le pauvre et le riche, le maître et l’esclave, l’ordonnateur et le serviteur…
Le paradoxe culturel est la faillibilité de l’épreuve matérialiste.
Et dans cette incompréhension généralisée l’antivirus de la philosophie politique a été érigé par les règles du corporatisme exacerbé, du productivisme endiablé, de l’identité du clan, du ségrégationnisme vénère, voire de l’ordre des ‘’Catéchèses’’ iniques, de la ‘’Torahnie’’ élective, ou de la vile ‘’Coranie’’ , et autres bonimenteurs d’épitres, où le seul point commun à toutes ces théorisations textuelles est en celui de laisser croire à leurs dévots, bigots, bigotes, serviteurs et génuflecteurs que la seule symbolique de l’entité ‘’virtuelle’’ serait l’excuse d’ignorance et le pardon du déni de sollicitude…
‘’Hors Sol’’… ?
Autorisant la pensée partisane à déterminer le délit de non-initié comme une atteinte aux anciennes écritures ; alors que de par le langage logique la division intellectuelle ne saurait avoir commencé avant l’édiction balbutiante de ces ‘’mots là’’, inscrits sur quelques feuilles désordonnées, et déjà mortes avant qu’elles ne puissent s’approcher de la ‘’gnose’’… ; et de la thèse attachée à l’extraordinaire discours entre les sciences et les arts…
Un agnostique, un athée ou tout esprit ‘’libre’’ seraient-ils en incapacité de pouvoir définir les limites du bien et du mal ?
De l’attachement, de l’attention et de la liberté ???
La question ne saurait se poser en ces termes, car :
‘’Tout est à l’intérieur et tout vient de l’extérieur…
Et tout est à l’extérieur et tout vient de l’intérieur’’.
Par conséquent toute pensée douée de cognition est en capacité de s’approcher de la bonne conscience grâce à ‘’l’intelligence de cœur’’ ; bienveillante…
Mais je crois malheureusement que chez certaines inconsciences et néfastes consciences, la renaissance de l’esprit des temps immémoriaux des lumières est définitivement compromise…
Ou alors est-ce le scélératisme qui habite la philosophie politique, et les asthénies intellectuelles qui formatent la pensée antihumaniste… ???
Je suis etc, etc, etc…
M.A
‘’La vie n’est qu’une ombre ambulante
Un pauvre acteur qui cabotine et s’agite
Durant son heure de scène
Et dont on entend ensuite plus parler.
Il s’agit d’un conte raconté par un idiot
Rempli de vacarme et de fureur,
Ne signifiant rien.’’
Shakespeare, acte 5, scène 5)
Et toujours cette odeur de sang !
Tous les parfums de l’Arabie
Ne pourrait en laver cette main.
Macbeth (Shakespeare)
Si je voulais résumer d’un seul mot le sujet de ce livre, je dirai peut-être que c’est l’angoisse, la double angoisse de ne pouvoir échapper ni à son destin particulier, ni à la dure nécessité de la mort, et de se trouver seul dans un univers incompréhensible.
Green 1947 : 16
Sa belle maitresse la ’’Vie’’ l’avait éloigné de son ancien lieu de résidence depuis quatorze mois et il s’était plié sans trop de résistance à ses raisons lorsqu’elle lui avait suggéré d’aller à Montméal, petit village situé dans cette région nommée ‘’la Loire’’.
Depuis plusieurs années, il avait en lui ce désir de poser ses mots et expressions en tant que signes de ses pensées, sur quelques supports papiers et numériques. Mais, certainement par autres priorités et contraintes liées à cette vie moderne et surtout trépidante, attachées à son ancien lieu de résidence. Il n’avait réussi, avant ce début d’année 2013 à en établir une potentielle projection, respectueuse des meilleurs états possibles indispensables à cet exercice. Il s’évertuât donc à trouver tous les moyens et outils utiles et nécessaires à l’écriture de son premier manuscrit. ‘’Chose’’ qu’il lui était maintenant possible d’imaginer pouvoir exécuter, puisque le temps était devenu plus respectueux des limitations de vitesses du sien.
De plus, sa ‘’copine’’ la ‘’VIE’’ avait bien voulu lui envoyer en d’autres circonstances, dans un langage connu et déchiffrable l’adage suivant: [‘’ Ne te déni de rien, ni ne prédit sur ton sort par de mauvaises suppositions, tant que je suis à tes côtés, aux mêmes titres que les biens nécessaires et indispensables à ‘’mon’’ honorable et digne entretien, car par la force de cet apitoiement inutile en ce cas, t’apparaîtra le désespoir, voire la rancœur source de bien des ’’maux’’.
Si tu possèdes déjà juste cela, dis-toi que le temps n’est plus ton ennemi et qu’il t’apportera au fur et à mesure de ‘’ses’’ passages, ces bienfaits essentiels à l’acquisition de ’’ma’’ belle vie et peut-être ‘’la’’ compréhension!...
A toi de trouver la direction du bon sens du vent…
En tous ces signes de ‘’moi‘’, qu’il te faut continuer à apprendre, à observer et ressentir proches de tes espaces sensiblement touchant…’’]
Elle lui avait également raconté la parabole suivante:
LA MORT ET LE LABORIEUX
Un pauvre esprit à peu d’estime envers son fardeau demanda à la mort :
- Pourquoi ta copine la pénitence fait tant et tant par l’effort mon obéissance ?
La mort lui répondit :
- L’effort que tu consacres à possible jouissance matérielle ne sera jamais suffisant au ravissement du moment partagé.
Reposes toi de temps en temps, afin de t’ouvrir à autres médites existentielles envers le bon temps et la belle vie !
- Est-ce là un luxe pour un des plus pauvres œuvrant douze heures par jour et toute une vie pour cette machine infernale ?
Ma femme, nos enfants, mes créanciers, mes contraintes, l’impôt, la corvée et l’usure, font mon tableau noir et toujours inachevé.
- Alors tu aimes donc la vie !
Elle est une extraordinaire et laborieuse semeuse, alors que moi, je ne suis qu’une petite faucheuse.
Le malheureux bûcheron courbé sous son fagot lui dit :
- Je ne comprends rien à ce que tu me racontes.
- Si je n’étais pas si paresseuse, possédés(es) et possédants(es), je vous aurais tous fait mourir d’efforts et de chagrin, lui répondit-elle.
Et lorsque tu auras compris, que le pire n’est pas moi, mais la souffrance, l’injustice, l’accaparement, la cupidité et l’iniquité chez les hommes, alors tu sauras que je n’y suis que pour peu de choses quant à la lourdeur de ton fardeau.
‘’L’espérance est une blague :
Ou bien on arrive à réparer, ou bien on devient fou’’.
Mad Max : Fury Road, film de George Miller (2015)
LE LIVRE
Le LIVRE s'ouvre sur un poème testament : DEMAIN...
Le vent du lendemain lèvera les ombres
Tu souviendras-tu des aubes s'illuminant au film de tes nuits
Pour le jour à ne pas baisser ta garde
A t'efforcer de ne pas défaillir
Lorsque tu tentes de pénétrer dans l'aiguille par la pointe
A tourner autour de ces baraques de cendres et de feux
Après que la cause n'eut laissé que meurtrissures
Que les devises de la grande pute royale furent défigurées
Abasourdies par les symboles d'un dieu mort-né
A ne pas condamné la porte à paumelles rouillées
Où le temps n'est que reflet des hurlements lugubres
A mon chevet, sous mes feuilles, gardez un visage humain
Illuminons un lieu d’un langage aux reflets des étoiles
Sur la mer, aux vagues de son lit, pareilles aux songes
Michel Asti
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