PROGRESSISME A LA FRANCAISE
PROGRESSISME A LA FRANCAISE
Avec Sarkozy, on a eu une République libérale sans véritable réaction Démocratique.
Avec Hollande, on a eu une Démocratie libérale sans véritable réaction Républicaine.
Avec Macron, on a une Démocratie Herméneutique Ordo-libérale avec des Républicains réactionnaires liberticides…
Hou la là, mes aïeux, nous ne sommes pas sortis de la mauvaise auberge. Je vous le dis : la véritable République Démocratique Citoyenne, elle n’est pas prête d’advenir.
ICI, SEUL LES REELS(LES) NOUS INTERPELLENT...
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L'ANGLE SOCIO-CULTUREL sur : http://mickael-montest.e-monsite.com/pages/l-angle-socio-culturel/
Le seul propos des GOUVERNANCES, depuis 1948, avec élans de renouveau en 1968, 1974, 1981, puis 1995, 2005, 2014 et 2017 est d’envisager les CHOSES du seul POINT de VUE COMMERCIAL & PROFITS INTRINSEQUES.
EN 1933 déjà, l’économiste anglais Maynard Keynes (1883-1946) dénonçait dans « National Self-Sufficiency », une allocution prononcée à Dublin, notre incapacité à traiter les problèmes de société cruciaux auxquels nous sommes confrontés autrement que dans une perspective du « COMBIEN CELA RAPPORTE » :
« Le XIXème siècle a promu jusqu’à la caricature le critère que l’on appellera, pour faire bref, les ‘’résultats financiers’’, comme test permettant de déterminer si une politique doit être recommandée et entreprise dans le cadre d’une initiative d’ordre privé ou public. Le destin personnel s’est transformé en une parodie du cauchemar d’un comptable.
Au lieu d’utiliser leurs ressources techniques et matérielles désormais plus vastes pour construire une cité idéale, les hommes du XIXème siècle construisirent des taudis, et ils pensèrent que bâtir des taudis était la chose juste et recommandable, parce que les taudis, à l’aune de l’entreprise privée, ‘’CELA RAPPORTE’’, alors que la cité idéale aurait été, selon eux un acte fou d’extravagance, qui aurait, dans le vocabulaire imbécile du monde financier : ‘’ une HYPOTHEQUE sur l’AVENIR’’ » (Keynes [1933] 1982 : 241).
L'homme, par son égoïsme trop peu claivoyant pour ses propres intérêts, par son penchant à jouir de tout ce qui est à sa disposition, en un mot, par son insouciance pour l'avenir et pour ses semblables, semble travailler à l'anéantissement de ses moyens de conservation et à la destruction même de sa propre espèce.
En détruisant partout les grands végétaux qui protègeaient le sol, pour des objets qui satisfont son avidité du moment, il amène rapidement à la stérilité du sol qu'il occupe, donne lieu au tarissement des sources, en écarte les animaux qui y trouvaient leur subsistance ; et fait que de grandes parties du globe, autrefois très fertiles et peuplées à tous égards, sont maintenant nues, stériles, inhabitables et désertes.
En négligeant toujours les conseils de l'expérience pour s'abandonner à ses passions, il est perpétuellement en guerre avec ses semblables, les détruit de toutes parts et sous tous prétextes ; en sorte qu'on voit ses populations, autrefois forts grandes, s'appauvrir de plus en plus. On dirait qu'il est destiné à s'exterminer lui-même après avoir rendu le globe inhabitable.
Lamark : Système analytique des connaissances positives de l'homme - 1820
IMPUDENCE DU POLITIQUE, IMPOTENCE DE L’ETAT
Le désir de pouvoir est inhérent à toute carrière politique. Le pouvoir s’obtient. Il vous tombe rarement dans les mains. Qui reçoit le pouvoir avait, à minimum, par des manières de conjuré cotonneuses et discrètes, créé les conditions pour l’obtenir.
La pouvoir est le but de l’engagement politique.
En démocratie comme dans un régime despotique, il se désire, se convoite, s’acquiert. De ce point de vue, rien de différencie les systèmes politiques. Selon la culture du moment, l’impatience et la paranoïa s’expriment dans des niveaux différents de violence et de cruauté. Mais la trame et le but sont éternellement les mêmes. Se hisser au pouvoir et le conserver, telle est la loi.
La politique est à l’image de la vie sociale. Elle en est la pointe la plus dangereuse. La convoitise du pouvoir existe dans les familles, dans les associations, dans les copropriétés, dans les syndicats. Dans les organismes où s’imposent les hiérarchies les plus articulées, où la progression dans le rang est la plus réglementée, les convoitises individuelles sont, normalement, contenues, parfois désavouées ou réprimées. C’est la raison pour laquelle nombre de politiques s’échappent de ces prisons. Ils fuient, par exemple, la fonction publique, ou trichent avec les règles. Dans le monde politique ils vivent dans des mœurs d’habilités soyeuses. Ils prospèrent par la fréquentation de cocktails et la rémunération des services rendus.
L’usage du poison pourvu qu’il soit celui de la médisance, est légitime, voire admiré. Les appareils des partis et les cercles annexés fournissent de belles échelles aux ambitieux. Les carrières qui s’y ouvrent en valent bien d’autres. Elles mènent aux mêmes ports. Pour servir la collectivité, but de l’engagement politique, l’humble combat du citoyen est, normalement, le moyen le plus direct. Cette évidence est pour le moins contournée. Dérives et reconversions individuelles sont tolérées, sinon recommandées. L’insuffisance de résultats concrets légitime, au nom de la maturité acquise, tous les changements d’itinéraires. Tout échec est provisoire, toute manière de retrouver un axe intelligible est digne d’estime. C’est la variante contemporaine du bel aphorisme de Guillaume d’Orange, métamorphosé par la sombre imbécilité de ceux et celles qui se font une conviction du soin de leur bonheur personnel.
Quand, le pouvoir s’exerçait dans un ordre symbolique, note Michel Schneider, l’énonciation de l’institution politique, se faisait dans la forme du ‘’au nom de’’ : l’Etat, le bien public. Elle est passée au : en tant que, ‘’porte-parole de la famille politique, du groupe social d’appartenance’’.
A qui parlent des princes ?
A eux-mêmes.
Ou à leur miroir médiatique. De quoi ?
D’eux-mêmes. De leurs ambitions.
Lorsque De Gaulle disait : ‘’La France pense, la France veut’’.
Nul ne contestait l’identification, même abusive, de sa personne à celle de la France. En ce temps-là sa personne pouvait être haïe tout en étant respectée.
Quand un ministre des Affaires étrangères emploie se mode d’expression devant une tribune internationale, on perçoit qu’il est mandaté, et que l’omission du ‘’au nom de’’ constitue, face à une institution, dans un discours solennel, une facilité tolérable.
Dans une société où le politique revendique la normalité tout en consentant au voyeurisme, l’identification de la nation à une personne, pratiquée à tout bout de champ, assumée sans retenue ni pudeur, assume la dégringolade du pouvoir public dans la sphère du privé.
Elle relève de la perversion narcissique du gouverner…
La vénalité est absconse, même de la sottise…
L’aveuglement et les abus empêchent la raison…
Les rapports humains ne seront jamais les accords entre le riche charitable et le pauvre reconnaissant, l’idolâtrie et la soumission, l’homme imbu et la femme conquise…
Le corporatisme financier ‘’absolutiste’’ en est l’épreuve…
Pour rembourser un emprunt même à taux zéro, il est nécessaire pour tout organisme socio-économique, même pour un état, de disposer d’une rentabilité toujours en excédent sur les dépenses de fonctionnement. Encore faut-il pouvoir créer des ressources de fonctionnement et une croissance utile et nécessaire à pouvoir effectuer un remboursement.
Par conséquent pour un état, il faut soit augmenter les recettes fiscales, ce qui est censé être mal admis, ou mal venu, soit ponctionner les crédits de fonctionnement, ce qui n’est guère engageant.
Le coup de ciseaux d’un état, c’est un peu comme le coup d’accordéon du banquier indélicat qui pousse l’entreprise à emprunter pour dépenser, afin de mieux assécher ensuite ses ressources, et ensuite la jeter dans les bras d’un actionnaire mieux pourvu.
Voilà bien là, une des raisons, avec des taux d’emprunt bas, voire négatifs, pour laquelle la France peut encore emprunter sur les marchés extérieurs.
Les loups sont aux abois pour démembrer ce beau pays… Accompagnés par des forces intérieures obscures.
La bonne foi et la franchise caractérisent peu les négociations inégales, où généralement ses transferts de richesses ou de valeurs ajoutées résident proches des rapports entre le conquérant et la soumission, l’imposition et la servitude...
l’Individualisme et l’Equilibre…?
Après avoir invoqué les forces du marché, avoir convoqué les exorcistes de l’économie et de la finance, ceux qui font les lois ont oublié que dans tous systèmes d’échange VIVANT, la survie dépend de l’équilibre de l’échange. L’assainissement se fera sans aucun doute par une crise sociale-économique et cultura-identitaire…
Alors qu’une refonte du système de financement, d’investissement, d’imposition et de répartition serait à revoir de fond en comble.
‘’POUR REGNER, MÊME LE CORPORATISME POLITIQUE INDOLENT DOIT DIVISER, AUTRES CLANS… ; EN MIMETISME DE CEUX D’ORDRE ANTI-DEMOCRATIQUE…’’
Date de dernière mise à jour : 17/09/2019
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