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Les pages blanches sont le terreau dans lequel nous cultivons le monde de notre imaginaire. Nous plantons les graines du rêve que nous arrosons avec des pichets de dévouement, et les fertilisons avec des desseins saupoudrés d’enthousiasme, jusqu’à ce qu’elles germent et produisent les bourgeons des fleurs de notre âme, les écrits de nos pensées, de nos amours, de nos désirs, de nos œuvres, nos amitiés et notre rédaction…
Davina J.Rush
L’avantage des échanges en réseaux ‘’virtuels’’ est, en première intendance, celui de n’être pas obligé de subir la contrainte physique de ces rhéteurs, experts et oracles malfaisants(es), malveillants(es), spécialistes, érudits en syncrétisme népotique systémique et autres assemblées en conneries suivant méthodiquement leur chef d’escadrilles, et tous incapables de s’adapter à quelque changement de sociétés à focale humainement acceptable, mais croyant à une intelligence par-delà les cieux, qui n’a jusqu’à présent fournie aucun contact intelligible…
Une fourmi marchant sur un chemin poudreux,
Epuisée de chaleur fermant un temps les yeux
Et dormit. Au réveil voilà qu’une fringale
Se fait soudain sentir. La faim est animale !
L’insecte scrute et voit, au loin, sur fond d’azur,
Une forme et se dit : c’est un fruit j’en suis sûre !
Une prune, un brugnon et nectarine,
Oui, déjà son parfum caresse mes narines.
Approchons, allons voir quel sera ce repas !
Excitée, la fourmi précipite son pas,
Cruelle vérité, effroyable destin,
La fourmi voit s’enfuir son rêve de festin !
Ce n’est pas une fraise, une mûre, un pruneau,
Ni même la moitié du quart d’une Pomone !
Ce n’est pas un raisin tombé de quelque hotte
C’est une chèvre qui à chier une crotte.
Auteur(e) Inconnu(e)
Pomone ou Pomona, nymphe d'une remarquable beauté, est la divinité des fruits. Elle déteste la nature sauvage
et lui préfère les jardins soigneusement entretenus.
QU’EST QUE LA VIE… ?
Pour les poètes & poétesses : un recours aux mots.
Pour les politiques : un discours de division.
Pour les financiers : un discours de soustraction.
Pour les philosophes : une interrogation sur le sens de celle-ci.
Et pour les humanistes : une volonté, parfois farouche de désarmer l'invective par trop intransigeante
envers le discours entre les sciences et les arts.
N’OUBLIEZ JAMAIS… ; qu’il conviendrait, en toutes efficiences de relations virtuelles par échanges réseaux… ; aussi bien d’en celles biophysiques et physiologiques, comme il en est des vrais manières d’attaquer les groupes de prédation géostratégique renfermant dans leurs sphères en alliance défiscalisée de l’usure TEMPOREELLE envers le vivant par des translations « entre elles » ; telles que leurs traits de caractères bornés à la discrimination systématique de la liberté d’expressions, des esprits humanistes intelligibles, n’y attribueront de leur caution que celles d’une lignée en soustraction des véritables savoirs faire et division des réels savoirs êtres d’avec applications hétérogènes dont nous faisons et ferons accords et liens tant des tenants que des aboutissants pour ce qui est de notre essentiel matériel à les rendre utiles à tout ce qui survivra des fondements d’une éthique de préservation et de structuration pour qu’il en subsistasse l’analyse intemporelle de nos ouvrages à n’y pourvoir en aucune manière particulière consistant à descendre l’attention en observances entre liberté et attachement pour qu’à chaque transposition intergénérationnelle les nouvelles vagues scindées tant des abus envers celles d’avant que des tromperies envers celles d’après n’y trouvent plus aucun interstice d’avec statuts à forcer la contrainte envers les avenacées contenues dans ce qu’il fut et est émis du bien et/ou du mal dans des structures textuelles émises par ces mêmes factions d’être-humains façonnés à l’esprit-libre respectueux des corporations collectivistes à donner axes de leurs assistance quant aux données dues au partage des connaissances… ; ainsi que des savoirs acquis au terme desquels ; retransmis ; aux générations suivantes, comprendront les équivalences liées à notre correspondance en contre-mesures de celles et ceux qui, tôt ou tard, auront à y mener nos affects tant du corps que de l’esprit à ne plus les confondre d’avec tout ce qu’il ne fut, est et sera d’elles…
En effet, comment-vous y prendrez-vous de vos anciens ‘’canons’’ comme des nouveaux à les braquer contre notre démonstration de l’existence du vivant sur ce qui est de notre bonne nature à ne point se soustraire à l’impossibilité de penser pouvoir se passer de notre référentiel terrestre, tant de l’organique que du minéral et du végétal comme des mouvements, actions et mobilisations envers la conservation de leurs prescriptions tant du chaos aux temps de leur commencement que d’un passage vers une fin commune d’elle, d’eux et de nous… ???
L’OEIL ET LE FOYER
Quand j’aurais mis un terme au miroir et à la lampe, laissant entrouverte la porte aux entretiens balbutiants d’une petite voix en lustre de murmures enjôleurs, la plus fragile étoile qui vient de naître. Avant d’entrer sur le chemin de la lassitude, de tourner les toutes dernières pages de mon histoire, à entamer mon épilogue avant que ne tombe le rideau, j’y mettrai un point final sur l’appui de ma fenêtre. Je le laisserai au choix de l’ouvrir sur mes pensées, celles qui ne se travestissent en aucune manière aux abords opportuns, comme sorties d’un rêve en mots servant à rebâtir les foyers sereins sous l’œil ancien. J’émettrai ce seul souhait qui ne saurait être du plus évident à ne jamais se mentir à soi-même, même d’une seule partie qui n’aurait de serviteur que celui de laisser une colère exciter la haine des ignorants. Et d’une seule chose qu’il me fut possible de percevoir, outre l’inéluctable finalité, de la subtilité des attractions in-imaginées est celle de leur présence, ici-bas, dans la richesse des liens entre arts & sciences.
Essaies de définir une illusion perpétuelle suivant le plan, penses une altérité formelle par le patrimoine, saisis ainsi une mémoire fragile ; déplaçant la métamorphose, transcendes une pratique transgressive fragmentant le corps, exprimes un allant incessant en défi de tromperies comme des lieux de désolation. Transgresses une mise en jeu étrange détruisant le médium, dilates alors une limite architecturale réveillant l’anamorphose, traces ainsi une typologie mettant en cause le paralogisme, imagines alors une iconographie singulière œuvrant le néologisme, revisites un témoignage inhabituel stimulant une fiction. Evoques une mise en scène imaginaire ; concomitante à la prévision, vis alors une action théorique concernant l’ouvrage, inventes une satiété volatile mobilisant la figure, exprimes ainsi une exploitation éphémère ébauchant le désir, dessines une hybridation radicale exploitant le format de ton expression.
Transformes une sélection unitaire cherchant le vide, fragmentes une forme lapidaire défiant le sens, affirmes alors une dimension instable supposant le parcours, révèles une vicissitude circulaire libérant le principe, épuises une préoccupation incarnant le cadrage et réalises une surimpression évanescente. Et si tu es dure sans être en rage, si tu arrives à acquérir la faculté de discernement sans être sceptique, que tu saches obtenir la prudence sans être moraliste, que tu puisses devenir sage sans faire preuves outrancières de suffisance, si tu sais observer, analyser, méditer, connaître et faire saine curiosité contre l’ennui, alors tu ne seras ni esclave des autres, ni de tes propres tribulations, comme des vils jugements.
Même si tu peux douter et croire que ta position n’est pas la meilleure, fais, comme l'enfant qui apprend à marcher, tombe et se relève, et ne se décourage pas, jusqu'à ce que tu puisses envisager les accords du discours entre les sciences et les arts, et tu percevras que le temps de la vie est une composition de toutes ces justes causes, bonnes raisons et belles devises autorisant parfois à la rendre tout simplement belle, tant à l’intérieur que vers l’extérieur proche.
Date de dernière mise à jour : 11/01/2020
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