COVALENCES EPISTEMOLOGIQUES & ONTOLOGIQUES
COVALENCES EPISTEMOLOGIQUES & ONTOLOGIQUES
LE JOUR où les TECHNOLOGIES auront DEPASSE la COMPREHENSION HUMAINE, APPARAITRA alors COMMUNAUTES ; en MEMBRES LOGO-ATOMISEES… ; OSTRACISEES par une DECONSTRUCTION du REEL SENS DE L’EXISTENCE DU MAMMIFERE-HUMANOÏDE… ; dans les ECOSYSTEMES du & des VIVANTS
Bien intelligent à prendre des gants avec les anciennes ou nouvelles écritures assujetties à politiques templières, religiosité-politiques, philosophes tatoués au nombril de leur monde ; ET/OU NEO-SCIENTISTES voulant depuis quelques décennies créer nouvelles ZONES de SERVITUDE… ; et cela, dans un déni d’ANALYSE quant au discours entre les SCIENCES & les ARTS… ; mais assurément au NOM d’un OPPORTUNISME de NAZES, du sens de FATIGANTS & FATIGUANTES…
RESILIENCES DIDACTIQUES
La justice n’est pas aux politiques,
L’école n’est ni du public, ni du privé ;
Comme ;
L’intérêt général n’est pas aux généraux
Et, le bien commun n’est pas de la commune,
Ils sont à minimal une représentation d’ordre national
La valeur n’est pas exclusivité de l’usurier,
Chose à tout prix n’est pas toujours juste prise,
Prix Nobel d’économie n’est pas neutralité,
L’affront d’unité est de laisser les experts se couronner
Ils sont à minimal de collusions en agios clandestins.
La raison n’est pas source inclusive des sciences, dures ;
Devises ne sont pas, toujours, postulats en causes utiles,
Optimisation n’est pas principe de mutualisation,
Collectivisme ne s’immisce plus aux mains travailleuses.
Ils sont à minimum livrés aux forces des chaires impérieuses
Rémunération n’est pas concession à obscurs alliés,
L’avenir n’est pas que membres versés à braderie,
Le civisme n’est pas qu’acceptation de résultat,
Les coûts humains ne peuvent être déconsidérés.
Ils sont dans un déni, maximal, de déontologie.
Privilèges ne sauraient être que situation de rente,
Perspective quantitative se doit de s’associer au qualitatif,
Minimalisation des ressources humaines n’est pas que Direction,
Fragilisation d’estimations n’est pas syncrétisme en réceptions sonnantes.
Compréhension des écosystèmes est préservation des biosystèmes.
Les temporaires ne peuvent payer pour les riens,
Les trébuchants ne peuvent assurer les précaires,
Les classes moyennes les moyennes supérieures,
Les moyennes supérieures en dévotion financière,
Les riches rattachés aux puissances du Veau – d’Or…
Bellicisme intégral est devenu marche en éminence argentière…
Et tout cela n’est pas une péripétie en suite de faits divers…
LES ESPRITS LIBRES ET LE DISCOURS DE LA SERVITUDE.
L’orthodoxie culturelle est tant de voisinages déficients à une réelle faculté humaine équilibrée que la propriété de l’esprit libre n’y résisterait à l’observer qu’en se bouchant le nez.
Imaginez nombre d’individus suffisant à garder l’analyse objective envers genre grégaire, voire moutonnier pour qu’ils en réussissent conditions générales à remise en question de l’historiographie CULTU®ELLE…
Ne serait-ce pas là, encore, écriture faite au nom d’idéaux nouveaux … ???
Je crois qu’il en serait ainsi.
Le déni de réalité présent au rapport du passé est devenu une ignorance didactique de bas contes (comptes) divisionnaires aboutée à un futur sans imagination sémiotique, mais assurément malveillant…
Cela rejoint le syllogisme consistant à croire que la différence est, trop souvent jugée par une sociologie philosophique exsangue d’épistémologie suffisante, dénuée de sens envers les esprits libres.
Ce petit exemple donne une idée de la difficulté à changer la vision ontologique conformiste, radicale, consistant à refuser la réalité qui se cache derrière le mur de l’indifférence.
Y penser librement ne peut s’établir sans conditions élémentaires à disposer d’un refuge contre les voracités extérieures avec nourritures terrestres essentielle à chaque ‘’corps organique vivant’’ et accessibilité à pluridisciplinarité intellectuelle intelligible du discours entre les sciences et les arts, autorisant émancipation des esprits libres.
Les experts en intelligence sont-ils devenus espèce à sang froid ?
La politique, la religion et la monnaie sont-elles, pour certains clans, un résultat de pouvoir divisionnaire inique ?
Ce qui est certain, c’est que les trois veillent et entretiennent le néo – ordo – ultra – libéralisme social-économique et le capitalisme financier impérieux » […]
Selon la définition d’Alain Rey (Robert historique de la langue française) ;
La COORDINATION est : l’AGENCEMENT des PARTIES d’un tout selon un plan logique pour une fin donnée...
Que la sociologie la plus récente rencontre quelques sagesses anciennes, cela serait une bonne nouvelle.
Mais même cela ne peut démontrer que l’intelligence humaine et la modernité sont une folie.
Qu’il existe dans le présent, un réel toujours plus fort, refusant de croire que rien d’autre n’est à connaitre, que plus rien n’est à aimer… ; est vrai.
Que le changement ne serait qu’une histoire sans défis dans un flot d’évènements, de rencontres et d’échanges aseptisés, apeurés par l’incertitude des croisements multiples et dépassements accentogènes, dans un monde d’asthénies physiologiques, de fourvoiements intellectuels et malentendus métapsychiques ; est faux. Mais que le monde, ainsi versé dans les commodités des zones de confort pressantes, semblerait d’une tristesse infinie pour qui préfère la danse à milles temps notée aux accords des désirs et souhaits sensibles scindées à jeux épars, où le verbe des amitiés et des amours serait teinté aux puissances de la verve des temps passés, dans un présent, riche des traits de lumière, réfléchissant à la couleur des feuilles mortes, tourbillonnant encore au sens de vigoureuses tourmentes… ; pour qui aime à flirter au vent des émois ; est une évidence humainement acceptable.
Quand j’en compris, bien tard il est vrai, les opportunismes patents de mes congénères, j’y crû entrevoir bien d’autres maux de controverse qui furent en intendance suffisante pour soumettre à mon questionnement ce qui pouvait être en improbité de sincérité afin de me laisser penser que l’amitié était chose trop hasardeuse pour y adhérer sans observance en ordonnance de méfiance, ou tout du moins en gardant temps suffisant à percevoir les potentiels accords et liens de covalence…
- Mais, s’il y a prépondérance à méfiance, il ne saurait exister amitié particulière véritable ; me diriez-vous…
J’en suis bien d’accord avec vous, mais plus qu’à vouloir, à tout prix, amitié en seul échange de lissage fourbe, controverses inexpressives, lâcheté de déréliction textuelle et didactique, ou sélection en voyeurisme simiesque au nom d’ébats funestes souscrits à néfastes barons, potentats et roitelets de pissotière, j’y consens à accepter de ne plus être en contact physique avec ces positionnements en accord de statuts vidés de l’essence primordiale, sans autres intérêts que celui d’une médisance en vile curiosité farcie aux chevrotines d’inculture, dans une flétrissure falsifiée par calomniateurs et calomniatrices à défrichement de bas compte.
Comment est-il possible de croire à la bienfaisance de ce type d’individus, notamment de par leurs actions paradoxales quant à conservation du bien commun et observation de la condition humaine, en verve d’échanges inintelligibles et incompréhensibles au réel sens de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et la justice. Surtout lorsque leur sémantique didactologique, en clans d’introspection inique, ne saurait avoir utilité qu’en le ramollissement des cerveaux déprimés, des faibles d’esprit, ignorants(es), personnes fragiles et consciences béates envers des spiritualités en arguties de fadaise n’alimentant que le flot des incultures, des incertitudes, des déshérences et soumissions liberticides infantilisantes ; au profit d’administrateurs de groupes, gestionnaires d’intérêts individualistes, personnalités en philosophies absconses, dévots, guides en vacuité de bienveillances orchestrée par des clans obscurs disposant de moyens de retransmissions, outils médiatiques et pouvoirs psychologiques beaucoup plus machiavéliques que ces courbés(es) en vile représentation, prostrés(es) en servitude et petits diables à conscience ‘’LOGO-boto-atomisée’’ … ???
La vie n’est pas la planète Walt Disney en inepties de marketing avec blablas d’ahuris(es)…
Sauf, peut-être pour partie de la gente socio-culturelle disposant de zone de confort encore satisfaisante, voire plusieurs démesurées, permettant à ces communautés, de l’entre soit culturel particulier, de se masturber l’esprit avec de la survivance sémantique en verbalisme judéo-chrétien de nazes, versets coraniques en débilités mentales et/ou spiritualités à prescription d’aseptisation sociologique, psychologique, physiologique et didactique par paralogisme d’herméneutique en valeur usurière de salauds, suffisants, prétentieuses et jouisseurs de néfaste et cynique conscience ?
Ces prosélytes en vernis d’humanisme n’ont peut-être pas une perception et analyse suffisante envers véritables athées, ainsi que l’étude suffisante en logorrhées d’un agnosticisme affiché à l’apolitique évanescent faisant fonctionner les mécanismes cognitifs en vœux de réels savoirs faire et authentiques savoirs être… ???
Chez certains essayistes figurent encore quelques odeurs filigranées aux flagorneries pesantes de la sacristie. Les bondieuseries niaises étant retenues sous prétextes à une spiritualité figée aux embruns d’une réalité axée sur les difficultés à y mener manifeste démis d’un pessimisme embarrassé. L’exubérante volonté universelle des agnostiques autorise à dégager controverse enrichissante en débat d’opérations bien utiles aux déploiements des exégèses prétendument sans failles au rapport du réel sens d’un essentialisme moins morose entre matérialisme de nécessite et existentialisme de pragmatisme engageant les circonvolutions attribuées à la conservation du bien commun dans les écosystèmes et biosystèmes apparentés au monde naturel du et des vivants.
L’image starisée des politiques de vernis ne sera jamais le murmure autorisant les accords du chant entre le pauvre et le riche, le maître et l’esclave, l’ordonnateur et le serviteur…
Le paradoxe culturel est la faillibilité de l’épreuve matérialiste.
Et dans cette incompréhension généralisée l’antivirus de la philosophie politique a été érigé par les règles du corporatisme exacerbé, du productivisme endiablé, de l’identité du clan, du ségrégationnisme vénère, voire de l’ordre de la félonie des Catéchèses, de la Torahnie élective mystifiée, la vile Coranie et autres bonimenteurs d’épitres, où le seul point commun à toutes ces théorisations textuelles est en celui de laisser croire à leurs dévots, bigots, bigotes, serviteurs et génuflecteurs que la seule symbolique de l’entité virtuelle serait l’excuse d’ignorance et le pardon du déni de sollicitude… ‘’Hors Sol’’… ?
En attente d’un jugement pour accessions en paradigmes incertains ?
Autorisant la pensée humaine à déterminer le délit de non-initié comme une atteinte aux anciennes écritures, voire blasphème ; alors que de par le langage logique la division intellectuelle ne saurait avoir commencé avant l’édiction balbutiante de ces ‘’mots là’’, inscrits sur quelques feuilles, déjà mortes avant qu’elles ne puissent s’approcher de la gnose… ; et de la thèse attachée au discours entre les sciences et les arts…
Un(e) laïque, athées, agnostiques, non-croyants(es) et tout esprit libre seraient-ils en incapacité de pouvoir définir les limites du bien et du mal ?
Ici sur le plan terrestre ?
En ses zones d’existence ?
Biosystèmes & écosystèmes.
La question ne saurait se poser en ces termes, car :
‘’Tout est à l’intérieur et tout vient de l’extérieur…
Et tout est à l’extérieur et tout vient de l’intérieur’’.
Par conséquent toute pensée douée de cognition est en capacité de s’approcher de la bonne conscience grâce à la l’utile curiosité, l’observation du Monde, de ses habitants, avec intelligence de raison, bienveillante…
Mais je crois malheureusement que chez certaines inconsciences et néfastes consciences, l’esprit des temps immémoriaux des Lumières est définitivement mort…
Ou alors est-ce le scélératisme qui habite la philosophie politique, l’angle social-économique et les asthénies intellectuelles qui formatent la pensée antihumaniste déculturée… ???
Je suis etc, etc, etc…
DISCOURS DE LA SERVITUDE
Je poserai cette question : si par hasard il naissait aujourd’hui quelques gens tout neufs, ni accoutumés à la sujétion, ni affriandés à la liberté, ignorant jusqu’au nom de l’une et de l’autre, et qu’on leur proposât d’être sujets ou de vivre libres, quel serait leur choix ?
Sans aucun doute, ils préféreraient de beaucoup obéir à la seule raison que de servir un homme, à moins qu’ils ne soient comme ces gens d’Israël qui, sans besoin ni contrainte, se donnèrent un tyran. Je ne lis jamais leur histoire sans en éprouver un dépit extrême qui me porterait presque à être inhumain, jusqu’à me réjouir de tous les maux que leur advinrent. Car pour que les hommes, tant qu’ils sont des hommes, se laissent assujettir, il faut de deux choses l’une : ou qu’ils y soient contraints, ou qu’ils soient trompés. Contraints par les armes étrangères comme le furent Sparte et Athènes par celles d’Alexandre, ou trompés par les factions comme le fut le gouvernement d’Athènes, tombé auparavant aux mains de Pisistrate. Ils perdent souvent leur liberté en étant trompés, mais sont moins souvent séduits par autrui qu’ils ne se trompent eux-mêmes. Ainsi le peuple de Syracuse, capitale de la Sicile, pressé par les guerres, ne songeant qu’au danger du moment, élut Denys Premier et lui donna le commandement de l’armée.
Il ne prit garde qu’il l’avait fait aussi puissant que lorsque ce malin, rentrant victorieux comme s’il eût vaincu ses concitoyens plutôt que ses ennemis, se fit d’abord capitaine, puis roi, et de roi tyran. Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais bien gagné sa servitude.
Comment appellerons-nous ce malheur ?
Quel est ce vice, ce vice horrible, de voir un nombre infini d’hommes, non seulement obéir, mais servir, non pas être gouvernés, mais être tyrannisés, n’ayant ni biens, ni parents, ni enfants, ni leur vie même qui soient à eux ?
De les voir souffrir les rapines, les paillardises, les cruautés, non d’une armée, non d’un camp barbare contre lesquels chacun devrait défendre son sang et sa vie, mais d’un seul !
Non d’un Hercule ou d’un Samson, mais de Lhommelet souvent le plus lâche, le plus efféminé de la nation, qui n’a jamais flairé la poudre des batailles ni guère foulé le sable des tournois, qui n’est pas seulement inapte à commander aux hommes, mais encore à satisfaire la moindre femmelette !
Nommerons-nous cela lâcheté ?
Appellerons-nous vils et couards ces hommes soumis ?
Si deux, si trois, si quatre cèdent à un seul, c’est étrange, mais toutefois possible ; on pourrait peut-être dire avec raison : c’est faute de coeur. Mais si cent, si mille souffrent l’oppression d’un seul, dira-ton encore qu’ils n’osent pas s’en prendre à lui, ou qu’ils ne le veulent pas, et que ce n’est pas couardise, mais plutôt mépris ou dédain ?
Enfin, si l’on voit non pas cent, non pas mille hommes, mais cent pays, mille villes, un million d’hommes ne pas assaillir celui qui les traite tous comme autant de serfs et d’esclaves, comment qualifierons-nous cela ?
Est-ce lâcheté ?
Mais tous les vices ont des bornes qu’ils ne peuvent pas dépasser. Deux hommes, et même dix, peuvent bien en craindre un ; mais que mille, un million, mille villes ne se défendent pas contre un seul homme, cela n’est pas couardise : elle ne va pas jusque-là, de même que la vaillance n’exige pas qu’un seul homme escalade une forteresse, attaque une armée, conquière un royaume.
Quel vice monstrueux est donc celui-ci, qui ne mérite pas même le titre de couardise, qui ne trouve pas de nom assez laid, que la nature désavoue et que la langue refuse de nommer ?
Qu’on mette face à face cinquante mille hommes en armes ; qu’on les range en bataille, qu’ils en viennent aux mains ; les uns, libres, combattent pour leur liberté, les autres combattent pour la leur ravir. Auxquels promettrez-vous la victoire ?
Lesquels iront le plus courageusement au combat : ceux qui espèrent pour récompense le maintien de leur liberté, ou ceux qui n’attendent pour salaire des coups qu’ils donnent et qu’ils reçoivent que la servitude d’autrui ?
Les uns ont toujours devant les yeux le bonheur de leur vie passée et l’attente d’un bien-être égal pour l’avenir.
Ils pensent moins à ce qu’ils endurent le temps d’une bataille qu’à ce qu’ils endureraient, vaincus, eux, leurs enfants et toute leur postérité.
Les autres n’ont pour aiguillon qu’une petite pointe de convoitise qui s’émousse soudain contre le danger, et dont l’ardeur s’éteint dans le sang de leur première blessure. Aux batailles si renommées de Miltiade, de Léonidas, de Thémistocle, qui datent de deux mille ans et qui vivent encore aujourd’hui aussi fraîches dans la mémoire des livres et des hommes que si elles venaient d’être livrées hier, en Grèce, pour le bien des Grecs et pour l’exemple du monde entier, qu’est-ce qui donna à un si petit nombre de Grecs, non pas le pouvoir, mais le courage de supporter la force de tant de navires que la mer elle-même en débordait, de vaincre des nations si nombreuses que tous les soldats grecs, pris ensemble, n’auraient pas fourni assez de capitaines aux armées ennemies ?
Dans ces journées glorieuses, c’était moins la bataille des Grecs contre les Perses que la victoire de la liberté sur la domination, de l’affranchissement sur la convoitise.
Ils sont vraiment extraordinaires, les récits de la vaillance que la liberté met au cœur de ceux qui la défendent !
Mais ce qui arrive, partout et tous les jours : qu’un homme seul en opprime cent mille et les prive de leur liberté, qui pourrait le croire, s’il ne faisait que l’entendre et non le voir ?
Et si cela n’arrivait que dans des pays étrangers, des terres lointaines et qu’on vînt nous le raconter, qui ne croirait ce récit purement inventé ?
Or ce tyran seul, il n’est pas besoin de le combattre, ni de l’abattre. Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s’agit pas de lui ôter quelque chose, mais de ne rien lui donner. Pas besoin que le pays se mette en peine de ne rien faire pour soi, pourvu qu’il ne fasse rien contre soi. Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui se font malmener, puisqu’ils en seraient quittes en cessant de servir. C’est le peuple qui s’asservit et qui se coupe la gorge ; qui, pouvant choisir d’être soumis ou d’être libre, repousse la liberté et prend le joug ; qui consent à son mal, ou plutôt qui le recherche...
S’il lui coûtait quelque chose pour recouvrer sa liberté, je ne l’en presserais pas ; même si ce qu’il doit avoir le plus à cœur est de rentrer dans ses droits naturels et, pour ainsi dire, de bête redevenir homme. Mais je n’attends même pas de lui une si grande hardiesse ; j’admets qu’il aime mieux je ne sais quelle assurance de vivre misérablement qu’un espoir douteux de vivre comme il l’entend.
MAIS QUOI !
Si pour avoir la liberté il suffit de la désirer, s’il n’est besoin que d’un simple vouloir, se trouvera-t-il une nation au monde qui croie la payer trop cher en l’acquérant par un simple souhait ?
Et qui regretterait sa volonté de recouvrer un bien qu’on devrait racheter au prix du sang, et dont la perte rend à tout homme d’honneur la vie amère et la mort bienfaisante ?
Certes, comme le feu d’une petite étincelle grandit et se renforce toujours, et plus il trouve de bois à brûler, plus il en dévore, mais se consume et finit par s’éteindre de lui-même quand on cesse de l’alimenter, de même, plus les tyrans pillent, plus ils exigent ; plus ils ruinent et détruisent, plus où leur fournit, plus on les sert. Ils se fortifient d’autant, deviennent de plus en plus frais et dispos pour tout anéantir et tout détruire. Mais si on ne leur fournit rien, si on ne leur obéit pas, sans les combattre, sans les frapper, ils restent nus et défaits et ne sont plus rien, de même que la branche, n’ayant plus de suc ni d’aliment à sa racine, devient sèche et morte.
Pour acquérir le bien qu’il souhaite, l’homme hardi ne redoute aucun danger, l’homme avisé n’est rebuté par aucune peine. Seuls les lâches et les engourdis ne savent ni endurer le mal, ni recouvrer le bien qu’ils se bornent à convoiter. L’énergie d’y prétendre leur est ravie par leur propre lâcheté ; il ne leur reste que le désir naturel de le posséder. Ce désir, cette volonté commune aux sages et aux imprudents, aux courageux et aux couards, leur fait souhaiter toutes les choses dont la possession les rendrait heureux et contents. Il en est une seule que les hommes, je ne sais pourquoi, n’ont pas la force de désirer : c’est la liberté, bien si grand et si doux !
Dès qu’elle est perdue, tous les maux s’ensuivent, et sans elle tous les autres biens, corrompus par la servitude, perdent entièrement leur goût et leur saveur. La liberté, les hommes la dédaignent uniquement, semble-t-il, parce que s’ils la désiraient, ils l’auraient ; comme s’ils refusaient de faire cette précieuse acquisition parce qu’elle est trop aisée.
Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien !
Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres !
Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes.
Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire.
D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ?
Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ?
Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ?
A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ?
Comment, oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ?
Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ?
Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.
Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre.
Les médecins conseillent justement de ne pas chercher à guérir les plaies incurables, et peut-être ai-je tort de vouloir ainsi exhorter un peuple qui semble avoir perdu depuis longtemps toute connaissance de son mal — ce qui montre assez que sa maladie est mortelle.
Cherchons donc à comprendre, si c’est possible, comment cette opiniâtre volonté de servir s’est enracinée si profond qu’on croirait que l’amour même de la liberté n’est pas si naturel.
La Boétie
Et tout cela au nom du dieu de la possession au lieu d’un alléluia envers la divinité de la sagesse, où les enfants d’Irène, déesse Grecque de l’équilibre et de la réconciliation, n’auront eût que peu de persuasion à ce que la descendance de Caïn, puisse faire un déni du dogme du père leurs ayant édicté :
‘’L'infernale convoitise pousse les enfants de ‘’Caïn’’ à s'emparer de tout ce qui est à leur portée, et comme si ce n'était pas assez qu'un seul accapare ce qui suffisait à des milliers de ses semblables, il voudrait s'y établir, lui et toute sa couvée pour toute l'éternité’’.
Mais peut-être, comme le stipulait Nietzsche : ‘’Parfois, les gens ne veulent pas entendre la vérité, parce qu’ils ne veulent pas que leurs illusions se détruisent.’’
Descartes (philosophe et mathématicien) disait: ‘’L'indifférence est le plus bas degré de la liberté’’. Alors que ; Bergson disait: ‘’La vraie liberté n'est pas la liberté d'indifférence, mais la libération de notre plus intime et originale préférence’’. Essayons de démontrer si ces propositions sont potentiellement vraies, où, comment, pourquoi ou au nom de quoi, et peut-être pour qui... ???
Tous nos désirs, actions, souhaits, réactions, comportements, etc… sont-ils imaginés et principalement endigués par, pour et avec l’autre… ???
Uniquement pour soi… ?
Pour un clan ?
Pour un groupe ?
Pour une communauté… ?
Des écosystèmes en échanges de bonnes intelligences ?
Des biosystèmes en utiles savoirs faire et essentiels savoirs être ?
Au nom de tous ces petits être-humains en devenir et les générations arrivantes… ???
Dans le monde naturel du et des VIVANTS…
C’est bien souvent en allant au fond de soi que l’on acquiert l’humilité, que nous réussissons à comprendre la grandeur de la nature, l’extraordinaire beauté du monde et percevons notre faiblesse vis-à-vis de la puissance, immense, de l’univers…
M.A
L’écriture est la meilleure façon de s’exprimer sans être interrompu.
Jules Renard
Plus je vieillis, plus je me rends compte que je ne veux plus être entouré de mauvaises causes et néfastes devises. Je désire tout simplement un lieu confortable, un peu de nourriture, quelques élixirs augustes, des gens agréables et des amis(es) dopés(es) à cette extraordinaire intelligence de cœur ; avec lesquels(les) je puisse partager ces merveilleux moments, un peu magiques, assujettis à sincère amitié, amours évanescents et charmants. Les autres, je les écouterai lorsqu'ils auront commencé à construire une réelle fraternité, la solidarité, la paix et une véritable justice chez les hommes…
Être obsédé par les règles sans le sens revient à étudier la grammaire en espérant comprendre la poésie.
Les limites sans les lumières, d’autres temps, contrées et cultures, jamais n’indiqueront le juste chemin…
A FLEUR D’EVIDENCES
Rien n’est plus incertain que la conscience
La sagesse maitresse par ses mots affiliés
Murmura aux oreilles de son estudiantin(e) :
‘’ Nous nous laissons souvent séduire,
Et sans fondement sur la belle vision,
Comme tout à chacun et chacune,
D’une certitude nouvellement née,
Croyons fort aisément,
A ce que nous craignons des plus grands désastres
Et désirons du plus grand des plaisirs’’.
LE LIVRE
Le LIVRE s'ouvre sur un poème testament : DEMAIN...
Le vent du lendemain lèvera les ombres ;
Tu souviendras-tu des aubes s'illuminant au film de tes nuits
Pour le jour à ne pas baisser ta garde
A t'efforcer de ne pas défaillir
Lorsque tu tentes de pénétrer dans l'aiguille par la pointe ;
A tourner autour de ces baraques de cendres et de feux
Après que la cause n'eut laissé que meurtrissures
Que les devises de la grande pute royale furent défigurées
Abasourdies par les symboles d'un dieu mort-né
A ne pas condamné la porte à paumelles rouillées
Où le temps n'est que reflet des hurlements lugubres ;
A mon chevet, sous mes feuilles, gardez un visage humain
Illuminons un lieu d’un langage aux reflets des étoiles
Sur la mer, aux vagues de son lit, pareilles aux songes…
M.A
" Nos croyances deviendront nos pensées
Nos pensées deviendront nos mots
Nos paroles deviendront nos actions
Nos actions deviendront nos habitudes
Nos habitudes deviendront nos valeurs
Nos valeurs deviendront notre destinée « ;…
Et si malheureusement nos croyances s’avéraient fausses notre destinée le sera aussi.
Ghandi
Le poème évite avec discernement le raisonnement individuel.
Il cherche, parfois avec désillusions ; l’homéomorphisme aux précautions d’une interdisciplinarité des rationalités univoques filmées au formalisme de leurs sensibilités. Des idées on peut en admettre avec immanence le raisonnement d’un scintillement incertain, libéré des contraintes d’un épisode sans lendemains…
Serait-il une forme de transparence dans la syntaxe désillusionnée des sanctions de fraicheur… ?
Il serait difficile d’y admettre que le songe atterré aux cauchemars du réel n’y puisse trouver singularité affichée aux nouvelles anamorphoses…
De nouveau ; dans ce second poème, une division se fait entre une scène de vie bien concrète et une affirmation abstraite. Le mouvement initié par le premier réinitialise les analogies du second…
LES CHOSES ELEMENTAIRES
De façon maladroite, avec une grosse aiguille, du gros fil,
Il coud les boutons du manteau. Il parle tout seul :
As-tu mangé ton pain ? As-tu dormi tranquillement ?
As-tu parlé ? Tendre la main ?
T’es-tu souvenu de regarder par la fenêtre ?
As-tu souri lorsqu’on a frappé à ta porte ?
S’il y a toujours la mort, elle est seconde.
La liberté toujours est la première.
Yannis Ritsos
LE POEME
Le barde, la poétesse, poètes et versificateurs écrivent leurs mots sur le mur de l’indifférence. A défaut d’utiliser un marteau et un burin, ils se contentent d’une craie. Les aiguilles de glace ne comblent pas les courbes de leur horizon. Ils font feu de tout bois, les joutes textuelles, les confidences mesurées leurs sont plaisantes…
Elles deviennent la teinte de leurs desseins.
Le plus léger murmure au pas d’une langue intelligible, sur les grandes plaines des amertumes écarquille leurs yeux.
Ils sondent la transparence du silence.
Ils, elles vous entendent sourire.
Parfois sous le poids des récusations.
Mais ces Idéols(es) et Attracteurs(es) refusent la fatalité usurpant les vocalises de vos désirs. En suspension d’incertitudes, ils savent que chaque clé forgée au souhait d’ouvrir une nouvelle galerie est une clarté tiraillée aux délices du chant entre la colombe et le faucon.
Ils n’échangent qu’à bon escient entre aurores et crépuscules. Ils savent que vos silences marquent souvent un rêve trop lourd, une absence éclatée où l’œil des sentiments les plus clairs n’y perçoit plus que la mort du cygne, dans un vol de poussière criblant le miroir des évidences en contre-mesures des fleurs de liberté.
Ils savent que l’inextinguible pensée attend toujours aux portes des songes, et le temps n’est plus l’ennemi.
Que n’est-il pas de chemin plus difficile que de changer sa position aux sensations de ce qu’il nous fut mal imaginé, par une justice soumise aux seules intransigeances des lois pour qui n’aurait pas sujet suffisamment simple pour qu’il en abordasse les chemins des inutilités désobligeantes.
Ce combat ne saurait s’accepter sans consentement au retour de nos incapacités à n’avoir réussi à nous destituer de la bienséance des beaux parleurs de ramage, où les courtisanes n’y réussissent plus aucun vertige autre que celui de la primauté à éconduire les gardiens des attentions sensibles, aux faveurs d’étranges bourses.
Bien que j’en eusse quelques aises en des temps inachevés, ce premier jour de l’an 2013, hors de cette cité, lyonnaise, à cheval sur deux fleuves, je vis quelques lueurs aux courbes des nouveaux horizons. Au cours de cette fin juillet, ayant pris mes quartiers en cette vieille demeure, j’y entrepris de rouvrir quelques livres laissés depuis longtemps sur la table de chevet, aux commissures d’autres contraintes et priorités ajustées à mon ancienne réalité.
Mais vous, mes anciens camarades, sylphides, elfes, et scribes du vent… Où êtes-vous ?
Que faîtes-vous ?
Et comment allez-vous… ?
Transigez-vous plus qu’avant ?
Au restez-vous toujours dans quelques accaparements désuets ?
Je vous serai gré de ne pas alourdir mes songes.
Le crépuscule de mes murmures y suffit amplement…
« L’humanité, je le sais plus que jamais, possède en elle une richesse millénaire. En effet, elle n’a cessé de partager ses pensées et ce qu’elle a appris ou réalisé. Elle dispose donc d’une source inépuisable d’expériences, de facultés, connaissances et savoirs qui peuvent nous inspirer… »
Michel Asti
Date de dernière mise à jour : 09/07/2019
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