RAZIA SUR LE GRISBI
RAZIA SUR LE GRISBI
Quelle est donc cette INTELLECTUALISATION, en REVOLUTION de banquier MACRONIQUE ; accommodant, sans argumentation logique, les PARLEMENTAIRES, membres et adhérents au PARTI En Marche à croire au PRAGMATISME de la théorie des ‘’PREMIERS de CORDEE’’ consistant en un RUISSELLEMENT, en sonate trébuchante… ???
Et par cette activation provenant du haut de la SPHERE financière, la seule promotion affichée au prix de SOLIDARITE UTILE & SUFFISANTE à correspondre avec une résilience en UNION PATRIOTIQUE, axée contre la tangible défiscalisation des valeurs créditées au compte du SYSTEME monétaire mondialisé, non régulé, irrationnel et surtout sans éthique déontologique ; permettant de croire aux véritables indexations sociales-économiques intercommunautaires en futur commun positif… ???
Ne prend-t-on pas, en ces instances gestionnaires d’administration comptable ; le peuple pour protocole de sots, fainéants et illettrés(es)… ?
Sous couvert de paroles présidentielles sourdes aux cris des enfants de la République…, faut-il qu’ils en fassent même usage en reniement de sollicitudes… ???
Quelle est cette magie en tours de passe-passe récitée en contes pour enfants, idiots inutiles, ignorants en ECHANGES de BIEN(S) et SERVICES, ainsi qu’autres passionarias en habits de vestibules et aficionados en tours de cons gravitationnels… ???
L’homme ‘’moderne’’ semble par son égoïsme, son peu de clairvoyance en ce qui concerne ces ‘’CHOSES de la VIE’’ ; tendre vers une fonctionnalité à désunir l’homogénéité des correspondances touchantes et par son penchant inconsistant à vouloir jouir de tout ce qui se trouve à sa portée… ; en un mot, par son insouciance envers ses congénères, il se conforte en ses actions, réactions, comportements et veules incidences sur son environnement par un TRAVAIL sur sa propre destruction et un anéantissement de ses biosystèmes et écosystèmes dans une volonté de transformation incohérente de son monde naturel et envisager, sans réflexion plus que le court terme ; son évolution sous le seul angle du commerce à tout prix au prorata d’une consommation à n’importe quelle valeur dans un brouillamini promu à la caricature des seuls RESULTATS financiers voués aux uniques CLANS de FAUSSAIRES ECONOMIQUES…
LE FMI : UNE PERSPECTIVE HISTORIQUE ?
Le prix Nobel d’économie fut créé par la volonté d’économistes ultra-libéraux contre les thèses de la société du Mont-Pèlerin, avec pour particularité commune à ces deux thésaurisations, en celle d’avoir oublié – volontairement – que la science économique est en aucun cas NEUTRE et APOLITIQUE.
Le petit-fils Alfred Nobel dénonça en 2001, cette contrefaçon concernant la création du prix d’économie, estimant que ‘’la banque royale de Suède avait déposé son œuf dans le nid d’un autre oiseau’’.
La société du Mont-Pèlerin fut créée en 1947 grâce au soutien du patronat suisse ; son objectif affirmé était de contrer l’influence des travaux de Keynes, et de prôner vigoureusement le laisser faire en matière d’économie. L’école de Chicago, foyer intellectuel de l’ultralibéralisme, s’est illustrée en particulier par son soutien militant au régime d’Augusto PINOCHET durant la dictature militaire au Chili.
La science économique postule une juxtaposition d’individus RATIONNELS, appelé : ‘’homo œconomicus’’, qui visent donc à maximiser leur utilité individuelle par des choix souscrivant aux Droits et Devoirs dans une société respectueuse de la préservation du bien commun, ainsi que des dignités de chacun et chacune, refusant d’induire sciemment toute forme d’ostracisme pour des valeurs individuelles en thésaurisation inique de Groupes, Gouvernances et Etats fallacieux.
Les institutions européennes et organismes de régulation n’ont pas les moyens de surveillance envers les modalités de transferts monétaires internationales. Qui plus est les lois votées par le parlement européen ne sont pas des outils suffisamment performants pour contrôler les malversations financières, le dumping social-économique entre les nations et les conflits d’intérêt entre les différents acteurs du marché européen.
Par le texte ; ci-dessous, il est tout à fait possible de comprendre, à postériori, que la suite ‘’voulue’’ ne devait être que la mise en place de l’EURO, en tant que MONNAIE UNIQUE EUROPEENNE. Et en conclusion pouvoir penser que la construction européenne ne fut qu’un conglomérat de COMMERCIAUX, COMPTABLES & BANQUIERS avant d’être un ensemble SOCIAL-ECONOMIQUE COHERENT de NATIONS & D’ETATS…
LE MANDAT DU FMI
Il n’y a jamais eu un cadre global régulant les MOUVEMENTS transfrontaliers de CAPITAUX, à la différence de ce qui a été construit pour le COMMERCE INTERNATIONAL. Durant la période couverte par les accords de Bretton Woods, les organismes internationaux et les accords multilatéraux se sont focalisés sur la levée des barrières aux échanges de marchandises, notamment sous l’égide du General Agreement on Tariffs and Trade(GATT) dès 1947. Dès sa fondation en 1945 le FMI, quant à lui, a eu pour mandat de veiller au bon fonctionnement du système multilatéral de paiements.
D’après l’Article VIII de son acte constitutif, l’imposition par un pays membre de restrictions aux transferts courants, associés aux règlements du commerce international, ne peut se faire sans l’autorisation du Fonds. En revanche, le mandat concernant la régulation des flux financiers a été bien plus RESTREINT ET AMBIGU… De fait, l’Article XXX stipule que le Fonds ne dispose pas de « JURIDICTION » sur la plupart des transactions concernant les capitaux, i.e. il n’a pas la CAPACITE juridique de FAIRE RESPECTER ses éventuelles recommandations sur les POLITIQUES affectant le compte de transfert financier ou d’empêcher ses membres de le réguler comme ils l’entendent (cf. FMI, 2010).
À l’origine, cette exclusion délibérée reflétait un consensus parmi les architectes du FMI, en tête desquels J.M. Keynes et H.D. White : dans le système de changes quasi fixes qui allait prévaloir par la suite. L’expérience
de l’entre-deux-guerres suggérait qu’il était légitime de décourager les flux financiers privés, perçus comme étant spéculatifs et déstabilisants. Les restrictions à la mobilité de capitaux apparaissaient également nécessaires pour permettre aux autorités nationales de garder l’autonomie de leur politique monétaire.
(Aglietta et Moatti, 2000).
Aussi, l’Article VI (section 3) reconnaissait le droit des pays membres à mettre en place des contrôles sur les flux financiers, dans la mesure où les paiements courants n’étaient pas remis en cause. Qui plus est, il prévoyait même des sanctions (inéligibilité) pour les pays contraints de demander des ressources au Fonds dans le cas où ils auraient négligé d’utiliser leur droit aux contrôles pour limiter une SORTIE SIGNIFICATIVE de capitaux.
Ainsi, dans le système monétaire international des années cinquante et soixante, les mouvements de fonds transfrontaliers consistaient majoritairement en flux officiels, et les contrôles sur les capitaux privés étaient une pratique habituelle. L’évolution du contexte à partir des années soixante a cependant encouragé la LEVEE de ces RESTRICTIONS, notamment dans les PAYS industrialisés.
- Premièrement, la libéralisation des paiements et des transferts courants, ainsi que le progrès de l’innovation financière, ont rendu difficile de facto une APPLICATION EFFECTIVE des contrôles de CAPITAUX, dont le contournement était devenu plus facile.
- Deuxièmement, nombre de pays ont entrepris une OUVERTURE de JURE (d’engagement) du compte financier lorsqu’ils ont adhéré à des TRAITES MULTILATERAUX, tels les codes de LIBERALISATION des mouvements de CAPITAUXde l’OCDE (à partir de 1961) (IEO, 2005).
L’accroissement des flux de capitaux privés qui s’en est suivi a amené dans son sillage des entraves aux politiques macroéconomiques et une remise en cause de la STABILITE des DEVISES des pays membres, notamment après la fin du système de changes quasi fixes de Bretton Woods. Le Fonds a ainsi dû repenser l’approche et les outils pour réguler le SMI : Système Mondial International. Bien que le deuxième amendement des articles constitutifs du Fonds, en 1978, ait laissé inchangé le contenu de l’Article VI, le droit des pays membres à réguler leur compte financier a été RESTREINT de facto par l’Article IV (section 1) : on considérait désormais que la MANIPULATION par un pays du taux de change de sa DEVISE pouvait constituer un MANQUEMENT à ses OBLIGATIONS vis-à-vis de l’Article IV. Par ailleurs, si le FMI n’avait pas de juridiction directe, la Décision de surveillance des politiques de taux de change de 1977 lui conférait un rôle actif comme superviseur des mesures affectant le compte financier (FMI, 2010).
Au total, les rapports de l’Article IV suggèrent qu’il n’y a pas eu une véritable unité de pensée dans le choix du Policy-Mix conseillé par le Fonds aux pays membres, notamment en ce qui concerne la PRESCRIPTION de REFORMES structurelles pour le SECTEUR financier et les CONTRÔLES de capitaux.
Par conséquent : « L’économie de marché moderne n’est pas l’économie de marché libre des flibustiers ordo et néo libéraux d’une guerre économico-financière révolue ; mais une économie de marché à engagement social qui permet à l’individu de s’épanouir, qui accorde la priorité à la valeur de la personnalité et qui récompense la performance avec un rendement mérité et communautairement gratifiant »,
(LUDWIG ERHARD, CONGRES DU CDU, RECKLINGHAUSEN, 28 AOÛT 1948).
Où les probabilités modales de la politique sociale-économique sont aussi importantes que ‘’l’équilatéralité’’ collective…
FONCTIONNEMENT DE LA MONNAIE PAR L’ACTIVITE ‘’HUMAINE’’… DANS LE SYSTEME POLITICO-SOCIO-ECONOMICO-CULTUREL DE BIEN(S) ET SERVICES...
Introduction
La monnaie joue un rôle fondamental dans les économies et les sociétés. La maîtrise de sa création est donc déterminante. On imagine souvent que la fameuse «planche à billets» des banques suffise à créer la monnaie. Il s’agit bien plus de l'activité des banques centrales qui ont capacité à créer de l'argent à partir du potentiel des activités géo-localisées, des biens créés et matières premières disponibles, (PNB et PIB) dans les différents territoires, pays, continents politico-socio-économico-culturels, où ces banques centrales accordent des lignes de conduites, d’investissements et de crédits aux acteurs, actrices, entreprises, sociétés, délimitées par leurs statuts commerciaux et juridiques, dans des zones géographiques. Ces politiques économiques et commerciales gèrent ainsi financièrement des zones d’activités industrielles et productives dans le cadre des mouvements et des flux monétaires… Et donc, la circularité monétaire. Notamment par la détermination de quantité de monnaie au rapport des potentiels taux de croissance, dans le système socio-économico-culturel échangiste et marchand.
Mais ce pouvoir ne vaut que pour le secteur bancaire dans son ensemble, et pas pour chaque banque prise isolément. Il est loin d'être illimité puisque cette création d’argent est juste une hypothèque sur les potentialités des énergies naturelles et animales essentielles, services humains utiles, et travaux automatisés ou robotisés nécessaires à la création de tous objets afin de les échanger, les conserver en l’état, ou encore les transformer dans le système économico-productif de consommation établi par la politique monétaire de chaque état souverain, ou continent tel celui européen, par la mise en circulation de l’euro (€) en janvier 2002, faisant passer le franc de la valeur 1 à 6,65652, (J’aimerai connaitre les instances européennes qui ont déterminées cette valeur, et surtout pourquoi, comment et pour qui ?) du jour au lendemain, permettant aux génies de la finance et autres sorciers de l’économie de maintenir les énergies du travail dans la vectorisation intellectuelle considérant que cette composition ne saurait être que la seule meilleure fonction de valorisation croissante et exponentielle du système économico-libéral généralisé, tout en donnant une valeur intrinsèque subjective aux biens en cours, ou déjà acquis, et souvent hors réalité sociale-économique du territoire géophysique, géré administrativement par les exécutifs, la législation commerciale et juridique dans une nation républicaine démocratique ?
Ou ‘’bananière’’ ? Devenue état à déclassement social-économique. (Les riches deviennent plus riches, les pauvres plus pauvres, et les classes intermédiaires les payeurs soumis à l’imposition inégalitaire…).
Voir augmentation des prix de l’immobilier en 30 ans (10 à 20 fois supérieure à celle des salaires), et des biens de consommation courants depuis le changement de monnaie. Accentuation des difficultés à maintenir la stabilité monétaire et celle des bourses, endettement des pays, bulles financières, distorsions sociales, fractures identitaires, communautaires, culturelles, conflits géopolitiques, crises migratoires… Cela s’appelle l’économie virtuelle, ou le côté obscur de l’économie mondialisée, à laquelle peu de systèmes sociétaux étaient préparés, sauf quelques adeptes et initiés aux langages mathématiques ou autres logarithmes boursiers, dans un système devenu celui des territoires soumis à soustraction des savoirs faire et division des savoirs être…
Et tout cela au nom de la conservation de l’objet dans un état physique et matériel susceptible d’être intéressant pour une potentielle revente future à valorisation supérieure de par sa potentielle rareté, où l’acquisition frénétique de tous matériels sans notion d’une quelconque utilité, nécessité, essentialité, superficialité dans le système à consumérisme endiablé, élime la valorisation élémentaire et pragmatique du sujet non proche, et souvent oublié ou envisagé comme quantité ou paramètre négligeable. Les décennies suivantes, le défi majeur sera assurément la bonne et juste gestion de l'eau et des ressources fossiles avec la nécessaire mise en place de celles renouvelables, où le déni de cette réalité sera assurément source de crise civilisationnelle… Dans l’espace virtuel, matériel et biophysique…Vastes analyses qui sont assurément d’ordre collectiviste, philosophique, éthique, historique, géopolitique, sociologique, déontologique, psychologique et j’en passe et des meilleurs. Où la seule certitude que nous puissions avoir, est celle que l’argent ou monnaie est sujet à querelles indéfinissables au même titre que la philosophie politique et les prosélytismes religieux. Et tout cela dans une totale incompréhension humainement acceptable… Par une sémantique et une rhétorique en total décalage avec les homomorphismes sensiblement reconnaissable et touchant, au profit des dimensions du matériel à potentiel touchable, sonnant, et trébuchant. Et peut-être séculaire ? Ou déni de liens entre les sciences et les arts… ???
L’ETAT PROVIDENCE …
Trop ou pas assez… ???
Pour quoi, pour qui ou pourquoi… ???
Sur la période qui s’étendit de 1948 à 1952, le Plan Marshall dispensa généreusement un don des Etats Unis équivalent à 114 milliards d’euros d’aujourd’hui. Proposé également à l’URSS, qui le repoussa. Il relança l’économie des pays occidentaux qui cautionnaient le plan et contribua à enrayer l’expansion de la sphère d’influence russe.
Mais une contribution est inscrite au sein du système monétaire mis en place à Brettons Wood : le « dilemme de Triffin » du nom de l’économiste belge (1911-1993). Celui-ci attira l’attention sur le fait qu’une monnaie ne peut représenter DEUX RICHESSES DISTINCTS. En l’occurrence celle des Etats-Unis et celle des nations utilisant le dollar comme monnaie de référence à l’extérieur du territoire américain. ($ is rich…)
Encouragé par la Grande-Bretagne, qui y trouvait son compte dans le rôle de chef d’orchestre, le marché des ‘’eurodollars’’ (les dollars en circulation en dehors des Etats-Unis) prit son autonomie et son essor.
Il s’avéra que « défendre le monde libre » – la sphère d’influence des Etats-Unis dans le cadre de la guerre froide – était, de plus en plus couteux. Nixon dénonça l’accord de Bretton Woods en 1971, alors que la guerre au Vietnam, au Cambodge et au Laos, épuisait les ressources pourtant colossales des Etats-Unis, où la référence à l’or ne suffisait déjà plus à son expansion.
En 1944, dans le bras de fer qui l’opposait à une Grande-Bretagne exsangue, l’Amérique l’avait emporté.
Mais il restait des atouts à la Grande-Bretagne :
Son EMPIRE COLONIAL
Celui-ci ne tarderait pas à s’effriter, mais le Commonwealth liant les anciennes colonies à la métropole d’autrefois survivait, et la City demeurait le centre d’un empire financier, où les plus petites dépendances constitueraient vite les éléments d’un archipel de moins-disant juridique, offrant l’infrastructure permettant l’éclosion de futurs havres fiscaux ainsi que le moyen pratique pour les grandes puissances de jeter un œil discret sur la réinjection de l’argent sale dans le circuit légal.
L’état providence était né quant à lui en Allemagne sous Bismarck, qui craignait une révolution de type marxiste. William Beveridge, en Grande-Bretagne l’avait codifié dans un rapport fameux en 1942.
Entretemps, les congés payés avaient conquis l’Europe.
L’état providence n’était cependant pas inscrit dans la réalité économique elle-même. Les salaires sont comptabilisés en effet comme coûts devant être réduits à tout prix, tandis, que les bonus des industriels et les dividendes des actionnaires sont vus, je l’ai expliqué, comme parts de bénéfices devant être maximisés coûte que coûte. Dans ce cadre, les dépenses de l’Etat-providence sont ponctionnées sur la croissance, mais une fois servis les détenteurs de capital et les dirigeants d’entreprises.
En octobre 1973, à la suite de la guerre israélo-arabe, les pays de l’OPEP augmentèrent le prix du pétrole de 70% et imposèrent un embargo aux Etats-Unis et au Pays-Bas ; une seconde augmentation eut lieu deux mois plus tard, qui multiplia le prix du pétrole par rapport au niveau antérieur au début des hostilités.
Ce choc pétrolier, dans un contexte où la richesse due à la reconstruction montrait des signes d’essoufflement mettait un point d’arrêt aux ‘’TRENTE GLORIEUSES’’.
A partir de ce moment, la protection sociale dans les pays occidentaux se retrouve sur la défensive.
Pour tenter de maintenir l’Etat-providence, les Etats s’endettèrent.
Ils encouragèrent alors, petit à petit la privatisation de la protection sociale, les retraites complémentaires apparurent : l’assurance vie, l’assurance maladie-invalidité battant en retraite, l’intervention des mutuelles progressa, jusqu’à devenir obligatoire. La protection sociale devint tributaire de la bonne santé des marchés financiers. On dora la pilule en présentant à la population cette régression massive sous un jour favorable : on lui affirma qu’elle se ‘’responsabilisait’’ et que le contrôle qu’elle exerçait sur sa propre vie s’accroissait. Mais de plus en plus obligés de recourir aux marchés des capitaux, les Etats s’exposèrent à la notification de leur risque de crédit, qui déboucha sur une augmentation du coût de leurs emprunts, et à l’évaluation de leur gestion budgétaire selon les mêmes critères qu’une entreprise commerciale.
Le coût de la crise des ‘’subprimes’’, fut considérable : 8% du PIB pour la zone euro ; à l’automne 2015, 3,3% des 8% avaient été récupérés, mais l’ardoise se montait encore à 4,7% du PIB. Les garanties explicites des Etats de la zone euro au secteur financier équivalaient en 2014 à 2,7 points du PIB (Soit environ pour la France : 54 Mds d’euros au titre de la sphère financière). La dette souveraine des pays s’était aggravée en moyenne sur la zone, de 4,8% de PIB.
La spéculation par le biais de l’instrument financier dérivé qu’est le Crédit-default Swap (CDS) permet qu’un double mécanisme joue simultanément sur la notation de la dette souveraine : d’une part, l’évaluation actuaire du risque de crédit, objective parce que fondée sur la fréquence des pertes observées par le passé en terme de probabilité ; d’autre part, l’offre et la demande pour l’assurance elle-même - et cela, que celui qui la contracte soit véritablement ou non exposé au risque de crédit parce qu’il détient des titres dont le principal pourrait éventuellement ne pas être remboursé par un Etat en défaut.
Un pays en difficulté est ainsi mécaniquement condamné : le risque de crédit de sa dette n’est pas seulement évalué selon des critères ‘’objectifs’’, mais aussi à partir du montant de la prime du CDS, qui augmente avec la demande vis-à-vis du contrat – dont une composante est purement SPECULATIVE.
Au sein de la zone euro, l’une des conditions de fonctionnement d’une monnaie commune n’a jamais été remplie : la mutualisation de la dette souveraine. Le coût de financement de chacun des pays se diversifie alors : un euro grec, victime de la spéculation qui vient démultiplier l’évaluation de la faiblesse financière intrinsèque de la nation, cesse de valoir autant qu’un euro allemand (voir la surévaluation de l’euro allemand au rapport de l’euro ‘’européen’’, et celui de la France sous-évalué au rapport de cette même monnaie européenne, et encore différentes valeurs de la monnaie européenne au rapport géoéconomique de chaque pays de l’EU. Avant le passage à l’€ le mark valait 2 fois le franc et 4 fois la peseta…). La zone euro est écartelée par des forces géocentriques du Parlement Européen et centripètes de la Banque Centrale Européenne.
I - Les fonctions et les formes de la monnaie
A- La monnaie : Instrument essentiel de l’activité économique et par voie de conséquence levier social…
1)-Les trois fonctions de la monnaie
La monnaie apparaît comme un bien économique spécifique compte tenu du rôle qu’elle joue dans l’économie des écosystèmes et biosystèmes humains. Elle assure également en effet trois fonctions essentielles.
a)- intermédiaire des échanges
Sans monnaie, il ne serait pas possible d’acheter ou de vendre des biens ou des services, à moins de fournir en échange un bien d’une valeur équivalente. La monnaie supprime donc la nécessaire coïncidence des besoins d’une économie de troc (économie dans laquelle les biens sont échangés contre d’autres biens). La monnaie constitue ainsi un bien en contrepartie de l’échange. La monnaie est par ailleurs un bien économique car elle est utile à la satisfaction des divers besoins des agents économiques et techniques affiliés aux fonctionnements monétaires et soumis au principe de l’économie fondamentale de la rareté, c'est-à-dire qu’elle existe qu’en quantité limitée ou établie, en fonction des différentes fonctionnalités sociales-économiques des marchés de chaque pays, ou continents. (Sis l’Union Européenne). Comme tout ‘’objet’’, la rareté en augmente sa valeur. Ce postulat peut laisser apparaître quelques interrogations émises par certaines thèses philosophiques édictant toutes vies comme ‘’choses’’ précieuses, alors qu’en économie, plus un ‘’objet’’ est disponible en grande quantité, moins il a de valeur. Une vie dans le système politico-socio-économico-culturel a-t-elle un prix définissable… ???
Il n’est pas certain que cette réflexion ontologique soit analysée convenablement et objectivement par les génies des sciences économico-financières et/ou élites politiciennes considérant souvent l’acteur ou l’actrice résident(e) de l’espace sociétal comme ‘’objet’’, voire ‘’numéro’’, dans le système de vies ‘’mégalomaniaques’’, dont la sphère boursière en est le summum du déni envers l’épistémologie sémantique, où une de leurs solutions aux problèmes économico-financiers seraient de pouvoir édicter largement que le ‘’sujet’’ humain identifié en tant qu’organisme vivant est juste une ‘’chose’’ peu pensante dotée du mouvement utile à la seule impulsion du travail manuel, et par conséquent facilement interchangeable et remplaçable… ?
Cela est un concept intrinsèquement variable et impartialement faux par le sectarisme ou partiellement vrai dans sa thésaurisation économico-culturel. Mais en tous cas, lorsque cela devient une fonction séparative ou soustractive définie comme forme de privatisation de liberté individuelle et de ghettoïsation psychologique ou physique, elle ne peut qu’être assimilée à une forme d’eugénisme… Cet axiome était déjà édicté au début de l’ère industrielle, notamment dans et par le travail à la chaîne, telle une ‘’machine’’ automatisée et corrélativement ‘’lobotomisante’’ (Mais peut-être nécessaire à l’époque du début de l’ère industrielle et proportionnellement ‘’adaptable’’ au mauvais rapport des connaissances et savoirs distillées par les réseaux éducatifs encore relativement assujettis à l’ordre des reliquats théologiques, défiant l’épistémologie et l’évolution des ‘’espèces’’ au cours du XVIIIème, XIXème siècle, et la première moitié du XXème).
Depuis quelques années les systèmes mécanisés et automatisées sont devenues beaucoup plus complexes et par conséquent, cet état de fait, a nécessité que le sujet ‘’humain’’, puisse acquérir savoirs scientifiques ainsi que les connaissances techniques, et technologiques suffisantes et nécessaires aux fonctionnements et utilisations du système et de la ‘’machine’’… Et par conséquent majoritairement apte à acquérir les dispositions intellectuelles indispensables et nécessaires à son identité professionnelle, communautaire et personnelle, dans le système socio-économico-culturel... ???
Et donc, à devoir disposer de nouvelles connaissances, et/ou à être mieux formé aux nouvelles technologies, savoirs universels. Et professionnalisations… ??? Sectorielles… ?
Ce qui n’est, à mon humble avis, pas souvent le cas des dinosaures des corporatismes politiciens et économiques ayant omis l’état de mouvement perpétuel, ainsi que certaines évolutions technologiques attachées aux processus du numérique, génie génétique, informatique, et nanotechnologies dont les élites ‘’figés’’, par l’unique perception de leurs incompréhensions ou dénis, ne sont plus en mesure d’indexer les fonctionnalités et théories, quelles qu’elles soient, car ils ont vendu le savoir-faire technologique national aux bourses internationales inopérantes à l’investissement, au maintien, et au développement de l’esprit de confiance en et par les capacités d’addition des compétences professionnelles des citoyennes et citoyens en tant que résidents(tes) de la République Démocratique Laïque Française…
Où le déclassement économique s’est dilué dans la soupe populaire mondialisée, avec pour singularité, en celle que les mauvais cuisiniers aient soustrait le ‘’blé’’ utile et nécessaire à la meilleure alchimie nourricière, voire existentielle… Aujourd’hui dans nos pays industrialisés et soit disant évolués socialement, les ex-génies de la politique monétaire et leurs néo-aficionados commencent à avoir quelques problèmes pour continuer à faire prendre des vessies pour des lanternes à majorité des non-initiés œuvrant en et par d’autres ardeurs intellectuelles et manuelles…
Et notamment chez certaines entités de la génération des 25-45 ans ayant de par l’augmentation des informations sur le Net, leurs disponibilités sur les différents réseaux et quelques analyses pertinentes concernant le système socio-économico-culturel, réussi à percevoir que cet espace de travail et d’employabilités à tendances mondialistes était atteint des instabilités pernicieuses suffisantes à créer des fractures sociales, communautaires, nationales, internationales et géopolitiques... Avec pour questionnement personnel et philosophique, celui de se demander le pourquoi de tous ces paradoxes teintés aux couleurs de la division des savoirs-êtres, soustraction des savoirs faire, de l’obscurantisme et du nihilisme holistique ?
Tout en essayant d’analyser la place de leurs enfants dans ce monde frappé au sceau de l’inégalité, de l’individualisme, de l’insécurité, de l’injustice, des fragilisations identitaires et culturelles, des corporatismes et du sectarisme dans un système cultivant les peurs et par conséquent sujet au retour vers des formes de refuges cultuels, non-solubles avec le principe de démocratie et de laïcité. Où dans cette insatisfaction matérielle et aseptisation intellectuelle, sans réveil des bonnes et justes consciences, il ne saurait que continuer à exister les fonctionnalités nécessaires à dénaturer les meilleures raisons ontologiques d’une partie de la civilisation au bénéfice de la mauvaise autre.
b)- Une unité de compte
La monnaie constitue une référence, un étalon de mesure qui permet d’exprimer la valeur des biens et des services. Sans monnaie, il faudrait déterminer le rapport entre la valeur de chaque bien ou chaque service et la valeur de tous les autres biens, ou de tous les autres services contre lesquels ils peuvent être échangés. L’Euro, unité de compte de la zone euro, permet d’exprimer le prix de tous les biens et services, et donc de les comparer facilement. La monnaie permet ainsi aux agents économiques de prendre leurs décisions d’achat, de vente ou de stockage… ; momentanément, ou à durée plus longue, en fonction des estimations envisagées envers les désirs d’acquisitions du ‘’consommateur libre’’ assujettis au système de biens et services marchands nécessaires, utiles ou superflus…
c)- Un moyen de réserve de valeur
La fonction de réserve de valeur est la capacité que possède la monnaie à transférer du pouvoir d’achat dans le temps. Ainsi, la monnaie peut être conservée et utilisée pour une consommation différée par la constitution d’une épargne. Elle peut gagner de la valeur grâce aux intérêts des sommes placées sur des comptes d’épargnes ou en prendre, du fait de l’inflation, c'est-à-dire de la hausse généralisée et durable de l’indice moyen de l’augmentation des prix, et des valeurs d’échanges par cotations sur les marchés internationaux. Et c’est à ce moment que la monnaie devient dans l’imaginaire collectif, ‘’objet’’ et en même temps ‘’sujet’’ d’évidence profitable pour les investisseurs et sécuritaire pour les petits, moyens, gros épargnants et leurs descendances, via les contrats d’assurance vies, épargnes, retraites ou fonds de pensions.
Les assureurs (Aujourd’hui les banques proposent également des contrats d’assurance de toutes couvertures) ont compris depuis longtemps la mesure qu’il était possible d’engrener pour et dans la sociale-économie. Où grâce aux retraites et couvertures vieillesse, il est possible d’envisager les aspects économiques dans l’investissement national par ces contrats d’assurance, mais également le côté social de tout le système d’assurance dans nos sociétés ‘’modernes’’, lorsque celles-ci sont régulées par un Etat Démocratique dont les régisseurs ne sont pas les dévots d’une République ‘’bananière’’…
En 2013, les fonds de pensions représentaient 170% du PIB au Pays-Bas, 130% au Royaume-Uni, 122% pour la Suisse et 113% aux Etats-Unis, sachant que cet actif représente au niveau mondial, environ 32000 milliards de dollars (2009), et que les USA en détiennent environ 18800 Mds, cela représente donc environ 59% des actifs mondiaux appliqués à ce modèle anglo-saxon des fonds de pensions… $ is rich… Et c’est certainement une raison essentielle pour laquelle l’Angleterre quittera l’union européenne, car de par son fonctionnement ultra libéral, ses politiques majoritaires ne souhaitent pas s’impliquer par une quelconque juste partie sociale dans ‘’l’économie de marché’’ européenne, qui de toutes façons n’existe pour l’instant qu’à l’état embryonnaire… Il suffit pour s’en convaincre de percevoir depuis quelques années les tensions économiques générées par les affectations commerciales entre les nations, gérées financièrement par la banque et la commission européenne, où l’intérêt de la première entité bancaire européenne est de prétendre pouvoir donner les vecteurs et pragmatismes utiles à maintenir la cohésion socio-économico-culturelle européenne, alors que depuis plus de 20 ans, il est possible de constater l’augmentation des défiances et incertitudes au sein de cette ‘’Union Européenne’’, devenue une communauté en dislocation. Nous pouvons constater depuis quelques années, ce phénomène d’individualisme au sein de l’Europe et du Monde par la montée des communautarismes, nationalismes et populismes ‘’exacerbés’’… Dans le système libéral ? Attention à la suite…
« Les peurs enferment l’humain dans la prison de son propre obscurantisme individuellement sécuritaire, par la croyance que la possession mégalomaniaque de biens matériels empêcherait l’inexorable pression du temps, totalement insensible aux actions physiques des petits grains de matière organique conscients ou inconscients. Et cela peu-importe le type, et le nombre d’assurances prises. Notre propre protection est en celle d’être assuré de pouvoir faire face aux accidents et maladies pour nous-mêmes ainsi que pour les tiers, afin de réussir à dédommager financièrement l’autre lorsque notre inconscience ou mauvaise conscience ont invectivé des actes néfastes envers d’autres vies, résidentes de la zone sociétale naturelle, les biosystèmes et écosystèmes »…
En France le système de retraites par répartitions génèrent peu de fonds de pensions. Ils sont uniquement visualisables par souscription à un contrat de retraite complémentaire par capitalisation. Où cette partie ‘’sécuritaire’’ du système social français commence à laisser apparaître quelques distensions, voir fractures, notamment par le fait que le rapport entre le nombre des cotisants et celui des dus devient inadéquat à l’équilibre. La faute à qui… ??? La gestion des retraites… ???
De plus depuis la fin du XXème siècle, l’augmentation de la durée de vie a fait apparaitre la coexistence de 4 générations…
2)-La monnaie : un actif liquide
La liquidité est l’aptitude d’un actif, c'est-à-dire d’un élément du patrimoine d’un agent économique, à être convertible en un moyen de règlement dans un délai bref et sans coût.
La monnaie est un actif liquide, c'est-à-dire qu’elle est immédiatement disponible pour effectuer une transaction.
Elle ne nécessite aucune transformation avant son utilisation, à la différence des actifs financiers, comme les actions ou les obligations, qui doivent être vendus avant que leurs valeurs monétaires soient utilisables. Cette opération nécessite du temps, autorisant le potentiel à considérer le meilleur moment de la vente et parfois une perte en capital. Ex : Chutes des actions…
B)-Les formes de la monnaie
1)- L’évolution historique
a)- Les premières formes de la monnaie
Les formes de la monnaie ont évolué avec le développement de l’activité économique, l’augmentation des populations, leurs mobilités, l’accroissement des échanges et l’évolution des sciences, des technologies et des transports…
Au fil de l’histoire, la monnaie a connu des formes très diverses: De la monnaie picturale (inscription de la créance, sur tablettes), à la monnaie marchandise (des biens comme le bétail, les perles, etc… ; sont altérables et difficiles à subdiviser). Elles ont peu à peu laissé leur place à la monnaie métallique (l’or et l’argent qui sont des métaux rares et inaltérables). Les réserves d’or et d’argent se révélant rapidement insuffisantes devant la montée des échanges entrainés par la forte industrialisation, le recours à de nouvelles formes de monnaie fut nécessaire (pièces métalliques, billets…).
b)- La dématérialisation croissante de la monnaie
Au fil du temps, la valeur de la monnaie s’est distinguée de la valeur intrinsèque des supports qui la véhiculent : à la différence des pièces qui traitent les valeurs des métaux précieux qui les composaient, la valeur des billets est distincte de celles du papier qui les représentent. Le papier-monnaie n’est que du papier, inutilisable pour un autre usage que celui de la monnaie.
La monnaie se développe ainsi sous de nouvelles formes et on assiste à la dématérialisation croissante :
La monnaie est de moins en moins représentée par des supports physiques.
2)-Les formes actuelles de la monnaie
a)- La monnaie fiduciaire
Elle comprend les pièces fabriquées par le Trésor Public ou monnaie divisionnaire et les billets de banques émis par la Banque de France (plus d’actualité depuis janvier 2002). Ces deux types de monnaies fiduciaires représentent aujourd’hui environ 10% de la monnaie en circulation en France.
La monnaie fiduciaire à un pouvoir libératoire illimité : elle donne la possibilité de se « libérer » d’une dette avec une quantité de monnaie, dans un espace physique ou ‘’virtuel’’, délimité par les territoires et zones d’échanges de biens et services (Nationaux et Continentaux). Ainsi, c’est la seule monnaie qui est obligatoirement accepté comme un moyen de paiement. On dit qu’elle a « cours légal ».
Elle tire d’ailleurs son nom du latin ‘’fides’’, signifiant « la foi, la confiance ».
Si la prééminence des billets apparaît après 1914, leurs développements se firent en plusieurs étapes. Au départ, le billet est un certificat représentatif des métaux précieux, ces derniers étant laissés en dépôt dans les coffres des banques. Puis, dès le XVIIe siècle, les banques commencent à émettre des billets à découvert, c'est-à-dire sans une couverture totale par leurs montants en or. Le court légal a été définitivement adopté en 1939, supprimant toutes règles de pourcentage de couverture des billets par l’encaisse-or de la Banque de France. Cette émission de monnaie, était surtout un moyen permettant aux royautés de financer leurs guerres, grâce aux fonds d’investissements privés, dont les possesseurs étaient emprisonnés ou tués, lorsque l’état ne pouvait rembourser sa dette…
CRISES FINANCIERES, IMPÔTS ET CAPITALISME FISCAL EN FRANCE, AU XVIIème SIECLE
Les ‘’choses’’ et ‘’affaires’’ de l’état, ont-elles réellement changé, sur le fond politique des covalences et convergences, depuis presque quatre siècles… ?
Hors avancées technologiques, numériques, démographiques, sanitaires, médicales et sociologiques… ???
Petit retour en arrière… Notamment la crise du XVIIème en France…
Les disparitions de Richelieu et de Louis XIII avaient avivé la crise politico-financière, et par la même endigué instabilité et conflits sociaux. Le nouveau pouvoir avait fait naître des espoirs très vite déçus. L’amertume n’en était que plus profonde.
Depuis 1635, date du début de la guerre contre la maison d’Autriche, la France avait connu une des mutations les plus importantes de son histoire financière. Si l’on veut avoir une idée de l’augmentation démesurée des dépenses et de l’effort demandé durant ces années terribles, il suffit de considérer quelques chiffres : le budget de l’état, qui était en temps ordinaire de l’ordre de 40 à 45 millions de livres ‘’tournois’’ (monnaie de l’époque), bondit à 120 millions en 1634, l’année des premiers efforts militaires, puis à 208 millions en 1635, l’année de la guerre. Il descendit à 88 millions en 1637, s’établit à 89 millions en 1642. Avec le ministre Mazarin, cette croissance reprit : 124 millions en 1643, 141 en 1644, 136 en 1645. Il était de 142 millions en 1651 et de 109 en 1653 (La paix de Westphalie signée avec l’empire en 1648, n’avait pas mis fin à la guerre espagnole).
Le système des impôts sous l’Ancien Régime était archaïque, improductif, injuste, hérissé d’exemptions scandaleuses et de particularités choquantes qui avaient le plus souvent perdu leur raison d’être. Mais la monarchie aux abois n’était pas capable de le réformer.
De quoi d’ailleurs était-elle capable… ???
Le petit monde trouble de la finance royale et des manieurs d’argent – quelques milliers de personnes en tout, en comptant leurs commis et associés – est aujourd’hui mieux connu par les travaux de quelques historiens anglo-saxons et français, qui ont démontré avec intelligence et clarté les mécanismes déjà forts complexes du système financier de cette époque.
Bien des idées reçues doivent être révisées.
Ces gens de la finance – Bonneau, Catelan, Feydeau, Gruyn, Monnerot, Tabouret… – n’étaient nullement des hommes sortis de la lie du peuple, des laquais enrichis qui auraient réussi à s’agréger au monde des puissants comme l’imagerie populaire les a souvent représentés. Ils étaient issus des milieux de la ‘’robe’’ (ceux de la chaire, juges, avocats, notables…), et de l’aristocratie… Leurs familles avaient travaillé dans le maniement des ‘’espèces du roi’’ depuis une ou deux générations. Ils se manifestaient rarement au grand jour, laissant la première place à des gens de paille – bourgeois de Paris, voire simples domestiques – qui étaient des adjudicataires du bail ou du traité. De discrets actes notariés rétablissaient la ‘’vérité’’. A l’arrière-plan se dissimulaient des bailleurs de fonds encore plus puissants : la haute aristocratie d’épée, les princes, les ducs et pairs, l’élite de la noblesse de robe, les grands dignitaires ecclésiastiques, les abbés commendataires, qui bénéficiaient des revenus les plus élevés. La famille royale elle-même participait au jeu : Le Duc d’Orléans, sa fille la Grande Mademoiselle, le prince et la princesse de Condé. Tous ces gens, à la recherche de profits sans risque, participaient aux lucratives « affaires du roi » – revenus domaniaux, aides, sous-participations dans les fermes et traités – grâce à des compagnies discrètes, à des conventions de croupiers ou à des prêts simples d’argent. Les cardinaux-ministres, Richelieu, puis Mazarin, investissaient eux-aussi sans vergogne dans ce capitalisme fiscal, prêtant à bon taux l’argent qu’ils avaient capté, faisant main basse sur les grands offices, les revenus du domaine royal, les bénéfices ecclésiastiques, ou touchant des pots de vins lors de l’affermage des impôts…
Ainsi malgré ses ors et sa pompe, la monarchie française était-elle l’otage des puissants, des grandes familles et des multiples groupes sur lesquels elle comptait s’appuyer… ??? Même si par nature elle se situait au-dessus des corps sociaux, les transcendait par son caractère divin, la grève des bailleurs de fonds pouvait lui être fatale. Faute d’une administration fiscale efficace, le pouvoir royal avait perdu la maîtrise de ses finances.
Comment s’étonner que, dans de telles conditions, la misère est rapidement gagnée les campagnes. La pression fiscale imposée par un pouvoir considéré jusque-là lointain et peu enclin à attentions et considérations, hors de la royauté, sa cour, l’église et les gens de robes, avait en partie détruit le fragile équilibre des communautés locales, incitant les habitants à faire bloc pour défendre leurs intérêts régionaux menacés. Les révoltes populaires, qu’on appelait dans le langage du temps des ‘’émotions’’, furent nombreuses. Apparues dès la fin du XVIème siècle, parallèlement à la croissance de l’Etat royal, elles connurent alors de terrifiantes flambées. : Explosion des ‘’Croquants’’ de Guyenne, du Périgord, du Limousin (1636-1642), insurrection des ‘’Nus-Pieds’’ de Normandie (1639-1642), implacablement réprimée par le chancelier Séguier, jacqueries paysannes dans le Maine et l’Anjou (1639), en Auvergne (1640), et à nouveau dans le Poitou (1641).
La mort de Richelieu et l’avènement de Louis XIV firent espérer un retour au calme social, et par voie de conséquence, la décrue de la ponction fiscale. Espoir vite déçu ! Une série de mauvaises récoltes aggrava même, en certains endroits, la situation. Les troubles reprirent en Normandie, en Anjou, dans le Poitou, la Guyenne, le Languedoc, le Rouergue, la Provence… Etc…
Extrait du livre sur Fouquet par Jean-Christian Petitfils.
Retour à la monnaie fiduciaire (Suite)… Avant celle scripturale.
A partir de 1945, ce système économique mondialisé sera favorisé, les années suivantes, avec la rapidité des transports, les flux de biens et services internationaux, et notamment les déséquilibres entre les pays appelés les ‘’Nords’’ et les ‘’Suds’’. Au cours du XXème siècle, ce fonctionnement économique sera nommé, le ‘’néo-libéralisme’’, et il deviendra celui de l’ère de la mondialisation par le capitalisme, puis l’ultra-libéralisme, dont les origines du changement en seront pour parties, le plan Marshall, les accords de Brettons-Woods et le GAC ; après la fin de la seconde guerre mondiale. Nous pourrons constater dans cette nouvelle conceptualisation économique certaines incohérences, notamment l’utilisation de main d’œuvre à bas prix, afin de faire jouer l’indice de concurrence lié aux résultats industrielles, hors des zones financièrement ‘’fructueuses’’ des pays industrialisés, par la délocalisation des productions.
Après cette mise en œuvre économico-financière, les écarts entre les réserves en or ont considérablement augmentés, et sont constables au rapport de celles relativement faibles dans l’économie des pays occidentaux, à contrario des quantités détenues proportionnellement aux rapports du PIB des ‘’Suds’’. L’économie générale de ces territoires du monde, sera invariablement et durablement régulé par l’investissement des pays industrialisés, avec pour résultat l’augmentation des dettes des ‘’Suds’’, qui seront leur moteur économique à partir des années 70, où un peu plus tard apparaîtront les premières crises financières dans différents pays d’Amérique du Sud et de l’Est de l’Europe.
Ref : La planète financière – Laurent Carroué
c)- La monnaie scripturale
Elle regroupe l’ensemble des dépôts a vues (avoir disponible immédiatement) gérés par les banques, les centres de chèques postaux et les caisses d’épargnes. En effet, l’ouverture d’un compte donne naissance à un dépôt a-vu, qui constitue une reconnaissance de dette à l’égard du titulaire du compte. Celui-ci se sert de cette monnaie pour payer ses transactions, elles circulent par un simple jeu d’écritures (D’où son nom…) d’un compte à l’autre. La confiance dans cette monnaie résulte de la confiance des agents envers le système bancaire. En effet, tout agent économique qui possède un solde créditeur sur son compte peut en demander le remboursement en billets ou en pièces. Or, la banque ne détient qu’une part infime de billets ou de pièces en contrepartie des avoirs en compte qu’elle est censée pouvoir convertir sur demande. De plus en plus utilisée, la monnaie scripturale représente presque 90% de la monnaie en circulation. C’est pour cette raison essentiel que la Grèce, a limité temporairement les retraits aux guichets des banques, lors de la crise financière liée en grande partie à son endettement devenu ingérable socialement et économiquement au cours de l’année 2015. Dans nombre de pays du monde, même en Europe, l’endettement devient un problème majeur, car il n’est plus au rapport des véritables potentialités économiques territoriales et nationales. La crise de 2008, l’a parfaitement démontrée.
3)-Les instruments de paiement de la monnaie scripturale.
Il ne faut pas confondre la monnaie scripturale, qui consiste en une écriture sur un compte, avec les moyens de paiements qui permettent de l’utiliser. Il existe en effet aujourd’hui différents types d’instruments permettant d’assurer la circulation de cette monnaie :
SUITE SUR : FONCTIONNEMENT DE LA MONNAIE I :
http://mickael-montest.e-monsite.com/pages/economie/fonctionnement-de-la-monnaie-1.html
FONCTIONNEMENT DE LA MONNAIE II sur :
http://mickael-montest.e-monsite.com/pages/economie/fonctionnement-de-la-monnaie-2.html
Date de dernière mise à jour : 30/11/2018
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