PENSER CES CHOSES DE LA VIE
PENSER CES CHOSES DE LA VIE
Il serait de bon ton de tenir compte des objections possibles, voire pour les plus férus(es) en pluridisciplinarité se les faire à l’avance, coupant ainsi l’herbe sous les pieds de vils contradicteurs servis à la scénologie insensée de l’entre suit, l’entre-jambe et l’entre soi inique, dans l’ensemble (E) des ‘’machines humaines’’…
Je crois malheureusement que ces consciences grossières ont une chose en commun, formellement, proche d’un mécanisme cognitif logo-atomisé par négociants en spiritualité, guides en reliques cultuelles, despotes, potentats et autres dévots ayant réussi à faire gober les plus ravageurs illogismes au rapport de leur déconsidération envers la condition échangiste naturelle humaine… Et dans ce paralogisme datant de la naissance de la conscience et des intelligences, concomitantes au mammifère humanoïde, le plus néfaste attribut est, sans doute, l’apparition depuis quelques décennies d’une espèce de scientisme immature indexé en vulgaire marchandising par souscription d’opérateurs en flux d’omission (volontaire ?) d’étude et analyses logiques envers le sujet ontologique au rapport de l’objet physique…
Dans le monde naturel du et des vivants…
Où le ‘’Mammifère-Humanoïde’’ possédait parfois de par certains bons côtés quelques aptitudes à pouvoir créer des zones de meilleur confort acceptable, nécessaires, essentielles et utiles pour lui et ses congénères…
Depuis quelques années il ressentait cet état socio-économico-culturel présent dans la ‘’cité moderne’’, totalement chaotique et foncièrement inadapté au sens profond de l’être. Ce sens magique originel qui souvent réduisait les croyances en la seule, possédant le lien de toucher cette merveilleuse ‘’force d’attraction’’, celle qui transforme les êtres, les rend créatifs en leurs laissant imaginer certaines réalités plus hospitalières, qui, lorsqu’elles sont teintées des couleurs de l’arc en ciel, leurs donnent facultés d’être capable de comportements assez extraordinaires, mais où ces systèmes sociétaux pressurisés aux tendances mégalo-politico-économico-asociales rendaient trop de zones de vies, rapidement vides de toutes énergies avec pour postulat naissant ; le tarissement même de la source naturelle de la « Vie », où l’espace communautaire était depuis plusieurs décennies en train de bifurquer vers des formes proches du corporatisme identitaire, avec pour particularité à ce que le prochain tournant de l’humanité soit invectivé vers celui de l’individualisme sécuritaire alimenté par le refus de visualisation et déni de compréhension envers l’inéluctable changement des territoires habitables, où la plus mauvaise porte restant à ouvrir en ces états d’incertitudes géopolitiques et de divisions communautaires sera celle du retour à l’obscurantisme post laïque fermé et l’antihumaniste, avec tous les dégâts qu’il est possible d’imaginer, accentués par les phénomènes de pollution et le réchauffement climatique, inhérents en grande partie au consumérisme endiablé et à l’industrialisation non régulée…
Avec, dans cette incompréhension notoire les flux monétaires…
En l’état actuel de son parcours, sa perception sensible, encore ‘’vivante’’ lui avait permis d’entendre le léger murmure d’un ruisseau de survie au milieu des tourbillons des grands fleuves dont le lit de certains était déjà tari ou en cours d’assèchement par des courants ‘’énergétiquement’’ dispendieux, alors que d’autres réussissaient encore à rejoindre leur lieu d’origine dans un état chargé de mauvais éléments, au milieu des méandres dont la VIE n’était plus la ‘’belle créatrice’’. Tout cela accompagné par la croyance que ce ‘’petit morceau de vie’’ doté de la pensée cognitive avait la capacité de façonner violemment l’endroit où il résidait, avec impérieuse main-forte au lieu d’essayer de l’agencer avec celle de cœur et de raison, à fin minimum de le laisser au moins aussi beau qu’à son arrivée, et à maximum pouvoir espérer laisser cette extraordinaire TERRE suffisamment confortable pour tous ceux et celles d’après, où les espaces Naturels du Vivant seraient assujettis à attentions suffisantes et utiles à vaincre le despotisme territorial, népotisme identitaire et culturel fractal décrit depuis longtemps dans leurs grandes lignes par quelques philosophes, théologiens et poètes où les origines sont historiquement beaucoup plus anciennes et assignées à certains comportements humains irrationnels, voire insensés, dont quelques causes probables ont été démontrées par autres théoriciens, logiciens, anthropologues, épistémologues et analystes Aristotéliciens, Bergsoniens, Cartésiens, Darwiniens, Euclidiens, Freudiens, Gordiens, Kantiens, Leibniziens, Pascaliens, Booléiens, etc… Et intrinsèquement terriens; dans leurs évolutions de types sociologiques, philosophiques, corporatistes et migratoires d’espèces biophysiques, soumises à aptitudes et attitudes souvent psychotiques en et envers les écosystèmes et autres lieux d’habitation du genre humain à tendances communautaires. Où en ces temps troublés, la juste transmission des connaissances et savoirs de ceux et celles d’avant, par celles et ceux de maintenant, et pour après, s’exécutaient trop souvent de façons impropres à maintenir quelques belles universalités. La porte qui pour lui venait de s’ouvrir était celle de l’exclusion de ce continuum espace-temps asocial et grégaire dans lequel il avait résidé quelques décennies.
La vie l’avait emmené là !
En 2013… Lors de sa 54ème année…
Il a respecté ce qu’elle voulait lui montrer, et il se mit alors à chercher les clés ouvrant les quelques portes où derrière il réussirait peut-être à trouver quelques signes et comprendre les différentes expressions, accords et définitions ‘’d’Harmonie’’, aux fins de lui donner petite possibilité de s’approcher encore une fois ‘’d’Elle’’…
J’estimais fort la contre-mesure des mots… ; étais amoureux de l’essaimage poétique et pensais que ces deux compositions pouvaient être bien utiles à la compréhension de toutes ces choses du monde, tant dans leur dimension touchable qu’en celles sensiblement touchantes ; proches de ma zone de quiétude ou un peu plus éloignées de ma lucarne des discernements…
LES MESSAGERS DE LA PLUIE
De la nuit sans contour,
A qui veut s’en détourner,
N’y apposera que le songe sans suite…
Au réveil tiraillé, la lumière absorbe l’imaginaire
Certitude défaillante m’élèvera, jusqu’à la fin du jour
Les traits de pluie discontinus publient à ma fenêtre,
Plus loin sur les courbes de l’horizon vallonné,
Poussées par les vents tourbillonnant
Les gouttes cristallines affectionnent nature et pensées
Elles bichonnent pousses nerveuses et peupliers sagaces,
Ambitionnent entrevue avec les chênes centenaires
Et sur les champs, elles valsent avec les couleurs de l’azur
Les nuages soulagés ont répandu le message de la vie
Peintres et poètes y dessineront les symboles de ses lignes,
Sur quelques feuilles en attentes de vers et desseins
Afin que les monarques, déploient leurs ailes…
Et sous couvert de couleurs noires et orangées,
Accompagnés par le son des albatros,
En d’autres contrées, contre vents et marrées
Portent aux yeux du temps, les larmes des messagers…
Michel ASTI
Date de dernière mise à jour : 21/03/2019
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