CES CHOSES DU CONSCIENT
CHOSES DU CONSCIENT ET DE L'INCONSCIENCE
LES CHOSES DU CONSCIENT DANS NOTRE ENVIRONNEMENT
Notre manière de percevoir les choses de notre environnement ‘’physiquement’’ proche, ou plus éloignées de nos sensations est, dans les deux cas, conditionnée par notre capacité à absorber les informations (entrées), les traiter plus ou moins rapidement (logiciel pour un système automatisé, cerveau pour le vivant), et en établir une vectorisation (positive ou négative ?), dans le but d’actions et de réactions physiques et matiériels (Ce qui est lié à la matière et aux objets physiques).
Ou en émettre des données supplémentaires après traitement des informations reçues initialement par nos capteurs sensoriels – Nos cinq sens pour ce qui est physiquement proche de leurs capacités :
- La vue
- Le toucher
- L’ouïe
- L’odorat
- Le goût
Nous pouvons nommer sans trop de déraison cet environnement physiquement proche :
‘’L’Espace Touchable’’.
Il existe, sans trop de fantasmagorie, une autre dimension de cet Espace Physiquement Touchable, que nous pouvons nommer – Espace Sensiblement Touchant – où, sont intégrés nos cinq sens communs.
Cette dimension ‘’virtuelle’’ est engendrée par notre propre traitement des données extérieures, affilié aux informations que nos mécanisme cognitifs ‘’Electro-Physico-Chimiques’’ réussissent à traiter grâce au cerveau, en lieu et place dans le crâne de chaque mammifère-humanoïde.
Notre conditionnement dans son entièreté biophysique, est un corps servant de véhicule à la conscience, l’inconscience, le subconscient, l’affect, la raison, l’imaginaire et la pensée intelligible, dans un espace de réalité commun nommé : Espace Physique Touchable et Sensiblement Touchant.
Par cet état de fait fonction du nombre d’informations et de sensations que nous recevons, il est clair que le cerveau ‘’humain’’ a de plus en plus de difficultés à traiter toutes les données, dans le continuum espace-temps où il existe, et par conséquent … ; et par conséquent… ; nous accomplissons généralement et également singulièrement, des actes (actions-réactions) qui sont encore plus dépourvus de liens avec la capacité que nous avons de prendre des décisions en toute conscience (connaissances de causes, et savoirs intégrés à la mémoire).
Par conséquent souvent, c’est l’inconscient qui mène la danse, avec l’affect comme chef d’orchestre.
Le biologiste François Jacob a utilisé, à propos de notre cerveau une image admirable : ‘’Le cerveau humain est comme une brouette sur laquelle aurait été greffé un moteur à réaction’’.
Ce qui peut laisser penser, après analyse de cet excellent aphorisme, que la conscience arrive en majorité d’états, à faire un diagnostic objectif, uniquement après la bataille…
Et encore pas toujours, lorsque l’égocentrisme fait loi, et accord avec le pouvoir théocratique insidieux, la fonction matérialiste dominatrice et l’existentialisme théologique frelaté…
M.A
Keynes disait : ‘’Suggérer à la City de Londres une action de type social dans une perspective de bien public est l’équivalent de discuter de l’Origine des espèces avec un évêque, il y a soixante-dix ans [dans les années 1870]. La réaction instinctive n’est pas d’ordre intellectuel, mais moral. C’est une orthodoxie qui est mise en question, et plus les arguments seront convaincants, plus grave sera l’offense’’…
Le pouvoir de la conscience n’est pas même celui d’enregistrement immédiat – en raison de la différence des délais avec lesquels les informations en provenance de nos cinq sens parviennent au cerveau pour être intégrées en une image unique, l’information la plus lente déterminant le délai global – ; mais seulement de se rendre compte à ce moment-là, c’est-à-dire après coup de ce qui s’est réellement passé, à savoir des évènements qui sont intervenus et dont nous étions l’acteur ET/OU l’actrice. Et s’il y a dissonance entre ce qui a bien eu lieu en effet – et que la conscience ne peut que constater – et ce que nous en pensons en tant que sujet, la dynamique d’affect liée à notre mémoire sera relancée pour lui associer, en prévision du retour de circonstances similaires à l’avenir, une réponse qui sera alors mieux adaptée, ayant bénéficié de l’apprentissage qui a eu lieu…
Paul Jorion
- Lorsque ‘’l’Homme’’ aura assimilé qu’il est une infinitésimale partie du TOUT que nous appelons UNIVERS.
- Qu’il aura entrevu que son existence personnelle représente moins d’une seconde à l’échelle de l’univers connu…
- Qu’il est un mammifère-humanoïde communicant et social, et ne peut qu’en rare cas vivre seul.
- Que son langage appris, su et compris est le lien premier dans ses ‘’dimensions’’ échangistes multidisciplinaires, nommées dans l’ensemble de ; … ses réseaux : Espace Touchable et Sensiblement Touchant.
- Que les lois de la procréation sont les liens utiles et nécessaires à la survie de son genre…
- Que le maintien d’un équilibre existentiel dans ses zones de confort terrestres est le bien essentiel autorisant les accords entre le ‘’VIVANT’’ et son référentiel ‘’TERRE’’.
Et qu’enfin dans la totalité de son écosystème biophysique, majorité comprenne que la somme de tous les savoirs et connaissances ne fait pas la totalité de cet ensemble (E), à cause du phénomène holistique, partiellement assimilable… ; alors l’évolution du genre ‘’humain’’ pourra prendre une direction nouvelle après celle de l’ère industrielle, du productivisme béat et du culte de l’information ‘’buzzique’’ ; déconnectés des bons savoirs faire et utiles savoirs être…
Tout est question de point de vue, de degré et de perspective…
D’anthropocentrisme … ? … ; d’égocentrisme ?
De corporatismes iniques ? Ou alors de paradoxe entre le corps et l’esprit ?
D’accaparement ?
Ou encore un défi obscur entre possédants(es) et possédé(es) … ?
Entre ces deux ‘’dimensions’’ que sont : la Liberté et … ; l’Attachement…
N’aurait-il pas mieux valu ; en considérer le sens avant la fin ?
Michel Asti
AVILISSEMENT
Toutes religions sont des paroles de démobilisation envers la condition humaine au nom d'une projection d'un autre ''champ'' indéfinissable qui serait accessible après avoir passé l'épreuve de la mort. Cela pour laisser croire vicieusement que tout être humain devrait vivre uniquement par, dans et avec l'espérance.
Qui soldera le produit de l'injustice, de l'iniquité, des vices, meurtres et autres avilissements des hommes sur Terre... ???
Je crois que les commerciaux de cette ''entité théique'' créée par des imaginations anthropocentriques atteintes de pouvoir absolu, ont juste accepté les écrits de leur guides et dévots ayant parodié des conneries abyssales, pour garantir l'usure de leurs congénères à leur profit, ainsi que l'inefficacité sociologique des communautés de type ''mammifères humanoïdes'', maintenues dans une sémiologie déficiente depuis la naissance de la tragédie mythologique.
‘’La vie n’est qu’une ombre ambulante
Un pauvre acteur qui cabotine et s’agite
Durant son heure de scène
Et dont on entend ensuite plus parler.
Il s’agit d’un conte raconté par un idiot
Rempli de vacarme et de fureur,
Ne signifiant rien.’’
Shakespeare, acte 5, scène 5)
Et toujours cette odeur de sang !
Tous les parfums de l’Arabie
Ne pourrait en laver cette main.
Macbeth (Shakespeare)
Si je voulais résumer d’un seul mot le sujet de ce livre, je dirai peut-être que c’est l’angoisse, la double angoisse de ne pouvoir échapper ni à son destin particulier, ni à la dure nécessité de la mort, et de se trouver seul dans un univers incompréhensible.
Green 1947 : 16
Sa belle maitresse la ’’Vie’’ l’avait éloigné de son ancien lieu de résidence depuis quatorze mois et il s’était plié sans trop de résistance à ses raisons lorsqu’elle lui avait suggéré d’aller à Montméal, petit village situé dans cette région nommée ‘’la Loire’’.
Depuis plusieurs années, il avait en lui ce désir de poser ses mots et expressions en tant que signes de ses pensées, sur quelques supports papiers et numériques. Mais, certainement par autres priorités et contraintes liées à cette vie ‘’moderne‘’ et surtout ‘’trépidante’’, propres à son ancien lieu de résidence ; il n’avait réussi, avant ce début d’année 2013 à en établir une potentielle projection, respectueuse des meilleurs états possibles indispensables à cet exercice. Il s’évertuât donc à trouver tous les moyens et outils utiles et nécessaires à l’écriture de son premier manuscrit. ‘’Chose’’ qu’il lui était maintenant possible d’imaginer pouvoir exécuter, puisque le temps était devenu plus respectueux des limitations de vitesses du sien.
De plus, sa ‘’copine’’ la ‘’VIE’’ avait bien voulu lui envoyer en d’autres circonstances, dans un langage connu et déchiffrable l’adage suivant: [‘’ Ne te déni de rien, ni ne prédit sur ton sort par de mauvaises suppositions, tant que je suis à tes côtés, aux mêmes titres que les biens nécessaires et indispensables à ‘’mon’’ honorable et digne entretien, car par la force de cet apitoiement inutile en ce cas, t’apparaîtra le désespoir, voire la rancœur source de bien des ’’maux’’.
Si tu possèdes déjà juste cela, dis-toi que le temps n’est plus ton ennemi et qu’il t’apportera au fur et à mesure de ‘’ses’’ passages, ces bienfaits essentiels à l’acquisition de ’’ma’’ belle vie et peut-être ‘’la’’ compréhension!...
A toi de trouver la direction du bon sens du vent…
En tous ces signes de ‘’moi‘’, qu’il te faut continuer à apprendre, à observer et ressentir proches de tes espaces sensiblement touchant…’’]
Elle lui avait également raconté la parabole suivante:
LA MORT ET LE LABORIEUX
Un pauvre esprit à peu d’estime envers son fardeau demanda à la mort :
- Pourquoi ta copine la pénitence fait tant et tant par l’effort mon obéissance ?
La mort lui répondit :
- L’effort que tu consacres à possible jouissance matérielle ne sera jamais suffisant au ravissement du moment partagé.
Reposes toi de temps en temps, afin de t’ouvrir à autres médites existentielles envers le bon temps et la belle vie !
- Est-ce là un luxe pour un des plus pauvres œuvrant douze heures par jour et toute une vie pour cette machine infernale ?
Ma femme, nos enfants, mes créanciers, mes contraintes, l’impôt, la corvée et l’usure, font mon tableau noir et toujours inachevé.
- Alors tu aimes donc la vie !
Elle est une extraordinaire et laborieuse semeuse, alors que moi, je ne suis qu’une petite faucheuse.
Le malheureux bûcheron courbé sous son fagot lui dit :
- Je ne comprends rien à ce que tu me racontes.
- Si je n’étais pas si paresseuse, possédés(es) et possédants(es), je vous aurais tous fait mourir d’efforts et de chagrin, lui répondit-elle.
Et lorsque tu auras compris, que le pire n’est pas moi, mais la souffrance, l’injustice, l’accaparement, la cupidité et l’iniquité chez les hommes, alors tu sauras que je n’y suis que pour peu de choses quant à la lourdeur de ton fardeau.
‘’L’espérance est une blague :
Ou bien on arrive à réparer, ou bien on devient fou’’.
Mad Max : Fury Road, film de George Miller (2015)
LE LIVRE
Le LIVRE s'ouvre sur un poème testament : DEMAIN...
Le vent du lendemain lèvera les ombres
Tu souviendras-tu des aubes s'illuminant au film de tes nuits
Pour le jour à ne pas baisser ta garde
A t'efforcer de ne pas défaillir
Lorsque tu tentes de pénétrer dans l'aiguille par la pointe
A tourner autour de ces baraques de cendres et de feux
Après que la cause n'eut laissé que meurtrissures
Que les devises de la grande pute royale furent défigurées
Abasourdies par les symboles d'un dieu mort-né
A ne pas condamné la porte à paumelles rouillées
Où le temps n'est que reflet des hurlements lugubres
A mon chevet, sous mes feuilles, gardez un visage humain
Illuminons un lieu d’un langage aux reflets des étoiles
Sur la mer, aux vagues de son lit, pareilles aux songes
M.A
La ‘’grande pute royale’’ est notre république française, mais il y a d’autres fausses républiques démocratiques,
ailleurs, dans le monde :
DU MARAIS DES PSYCHEDELICES MONDIAUX
A tous ces godillots de terres brulées
Exorciseurs de manche à balais tordus
Massacreurs d’images à jeux
Sonneurs à déficience mentale
Briseurs de communautés et d’espoirs
Suceurs de micros maniaques
Je vous le dit tout haut
Vous n’aurez plus ma voix
De vous savoir là est un problème,
Comme le destin, l’inattention et la servitude
La droite à bigots et la gauche défroquée
Les mises sur cheval de mauvaise close
Les chantres de coffres à blé noir
La laïcité, la justice et les coups de pieds au cul
La démobilisation des anges de la liberté
Sont des problèmes à cire glissante
L’homme à cervelle vide comme un bidon
La jeune fille en verve au mur des magazines
Miroir de la belle dame aux appâts mûrs
Psychologues en habits de conversion
Philosophes tatoués au nombril de leur monde
Usuriers des flux migratoires
Marchands du sang des affaires
Vendeurs de sexe à chimères désunies
A celles des cœurs battants de peur
Tout cela n’est pas un problème dans le marais des psychédélices
Mais à la pensée des idéoles, il n’y a pas pléthore indigente
La lumière des matins arrose les sourires
Le brouillard des songes écarquillent les yeux
Au doigt du réel, la rosée devient tendresse
Et sous les hauts-vent, les murmures se pausent
Tels des feuilles venues de la forêt d’allégeances
Les placiers de grabuges ont déserté le portique des cultures
Bien leurs en a pris,
Je n’en ai plus de nouvelles
Et cela me sied à merveille
Mais vous, Chères et Chers Idéols(es)
Comment allez-vous… ???
PAS TRES BIEN, A VRAI DIRE, DOCTEUR
Et cela grâce,
AU CLAN, AU ROI, AU PRINCE ET A LEURS ADORATEURS
Des signes éclairés aux foudres du ciel
Du feu sorti des entrailles de la Terre
Le nouveau prince se senti pousser des ailes
Et par cette ignorance de la nature et des hommes
Il s’autoproclama messager du grand ordonnateur
A l’éloge de son père, petit bourgeois de province
La louange fut sienne et par là même, la chose engagée
Le discours encore confus, il s’en alla déterminer
Prêt à lire philosophes et engager conversation usurière
Et par autres voix chercha Sophia, fille de Vénus et Simonide
Ceux sont là bien des maximes bonnes et valorisantes
Auxquels nous voudrions en porter ferveurs et allégeances
Rousseau n’en dit pas moins, et quant à moi y souscrit
Mais l’homme moderne n’en est pas moins un génuflecteur
Adorateurs, adoratrices, néanmoins il mange, boit, dort et aime
La sélection naturelle l’a fait robuste et agile
La maladie, l’existentialisme humaniste, la mort il veut s’en décharger
Il n’a même pas conscience de son activité grégaire chancelante
Ses sens communs sont d’une extrême vivacité accaparante
Sa sensibilité n’est souvent que réflexion matérialiste
Son objectivé s’arrête aux frontières de la cour des contre-mesures
Par son dieu, il construit les suspicions aux abords des politiques templières
Il se souci plus de la voûte céleste que du monde des vivants
Le beau prince par narcisse envoya bordée d’échos à droite et à gauche
Oubliant que peuple ne peut s’abouter à justes devises sans réelle bienfaisance
Que bienséance ne se résume pas à transmission inique sectorisée
Si les convives ne sont choisis qu’aux abords des guéridons du clan
Si peur de perdre dû, n’est que gré de la louange du roi
Alors Festine et Bacchus de votre table de mauvaises humeurs
Ne riront, mangeront, boiront et ne festoieront point
Le prince par vénalité absconse, par la sottise et l’injustice ajoutées
Son aveuglement et abus, exemptèrent le juste contrat social
Serviteurs s’y fourvoyèrent avec les oboles du riche charitable
Par soumission et idolâtrie envers reines de Saba et rois de Pique
Adorateurs furent incapables de s’afficher à la cour des reines de cœur et poètes esthètes
Les chevaliers des temps modernes sous couverture des nouvelles amazones
Prirent voies vers la presqu’ile de Lemme
Et sans perdre le prix des vers, avertirent le clan des domestiques
Sous les pendules des justes et des innocents d’antan
Que le discours des nouveaux adorateurs du prince,
Associés aux chants falsifiés des sirènes du souverain d’éloquence
Ne pourront empêcher, par temps faire, dans les conspirations du pouvoir
Que cette maison, dans les oubliettes du château, ne sombre à l’envers.
Pourtant jadis, l’Olympe et le mont Parnasse avaient frères et bons amis(es)
A contre-courant de la mondanité libertine
Dans le silence de Port Royal, au pinacle de l’austère
Des solitaires aux ordres de l’abbesse Angélique, Pascal
Par les lettres de Louis de Montalte, provincial de ses amis
Pestèrent reliquats symboliques, aux grâces divines entre Jésuites et Jansénistes
Adossées à disputations des soixante et onze docteurs de la Sorbonne.
L’échange fut grandiose, à examiner ce qu’il y avait de faux ou de réel
Epanchement exercé par la véritable conscience des uns et des autres
Dans ce qu’il y avait de bon en dieu, ou de mauvais chez les hommes
Ne surent rien, avec certitude définir, même pas leur portée
Vide de l’esprit flirtant aux accords enchanteurs entre charnel et extase
Au présent des commissures entre attachement et liberté
Les coercitions des anciens, à l’attention des connexions nouvelles
Les néo-jeunes ne purent s’affranchir des nouvelles vacuités cessibles
Emancipées aux évasions virtuelles, où flottent encore quelques vagues à l’âme.
ET TOUT CELA ; DEPUIS
LA PLEBE, DEMOCRYTOS ET FELONIE
Que nous n’en avons vu passé, depuis tant de temps
Ces palabreurs d’amphitryon, simulacres de Thémis et Théocrite
Savants prétentieux, experts en politique et philosophie
Opportunistes de caves, rats de laboratoire, sorciers de l’usure
Où notre seul ornement fut de plébiscité bouquet d’effervescences
Nous les gens sans étiquette, ni presbytère, temple, et régime
Nous qui adorons, les fées, les contes, les fables et les anges gardiens
Poètes de l’impossible et épistémologues tendres
Artistes à desseins vivants, chantres des sons accordés
Gaies luronnes et joyeux drilles, contre les pisses froid
Par Cyrène et Dionysies; irons voiles gonflées, avec lemmes d’Hédonie
Sans tourner vinaigre sur contrée des rois mages et leur colline noire
Les horizons sans lumière, n’ont pour ligne, que songes sans réalité
Les éclairs de Zeus, le Trident de Neptune et le marteau de Thor
Ne nous servent, par dérision faite de notre genre à valeur sagace
Qu’à décrire les fioritures de l’homme d’ignominie, comme malheur
Envers les bonnes natures, et les charmeuses de délicatesses
Où les eaux nourricières, ne sont plus que boues nécrosées
Sur l’échiquier de l’inconscience, les barbares et fous d’exérèse mutilent
Nous en avions déjà cités, des plus félons, par seule linguistique démonstrative
Où les feuilles du temps et de la raison, n’ont eu que parachèvement de l’inutile
Par ignorance des mots à sentence éclaircie, le couperet de l’injustice, ici et là exerce
Les figurines de la digue des justes, ne sont plus que cris voués à la paranoïa,
Aux soldats des prêcheurs d’obscurantisme, les cycles de l’histoire,
Par l’exigence des hommes incultes, d’avoir guide suprême,
Fit, à chaque cycle, déclin civilisationnel, avec chiens de guerre et soldats des dieux
A toute chose, il aurait fallu considérer le sens, avant la fin
Les sacrifices n’ont-ils pas jalonné la chronologie civilisationnelle ?
Des animaux, aux humains, et aujourd’hui à Nature qui les contient
Les communautés humaines, après apogée de leurs sciences,
N’ont-elles pas sombré dans les méandres de la décomposition
Des Aztèques vénérant Soleil et Lune, sacrifiant jeunes vierges
Les pyramides d’Isis et Osiris avec les pharaons d’Egypte
Babylone, avec la loi du Talion en Mésopotamie,
La déesse Kälï, Shiva, l’Hindouisme avec ces castes
La Grèce, Rome, où la plèbe ne réussit à faire entendre meilleure voix
Les nouveaux Empires et Dictatures affichés aux yeux des hommes,
Où dans cette évolution machiavélique, quelques équilibres eurent lieu
Vite dénaturés par commande des dieux, affiliée à quelques sombres dévots
Bienséants à néfastes Catéchèses, Torahnies, Coranies, et autres cauchemars
Tout cela n’est-il pas la limite de l’anathème,
Et pour l’homme à suffire de penser, être un demi-dieu
Alors que sa conscience ressemble encore à celle d’un infâme messager
Agité par expressions mégalomaniaques, attachées à essentialisme de bas compte…
- Docteur, n'auriez-vous pas un remède à me proposer, avant que je trépasse ?
- Cher patient, je n'ai malheureusement plus aucun remède pour quoi que ce soit... Je suis désolé.
Mais, venez donc avec moi,et allons faire quelques :
JEUX EPARS
A nos jeux volés à la découverte des chemins troubadour
Les bonimenteurs frappés au masque des équivoques falsifiées
Sur le charme discret des avenants, sonne la disgrâce aimable
Les sourires enjôleurs des accueillantes se sont éteints lentement
Laissant la salle des fêtes aux rictus des figurines scabreuses
L’avenir de l’homme dévisse dans la mascarade des royalties
La vilénie des sombres sires à boursicoter les gentilshommes d’aujourd’hui
Les jeux de la séduction dénigrent la pertinence des valets de béguines
Les fous du roi ont enfermé le poète dans les oubliettes des reines de cœur
Le chevalier des temps modernes trépasse sous attentes découragées
Les amazones d’antan ont déserté les territoires des hommes désuets
Femme fatale a siliconé posture sur les feuilles de papier glacées
Flagorneurs et courtisanes ont pris ticket pour le bal des hypocrites
Je ne prendrai plus un lâché de ballons pour un bouquet d’évidences
Je ne me lèverai plus devant les fantômes de la liberté
Les pourfendeurs de barreau l’ont jetée sur les tables de l’inquisition
Je préserverai l’évanescence charnelle dans les méandres de l’illusion
Le bourreau de mon imaginaire n’y résistera qu’avec sensualité
Les charmeuses de délicatesse ressusciteront le frisson des mots balbutiants
Les chansonniers barderont leurs compositions de french-lover
La dolce vitae à l’italienne coulera abondance à fontaine de Trévise
Roméo ira à nouveau ballades sous les fenêtres Juliette
Les guitares manouches distilleront les notes flamencos
Les valses de Vienne feront tourner corps et têtes
Le rock à Billy dégourdira les instruments à twister
Salsa brésilienne clouera les démons de minuit
Et Paso doble enlacera les accords tango incendiaires
Après avoir succombé aux voluptés d’une javanaise
Abdiqué aux sonorités couleur café
Des mains noires joueront du Blues, à la boite de jazz
Les oiseaux de nuits sifflent un dernier ‘’ver’’ avant l’aube…
Michel Asti
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Date de dernière mise à jour : 04/09/2017
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