ALL IS NOT SINGULAR
ALL IS NOT A SINGULAR
« Tout [ce qui peut être objet de notre connaissance] n’est que le sujet d’une représentation remarquable. »
La dignité sociologique ne saurait s’imputer du prix de chaque dignité personnelle en usure du montant d’un bien communautaire. En oubliant, ce précepte philosophico-sociologique, il ne saurait advenir que division, sans autre prescription qu’un affaiblissement civilisationnel, instruit par des Etats liberticides…
Puisque la psychologie n’étudie pas la pensée mais la représentation, elle ne permet pas l’étude de la vérité des connaissances, elle n’a donc rien à voir avec la logique et doit être écartée. Cette condamnation radicale de la psychologie est ce que les spécialistes nomment l’antipsychologisme. Vous pouvez être sûrs que cette condamnation n’est pas passée inaperçue aux yeux scrutateurs et observateurs ;… et qu’elle continue encore aujourd’hui d’alimenter les doctes discussions des universitaires de tous ordres particuliers ET/OU pluridisciplinaires, et par là-même toute sphère d’influence, philosophico-politico-culturelle…
Mais peut-être : « Les experts en intelligence sont-ils devenus espèce à sang froid ?
Et la politique, la religion et la monnaie sont-elles, pour certains clans, un résultat de pouvoir divisionnaire inique ?
Ce qui est certain, c’est que les trois veillent et entretiennent le néo – ordo – ultra – libéralisme social-économique et le capitalisme financier impérieux » […]
La raison en causalités phénoménologiques appartient à celles et ceux qui cherchent à comprendre comment les choses s’organisent, comment le mouvement de l’une affecte le mouvement des autres. Le personnage du scientifique représente ceux qui partent à la découverte du monde, mais c’est aussi celui qui doit constamment s’inventer de nouveaux outils scientifiques pour le parcourir.
Par exemple, pour aller explorer la lune, il a fallu que les scientifiques (des physiciens, des ingénieurs) inventent la fusée et la capsule spatiale.
Le personnage allégorique du scientifique se doit d’être un inventeur, un innovateur, car il cherche sans cesse à dépasser les limites de la connaissance.
On pourrait encore développer cette allégorie riche d’analogies de toutes sortes à propos de la science contemporaine et de ceux qui la font.
Mais pouvons-nous vraiment nous fier à une allégorie, une histoire inventée, une histoire sortie tout droit de notre imaginaire, pour nous apprendre une vérité?
Car après tout, une allégorie n’est qu’une métaphore…
On connait la célèbre définition qu’a donnée Kant de la dignité : « Dans le règne des fins tout a un PRIX ou une DIGNITE. Ce qui a un prix peut être aussi bien remplacé par quelque chose d’autre à titre équivalent ; au contraire ce qui est supérieur à tout prix, ce qui par suite n’admet pas d’équivalent, c’est ce qui a une dignité. La dignité, étant ‘’supérieure à tout prix’’, échappe par définition au calcul économique. A ce premier inconvénient, elle en ajoute un second : en tant qu’impératif catégorique, elle constitue un devoir, et pas seulement un droit individuel »
La vérité, la science, les mathématiques, l’épistémologie & les néo-scientistes…
Mais pourquoi ce succès des prédictions scientifiques, sans possibilité de déduction épistémologique ?
Comment ce succès est-il possible?
Le succès ne suffit pas, disent les philosophes, il faut encore et toujours le justifier, il faut lui donner des raisons.
Alors?
Parce que les scientifiques utilisent des théories vraies, pourrait-on répondre en espérant calmer les philosophes.
Mais alors, il faudrait expliquer ce qu’est une théorie vraie.
On n’est pas sorti de l’auberge.
Quiconque n’est pas philosophe ne cherche pas à mettre tout en doute. Et ce non-philosophe a peut-être bien de la chance d’être ainsi. Il ne s’empêche pas de dormir à force de se demander si la science est un progrès pour l’humanité, ou si les pensées sont vraies même si elles ne sont pas justifiées, ou si le monde existe vraiment, ou s’il n’est qu’une création de son esprit. Non, le non-philosophe dort à poings fermés, il est convaincu d’ailleurs que l’insomnie philosophique peut nuire à la santé de son corps. (Par contraste, les philosophes croient que rêver éveillé leur permet de garder leur esprit en santé…)
Le non-philosophe ne comprend pas vraiment ce qui motive le philosophe.
Mal lui en prenne, car le philosophe le guette.
Le philosophe n’attend que ce moment où il pourra prendre le non-philosophe en défaut et le pousser à douter. Il attend ce moment où il lui fera comprendre que le doute est indispensable à la vie. Et après lui avoir enseigné à douter, il lui apprendra aussi pourquoi il doit surmonter le doute en appliquant une méthode rationnelle et idéalement infaillible, une méthode décisive pour comprendre la vérité.
Car outre le doute, la vérité est un autre objet de culte à l’école des philosophes.
Oui, c’est une grande école que celle de la philosophie!
Elle a su créer et maintenir ses traditions en Occident pendant plus de 25 siècles, traditions perpétuées aujourd’hui dans un grand nombre d’universités du monde occidental.
Mais quelle est donc le secret d’une telle longévité?
Aurait-elle vraiment découvert quelques vérités à propos de ce monde?
« Ahhh! Mais qu’est-ce que la vérité ? »
Demande, tout le monde en chœur, avec une pointe de doute dans la voix. En voilà une question de philosophe! C’est bien, je vois que les non-philosophes parmi vous apprennent vite!
À vrai dire, la vérité est partout dans la vie quotidienne.
Pensez seulement au nombre de fois où dans une conversation bien ordinaire vous dites : « C’est donc vrai ce que tu dis. »
Qu’est-ce que cela veut dire?
Autre exemple, le matin, vous vous levez, vous lisez le journal. En manchette, un débat brûlant sur le réchauffement climatique de la Terre. Certains scientifiques démontrent son existence chiffres à l’appui. D’autres, à la solde d’intérêts économiques ennemis, nient ou minimisent l’impact des gaz à effet de serre. Car admettre l’existence du réchauffement implique souvent d’admettre la menace de ces conséquences désastreuses, ce qui oblige la population humaine à se mobiliser pour les combattre.
Qui allez-vous croire?
Pourquoi allez-vous les croire?
« Parce que vous croyez que ce que disent les scientifiques est vrai », répond le philosophe.
« Par conséquence, il est clair que vous ne pouvez-vous passer de la vérité. » (C’est à ce moment que le philosophe essaie de vous vendre un abonnement mensuel à son enseignement particulier de la vérité…)
Avez-vous remarqué avec quelle évidence nous en sommes venus encore une fois à parler de la vérité dans un contexte scientifique?
Cela n’est pas un hasard. Vérité et science forment un vieux couple dans la culture occidentale depuis sa Renaissance. Quand on cherche la vérité, on se tourne naturellement vers la science. Voilà une opinion des plus répandues, même chez les philosophes. Les scientifiques passent pour des spécialistes d’une vérité particulière, la vérité scientifique. On leur accorde d’ailleurs volontiers une forme d’autorité en la matière. Mais d’où vient cette autorité?
« Donnez-moi des raisons de croire cette autorité », exige le philosophe, presque jaloux…
Peut-être est-ce en raison du succès de leurs prédictions. Les scientifiques arrivent en effet à prévoir certains événements du monde physique avec une très grande précision. Ils sont capables d’envoyer des humains sur la lune ou encore de manipuler les atomes à leur guise. Il y a de quoi être impressionné par les applications concrètes de la science. Pour le commun des mortels qui assiste à la multiplication des outils technologiques dans sa vie quotidienne, des outils nés de la main des scientifiques, la vénérable institution de la science impose le respect.
Les philosophes ont une admiration certaine pour la science.
Ils y reconnaissent une recherche méthodique de la vérité. La science se démarque des autres formes de savoir par son usage d’une méthode rigoureuse, expérimentale. Elle formule des hypothèses et les teste par des expériences. Si les hypothèses sont confirmées, elle promeut les hypothèses au rang de lois scientifiques. Certains philosophes voudront répliquer que je vais trop vite, que la méthode de la science n’est pas aussi évidente, que je néglige des siècles de subtilités philosophiques. Et ils ont raison.
Mais cela n’a aucune importance.
Car je crois qu’ils se trompent. Je crois qu’ils comprennent mal le rôle des mathématiques en science. Au contraire, diront-ils, nous comprenons peut-être mieux que quiconque le rôle des mathématiques en science.
C’est bien ce que nous allons voir.
En voilà une autre évidence, l’apport des mathématiques dans les sciences.
Conçoit-on aujourd’hui une science sans mathématiques?
Car la science ne peut se passer de mesures.
En sciences, il faut mesurer, compter, quantifier, calculer.
Toute vérité scientifique contient une part de mathématiques.
Quelques exemples.
En physique, en chimie, on n’en parle même pas tellement c’est évident. En médecine, il faut savoir interpréter les mesures des analyses sanguines, il faut savoir doser les médicaments en conséquence. En psychologie, en économie, on formule des lois statistiques pour décrire le comportement humain. Sans mathématiques, la méthode de la science est dépouillée de son langage le plus rigoureux, le plus convaincant.
« Regardez nos chiffres, regardez nos mesures, elles ne peuvent mentir pas », dit le scientifique pour convaincre le peuple que ce qu’il affirme ou démontre est vrai.
La vérité scientifique aime la précision de la mesure.
Elle aime la rigueur du calcul mathématique. Si la science pouvait nous apprendre à mesurer tout ce qu’il y a à savoir, nous ne serions plus jamais dans l’erreur, croient même parfois les plus naïfs.
Aurions-nous donc affaire à une sainte trinité moderne : la vérité, la science, les mathématiques?
Aurais-je oublié un quatrième terme, encore un dont les philosophes n’oseraient se passer?
En effet, qu’en est-il de la pensée?
La trinité moderne serait-elle seulement possible sans la pensée?
Je n’ose prendre le temps d’approfondir tout de suite cette question des plus philosophiques.
Car le temps presse. Et l’histoire ne fait que commencer.
LE LANGAGE FAIT-IL LA PENSEE CREATRICE OU LA PENSEE MULTIDISCIPLINAIRE FAIT-ELLE LE DISCOURS ENTRE LES SCIENCES ET LES ARTS… ?
Les langues universelles mythiques.
Plusieurs textes religieux, mythes et légendes dépeignent un état d’humanité dans lequel une seule et unique langue était parlée à l’origine. Selon les croyances du Judéo-christianisme, la confusion des langues telle qu’elle est décrite dans l’histoire biblique de la Tour de Babel prouve que de nombreuses langues ont été créées à partir d’une langue adamique initiale. Dans d’autres cultures, des mythes similaires décrivent la création de langues multiples comme un acte divin, comme la destruction d’un ‘’arbre de la connaissance’’ par Brahm? dans la tradition hindoue, ou le cadeau offert par le Dieu Hermès dans la mythologie grecque.
Selon d’autres mythes, la création des différentes langues coïncide avec la création des différentes tribus ou est due à des événements surnaturels.
La langue universelle de Babylone était l’écriture graphique et picturale des hiéroglyphes égyptiens qu’on utilisait sous différentes formes à travers le Moyen-Orient et certaines régions d’Europe. Quand les hiéroglyphes ont été opprimés par le colonialisme de l’époque et que les langues phonétiques principales de chacun des empires (assyrien, sémitique, grec, romain, portugais, français, anglais, etc.) sont devenues dominantes, ils étaient le seul moyen de communication malgré la dominance.
Parallèlement aux symboles graphiques écrits sur du papier, les langues graphiques et picturales les utilisent dans un langage des mains ou un langage des signes afin de faciliter la communication à travers les grandes zones géographiques.
L’Amérique du Nord a utilisé le modèle de langage des mains des Amérindiens pour communiquer à travers les très grandes régions. Les Européens ne comprenaient pas les symboles graphiques du Mexique, des Mound Cities du Mississippi, des côtes est et ouest. Entre 1720 et 1750, les Européens ont commencé à brûler les grandes bibliothèques du Mexique et les traces du String Shell tels que les Wampum dans toute l’Amérique du Nord.
XVIIème siècle
Des éléments identifiables dans les idées contemporaines de langues universelles n’ont pris forme que dans l’Europe de l’époque moderne. Une langue véhiculaire ou une langue commerciale n’était à l’époque rien de bien nouveau ; mais au vu du déclin progressive du Latin, il était naturel de souhaiter trouver une langue auxiliaire internationale . La littérature dans les langues vernaculaires est devenue plus importante durant la Renaissance.
Tout au long du XVIIIème siècle, on a largement cessé d’écrire les travaux appris en Latin.
Dans son ouvrage, Origin and Authority in Seventeenth-Century England (1994) (p. 174), Colton Booth déclarait : « Durant la Renaissance, nous n’avions aucune idée de ce qu’était une langue adamique et de son lien avec la compréhension des humains ».
Cette question a été posée de manière plus précise dans l’œuvre de Francis Bacon.
On peut trouver dans les nombreux ouvrages de Gottfried Wilhelm Leibniz de nombreux éléments qui se rapportent à une possible langue universelle, et plus précisément à une langue construite.
Ce concept est petit à petit venu remplacer celui d’un Latin rationalisé qui serait le fondement d’une langue universelle projetée. Leibniz a imaginé une caractéristique universelle (voir aussi mathesis
universalis), une « algèbre » capable d’exprimer toutes les pensées conceptuelles.
Cette algèbre comprend des règles de manipulation symbolique, que Leibniz a appelées calculus ratiocinator. Son but était de consolider les bases de la raison en la réduisant le plus possible à une formule mathématique que beaucoup pourraient comprendre. Cette caractéristique s’appuierait sur un alphabet de la pensée humaine.
L’œuvre de Leibniz est mise de côté par d’autres idées mathématiques nées avant cela, comme celles de René Descartes et celles de Voltaire et de sa satire du Panglossisme (optimisme). Les ambitions de Descartes était bien plus modestes que celles de Leibniz, mais elles ont également eu beaucoup plus de succès, comme le prouve son union de l’algèbre et de la géométrie pour former ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de géométrie analytique. Malgré des décennies de recherches sur une intelligence artificielle symbolique, le rêve qu’avait fait Leibniz d’une caractéristique ne s’est pas vraiment réalisé.
Au XVIIème siècle, d’autres suggestions pour parvenir à une langue ‘’philosophique’’ (c’est -à-dire universelle) ont été formulées, notamment par Francis Lodwick, Thomas Urquhart (mais il s’agissait probablement d’une parodie), George Dalgarno (Ars signorum, 1661), et John Wilkins (An Essay towards a Real Character and a Philosophical Language , 1668). Le modèle de classification tel qu’on le trouve dans le Thésaurus de Peter Mark Roget dérive finalement de l’essai de Wilkins.
XVIIIème siècle
Dans sa satire Candide, Voltaire s’en prend à Leibniz à travers le personnage du Dr Pangloss, dont le nom met clairement en évidence la notion de langue universelle. Cependant, il satirise avant tout l’optimisme tant du projet que de Leibniz, qui en est à l’origine. Ce débat prend la notion de langue universelle en elle-même aussi peu au sérieux que les idées des scientifiques spéculatifs et des virtuoses de l’île de Laputa créée par Jonathan Swift dans les Voyages de Gulliver. Pour ceux de la génération de Voltaire qui partageaient cet avis, la notion de langue universelle était mise dans le même sac que la pyrite et la philologie avec peu de rigueur intellectuelle, et la mythographie universelle était considérée comme futile et improductive.
Au cours du XVIIIème siècle, certains philosophes rationalistes ont essayé de retrouver une langue soi-disant adamique. En vertu de l'idée rousseauiste de la bonté naturelle perdue on a tenté de savoir quelle langue parlerait un enfant élevé dans le silence total. On présumait alors que cette langue serait la langue adamique, ou du moins la langue du laps-arianisme.
D’autres ont essayé de trouver un héritage linguistique commun à toutes les langues. De ce fait, on a tenté à de nombreuses reprises de lier les langues sacrées à l’ Hébreu (comme le Basque, le Gaélique écossais, et l’Irlandais). Cette période marque également les débuts de la linguistique comparée.
XIXème siècle
ESPERANTIE : Dans 120 pays du monde se trouvent des associations d’espéranto.
À la fin du XIXème siècle, il existait une abondance de langues construites qu’on avait l’intention de transformer en de véritables langues parlées. On a créé des langues qui ne se limitent à aucun pays en particulier et que tout le monde peut apprendre. Parmi elles se trouvent le Solresol, le Volapük, et l’Espéranto qui est la langue construite la plus parlée de nos jours et ayant une littérature riche et variée.
À cette époque, ces idées n’étaient pas facilement acceptées. Aujourd'hui il y a plus d'un million de personnes inscrits pour des cours d'espéranto, surtout sur internet
XXème siècle.
Certaines langues telles que l’ido, le latino sine flexione (le latin sans flexions), la langue occidentale, et enfin l'Interlingua sont nées du mouvement des langues construites.
XXIème siècle
Diffusion de l’anglais dans le monde.
L’anglais reste la langue dominante dans les domaines du commerce international et de la communication internationale du fait de l’influence des médias mondiaux et de l’ancien Empire britannique qui a instauré l’utilisation de l’anglais dans des régions du monde entier comme en Amérique du Nord, en Inde, en Afrique, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Cependant, l’anglais n’est pas la seule langue utilisée dans les organisations mondiales telles que l’Union européenne et l'Organisation des Nations unies, car beaucoup de pays ne reconnaissent pas l’anglais comme langue universelle.
IDEES CONTEMPORAINES
Les premières théories d’une langue universelle allant de pair avec une classification conceptuelle exhaustive par catégories fait encore débat à différents niveaux. Michel Foucault pensait qu’une telle classification devait être subjective, citant comme exemple la classification fictive des animaux établie par Jorge Luis Borges, la Celestial Emporium of Benevolent Knowledge's Taxonomy.
Une récente synthèse philosophique a également relié à l’écologie du système l’intérêt que Leibniz portait à l’ingénierie de l’environnement. On a proposé la langue de l’écologie du système comme forme moderne de la caractéristique universelle de Leibniz. Cette langue a été utilisée dans le développement de systèmes de vue d’ensemble économiques et écologiques des paysages, des technologies et des pays.
En conséquence, il semble que le projet de Leibniz au siècle des Lumières est toujours poursuivi et est exécuté à l’échelle mondiale afin d’améliorer le processus de développement durable.
En conséquence de tout cela, ne rendons toutefois pas, par déni d’attentions, d’analyses et refus de compréhension envers toutes ces choses qui nous entourent, proches ou un peu plus éloignée, l’autre intrinsèquement responsable de n’avoir su ou réussi à répondre à tous nos besoins insatisfaits et sentiments inassouvis… Où en ces états sensibles, lorsque l’acte de mauvaise intendance est réellement avéré alors, il ne reste plus que la liberté de partir vers de possibles meilleurs horizons…
Accepter l’infortune du moment, devenir aphone, écrire ou, se rebeller…
S’indigner, Résister…
Mais contre qui et au nom de quoi… ???
Contre les mauvais et néfastes accords du discours entre les arts, les sciences et la poésie… ?
Enfin, faudrait-il, toutes et tous œuvrer pour un monde totalement aseptisé et conforme à une norme sociale édictée par une ou autre intelligence éructant souvent sa vérité sans autres ressources que la suffisance de ses consultations sectorielles, ou bien à essayer de prendre temps utile à quelques précieux moments de réflexion en débat de partage et contradictions constructives au nom d’une attentive thèse en bien commun, voire pour les plus fervents une recherche en amélioration multidisciplinaire ?
Cette démarche en installation de conformité n’est-elle point une volonté d’ignorer sujets trop éloignés de nos facultés personnelles ?
Un refus de savoirs ?
Ou pire une filiation particulière autorisant l’individu à ne plus essayer de changer ces choses de l’infamie envers autres que soi et ‘’étants’’ insuffisamment proches de notre dimension touchable ? Hors de notre zone de confort, justifiable, en légitimité d’acquis ?
Ou encore une forme d’asthénie intellectuelle atrophiée par une satisfaction matérialiste suffisante à l’inaction envers autres congénères, tout aussi justifiables à disposer de l’essentiel vital ?
Un abandon au profit d’un isolationniste de circonstance ?
Une pénitence en acceptation d’existences mornes ?
Une dichotomie en reconnaissance de népotisme défiscalisé d’affiliation en humanisme ?
Ou tout simplement un ‘’je m’en foutisme’’ généralisé, tant en ascendance qu’en descendance ?
Enfin ! Songez-vous toutes et tous, ainsi, avec toutes sortes de camouflets, que personne ne saurait mesurez vos impostures et calomnies cachées sous les voiles du politiquement correct et/ou la pudibonderie en toutes différences culturelles que vous en ayez suffisance en cette vertu pour vous-même et les vôtres, dans cette prétention que vos dons ne sauraient m’irritez, moins de les retransmettre sans analyses autres que la béatitude en prédécesseurs grisés aux voix de l’impénétrable, pour les moins nocifs, qu’une marche en colonie d’élus aux incertitudes des grâces et vierges, pour les plus déficients en défrichage de voies terrestres ?
Mais en toute évidence en procession de terrorisme intellectuel pour les deux clans en écoute de falsification d’outrages portée aux oreilles de prostrés(es) se souciant plus des cieux que de la Terre des hommes, des femmes et des enfants…
Je crois malheureusement que ces consciences grossières ont une chose en commun, formellement, proche d’un mécanisme cognitif logo-atomisé par négociants en spiritualité, guides en reliques cultuelles, despotes, potentats et autres dévots ayant réussi à faire gober les plus ravageurs illogismes au rapport de leur déconsidération envers la condition échangiste naturelle humaine… Et dans ce paralogisme datant de la naissance de la conscience et des intelligences, concomitantes au mammifère humanoïde, le plus néfaste attribut est, sans doute, l’apparition depuis quelques décennies d’une espèce de scientisme immature indexé en vulgaire marchandising par souscription d’opérateurs en flux d’omission (volontaire ?) d’étude et analyses logiques envers le sujet ontologique au rapport de l’objet physique…
Dans le monde naturel du et des vivants…
En toute vraisemblance, je me devais pour me libérer des esprits chancelants, faibles ou par trop opportunistes de ne plus chercher à comprendre leur danse de Saint Guy, et même à m’en éloigner. Car à percevoir leurs gesticules sans véritable fondement pragmatique et par là-même inopérantes à rendre lucidité à leurs actions utiles à la nécessité d’une potentielle préservation du bien commun, ne réussissaient qu’à m’irriter. Leurs us, coutumes et orthodoxies alliées de l’espace commercial où la réelle valeur du sujet-objet considéré comme provision suffisante en le degré le plus haut de son essentialité étaient pathétiques. Non que je m’offusquasse plus que le commun des hybridations grégaires à ne pouvoir y émettre attentions suffisantes aux raisons de leurs devoirs d’engagement particuliers en l’attachement envers un authentique humanisme, moins à même d’apporter à notre conceptualisation du système socio-économico-culturel affichée à l’esprit de ma communauté formulée par les bienséances d’échanges pour compréhension collectiviste, que la falsification de leurs tares dans un e-commerce, à vacuité de doctes, pourvu à un militantisme anti-pluridisciplinaire, où sous couvert d’inattention ; Big Brother était en train de vaciller sous les coups des applicateurs et applicatrices de B to B, en Bla-Bla des nouveaux monnayeurs d’esclavagisme sans chaînes apparentes…
Quelle bandes de sots, inconscients et inconscientes quant à la facture en solde de leurs enfants soumis aux ravages d’un népotisme culturel et/ou ségrégation d’intérêts particuliers, sans valeurs tangibles où l’information en transmission de savoirs me semblait proche d’une affiche collée au mur du sectarisme intellectuel, en allégation de rares onces de pédagogie, par dissidences de bienveillance intergénérationnelle, au profit de certitude en images de logo-atomisation appropriées par quelques pervers narcissiques, partiellement inutiles aux délais d’apprentissage et de respect des lois naturelles.
J’y mettais entre ces interstices textuels des consistances didactiques en vœux de libre échange imaginatif une espèce de déshérence en sollicitude de dimensions touchantes par une volonté à vouloir vaincre les intendances prônant un empirisme, sans distinction de zones d’existences non sécurisées, en règne de possession absolutiste, avec pour singularité en celle de laisser croire que ce matérialisme inique ne serait pas source malheureuse en grande consommatrice d’énergies falsifiées par accaparante désuétude, mais, souvent, exsangue des forces humanistes. Même si je pensais en comprendre partiellement la peur existentielle de mes congénères, je n’en approuvais guère la méthode et le discours…
Rien n’est plus incertain que la conscience
La sagesse maitresse par ses mots affiliés
Murmura aux oreilles de son estudiantin(e) :
‘’ Nous nous laissons souvent séduire,
Et sans fondement sur la belle vision,
Comme tout à chacun et chacune,
D’une certitude nouvellement née,
Croyons fort aisément,
A ce que nous craignons des plus grands désastres
Et désirons du plus grand des plaisirs’’.
Il nous était difficile d’entendre les vocalises de l’acceptable. Nous pouvions percevoir les coups de boutoir dans hystérésis généralisée. Ces harangues, en souffle perfide, couvraient la mémoire des véritables bienséances, au fil des membres innocents. Nous devinions que la sincérité des mots de transition ne sera pas en complaisance suffisante pour noyer le verbiage en rade de lèvres dissidentes, pourtant, parfois saisissantes.
Sous le flot des regards en coin, la pauvre ignorance, en peurs perdues, flagornait en rond de facilités aux abords des portes dérobées. La lame de fond en intransigeance modale, sous affinité de songes équivoques, enflait fièrement à l’ombre des chimères clandestines et par trop cauchemardesques. La déréliction, aux vents malencontreux, en insécurité de mains plus légères, sous couvert de visages aux lumières éteintes, pris son intendance dans les quartiers fixés par les fantômes de la confiance. En béatitude sans intrigues, le démon de l’inquisition gonflait ses troupes, en fakes-news de fausses gardes.
A ton rictus, diabolique, figé aux voix de mornes pénitences, vociférâtes en plan aux goûts d’amertume, nous préférâmes couper la ronce cachant les fragrances de la vie, quitte à entendre craquer nos os, sous la peau de nos chairs vivantes…
Quel est le plus important : réussir ou trouver un sens à votre effort de réussir… ???
LES ESPRITS LIBRES ET LE DISCOURS DE LA SERVITUDE.
Bien intelligent à prendre des gants avec l’ancien et les nouveaux testaments assujettis à politiques templières, religiosité-politiques ET/OU philosophes tatoués au nombril de leur monde sans évanescence au sens du bien-être dans le monde naturel du et des vivants… L’orthodoxie cultuelle est tant de voisinages déficients à une réelle faculté humaine équilibrée que la propriété de l’esprit libre n’y résisterait à l’observer qu’en se bouchant le nez.
Imaginez nombre d’individus suffisant à garder l’analyse objective envers genre grégaire, voire moutonnier pour qu’ils en réussissent conditions générales à remise en question de l’historiographie CULTU®ELLE…
Ne serait-ce pas là, encore, écriture faite au nom d’idéaux nouveaux … ???
Je crois qu’il en serait ainsi …
Le déni de réalité présent au rapport du passé est devenu une ignorance didactique de bas contes (comptes) divisionnaires abouté à un futur sans imagination sémiotique, mais assurément malveillant…
Cela rejoint le syllogisme consistant à croire que la différence est, trop souvent jugée par une sociologie philosophique exsangue d’épistémologie suffisante, dénuée de sens envers les esprits libres.
Ce petit exemple donne une idée de la difficulté à changer la vision ontologique conformiste, radicale, consistant à refuser la réalité qui se cache derrière le mur de l’indifférence.
Y penser librement ne peut s’établir sans conditions élémentaires à disposer d’un refuge contre les voracités extérieures avec nourritures terrestres essentielle à chaque ‘’corps organiques’’ et accessibilité à pluridisciplinarité intellectuelle intelligible du discours entre les sciences et les arts, autorisant émancipation des esprits libres.
DISCOURS DE LA SERVITUDE
Je poserai cette question : si par hasard il naissait aujourd’hui quelques gens tout neufs, ni accoutumés à la sujétion, ni affriandés à la liberté, ignorant jusqu’au nom de l’une et de l’autre, et qu’on leur proposât d’être sujets ou de vivre libres, quel serait leur choix ?
Sans aucun doute, ils préféreraient de beaucoup obéir à la seule raison que de servir un homme, à moins qu’ils ne soient comme ces gens d’Israël qui, sans besoin ni contrainte, se donnèrent un tyran. Je ne lis jamais leur histoire sans en éprouver un dépit extrême qui me porterait presque à être inhumain, jusqu’à me réjouir de tous les maux que leur advinrent. Car pour que les hommes, tant qu’ils sont des hommes, se laissent assujettir, il faut de deux choses l’une : ou qu’ils y soient contraints, ou qu’ils soient trompés. Contraints par les armes étrangères comme le furent Sparte et Athènes par celles d’Alexandre, ou trompés par les factions comme le fut le gouvernement d’Athènes, tombé auparavant aux mains de Pisistrate. Ils perdent souvent leur liberté en étant trompés, mais sont moins souvent séduits par autrui qu’ils ne se trompent eux-mêmes. Ainsi le peuple de Syracuse, capitale de la Sicile, pressé par les guerres, ne songeant qu’au danger du moment, élut Denys Premier et lui donna le commandement de l’armée.
Il ne prit garde qu’il l’avait fait aussi puissant que lorsque ce malin, rentrant victorieux comme s’il eût vaincu ses concitoyens plutôt que ses ennemis, se fit d’abord capitaine, puis roi, et de roi tyran. Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais bien gagné sa servitude.
Comment appellerons-nous ce malheur ?
Quel est ce vice, ce vice horrible, de voir un nombre infini d’hommes, non seulement obéir, mais servir, non pas être gouvernés, mais être tyrannisés, n’ayant ni biens, ni parents, ni enfants, ni leur vie même qui soient à eux ?
De les voir souffrir les rapines, les paillardises, les cruautés, non d’une armée, non d’un camp barbare contre lesquels chacun devrait défendre son sang et sa vie, mais d’un seul !
Non d’un Hercule ou d’un Samson, mais de Lhommelet souvent le plus lâche, le plus efféminé de la nation, qui n’a jamais flairé la poudre des batailles ni guère foulé le sable des tournois, qui n’est pas seulement inapte à commander aux hommes, mais encore à satisfaire la moindre femmelette !
Nommerons-nous cela lâcheté ?
Appellerons-nous vils et couards ces hommes soumis ?
Si deux, si trois, si quatre cèdent à un seul, c’est étrange, mais toutefois possible ; on pourrait peut-être dire avec raison : c’est faute de cœur. Mais si cent, si mille souffrent l’oppression d’un seul, dira-ton encore qu’ils n’osent pas s’en prendre à lui, ou qu’ils ne le veulent pas, et que ce n’est pas couardise, mais plutôt mépris ou dédain ?
Enfin, si l’on voit non pas cent, non pas mille hommes, mais cent pays, mille villes, un million d’hommes ne pas assaillir celui qui les traite tous comme autant de serfs et d’esclaves, comment qualifierons-nous cela ?
Est-ce lâcheté ?
Mais tous les vices ont des bornes qu’ils ne peuvent pas dépasser. Deux hommes, et même dix, peuvent bien en craindre un ; mais que mille, un million, mille villes ne se défendent pas contre un seul homme, cela n’est pas couardise : elle ne va pas jusque-là, de même que la vaillance n’exige pas qu’un seul homme escalade une forteresse, attaque une armée, conquière un royaume.
Quel vice monstrueux est donc celui-ci, qui ne mérite pas même le titre de couardise, qui ne trouve pas de nom assez laid, que la nature désavoue et que la langue refuse de nommer ?
Qu’on mette face à face cinquante mille hommes en armes ; qu’on les range en bataille, qu’ils en viennent aux mains ; les uns, libres, combattent pour leur liberté, les autres combattent pour la leur ravir. Auxquels promettrez-vous la victoire ?
Lesquels iront le plus courageusement au combat : ceux qui espèrent pour récompense le maintien de leur liberté, ou ceux qui n’attendent pour salaire des coups qu’ils donnent et qu’ils reçoivent que la servitude d’autrui ?
Les uns ont toujours devant les yeux le bonheur de leur vie passée et l’attente d’un bien-être égal pour l’avenir.
Ils pensent moins à ce qu’ils endurent le temps d’une bataille qu’à ce qu’ils endureraient, vaincus, eux, leurs enfants et toute leur postérité.
Les autres n’ont pour aiguillon qu’une petite pointe de convoitise qui s’émousse soudain contre le danger, et dont l’ardeur s’éteint dans le sang de leur première blessure. Aux batailles si renommées de Miltiade, de Léonidas, de Thémistocle, qui datent de deux mille ans et qui vivent encore aujourd’hui aussi fraîches dans la mémoire des livres et des hommes que si elles venaient d’être livrées hier, en Grèce, pour le bien des Grecs et pour l’exemple du monde entier, qu’est-ce qui donna à un si petit nombre de Grecs, non pas le pouvoir, mais le courage de supporter la force de tant de navires que la mer elle-même en débordait, de vaincre des nations si nombreuses que tous les soldats grecs, pris ensemble, n’auraient pas fourni assez de capitaines aux armées ennemies ?
Dans ces journées glorieuses, c’était moins la bataille des Grecs contre les Perses que la victoire de la liberté sur la domination, de l’affranchissement sur la convoitise.
Ils sont vraiment extraordinaires, les récits de la vaillance que la liberté met au cœur de ceux qui la défendent !
Mais ce qui arrive, partout et tous les jours : qu’un homme seul en opprime cent mille et les prive de leur liberté, qui pourrait le croire, s’il ne faisait que l’entendre et non le voir ?
Et si cela n’arrivait que dans des pays étrangers, des terres lointaines et qu’on vînt nous le raconter, qui ne croirait ce récit purement inventé ?
Or ce tyran seul, il n’est pas besoin de le combattre, ni de l’abattre. Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s’agit pas de lui ôter quelque chose, mais de ne rien lui donner. Pas besoin que le pays se mette en peine de ne rien faire pour soi, pourvu qu’il ne fasse rien contre soi. Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui se font malmener, puisqu’ils en seraient quittes en cessant de servir. C’est le peuple qui s’asservit et qui se coupe la gorge ; qui, pouvant choisir d’être soumis ou d’être libre, repousse la liberté et prend le joug ; qui consent à son mal, ou plutôt qui le recherche...
S’il lui coûtait quelque chose pour recouvrer sa liberté, je ne l’en presserais pas ; même si ce qu’il doit avoir le plus à cœur est de rentrer dans ses droits naturels et, pour ainsi dire, de bête redevenir homme. Mais je n’attends même pas de lui une si grande hardiesse ; j’admets qu’il aime mieux je ne sais quelle assurance de vivre misérablement qu’un espoir douteux de vivre comme il l’entend. Mais quoi !
Si pour avoir la liberté il suffit de la désirer, s’il n’est besoin que d’un simple vouloir, se trouvera-t-il une nation au monde qui croie la payer trop cher en l’acquérant par un simple souhait ?
Et qui regretterait sa volonté de recouvrer un bien qu’on devrait racheter au prix du sang, et dont la perte rend à tout homme d’honneur la vie amère et la mort bienfaisante ?
Certes, comme le feu d’une petite étincelle grandit et se renforce toujours, et plus il trouve de bois à brûler, plus il en dévore, mais se consume et finit par s’éteindre de lui-même quand on cesse de l’alimenter, de même, plus les tyrans pillent, plus ils exigent ; plus ils ruinent et détruisent, plus où leur fournit, plus on les sert. Ils se fortifient d’autant, deviennent de plus en plus frais et dispos pour tout anéantir et tout détruire. Mais si on ne leur fournit rien, si on ne leur obéit pas, sans les combattre, sans les frapper, ils restent nus et défaits et ne sont plus rien, de même que la branche, n’ayant plus de suc ni d’aliment à sa racine, devient sèche et morte.
Pour acquérir le bien qu’il souhaite, l’homme hardi ne redoute aucun danger, l’homme avisé n’est rebuté par aucune peine. Seuls les lâches et les engourdis ne savent ni endurer le mal, ni recouvrer le bien qu’ils se bornent à convoiter. L’énergie d’y prétendre leur est ravie par leur propre lâcheté ; il ne leur reste que le désir naturel de le posséder. Ce désir, cette volonté commune aux sages et aux imprudents, aux courageux et aux couards, leur fait souhaiter toutes les choses dont la possession les rendrait heureux et contents. Il en est une seule que les hommes, je ne sais pourquoi, n’ont pas la force de désirer : c’est la liberté, bien si grand et si doux !
Dès qu’elle est perdue, tous les maux s’ensuivent, et sans elle tous les autres biens, corrompus par la servitude, perdent entièrement leur goût et leur saveur. La liberté, les hommes la dédaignent uniquement, semble-t-il, parce que s’ils la désiraient, ils l’auraient ; comme s’ils refusaient de faire cette précieuse acquisition parce qu’elle est trop aisée.
Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien !
Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres !
Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes.
Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire.
D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ?
Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ?
Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ?
A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ?
Comment, oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ?
Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.
Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre.
Les médecins conseillent justement de ne pas chercher à guérir les plaies incurables, et peut-être ai-je tort de vouloir ainsi exhorter un peuple qui semble avoir perdu depuis longtemps toute connaissance de son mal — ce qui montre assez que sa maladie est mortelle.
Cherchons donc à comprendre, si c’est possible, comment cette opiniâtre volonté de servir s’est enracinée si profond qu’on croirait que l’amour même de la liberté n’est pas si naturel.
La Boétie
Et tout cela au nom du dieu de la possession au lieu d’un alléluia envers la divinité de la sagesse, où les enfants d’Irène, déesse Grecque de l’équilibre et de la réconciliation, n’auront eût que peu de persuasion à ce que la descendance de Caïn, puisse faire un déni du dogme du père leurs ayant édicté :
‘’L'infernale convoitise pousse les enfants de ‘’Caïn’’ à s'emparer de tout ce qui est à leur portée, et comme si ce n'était pas assez qu'un seul accapare ce qui suffisait à des milliers de ses semblables, il voudrait s'y établir, lui et toute sa couvée pour toute l'éternité’’.
Mais peut-être, comme le stipulait Nietzsche : ‘’Parfois, les gens ne veulent pas entendre la vérité, parce qu’ils ne veulent pas que leurs illusions se détruisent.’’
Descartes (philosophe et mathématicien) disait: ‘’L'indifférence est le plus bas degré de la liberté’’. Alors que ; Bergson disait: ‘’La vraie liberté n'est pas la liberté d'indifférence, mais la libération de notre plus intime et originale préférence’’. Essayons de démontrer si ces propositions sont potentiellement vraies, où, comment, pourquoi ou au nom de quoi, et peut-être pour qui... ???
Plus je vieillis, plus je me rends compte que je ne veux plus être entouré de mauvaises causes et néfastes devises. Je désire tout simplement un lieu confortable, un peu de nourriture, quelques élixirs augustes, des gens agréables et des amis(es) dopés(es) à cette extraordinaire intelligence de cœur ; avec lesquels(les) je puisse partager ces merveilleux moments, un peu magiques, assujettis à sincère amitié, amours évanescents et charmants. Les autres, je les écouterai lorsqu'ils auront commencé à construire une réelle fraternité, la solidarité, la paix et une véritable justice chez les hommes…
Être obsédé par les règles sans le sens revient à étudier la grammaire en espérant comprendre la poésie.
Les limites sans les lumières, d’autres temps, contrées et cultures, jamais n’indiqueront le juste chemin…
LE LIVRE
Le LIVRE s'ouvre sur un poème testament : DEMAIN...
Le vent du lendemain lèvera les ombres ;
Tu souviendras-tu des aubes s'illuminant au film de tes nuits
Pour le jour à ne pas baisser ta garde
A t'efforcer de ne pas défaillir
Lorsque tu tentes de pénétrer dans l'aiguille par la pointe ;
A tourner autour de ces baraques de cendres et de feux
Après que la cause n'eut laissé que meurtrissures
Que les devises de la grande pute royale furent défigurées
Abasourdies par les symboles d'un dieu mort-né
A ne pas condamné la porte à paumelles rouillées
Où le temps n'est que reflet des hurlements lugubres ;
A mon chevet, sous mes feuilles, gardez un visage humain
Illuminons un lieu d’un langage aux reflets des étoiles
Sur la mer, aux vagues de son lit, pareilles aux songes…
" Nos croyances deviendront nos pensées
Nos pensées deviendront nos mots
Nos paroles deviendront nos actions
Nos actions deviendront nos habitudes
Nos habitudes deviendront nos valeurs
Nos valeurs deviendront notre destinée « ;…
Et si malheureusement nos croyances s’avéraient fausses notre destinée le sera aussi.
Ces mots s’étaient ancrés en lui avec une telle intensité qu’il avait acquis la quasi-certitude que l’humanité, en tant ‘’qu’entité’’, était passée à côté d’une expression essentielle pour elle-même et, il devenait urgent pour sa survie à moyen terme d’admettre que la solution était proche ‘’d’harmonie’’, car elle seule connaissait le ‘’bien être’’ et ‘’l’être bien’’.
Il était persuadé qu’une certaine partie de ces représentants et représentantes avaient entrevu cette priorité, mais malheureusement le nombre de belles consciences était encore insuffisant, ou tout du moins, ne possédaient pas encore le pouvoir de faire vaciller cette certitude ‘’apocalyptique’’ consistant à croire que le salut est dans le ‘’tout avoir’’, quitte à le faire par soustraction ou division, tout en étant inconscient que tout élément soustrait ou divisé tend à devenir inférieur à ‘’un’’, avec pour seule finalité ce jour-là, la vision de ne plus être en mesure de voir le beau et le bon temps, pour tous.
Pour lui, cette évolution avait été induite par le fonctionnement de ces grandes métropoles, banlieues et autres lieux grégaires, où les habitants étaient devenus des inconnus (es) pour et par la vraie raison de vivre, et avec lesquels, lui-même avait participé.
Cela, lui était devenu insupportable.
Il n’arrivait plus à comprendre les raisons de ce fonctionnement. C’était devenu pour lui un anachronisme inadapté au sens profond de l’être.
Ce sens magique qui souvent réduisait les croyances en la seule, possédant le lien de toucher cette merveilleuse ‘’force d’attraction’’, celle qui transforme les êtres, les rend créatifs en leurs laissant imaginer certaines réalités plus hospitalières, qui, lorsqu’elles sont teintées des couleurs de l’arc en ciel, leurs donnent facultés d’être capable de comportements assez extraordinaires, mais que ces sociétés ‘’mégalo-politico-asociales’’ rendaient rapidement vide de toutes énergies avec pour résultat le tarissement de la source même de la ‘’Vie’’.
En l’état actuel de son parcours, sa pensée lui avait permis d’entendre le léger murmure d’un ruisseau de survie au milieu des tourbillons des grands fleuves dont le lit de certains était déjà tari par des courants dispendieux ‘’énergiquement’’, alors que d’autres réussissaient encore à rejoindre leur lieu d’origine dans un état chargé de mauvais éléments, au milieu des méandres dont ‘’’Elle’’ n’était plus la belle créatrice.
Tout cela accompagné par la croyance que ce ‘’petit morceau de vie’’ doté de conscience avait la capacité de façonner violemment l’endroit où il résidait, avec la main droite au lieu de le toucher délicatement avec celle du cœur à fin ‘’minimum’’ de le laisser au moins aussi beau qu’à son arrivée, et à ‘’maximum’’ pouvoir espérer laisser cette belle ‘’TERRE’’ suffisamment confortable pour tous ceux et celles d’après…
Michel Asti - https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1229896237146651&set=a.169856409817311.39191.100003788581173&type=3
La vie est comme un rêve livré à l’imagination.
« C'est nous qui avons rêvé l'univers ».
Nous l'avons rêvé solide, mystérieux, visible, omniprésent dans l'espace et fixe dans le temps, mais nous avons permis qu'il y eût à jamais dans son architecture de minces interstices de déraison, pour attester de sa fausseté.
Jorge Luis Borges
Celles et ceux qui songent le jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent seulement la nuit.
Edgar Allan Poe
C'est la personne humaine, libre et créatrice qui façonne le beau et le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d'imbécillités et d'abrutissements.
Que chacun raisonne en son âme et conscience, qu'il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures et non d'après les racontars des autres. La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi…
Ici, nous avons réuni théorie et pratique, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi…
Albert Einstein.
Date de dernière mise à jour : 10/06/2018
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