LES CLIMATO-SCEPTIQUES DU FROID & DU CHAUD
CES CLIMATO-SCEPTIQUES DU FROID & DU CHAUD... ;
Mais surtout affiliés(es) au déni d'étude et d'analyses des phénomènes physiques, thermodynamiques et biophysiques dans les écosystèmes terrestres... Du et des VIVANTS.
Les climato sceptiques Nordistes, niant le réchauffement climatique, car ils vivent dans des zones où les températures hivernales sont froides, voire très froides sont – soient des imbéciles, soient des scientistes ignorants, ou alors des inconscients intellectuellement infertiles.
En tant qu’ancien professionnel, https://www.facebook.com/michel.asti, des énergies, des transferts de chaleur, courants hydrauliques, aérauliques et flux de tous types et destinations, je m’explique en cette matière :
1 – L’augmentation des températures en différentes zones climatiques est définie mathématiquement par une moyenne générale. Une moyenne est une somme de relevés en différents points divisée par le nombre de relevés. Par conséquent, en ce cas, les températures les plus hautes ou celles les plus basses ont une incidence non négligeable sur la résultante globale, positive ou négative, de cette moyenne, au rapport de la tendance établie sur Terre.
2 – La TERRE fonctionne comme un système entropique.
Pour celles et ceux ignorant la définition de ce terme, ils n’ont qu’à faire des recherches sur tous supports de connaissances et savoir visualisables.
Le terme entropie a été introduit en 1865 par Rudolf Clausius à partir d'un mot grec signifiant « transformation ».
Il caractérise le degré de désorganisation, ou d'imprédictibilité du contenu en information d'un système.
Ce mot français et son équivalent anglais (entropy) ont aussi servi à nommer des œuvres culturelles et des entreprises
3 – Cette même planète à une atmosphère d’environ 976 millibars, soit environ 1 bar, ou une atmosphère, et son climat fonctionne au rapport des différentes zones géographiques, habitées ou pas, tel un système ‘’fermé’’, avec apport calorifique donné par notre étoile, le Soleil.
Notre satellite la Lune, joue également un rôle, notamment par le phénomène de la GRAVITATION (Attraction entre deux corps de masse différente, où le plus petit à toutefois une influence sur le plus grand. Dans le cas de la Lune, cet effet est constatable au niveau des mers (Marées)...
4 – Aucun système physique ''naturel'' ne produit de ‘’froid’’, c'est un potentiel, vide d'atomes, suffisamment stable pour qu'il n'y est plus aucune activité énergétique. On peut juste ôter de la chaleur (énergie) dans un système fermé, tel un réfrigérateur, un congélateur, ou un espace tridimensionnel de confort, par son conditionnement, à l’aide de systèmes de chauffage à énergies fossiles, électriques ou encore mécaniques tels les Machine frigorifiques et les Pompes à chaleur (PAC); qui ne sont que des Pompes à Chaleur en fonctionnement inversé. Dans le ''machine'' le condenseur devient évaporateur, et inversement...
Lorsque la glace fond, elle se transforme en eau. Il y a donc transfert d'énergie sous forme de chaleur : ''LATENTE''.
Un changement de température sans transformation de la ''MATIERE'' est appellé : CHALEUR SENSIBLE
Voir diagramme entalphique et psychrométrique.
Le diazote, est une molécule diatomique composée de deux atomes d'azote. Elle est notée N2.
Dans les conditions normales de température et de pression, les molécules de diazote forment un gaz incolore, composant 78 % de l'air.
Lorsque la glace (solide) se transforme directement en gaz (sous une pression proche du ''vide''), ce phénomène se nomme: SUBLIMATION
5 – Les différentes zones terrestres sont soumises à pressions et dépressions atmosphériques suivant la composition géographique de ces mêmes zones, ainsi que leur taux d’hygrométrie (pourcentage d’eau dans l’air).
Ce que l’on nomme la TENSION SUPERFICIELLE DE L'AIR.
Par conséquent cette ‘’tension superficielle’’ est soumise aux conditions atmosphériques, et cela permet les transferts de chaleur (d'énergie), sachant également que la somme de chaleur spécifique + chaleur latente de l’eau est nettement supérieure à celle de l’air ''sec''.
Plus il y d’eau dans l’air à température fixe, plus la possibilité d’emmagasiner de l'énergie, pour la diffuser ailleurs, sous forme de différence enthalpique (chaleur) est importante. Et ainsi, de percevoir l’augmentation de la force des éléments telle celle du vent et des ouragans en quelques zones géographiques terrestres.
Voire également la fonte des glaces aux Pôle Nord et Sud, dont cette transformation a pour effet secondaire de transporter cette ''énergie'' en d'autres zones terrestres, sans pour cela réussir à définir précisément les conséquences de ces changements climatiques, tant au niveau des mers et océans que de l'atmosphère.
La seule certitude est en celle de pouvoir penser que les activités humaines ont un impact non négligeable sur le fonctionnement de notre REFERENTIEL : TERRE...
Tous ces éléments et paramètres font, par des cycles ‘’normaux’’, les saisons sur notre extraordinaire Terre, où malheureusement, depuis l’avènement de l’ère industrielle au début du XIXème siècle, jusqu’à nos jours, l’activité non régulée de l’Homme, a produit, en grande partie, une dérégulation des zones naturelles du Vivant. Rajoutant ainsi un possible réchauffement à celui dû à une potentielle période de sur-activité solaire...
Si rien n’est fait pour essayer d’endiguer ce phénomène, celles et ceux qui seront au nomdre des VIVANTS à subir ces changements climatiques, avec le moins de conséquences désastreuses, engendrées également par la pollution, seront les individus qui auront réussi à trouver des zones de confort suffisamment tempérées pour y survivre le temps suffisant à la modification du genre humain restant, ET de celui de l’atmosphère. Par conséquent, un nombre de mammifères ''humanoïdes'', certainement inférieur à la moitié de l'humanité, en cas d'emballement des températures et conditions climatiques...
2015, la plus chaude des années, et de loin
Pierre Le Hir
Le Monde - mercredi 20 janvier 2016
L’annonce était pressentie. Elle est désormais officielle. L’année 2015 a été – et de loin – la plus chaude de l’histoire moderne. L’Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA) et l’Agence spatiale américaine (NASA), qui tiennent toutes les deux le registre des températures de la planète, l’ont confirmé conjointement, mercredi 20janvier.
Les températures moyennes à la surface des terres et des océans ont été les plus hautes depuis le début des mesures en1880, excédant de 0,9°C la moyenne du XXesiècle et surpassant de 0,16°C le précédent pic atteint en2014, indique la NOAA. Le mois de décembre lui-même a battu tous les records, dépassant de 1,11°C la moyenne du siècle passé. L’année 2015 se classe ainsi largement en tête des années les plus torrides, devant, dans l’ordre, 2014, 2010, 2013, 2005, 2009 et 1998.
Des températures hors normes ont été enregistrées presque partout dans le monde, ajoute l’agence américaine. C’est notamment le cas de l’Amérique centrale, de la moitié nord de l’Amérique du Sud, d’une partie de l’Europe du Nord, du Sud et de l’Est, jusqu’à l’ouest de l’Asie, ainsi que de régions de l’est et du sud de l’Afrique.
Dans l’Hexagone, avait déjà indiqué Météo-France, 2015, avec une température moyenne supérieure de 1°C à la normale, se classe au troisième rang des années les plus chaudes depuis 1990, derrière 2014 (+ 1,2°C) et 2011 (+ 1,1°C). Une douceur hors normes a prévalu une grande partie de l’année (à l’exception des mois de février, septembre et octobre), avec deux épisodes caniculaires en juillet et un début d’hiver exceptionnellement clément. Dans le même temps, la quasi-totalité du territoire a souffert d’un déficit de pluies.
https://www.facebook.com/dami.ddamio/videos/2152613208339854/
Episode El Niño particulièrement intense
Le record mondial de températures de l’année écoulée s’explique, pour beaucoup, par un épisode El Niño particulièrement intense, comparable à celui de 1997-1998. Ce phénomène naturel cyclique, qui revient à un rythme de trois à sept ans, se caractérise par un fort réchauffement des eaux de surface du Pacique équatorial et une inversion des alizés, dont résultent, par le jeu des courants océaniques et atmosphériques, des bouleversements météorologiques de grande ampleur à l’échelle du globe. L’épisode en cours, après s’être graduellement renforcé depuis le printemps 2015, va progressivement décliner mais devrait continuer à se faire sentir jusqu’à l’été, ce qui présage d’un début d’année 2016 lui aussi plus chaud que la normale.
Mais El Niño ne fait que renforcer la tendance de fond au réchauffement global de la planète, dû aux émissions de gaz à effet serre d’origine humaine. Et la mesure des températures à la surface des terres n’en est qu’un indicateur très partiel. En effet, rappelle le climatologue français Jean Jouzel, ancien vice-président du groupe scientifique du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’essentiel – plus de 90% – de la chaleur additionnelle due aux gaz à effet de serre va dans les océans, et 1% seulement dans l’atmosphère.
Réchauffement des mers
C’est donc le réchauffement des mers qui est le meilleur indice du changement climatique. Précisément, une étude américaine, publiée lundi 18janvier dans la revue Nature Climate Change, rapporte que la moitié de la chaleur absorbée par les océans depuis le début de l’ère industrielle l’a été au cours des deux dernières décennies.
Pour autant, le bilan climatique des années à venir n’affichera pas nécessairement des niveaux de mercure sans cesse plus élevés. La variabilité naturelle du climat, ainsi que des phénomènes cycliques comme El Niño et son contraire La Niña, se traduiront probablement par des années un peu plus ou un peu moins chaudes. Mais une chose est certaine: du fait de la persistance des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, de l’accumulation de chaleur dans les océans et, plus globalement, de l’inertie de la machine climatique, la planète va continuer –même dans l’hypothèse d’une réduction drastique des émissions anthropiques– à se réchauffer dans les prochaines décennies.
Date de dernière mise à jour : 10/08/2018
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