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Au réel j’ai donné ma parole de veiller sur les mots de la dernière chance
Charles Rambaud
Le sentiment de culpabilité nous conduit – en s’érodant en cours de route – vers l’objectif, le puit de potentiel au sein du paysage que dessine sur notre mémoire la dynamique d’affect, vers la ‘’cause finale’’ au sens d’Aristote. L’apparition de nouveaux objectifs, imposés par le monde extérieur en vue de la satisfaction des besoins ou par le monde interne des humeurs liées aux désirs, ressuscite le sentiment de culpabilité qui nous guidera vers leur satisfaction, à savoir la relaxation de notre dynamique d’affect…
Faut-il s’accommoder de l’emprise… ?
Est-ce que tout cela importe ? OUI : L’emprise fait sentir ses effets sur ce qui apparaît dans la petite lucarne de la conscience.
Mais faut-il s’en accommoder… ?
Un article de psychologie populaire nous enjoint, si nous voulons dormir sur nos deux oreilles, de nous assurer que toutes les issues de notre logement sont bien closes.
Mais combien de portes, de fenêtres, de systèmes d’alarme, le bourgeois ne doit-il pas s’assurer… ?
Pascal Jorion – LE DERNIER QUI S’EN VA ETEINT LA LUMIERE
Lorsque la valeur assurantielle devient proportion complètement décalée au rapport des risques même liés aux accidents de la vie, n’est-il point-là analyse utile à définir la potentielle valeur de l’usure de tout objet-sujet ? Où, dans le monde des vivants, cette valeur ne saurait être que celle d’un système sociétal à vies dignes et existentialisme honorable.
N’est-il pas alors préférable de choisir la liberté ?
« Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées »
Arhtur Rimbaud
Le temps de l’attention envers le monde naturel, le cycle des saisons, la contemplation des phases végétales, l’étude du besoin animal, l’analyse des flux de tout ordre, la compréhension des énergies, l’utilité des cultures vivrières, s’effondrent au profit du temps de l’argent, de l’accaparement et du consumérisme frénétique. Et cela sans interrogation louable concernant de possibles dommages collatéraux… ; entre possédants(es) et possédés(es).
Il serait donc de bon ton de tenir compte des objections possibles, voire pour les plus férus(es) en pluridisciplinarité se les faire à l’avance, coupant ainsi l’herbe sous les pieds d’un vil contradicteur éventuel servi à la scénologie de l’entre suit, l’entre-jambe et l’entre soi, dans l’ensemble (E) des ‘’machines’’ humaines…
La terre meurt, et la paysannerie aussi : elle devient un support, à produits chimiques, contraint et forcé par la religion du productivisme.
Le pragmatisme des sciences, technologies et techniques fonctionnelles envers les écosystèmes et biosystèmes n’y font que constats, sans convictions véritablement dynamiques en vue de leurs mises en œuvre. L’éthologie, les sciences humaines, la philosophie, la sociologie, la sémantique, la rhétorique, l’épistémologie affichée au sens philologique et étymologique se sont, après multiples fourvoiements, posées sur leur cul… ; facilitant ainsi l’entrée des marques de prestiges, telles des godemichets aux services de sondages en stratégie politicienne soumise au seul productivisme endiablé… ; versée à l’ordre inique de Mammon.
Et tout cela dans une sémiotique tournée vers une mise à mort de notre référentiel existentiel, actée par des mammifères humanoïdes, prostrés(es), se souciant plus des Cieux que de la Terre et du monde du et des Vivants.
Femmes et hommes ont cessé de lever les yeux vers le Soleil, la Lune et le Cosmos. Ils ont fait un déni d’introspection envers les ‘’grands’’ arbres et les ‘’petits’’ cailloux aux profits artificiels des lumières claires-obscures agencées par clans de ‘’Précieux (ses)’’.
L’élite scolastique, l’herméneutique narcissique, l’irrationnelle pensée unique, le déterminisme de clan, le Talmud, les Evangiles, la Bible, le Coran, les écritures sacrées, les livres des instances religieuses perverses, l’ésotérisme des temples maudits ont fait leur office. Il y eu un temps où l’on justifiait l’ESCLAVAGE avec les mêmes arguments qui légitimaient les mauvais traitements faits aux animaux : leur infériorité, leur sous-humanité. Les lois donnaient et donnent encore, sous diverses formes de discrimination, contenu à ‘’l’éthique’’ de la justice humaine….
Nous entrons dans une nouvelle ère, une 6ème extinction de masse, une possible autre chute civilisationnelle… Que cela en soit ainsi, la TERRE n’a pas besoin du mammifère-humanoïde pour tourner, sur elle-même, autour de notre étoile… Pour encore quelques millions d’années…
POUR UNE SEMANTIQUE DES TEXTES
Les sciences sociales sont à un tournant. Au plan épistémologique, le sociologisme issu de certaines formes périmées du Marxisme – Léniniste, du communisme d’antan, puis du capitalisme ‘’débridé’’, et de l’ordo-libéralisme subjugué par principe de subsidiarité, (une utopie hors formes de népotisme), a perdu les moyens théoriques de leurs servir de langage commun ; elles sont confrontées à des tentatives de réductions provenant des neurosciences et de sciences cognitives. Enfin la ‘’techno-logo-médiatisation’’ croissante de la recherche scientifique conduit à ne plus vraiment subventionner que des programmes susceptibles d’aboutir en principal à des brevets rentables et commercialisables ‘’rapidement’’ ; quitte pour arriver au but proche d’un corporatisme absolutiste, à faire fi des notions de responsabilités dans le système à réseaux ‘’humains’’…
Quant à l’objet des sciences sociales, on ne fait qu’accumuler des connaissances sans précédent sur la diversité des langues et des sociétés humaines, avec un effort sans précédent lui aussi, en tant qu’inventaire et conservation du patrimoine culturel à l’échelon mondial, alors que son véritable degré appelle à présent une réflexion théorique afin de penser la diversité de ce patrimoine, dans le temps comme dans l’espace.
Nous sommes confrontés au défi de mettre en valeur la diversité culturelle d’aujourd’hui, pour éviter qu’elle ne se réduise à la portion congrue de sa propre incompréhension aseptisée ; voire irrationnelle ou psychotique. Cela n’exige pas d’opposer un relativisme frileux à un universalisme dogmatique ; mais loin des réductions biologiques, anthropologiques, ethnologiques ou sociologiques qui ont tentées depuis l’avènement de l’ère industriel, après la Renaissance et le temps des Lumières, d’en déterminer uniquement les lois et règles sur les états successifs des fonctionnements des biosystèmes et écosystèmes, en faisant trop souvent abstraction ou déni des liens communautaires et culturels des échangistes en, et entre ces différents systèmes à réseaux ‘’vivants’’…
Cela conduit à affirmer l’autonomie concise et la spécificité sociologique de la sphère culturelle, et ainsi à poursuivre dans la direction tracée par l’entreprise philosophique des formes symboliques, permettant d’en définir les potentiels contours d’une sémiologie des cultures, fédérant en premier lieu les échanges par la linguistique, les mathématiques, la philosophie, l’histoire, l’anthropologie, la métaphysique (sachant que méta signifie : plus, après, entre, plus loin… Et pas autres choses spéculatives non prouvables par les connaissances épistémologiques) et l’étude de tous ces langages en tant que sigles, symboles, axiomes, lemmes, mots et expressions multiformes, qu’ils, elles soient émis(es), sous formes sonores ou écrites…
Dans l’espace touchant et sensiblement touchable.
Par conséquent, cette question technique pose la question d’un projet refondateur pour les sciences sociales, depuis naguère, et encore aujourd’hui teintées par diverses idéologies et néologismes ‘’troubles’’ au rapport épistémologique de l’éthique ontologique… ; et culturelle assujetties à la déontologie économique et commerciale. (Vastes sujets)…
L’étude des objets culturels complexes apporte en ce sens de multiples enseignements. Aussi, François Rastier (Directeur de recherche au CNRS) aborde dans ses analyses et par sa compétence, quelques questions et réflexions sur la ‘’sémantique du texte’’. La linguistique en reste bien souvent à la phrase et la morphosyntaxe, et constitue de l’avis général son domaine de prédilection. Elle doit encore beaucoup à l’héritage séculaire de la grammaire – la linguistique historique et comparée fondait ses fonctionnalités sur l’analyse morphosyntaxique… Le positivisme contemporain a renforcé cette prédilection. Où le vecteur le plus disqualifiant en est assurément la liberté de croire que l’attachement séculaire ne saurait être en aucune façon facteur déstabilisant par le manque d’attentions et le déni de justes curiosités envers ce, celles et ceux présents en ce monde naturel, assujetti à phénomènes holistiques incompréhensibles…
Et en constante évolution…
ASSOCIATION LIBRE
L’ASSOCIATION LIBRE’’ ne saurait être la seule liberté de choix personnel sans analyse du SENS faisant acte de CONFIANCE entre le locuteur et l’interlocuteur…
PLUS RIEN A PROUVER
Plus rien à prouver ; et surtout pas envers moutons, brebis, bigots, bigotes, soumis(es), calomniateurs et opportunistes de caves se foutant cyniquement de leurs congénères en appartenance de classes sociales-économiques et culturelles différentes…
Mais peut-être juste, en mon intéressement, à écouter les murmures de la vie sur Terre, entre attachement et attentions liées au réel sens du bien commun, et continuer à échanger avec personnes et groupes réseaux suffisamment lucides pour percevoir que la VIE n’est assurément pas une composition naviguant sur un long fleuve tranquille, en flux personnel et communautaires où les vagues ondulations ne seraient qu’épreuves de servitude et soumission envers quelques clans en pouvoir inique agencé par petits potentats, satrapes, Césarines, Césarins, Césarisés(es) et empruntés(es) atteints(es) de perversité narcissique suffisamment malveillante pour laisser croire à leurs subordonnés(es) que l’existence de chaque ‘’mammifère humanoïde’’, de type bipède, se souciant plus de la Terre que des Cieux, ne serait qu’un cheminement obsolète en usure d’un long apprentissage voué à une pensée existentielle bornée par les lois et règles en vacuité de réelle bienséance et véritable bienveillance… ; au nom de la conservation du réel sens de l’existence de l’espèce ‘’humaine’’…
ASSOCIATIONS EN LIBRE ARBITRE OU IGNORANCE EN AMPLEUR DE FERMETURE INTELLECTUELLE… ???
Quelles solutions pour comprendre les besoins, intérêts, souhaits et désirs de l’interlocuteur et le locuteur… ; sachant que, plus la logique de l’observateur et/ou l’observatrice est considérée comme une atteinte aux prosélytes du groupe ‘’fermé’’, plus l’offense sera grande envers leurs membres soumis à la charte, en ronds-de-jambe de l’entre soi et de l’entre-suit, souvent instruit par l’administrateur ‘’communiquant’’ pour, dans et avec le seul sens dont il en fut instruit, par népotisme réduit aux seuls transcriptions liberticides du clan conformé aux scribes d’un monothéisme impérieux …
Même si ‘’l’association libre’’ peut se caractériser par un refus d’intégration faisant immédiatement suite à l’invitation en potentielles appartenances intelligibles, elle ne peut, pour être en possibilité de germer, s’abolir d’aucune cession quant à la position de l’interlocuteur(e) tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du groupe de locuteurs ‘’particuliers’’. Pour la simple raison que l’échange est une fonctionnalité intermodale, structurée depuis quelques années par l’exponentielle diversité informative des idées réseaux affranchies de machiavéliques conformismes.
La scénographie ainsi imaginée permet alors d’avoir meilleure perception quant à potentielle sincérité affichée au véritable sens du bien commun dans les écosystèmes du et des vivants, où le refus de cette évidence serait une contre-mesure en édiction intrinsèquement frappée au sceau d’un déni en association de libres pensées, d’athéisme en inter-connectivité des sons & teintes de la GNOSE…
Après avoir compris qu’il était mortel, le ‘’mammifère humanoïde’’ théorisa les pires politiques-socio-culturelles, créa les plus néfastes religiosités-templières, thésaurisa les plus viles règles de l’échange commercial au détriment des lois du Monde Naturel, vendit les plus inutiles images des ‘’dieux du stade’’ à la plèbe béate, l’opprobre y trouva, momentanément, son compte.
Mais l’HISTOIRE ne s’arrêta pas là…
La CONSTRUCTION de sa propre PRISON n’était point terminée…
Il starifia les néo-gloires scientistes, acta les thèses les plus grossières, après avoir inventé la plus grande force de dissuasion contre sa propre connerie, la ‘’BOMBE HUMAINE’’ se crût devenue maître de l’ordre mondial. Et le jour où les technologies auront dépassées les capacités intellectuelles de la ‘’machine humaine’’ ; alors apparaitra une génération de parfaits imbéciles déculturés(es) aux germes de la paranoïa fétichiste… ; dans un maelstrom en déni de considération philosophico-ontologique du VIVANT… ; et constituera la plus grande institution en grande consommatrice des énergies de la TERRE… En déconstruction anti-créatrice…
Tous nos désirs, actions, souhaits, réactions, comportements, etc… sont-ils imaginés et principalement endigués par, pour et avec l’autre… ???
Uniquement pour soi… ?
Pour un clan ?
Pour un groupe ?
Pour une communauté… ?
Des écosystèmes en échanges de bonnes intelligences ?
Des biosystèmes en utiles savoirs faire et essentiels savoirs être ?
Au nom de tous ces petits être-humains en devenir et les générations arrivantes… ???
C’est bien souvent en allant au fond de soi que l’on acquiert l’humilité, que nous réussissons à comprendre la grandeur de la nature, l’extraordinaire beauté du monde et percevons notre faiblesse vis-à-vis de la puissance, immense, de l’univers…
LE POEME
Le barde, la poétesse, poètes et versificateurs écrivent leurs mots sur le mur de l’indifférence. A défaut d’utiliser un marteau et un burin, ils se contentent d’une craie. Les aiguilles de glace ne comblent pas les courbes de leur horizon. Ils font feu de tout bois, les joutes textuelles, les confidences mesurées leurs sont plaisantes…
Elles deviennent la teinte de leurs desseins.
Le plus léger murmure au pas d’une langue intelligible, sur les grandes plaines des amertumes écarquille leurs yeux.
Ils sondent la transparence du silence.
Ils, elles vous entendent sourire.
Parfois sous le poids des récusations.
Mais ces Idéols(es) et Attracteurs(es) refusent la fatalité usurpant les vocalises de vos désirs. En suspension d’incertitudes, ils savent que chaque clé forgée au souhait d’ouvrir une nouvelle galerie est une clarté tiraillée aux délices du chant entre la colombe et le faucon.
Ils n’échangent qu’à bon escient entre aurores et crépuscules. Ils savent que vos silences marquent souvent un rêve trop lourd, une absence éclatée où l’œil des sentiments les plus clairs n’y perçoit plus que la mort du cygne, dans un vol de poussière criblant le miroir des évidences en contre-mesures des fleurs de liberté.
Ils savent que l’inextinguible pensée attend toujours aux portes des songes, et le temps n’est plus l’ennemi.
Que n’est-il pas de chemin plus difficile que de changer sa position aux sensations de ce qu’il nous fut mal imaginé, par une justice soumise aux seules intransigeances des lois pour qui n’aurait pas sujet suffisamment simple pour qu’il en abordasse les chemins des inutilités désobligeantes.
Ce combat ne saurait s’accepter sans consentement au retour de nos incapacités à n’avoir réussi à nous destituer de la bienséance des beaux parleurs de ramage, où les courtisanes n’y réussissent plus aucun vertige autre que celui de la primauté à éconduire les gardiens des attentions sensibles, aux faveurs d’étranges bourses.
Bien que j’en eusse quelques aises en des temps inachevés, ce premier jour de l’an 2013, hors de cette cité, lyonnaise, à cheval sur deux fleuves, je vis quelques lueurs aux courbes des nouveaux horizons. Au cours de cette fin juillet, ayant pris mes quartiers en cette vieille demeure, j’y entrepris de rouvrir quelques livres laissés depuis longtemps sur la table de chevet, aux commissures d’autres contraintes et priorités ajustées à mon ancienne réalité.
Mais vous, mes anciens camarades, sylphides, elfes, et scribes du vent…
Où êtes-vous ?
Que faîtes-vous ?
Et comment allez-vous… ?
Transigez-vous plus qu’avant ?
Au restez-vous toujours dans quelques accaparements désuets ?
Je vous serai gré de ne pas alourdir mes songes.
Le crépuscule de mes murmures y suffit amplement…
En liste de vers désunis, cela ne prouve pas qu’imagination n’est que folies de saison. L’universalité du combat n’y joue qu’avec l’espièglerie des logatomes, dorée au vent des phonèmes virevoltant vers contrée à lemmes songeurs.
Sémantique en lice n’est pas qu’affaire en pays d’Alice ; de même qu’en sonate de contre-étiquettes d’une Académie rabougrie par les flagellations de leurs tristes chaires affectées aux vocalises de l’ancienne garde des pairs tremblant. Comme si lemmings, en cascade, sautant d’une falaise n’était que folie saugrenue, et, en cette sémiotique textuelle, à laisser croire qu’ils n’étaient que, petits rongeurs sots, sans envergure…A seulement border Antigone ne saurait faire, d’Antipolis, que meurtrissures en fadaises de Régence, absorbée par l’inoculation du venin des néfastes flagorneuses et tristes sires, au pinacle de l’austère désillusion des marqueurs de soumission économiques, envers une Sophia en déni de connaissances….
Il nous était difficile d’entendre les vocalises de l’acceptable. Nous pouvions percevoir les coups de boutoir dans hystérésis généralisée. Ces harangues, en souffle perfide, couvraient la mémoire des véritables bienséances, au fil des membres innocents. Nous devinions que la sincérité des mots de transition ne sera pas en complaisance suffisante pour noyer le verbiage en rade de lèvres dissidentes, pourtant, parfois saisissantes.
Sous le flot des regards en coin, la pauvre ignorance, en peurs perdues, flagornait en rond de facilités aux abords des portes dérobées.
La lame de fond en intransigeance modale, sous affinité de songes équivoques, enflait fièrement à l’ombre des chimères clandestines et par trop cauchemardesques.
La déréliction, aux vents malencontreux, en insécurité de mains plus légères, sous couvert de visages aux lumières éteintes, pris son intendance dans les quartiers fixés par les fantômes de la confiance. En béatitude sans intrigues, le démon de l’inquisition gonflait ses troupes, en fakes-news de fausses gardes. A ton rictus, diabolique, figé aux voix de mornes pénitences, vociférâtes en plan aux goûts d’amertume, nous préférâmes couper la ronce cachant les fragrances de la vie, quitte à entendre craquer nos os, sous la peau de nos chairs vivantes…
Quand nous marchions sous la pluie, nous entendions son cliquetis, et nous comprenions qu’elle voulait nous murmurer : « Ne marchez pas si vite, je suis partout ! »…
Quel est le plus important : réussir ou trouver un sens à votre effort de réussir… ???
LA COULEUR DE L’EAU
Je sais que j'écris avec des mots oubliés
Une langue des moissons pleines
Où le temps n'est plus un danger
Les fruits sont muris aux lumières du soleil
Gorgés des gouttes cristallines
Des messagers de la pluie.
Le temps travaille sous l'herbe tendre
Les ruisseaux s'adonnent à la terre
Epousent les crues des fleuves et rivières
Avant que leur ami chaleureux
Demande à l'eau de leur berceau
De reprendre un peu de hauteur
Afin qu’à la mer, elle parvienne.
Je sais aussi que parfois,
Les mots sont trahis par des lèvres
Aux sons des peurs récalcitrantes
A l'humble sincérité de l’apparence
Pour qui peut se souvenir
De l'accent des affranchis(es)
Et de la couleur du verbe
Aux murmures de sa transparence.
Plus la logique, en syllogismes, rédactionnelle s’accoquine à une sémiotique en échanges, philosophico-sociologiques, respectueux de la Liberté, de l’Egalité, la Fraternité et la Justice pour tout à chacun et chacune, plus l’offense sera grande envers le clan attaché à sa seule politique-templière filoutée aux branches séculières de religiosité-politiciennes sans compte férir autre que celui de la servitude refusant toute contradiction envers une quelconque conservation de ce bien commun fustigé par les paralogismes syndiqués au paradoxe de Mammon et d’un inopérant dieu, ‘’sécuritaire’’, dans le paradigme en usure de femmes et hommes conscients de l’essentialité en l’action utile à la conservation, voire au développement de ce produit engendré par les participants et participantes au système, productif d’échanges de bien(s) et services ; pluridisciplinaire…
LE LIVRE
Le LIVRE s'ouvre sur un poème testament : DEMAIN...
Le vent du lendemain lèvera les ombres ;
Tu souviendras-tu des aubes s'illuminant au film de tes nuits
Pour le jour à ne pas baisser ta garde
A t'efforcer de ne pas défaillir
Lorsque tu tentes de pénétrer dans l'aiguille par la pointe ;
A tourner autour de ces baraques de cendres et de feux ;
Après que la cause n'eut laissé que meurtrissures,
Que les devises de la grande pute républicaine,
Royalties en servitudes clandestines, furent défigurées ;
Abasourdies par les symboles d'un dieu mort-né
A ne pas condamné la porte à paumelles rouillées
Où le temps n'est que reflet des hurlements lugubres ;
A mon chevet, sous mes feuilles, gardez un visage humain
Illuminons un lieu d’un langage aux reflets des étoiles
Sur la mer, aux vagues de son lit, pareilles aux songes…
Pourtant le locuteur, l’éditeur, l’administrateur, le gestionnaire, le réalisateur, l’imprésario, le scénariste, l’acteur, l’actrice, le guide, le dévot ; etc… ; savent que les interlocuteurs et interlocutrices les observent… Que ces ATTRACTEURS(ES) et ESPRITS LIBRES décortiquent leurs lois, règles, covalences, impotences, obsolescences, impudences et partisanneries singulières, où l’auteur(e) des propos sait, également, qu’il est ‘’entendu’’, non pas par un quelconque psychanalyste, néo-scientiste, ou philosophe tatoué au nombril de son monde qui lui aurait prescrit « de dire tout ce qui lui passe par la tête, en ignorant les incohérences éventuelles » transmises par quelqu’un et/ou quelqu’une, qui, dans son for intérieur, pouvait être d’un autre avis, quant au ‘’sujet-objet’’ étudié… ; dans une interférence générationnelle assujettie aux désirs du plus que le moins bien, pour les suivantes… ; par groupes de femmes et hommes essayant de faire de leur mieux…
Il serait donc de bon ton de tenir compte des objections possibles, voire pour les plus férus(es) en pluridisciplinarité se les faire à l’avance, coupant ainsi l’herbe sous les pieds d’un vil contradicteur éventuel servi à la scénologie de l’entre suit, l’entre-jambe et l’entre soi, dans l’ensemble (E) des ‘’machines’’ humaines…
M.A
‘’L’espérance est une blague :
Ou bien on arrive à réparer, ou alors on devient fou’’.
Mad Max : Fury Road, film de George Miller (2015)
Les Français enferment quelques fous dans des maisons pour persuader celles et ceux qui sont dehors de ne pas l’être.
Montesquieu – Lettres Persanes
La vie est comme un rêve livré à l’imagination.
« C'est nous qui avons rêvé l'univers ».
Nous l'avons rêvé solide, mystérieux, visible, omniprésent dans l'espace et fixe dans le temps… Mais nous avons permis qu'il y eût à jamais dans son architecture de minces interstices de déraison, pour attester de sa fausseté.
Jorge Luis Borges
Le temps ne s’impose pas en ennemi intérieur, mais il est une composition particulière par l’énergie extérieure des choses de la vie… La recherche du superflu donne une plaisante excitation, plus grande que l’acquisition du nécessaire.
L'homme est une création du désir, non pas une création du besoin. Le bonheur, n'est pas un idéal de la raison, c'est un idéal de l'imagination, par la vision de la totalité des satisfactions possibles…
Où le murmure entre les sciences et les arts ne saurait, en aucun cas, être une contrainte à l’étude des pensées d’autres temps, analyse et compréhension d’autres savoirs, connaissances et cultures…
En toute vraisemblance, je me devais pour me libérer des esprits chancelants, faibles ou par trop opportunistes de ne plus chercher à comprendre leur danse de Saint Guy, et même à m’en éloigner. Car à percevoir leurs gesticules sans véritable fondement pragmatique et par là-même inopérantes à rendre lucidité à leurs actions utiles à la nécessité d’une potentielle préservation du bien commun, ne réussissaient qu’à m’irriter.
Leurs us, coutumes et orthodoxies alliées de l’espace commercial où la réelle valeur du sujet-objet considéré comme provision suffisante en le degré le plus haut de son essentialité étaient pathétiques. Non que je m’offusquasse plus que le commun des hybridations grégaires à ne pouvoir y émettre attentions suffisantes aux raisons de leurs devoirs d’engagement particuliers en l’attachement envers un authentique humanisme, moins à même d’apporter à notre conceptualisation du système socio-économico-culturel affichée à l’esprit de ma communauté formulée par les bienséances d’échanges pour compréhension collectiviste, que la falsification de leurs tares dans un e-commerce, à vacuité de doctes, pourvu à un militantisme anti-pluridisciplinaire, où sous couvert d’inattention ; Big Brother était en train de vaciller sous les coups des applicateurs et applicatrices de B to B, en Bla-Bla des nouveaux monnayeurs d’esclavagisme sans chaînes apparentes…
Quelle bandes de sots, inconscients et inconscientes quant à la facture en solde de leurs enfants soumis aux ravages d’un népotisme culturel et/ou ségrégation d’intérêts particuliers, sans valeurs tangibles où l’information en transmission de savoirs me semblait proche d’une affiche collée au mur du sectarisme intellectuel, en allégation de rares onces de pédagogie, par dissidences de bienveillance intergénérationnelle, au profit de certitude en images de logo-atomisation appropriées par quelques pervers narcissiques, partiellement inutiles aux délais d’apprentissage et de respect des lois naturelles.
J’y mettais entre ces interstices textuels des consistances didactiques en vœux de libre échange imaginatif une espèce de déshérence en sollicitude de dimensions touchantes par une volonté à vouloir vaincre les intendances prônant un empirisme, sans distinction de zones d’existences non sécurisées, en règne de possession absolutiste, avec pour singularité en celle de laisser croire que ce matérialisme inique ne serait pas source malheureuse en grande consommatrice d’énergies falsifiées par accaparante désuétude, mais, souvent, exsangue des forces humanistes. Même si je pensais en comprendre partiellement la peur existentielle de mes congénères, je n’en approuvais guère la méthode et le discours…
Quelle est cette vertu consistant à commencer un échange textuel par quelques ressentiments dénués de certitude, donnant droit à accostage par un verbiage tendu en procès de conjectures lapidaires ?
Qui plus est lorsque l’invective sémantique est une forme palpable asservie à rapidité d’intervention contradictoire au seul but de générer une déconstruction outrancière, en confrontation de colère inutile à une potentielle objectivité, par trop invasive, voire pléthorique, dans un dialogue suffisamment discordant pour en oublier le sens de la liberté d’expression, au détriment même d’un possible libre arbitre, dans la projection constructive du sujet commun.
La stupidité d’une première intervention en prétention de connaissances suffisantes est par toujours, une porte qui se refermera sur un potentiel dialogue d’infortune, par cette tragédie consistant à être sûr que nous avons la performance individuelle, autorisant à bénéficier d’une mansuétude d’esprit compatible avec un meilleur futur commun. Je ne saurai croire, qu’en toutes relations échangistes physiques ou virtuelles, il puisse y exister une seconde porte à ouvrir, alors que la première eut été fermée par ostracisme intellectuel, sensibilité en indifférence ou indigence didactique…
Le surplus d’intransigeances en sera toujours le vestibule du désintéressement… Reléguant les attentions amicales, voire ces pertinences attentionnées, en sincérité partagée, suffisamment éloignées des jouissances égoïstes, pour qu’il n’en reste que le souvenir d’un voyage posé aux quais des émotions sans considération…
Cela n’est-il pas une entame alléguée à forme de sectarisme envers une divergence de point de vue, et cela avant même une réponse de l’inconnu(e) présent(e), de l’autre côté de l’écran, sachant déjà qu’une barrière supplémentaire vient d’être, en suffisance lexicographique, hérissée ?
Faudrait-il, toutes et tous œuvrer pour un monde totalement aseptisé et conforme à une norme sociale édictée par une ou autre intelligence éructant souvent sa vérité sans autres ressources que la suffisance de ses consultations sectorielles, ou bien essayer de prendre temps utile à quelques précieux moments de réflexion en débat de partage et contradictions constructives au nom d’une attentive thèse en bien commun, voire pour les plus fervents une recherche en amélioration multidisciplinaire… ???
Cette démarche en installation de conformité n’est-elle point une volonté d’ignorer sujets trop éloignés de nos facultés personnelles ?
Un refus de savoirs ?
Ou pire une filiation particulière autorisant l’individu à ne plus essayer de changer ces choses de l’infamie envers autres que soi et ‘’ETANTS’’ insuffisamment proches de notre dimension touchable ?
Hors de notre zone de confort, justifiable, en légitimité d’acquis ?
Ou encore une forme d’asthénie intellectuelle atrophiée par une satisfaction matérialiste suffisante à l’inaction envers autres congénères, tout aussi justifiables à disposer de l’essentiel vital ?
Un abandon au profit d’un isolationniste de circonstance ?
Une pénitence en acceptation d’existences mornes ?
Une dichotomie en reconnaissance de népotisme défiscalisé d’affiliation en humanisme ?
Ou tout simplement un ‘’je m’en foutisme’’ généralisé, tant en ascendance qu’en descendance ?
Songez-vous toutes et tous, ainsi, avec toutes sortes de camouflets, que personne ne saurait mesurez vos impostures et calomnies cachées sous les voiles du politiquement correct et/ou la pudibonderie en toutes différences culturelles que vous en ayez suffisance en cette ‘’vertu’’ pour vous-même et les vôtres, dans cette prétention que vos ‘’dons’’ ne sauraient m’irritez, moins de les retransmettre sans analyses autres que la béatitude en prédécesseurs grisés aux voix de l’impénétrable, pour les moins nocifs, qu’une marche en colonie d’élus aux incertitudes des grâces et vierges, pour les plus déficients en défrichage de voies terrestres ?
Mais en toute évidence en procession de terrorisme intellectuel pour les deux clans en écoute de falsification d’outrages portée aux oreilles de prostrés(es) se souciant plus des cieux que de la Terre des hommes, des femmes et des enfants…
Je crois malheureusement que ces consciences grossières ont une chose en commun, formellement, proche d’un mécanisme cognitif logo-atomisé par négociants en spiritualité, guides en reliques cultuelles, despotes, potentats et autres dévots ayant réussi à faire gober les plus ravageurs illogismes au rapport de leur déconsidération envers la condition échangiste naturelle humaine…
Et dans ce paralogisme datant de la naissance de la conscience et des intelligences, concomitantes au mammifère humanoïde, le plus néfaste attribut est, sans doute, l’apparition depuis quelques décennies d’une espèce de scientisme immature indexé en vulgaire marchandising par souscription d’opérateurs en flux d’omission (volontaire ?) d’étude et analyses logiques envers le sujet ontologique au rapport de l’objet physique… Dans le monde naturel du et des vivants…
Michel ASTI
LES CHOSES ELEMENTAIRES
De façon maladroite, avec une grosse aiguille, du gros fil,
Il coud les boutons du manteau.
Il parle tout seul :
As-tu mangé ton pain ? As-tu dormi tranquillement ?
As-tu parlé ? Tendre la main ?
T’es-tu souvenu de regarder par la fenêtre ?
As-tu souri lorsqu’on a frappé à ta porte ?
S’il y a toujours la mort, elle est seconde.
La liberté toujours est la première.
Yannis Ritsos
VOYELLES
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles ;
Dans la colère ou les ivresses pénitentes
U, cycles, vibrements divins des mers virides
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux,
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges ;
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !
Arthur Rimbaud
RIEN QUE DES COURONNES DE PENSEES
Homme, tu ne regardes plus que ta sale figure simiesque,
Celle qui se mire au faciès cynique de ton miroir tordu,
Et, comme autres, sans pensées hôtes ; rester dans le cadre.
Pensées,
Femme, as-tu oublié le prisme de leurs couleurs chatoyantes ? Apparenté à ceux qui savent dévier les traits, des Lumières ; estourbissent…
Hors autres, fleurs aigries pliées sous tant de servitudes…,
Offres sécures… regarde fille ; le paon étale sa pourpre…
L’essentiel n’est pas que ce là… ; soit lemmes cerclées à reines et rois,
Mais que princes et princesses s’instillent à viles pensées, dévots-tiques,
La vie n’a aucune définition, de ce que nomme femmes et hommes,
Paradoxe du bien, du mal, de l’acceptable… De l’inavouable ;
Existence communautaire Viable… ; Attentionnée,
Attachante, Libre, Evanescente ; Absconse, Solitaire,
Aléas, Elle EST, c’est TOUT…
Mais Lilas, lit la, Lysiane, entre Lys et Lianes,
Que cela te ; fisse plaisir ou non,
C’est simple, la Nature, elle s’en moque,
Et là, c’est bien observé…
Mais de rien…
Date de dernière mise à jour : 10/03/2020
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