REPRESENTATION – INTROSPECTION – REALISME
REPRESENTATION – INTROSPECTION – REALISME
REPRESENTATION
- PHILOSOPHIE : de re-présenter ; dans la connaissance, forme par laquelle est posée la question de savoir si une IDEE de l’esprit correspond à quelque chose de REEL. Analyser les covalences et concordances entre le SUJET & l’OBJET : i.e. entre l’extériorité et l’intériorité… ; et réciproquement.
- SOCIOLOGIE : processus cognitif permettant à une personne, ou un groupe d’individus d’appréhender le système socio-économico-culturel où il vit. Les représentations d’un individu semblent relativement forger par l’apprentissage et les retransmissions en analogie avec une future perspective de ce qu’est et pourrait être, personnellement ET/OU collectivement ; la REUSSITE…
- DROIT : pouvoir que possède une personne ou un groupe d’individus d’agir au nom et pour le compte d’une autre personne, d’une communauté, comme si le et/ou la représentée était l’auteur(e) de l’acte accompli ou en cours de modélisation. Le pouvoir de représentation peut être d’origine légale (filiation), judiciaire (administrations d’Etat, successions, donations, retransmissions) ou conventionnel. Dans ce dernier cas, il s’agit d’un mandat, qui se traduit le plus souvent par la délivrance d’une procuration, ou pouvoir, mais qui peut aussi être tacite.
- POLITIQUE : principe qui donne à un individu ou à un groupe de droit de parler et d’agir au nom d’autres individus, groupes ou communautés. Il peut arriver que le REPRESENTANT se substitue à ce qu’il représente, ce qui peut être EVITER par différents moyens : le MANDAT REVOCABLE fait du représentant un porte-parole, et par un système parlementaire ; conforme à une véritable séparation des pouvoirs, un membre au service d’une REELLE DEMOCRATIE REPRESENTATIVE.
Auparavant, l’individu était une personne morale à valeurs de dignité supérieure aux prix fixés à l’objet de consommation. Le glissement de cette dignité – certes inexistante chez les individus soumis à la tricherie, l’ignominie, l’infamie et l’insincérité patente – part de la personne physique en respect des valeurs éthiques et déontologiques dans le cadre des Droits et Devoirs inscrits dans une société de justiciables et justifiables en tant que personnes physiques morales. Cette personne physique, dotée d’un patrimoine, a été transposée au statut d’entreprise morale, en tant qu’entité fonctionnelle – machine non-humaine – puis fut réalignée, aux Etats-Unis, au milieu du XIXème siècle, par sa mise en place au statut de ‘’personne morale’’, désignée plus tard sous le patronyme de ‘’TRUST’’ - « la Fiducie » de droit anglo-saxon (pays considéré comme le plus grand colonisateur à partir du XVIIème siècle).
Cela permit aux individus, personnes physiques de pouvoir s’inscrire dans le sillage de personnes ‘’morales’’ et bénéficier ainsi du pouvoir démultiplié des sphères patrimoniales et de l’influence de l’avènement industriel au cours du XIXème siècle, auquel les individus accédèrent grâce à l’héritage, à la transmission, filiale, à tiers personne ou groupes d’intérêts particuliers – à l’immortalité du trust – qui était désormais garantie par la société morale de l’entreprise capitalistique, anglo-saxonne, américaine, etc… ; suivies par la mise en place du système de circulation mondialisé des marchandises et capitaux…
Ne faut-il pas penser, dans cette évolution de la société ‘’morale’’ une « ruse de la raison » au sens hégélien ?
Et tenter de pouvoir dire que les lois du commerce international sont une parodie de néfastes valeurs collectivistes, corporatistes et communautaires, voire agencés par des groupes de prédation.
Quand une mise en œuvre des principes du marché ultralibéral provoque une crise écologique et idéologique précédée par des crises économiques et financières, sévères au cours du XIX et XXème siècle, puis la première véritable crise financière mondiale en 2008, trouvant sa source aux Etats-Unis, que peut-on penser de ce système politico-social-économique ultralibéral ?
Qu’il est celui des plus forts ou plus nantis ?
Les banques et organismes financiers ont-ils appris de leurs erreurs ?
Nous allons rendre le système économico-financier plus fiable, ont-ils dit.
Le résultat de ce système où l’attitude asociale brutale de l’économiste et du comptable a pris le pas sur le prix de toute dignité, en tant que constituante d’une Démocratie Républicaine, dans le cadre des Droits de l’homme, de la femme et de l’enfant, serait-il devenu un jeu de dupes, à produit négatif et dommages collatéraux funestes pour encore proportion trop importante de l’humanité ?
INTROSPECTION : https://fr.wikipedia.org/wiki/Introspection
L'introspection (du latin « introspectus ») désigne l'activité mentale que l'on peut décrire métaphoriquement comme l'acte de « regarder à l'intérieur » de soi, par une forme d'attention portée à ses propres sensations ou états. Il s'agit en psychologie de la connaissance intérieure que nous avons de nos perceptions, actions, émotions, connaissances, différente en ce sens de celle que pourrait avoir un spectateur extérieur.
Sommaire
L’Homme est un mammifère : VRAI
Tous les hommes et toutes les femmes sont des mammifères : VRAI
L’Homme est un bipède humanoïde : VRAI
Tous les hommes et toutes les femmes sont des êtres-humains cultivés, rationnels et intelligents : FAUX
L’Homme est un animal grégaire à actions répétitives et réactions désordonnées existant dans un système sociétal multiculturel à conformisme béat et consumérisme endiablé : PEUT-ÊTRE…
Que peut-il rester d’un réalisme ordinaire si le réalisme de la mesure est réduit à néant par un antiréalisme inspiré par la seule préséance de la pensée mathématique sur la pensée analogique?
Et tout particulièrement dans la pensée unique ?
Qu’adviendrait-il du pragmatisme ordinaire ?
Quelle échelle de représentation autoriserait l’une ou l’autre, sans l’une et l’autre – i.e. la pensée analogique sur la pensée mathématique et réciproquement – dans un ensemble (E)… ???
Encore faut-il réussir à ne pas passer outre les calomniateurs convaincus et ne pas recourir à leurs maximes sans analyse des paralogismes particuliers et syllogismes divers, afin que la flétrissure culturelle, sémiologique, sémantique et didactique généralisée ne soit plus une fragrance à en adopter le verbiage, sans attention ni étude envers la divagation ahurissante.
Ne serait-ce pas en cette thématique, son reniement choisi ou une adhésion intrinsèque envers reliques en formulation de différence, physico-ontologique, sans preuves véritables… ; autre que celle édictée par un corporatisme inique, en postulats de paradoxes, tout aussi incertain… ???
En l’occurrence si un ou une différente en voudrait établir quelque autre attachement, hors robe, chaire, pair, pompes et intérêts empruntés à doctes en prescription d’adhérence supposée, il et/ou elle, en seraient-ils immédiatement taxés de simples d’esprit ou hérétiques… ?
Que pouvons-nous répondre, par quelques rhétoriques sensées, à tous ces calomniateurs et calomniatrices, infectés(es) par les ‘’choses’’ sans preuves formellement établies, accusant autres de leurs congénères, sexués, sans logique didactique évidente, au rapport d’une sociologie humainement acceptable ?
Qu’ils en bâtissent leurs trésors par une forme clandestine approvisionnée à leur état d’insincérité ?
Que doit-on étudier, de même, à tous ces discours vagues de cette sorte, qui se trouvent dans leurs livres des restitutions réduisant les créanciers humanistes en une usure à ruissellement de lentigos proches de la porte, usée, entrouverte aux germes des imprécations sans foi, ni lois… ?
Ou à pratiquer un suivi circonstanciel, plus à même d’emprunter les ressemblances destructrices d’une colonie munie de pics d’incertitude, au détriment d’actions en construction d’une philosophie-politique et sociologique moins absconse… ?
En attribution du prix des accords privilégiés proches du discours entre les sciences, les arts et la poésie… ???
Afin d’imaginer pouvoir faire quelques introspections sur ces sujets, il se doit, en premier lieu, et à minimum, de comprendre Syllogisme et Paralogisme…
SYLLOGISME
Un syllogisme est un raisonnement où, certaines choses étant prouvées, une chose autre que celles qui ont été accordées se déduit nécessairement des choses qui ont été accordées.
La proposition mineure d’un syllogisme est établie, soit par une induction, soit par une hypothèse, soit par une évidence, soit par des syllogismes. Un syllogisme permet de mettre en lien une conclusion à deux termes :
1 – Le majeur
2 – Le mineur
Par un ordre de moyens termes, dans une table de vérité…
Le majeur et le mineur ne doivent apparaître qu'une fois chacun dans les prémisses, le moyen terme est présent dans chaque prémisse (puisqu'il permet la mise en rapport des deux autres termes) tandis que la conclusion expose le rapport entre le majeur et le mineur, de sorte que le syllogisme est un « rapport de rapports » (expression de Renouvier, Traité).
PARALOGISME
Un paralogisme est un raisonnement faux qui apparaît comme rigoureux et où le locuteur est de bonne foi, contrairement au sophisme qui est un argument fallacieux, c'est-à-dire destiné à tromper.
Le paralogisme est un antonyme de syllogisme.
Dans la Critique de la raison pure, Kant a identifié les paralogismes comme étant des illusions de la raison.
On peut distinguer deux types de paralogismes : les paralogismes formels et les paralogismes informels.
John Stuart Mill montre dans A System of Logic que le syllogisme classique est lui-même un paralogisme : aucune vérité particulière ne peut être inférée de principes généraux puisque c'est au contraire l'ensemble des premières qui doivent être démontrées pour garantir la validité des secondes :
« [...] Il est irréfutablement avancé par les adversaires du syllogisme que la proposition, Socrate est mortel, est présupposée dans l'hypothèse plus générale : Tous les hommes sont mortels ; que nous ne pouvons être assurés de la mortalité de tous les hommes, à moins d'être déjà certains de la mortalité de chaque homme individuel ; que s'il reste douteux si Socrate, ou tout homme que nous souhaitons citer, est mortel ou non, le même degré d'incertitude doit peser sur l'affirmation – Tous les hommes sont mortels – que le principe général, au lieu d'être donné comme preuve du cas particulier, ne peut lui-même être tenu pour vrai sans exception, avant que toute ombre de doute qui pourrait affecter quelque cas qu'il inclue ne soit dissoute depuis une autre source ; et alors que reste-t-il à prouver au syllogisme ? Que, en bref, aucun raisonnement du général vers le particulier ne peut, en soi, prouver quoi que ce soit : puisque depuis un principe général nous ne pouvons inférer aucun [cas] particulier, sinon ceux que le principe lui-même présuppose connu. » Mills nous dit ici que, lorsque nous prétendons avec un syllogisme parler de la réalité (ou de toute situation concrète), alors le principe général posé comme point de départ du raisonnement repose en fait lui-même sur une autre affirmation à propos de chaque cas particulier concerné. Les métaphores propres aux mathématiques (théories), lorsqu’elles ne sont pas démontrées scientifiquement, demeurent des métaphores, c’est-à-dire, qu’elles sont des instruments d’interprétation du réel qui peuvent nous tromper utilement ; ou fallacieusement ?
REALISME
Le réalisme, s’il a traversé l’art de toutes les époques comme démarche s’attachant à décrire, exprimer et reproduire la réalité, n’est devenu un véritable mouvement qu’au XIXème siècle. Soucieux de représenter fidèlement le monde qui l’entoure, le réalisme fait de l’observation de la nature un devoir, au nom duquel – créateur ou/et créatrice, peintres, sculpteurs, écrivains et à partir du XXème siècle, la réalisation d’œuvres cinématographiques – il ne doit céder ni à l’imagination romantique exacerbée, ni aux conventions académiques étroites.
Lettre à Mlle LEROYER DE CHANTEPIE
« L’Art ne doit servir de chaire à aucune doctrine sous peine de déchoir ! On fausse toujours la réalité quand on veut l’amener à une conclusion qui ne tiendrait qu’à Dieu. Et puis est-ce avec des fictions qu’on peut parvenir à découvrir la vérité ? L’histoire et l’histoire naturelle ! Voilà les deux muses de l’âge moderne. C’est avec elles que l’on entrera dans des mondes nouveaux. Ne revenons pas au Moyen Âge. OBSERVONS, tout est là. Et après des siècles d’études il sera peut-être donné à quelqu’un de faire la synthèse ; la rage de vouloir conclure est une des manies les plus funestes et les plus stériles qui appartiennent à l’humanité. Chaque religion et chaque philosophie à prétendu avoir Dieu à elle, toiser l’infini et connaitre la recette du bonheur. Quel orgueil et quel néant ! Je vois au contraire que les grands génies et les plus grandes œuvres n’ont jamais conclu. Homère, Shakespeare, Goethe, tous les fils ainés de Dieu (comme dit Michelet) se sont bien gardés de faire autre chose que de REPRESENTER. Nous voulons escalader le ciel ; eh bien élargissons notre cœur ! Hommes d’aspirations célestes, nous sommes tous enfoncés dans les fanges de la terre jusqu’au cou. »
Gustave FLAUBERT – Préface de la vie d’écrivain ou Extraits de la correspondance.
Chaque mammifère-humain est enfant de la connexion d’un individu mâle et d’une femelle. Nous sommes enfants d’une rencontre, et parents d’enfants pour la plus grande partie des adultes. Nous sommes affiliés à une origine terrestre dont nous ne connaissons pas encore exactement la date de notre apparition en tant qu’espèce d’hominidés, mais avant tout nous sommes des êtres-vivants de type mammifère-bipède appartenant au genre humain doués des capacités cognitives suffisantes à l’analyse de toute situation constituée de sujets-objets positionnés dans notre zone d’existence. La retransmission de nos valeurs en tant qu’« adultes sensés » est d’une importance capitale pour la, voire les générations suivantes, et ces apprentissages, tant manuels qu’intellectuels ne sauraient être soumis à dogmes particuliers, uniquement individualistes, au nom de prosélytismes n’ayant à cœur que l’expression complotasse d’une thèse en partisannerie sectaire, n’alimentant que les feux de la division générale…
Toutes ces définitions de la personne ; dès qu’elles sont assimilées à leur réelle fonction sociale, philosophique, éducative et culturelle ; attachée à la pensée partagée et à l’idée du débat démocratique, opèrent les commissions individualistes et tendances ségrégationnistes alimentant les corporatismes délétères qui ne sauraient, à terme ; en cette pluridisciplinarité échangiste résister au pouvoir émancipateur du collectivisme…
Ces aptitudes d’échanges, d’attention et de respect orientent universellement, au sens où elles valent pour tout individu et dans toutes communautés et sociétés, y compris pour celui dont il est question : de la même manière qu’autrui peut considérer comme étant variations associatives pour tout ce qui évoque pour lui, ma propre représentation de ce qu’est ma personne comme même : l’ensemble des choses qui évoquent ma présence à autrui et, réciproquement, comme ces choses d’autrui envers ma présence.
Au sein des sociétés, le domaine du Moi s’étend bien au-delà de l’image du corps propre à travers de nombreuses ramifications qui nous paraissent excessives, à nous les individus lucides, dont la perception du Moi est beaucoup plus ramassée autour de l’image covalente du « réel » prisme interactif. Ce domaine du Moi, au-delà du corps propre ; correspond aux associations en « APPARTENANCES ». Pourtant, la propriété privée exacerbée dans nos sociétés contemporaines hyper-médiatisées, étend le domaine de nos appartenances de manière pléthorique, voire incohérentes, multipliant les moyens par lesquels les autres, et les objets eux-mêmes, ont une emprise sur nous. Souvent dans l’imposition liberticide plus que dans la réflexion et l’humilité.
Conclusion partielle : Ce n’est que par un effet de rhétorique que l’on peut arriver à faire croire que la vérité mathématique en économie incomplète a autorité suprême, comme si toute vérité pouvait s’émanciper de l’utilité d’un pragmatisme d’échelle présent, pour ensuite venir la justifier, en s’émancipant d’une autre thésaurisation, en prémices ordonnées et subordonnées à un passé volontairement rendu valorisant, au profit de postulats en futur particulier… En intérêts pour seuls clans de chaires, d’ors, de robes, de notables, de pompes et autre empruntés(es) en comptes de valeurs ajoutées, falsifiés… Marketing de lobbies, néo-scientistes ou PARAPHEURS en paradigme de faux-culs ?
Le capitalisme n’a plus besoin d’intelligences antithétiques à partir du moment où sa base devient uniquement mécanique. Tout écosystème HUMANOÏDE arrivé à ce stade se contente comme AVOIRS que de disposer d’une armée soumise à l’impérialité du pouvoir dirigeant… ; où les oppositions philosophico-politiques se doivent d’être abolies par l’autorité de commandements, endoctrinées par tous moyens physiques ou corrompues par les outils de la FIDUCIE MONETAIRE… A ce moment-là le PEUPLE d’une NATION n’a plus la LIBERTE DE CHOIX, et par conséquent le système devient une AUTOCRATURE, voire PIRE…
A FLEUR D’EVIDENCES
Rien n’est plus incertain que la conscience
La sagesse maitresse par ses mots affiliés
Murmura aux oreilles de son estudiantin(e) :
‘’ Nous nous laissons souvent séduire,
Et sans fondement sur la belle vision,
Comme tout à chacun et chacune,
D’une certitude nouvellement née,
Croyons fort aisément,
A ce que nous craignons des plus grands désastres
Et désirons du plus grand des plaisirs’’…
Michel ASTI
Date de dernière mise à jour : 09/04/2019
Ajouter un commentaire