LA CHASSE A L'ENFANT - Jacques Prévert
LA CHASSE A L'ENFANT
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Au-dessus de l'île, on voit des oiseaux
Tout autour de l'île il y a de l'eau
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Qu'est-ce que c'est que ces hurlements
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
C'est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l'enfant
Il avait dit J'en ai assez de la maison de redressement
Et les gardiens à coup de clefs lui avaient brisé les dents
Et puis ils l'avaient laissé étendu sur le ciment
[…]
C'est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l'enfant
Pour chasser l'enfant, pas besoin de permis
Tous le braves gens s'y sont mis
Qu'est-ce qui nage dans la nuit
Quels sont ces éclairs ces bruits
C'est un enfant qui s'enfuit
On tire sur lui à coups de fusil
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Tous ces messieurs sur le rivage
Sont bredouilles et verts de rage
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Rejoindras-tu le continent rejoindras-tu le continent
Au-dessus de l'île on voit des oiseaux
Tout autour de l'île il y a de l'eau.
Jacques Prévert
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Bonjour TOI ! Comment vas-tu ?
Tu viens d'arriver ici ?
Oui, quelqu'un t'a guidé jusque-là !
Je le sais, j'ai vu, j'étais là avec quelques autres pour t'accueillir.
Oh ! Excuses-moi, tu ne comprends pas encore ce que je te dis, mais ne t'inquiètes pas.
Mais pourquoi, je te dis de ne pas t'inquiéter, tu ne sais pas encore, ce qu'est l'inquiétude, et tant d'autres choses d'ailleurs…
La seule chose que tu dois savoir, mais suis-je encore sot, tu le sais déjà !
Mais je tiens à te le dire quand même.
De cette façon, je pourrai croire que tu auras pour moi, lorsque tu me connaîtras mieux, ce même sentiment que j'ai pour toi et pour ce bel être qui vient de te guider jusque-là, qui est le même qu'elle a pour toi, et que tu sais déjà, car tu l'as déjà pour elle.
Hé oui, mon ‘’Bébé’’.
Je sais que par tout ce qu'elle t'a donnée jusqu'à aujourd'hui, elle n'est plus tout à fait une ‘’inconnue’’, pour toi. Mais je ferai de mon mieux, pour que je ne reste pas un inconnu pour toi, et mon souhait le plus cher est que nous partagions en premier lieu tous les trois ce même sentiment, et qui sait, avec le temps ; ‘’autres’’ le partageront peut être aussi.
Alors, maintenant même si tu n'as pas tout compris de ce que je viens de te raconter, ce n'est pas grave, dans quelques jours, je viendrai te chercher, ‘’toi’’ et ta ‘’maman’’, nous irons dans un ‘’endroit’’, où nous pourrons nous raconter pleins d'histoires.
Mais je suis aussi ‘’conscient’’ que dans certains lieux où nous irons ensemble, le temps qui nous est imparti, et où tu progresseras plus tard peut être seul(e) ou accompagné(e), d'autres histoires te seront racontées.
Et ces histoires que tu entendras ne seront peut-être pas semblables à celle que tu commenceras à imaginer d'ici quelques temps, et à ce moment, toi seul(e) aura la faculté de discerner les parties de ces histoires qui t'apparaitront les plus en ‘’accord’’ avec la tienne, et celles qui t’apporteront la sensation de moindre mal possible.
Hé oui, certaines font mal, et j'espère pour toi que tu en connaitras le moins possible de ces vilaines histoires qui nous donnent l'impression d'avoir si mal que nous souhaitons tout casser, même nous parfois.
Moi, à ce moment-là, je saurai que tu commenceras à douter, et peut être auras tu peur pour la suite de ton histoire et celle des ‘’autres’’ proches de toi, malgré tout ce que j'aurais réussi à te transmettre de mes connaissances que je pouvais considérer à ce moment-là, comme ‘’potentiellement vrai’’, ainsi que ta maman et peut être autres, en tant que ‘’bonnes choses’’.
Malheureusement cela ne sera peut-être pas suffisant.
Mais, si je suis présent à ce moment-là, tu pourras toujours venir me raconter, et je ferai de mon mieux pour te guider, comme vient de le faire aujourd'hui la ‘’Vie’’, et peut être légèrement avant toi, ceux et celles qui sont arrivés(es) avant. Oui, je sais, ‘’VÏ’’ ce n'est pas le prénom de ce ‘’bel être’’ qui te tient dans ses bras, et à côté duquel je suis assis.
Tu le connaitras bientôt, et le mien aussi d'ailleurs, j'espère seulement que tu ne trouveras pas nos prénoms bizarres.
Mais pour l'instant et jusqu'à plus la vie fait partie d'elle, de toi et de moi.
Soit sûr d'une chose, c'est que je ferai toujours de mon mieux pour t'apporter, certainement avec ‘’autres’’, tous les éléments essentiels pour que tu puisses un jour rajouter le troisième ‘’B’’, qui correspond au B du ’’haut’’ afin de faire ‘’Belle’’, même si je trouve que tu l'es déjà, et que nous puissions grâce au ‘’B’’ de ‘’Bien’’, créer un Lien, pour le Bien, afin que Rien ne t'empêche, au Nom du troisième ‘’B’’ de découvrir le ‘’Bon’’ qui existe en l'accord du son le plus ‘’Beau’’, à fin de discerner et percevoir une possible ‘’Extraordinaire et Merveilleuse Harmonie’’.
Je sais que cette tâche est d'une extrême difficulté dans le lieu où nous sommes, mais j'essaierai quand même, avec toi et autres, s'ils le veulent bien, de trouver toutes ces ‘’clés’’ permettant d'ouvrir toutes les portes où derrière chacune d'elles se trouve une partie de l'ensemble représenté par toutes les [B….. ; D.........], tel que derrière chaque histoire nous puissions au moins trouver quelques beaux accords et délicates images, autorisant compositions enchanteresses…
Afin qu'un jour quelqu'une autre Voix puisse raconter la ‘’Clé de sol’’ universelle, afin qu'autres petites Voix puissent montrer la Voie qui mène au Beau, au Bleu, au Bien et au Bon Sens du Vent…
À tout à l'heure, ‘’Petit bout’’, je vais finir ce que ta maman à commencer, en la préparation de ton lieu où tu vas résider quelques temps, et après avoir fait cela, je reviendrai vous chercher.....
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L'ARRIVEE
Il arrive vers la lumière, il pousse ses premiers cris comme pour dire:
‘’J'arrive parmi vous’’.
Vous qui êtes arrivés avant moi, par le même chemin.
Il respire cette chose dont il n'avait pas besoin auparavant, mais dont il ne pourra plus jamais se passer. Il ne fait pas très chaud ici, des mains l'accueillent, et, pendant quelques instants, il a l'impression d'être coupé de l'endroit où il était entouré par cette chaleur qu'il aimait tant, puis il l'a ressent, d'une façon différente, mais toujours aussi réconfortante. Il sent à nouveau ces mains qui l'avaient aidé et guidé, et là, elles s'activent sur ce corps qu'il ne connaît pas, elles le touchent, le consultent, nettoient, habillent ; il entend des sons inconnus, que de sensations en si peu de temps. C'est sûrement pour son bien, ces êtres pleins d'attentions envers lui ne peuvent agir qu'avec de bons sentiments, même si pour l'instant, il est éloigné de cette chaleur bienfaitrice.
- ‘’Ah ça y est, la revoilà à nouveau’’ ; les mains l'ont ramené vers elle.
Cette fois, il sent un liquide agréable et chaud venant d'une douce texture, il coule dans sa bouche et glisse dans sa gorge. Ce liquide lui fait du bien, il va apporter à ce corps l'énergie dont il va avoir besoin.
Encore une fois, par la douceur qu'il ressent, hormis la séance de nettoyage et d'habillage, il est certain que tous ces actes sont faits pour son bien, il ne peut en être autrement.
Après tous ces moments remplis de sensations inconnues, il s'endort dans cet endroit qu'il ne connaît pas. Il peut se reposer paisiblement, il est en sécurité, tout est fait pour son arrivée, et il ressent près de lui cette chaleur qu'il connaît bien. Il s'est endormi, il s'est réveillé, il a goûté ce doux et chaud liquide, il a été touché par ces mains attentionnés, il a respiré cette chose impalpable qui lui est devenue indispensable depuis qu'il est là.
Il a entendu des sons qu'il ne connaît pas, mais aujourd'hui, il voit l'origine de toutes ‘’ses’’ sensations, et c'est beau !
Il espère seulement que rien ne viendra détruire cette beauté.
Inconsciemment, il sait que ce ‘’petit morceau de matière organique’’ qu'il découvre peu à peu va lui servir !
À quoi ? Il ne sait pas !
Il ressent aussi un autre ‘’quelque chose’’, une sensation de présence ‘’émotionnelle’’ à l'intérieur de ce corps, il a l'impression qu'elle est indépendante de ce corps, mais en même temps elle lui semble attacher.
Il ne comprend pas, mais il ressent, des émotions et sensations de bien-être, et il se sent dans l'instant en harmonie en ce lieu.
Cela va-t-il continuer ?
Aurait-il toujours ces belles perceptions ?
Connaîtra-t-il toujours ces douces attentions ?
Il croit que oui, il n'a pas peur.
Il aimerait avoir maintenant la possibilité de dire à ceux et celles qui lui ressemblent ‘’en plus grand’’, qu'il est heureux et qu'il est bien parmi eux.
Et là, comme si elle avait lu dans ses pensées, elle le prit dans ses bras en lui disant :
- Viens vers moi, mon ange.
Et, à cet instant elle commençât à émettre des sons, comme pour lui raconter une histoire. Mais il ne comprenait, pour le moment, rien à ce langage, hormis qu'il avait entendu des sons, apparemment émis vers lui, qui ne représentaient pour lui, que bruits incompréhensibles.
- Je vais te raconter un premier petit conte, dit-elle.
Il ne comprenait rien à rien, il ne savait même pas ce qu'était une histoire. Peut-être ‘’quelque chose’’ d'autre, se rappellera de ces bruits et me racontera ce ‘’quelque chose’’ après, avec un ‘’quelque chose’’ que j'aurais appris et que je comprendrai. Et il s'endormit paisiblement, avec cette pensée inconsciente, dans ses bras, en rêvant qu'il existait un autre ‘’quelque chose’’ qui viendra lui raconter avec son ‘’quelque chose’’ à lui, cette histoire, que ce beau ‘’quelque chose’’ qui le tient dans ses bras, lui raconte avec ses paroles à elle.
Croyez-vous que cela s'est passé ainsi ?
Votre mémoire en a-t-elle souvenir ?
Que vous révèle votre conscience ?
Votre inconscient en a t'il gardé trace ?
Est-ce vrai, faux, bien, mal, ou imaginaire ?
Ce que va vivre ce ‘’petit morceau de matière organique’’, sera-t-il vérité pour lui et autres, comme lui ?
Comprendra-t-il et appliquera-t-il les valeurs et croyances enseignées ?
Quels seront ses souhaits et désirs ?
Aucune réponse à ces questions ne peut être validée en tant que certitude, mais seulement en tant que ‘’peut-être’’. Mais essayons quand même, malgré la difficulté, de prendre la main de ce petit être qui vient d’arriver, afin de l'accompagner dans cette aventure extraordinaire en gardant quoi qu'il arrive cette petite histoire en mémoire :
‘’ Nos croyances deviendront nos pensées
Nos pensées deviendront nos mots
Nos paroles deviendront nos actions
Nos actions deviendront nos habitudes
Nos habitudes deviendront nos valeurs
Nos valeurs deviendront notre destinée ‘’
Et si malheureusement nos croyances s’avéraient fausses notre destinée le sera aussi. Ces mots s’étaient ancrés en lui avec une telle intensité qu’il avait acquis la quasi-certitude que l’humanité, en tant ‘’qu’entité’’, était passée à côté d’une expression essentielle pour elle-même et, il devenait urgent pour sa survie à moyen terme d’admettre que la solution était proche ‘’d’Harmonie’’, car elle seule connaissait le ‘’bien être’’ et ‘’l’être bien’’.
Il était persuadé qu’une certaine partie de ces représentants et représentantes avaient entrevu cette priorité, mais malheureusement le nombre de belles consciences était encore insuffisant, ou tout du moins, ne possédaient pas encore le pouvoir de faire vaciller cette certitude apocalyptique consistant à croire que le salut est dans le ‘’tout avoir’’, quitte à le faire par soustraction ou division, tout en étant inconscient que tout ‘’élément’’ soustrait ou divisé tend à devenir inférieur à ‘’un’’, avec pour seule finalité ce jour-là, la vision de ne plus être en mesure de voir le beau et le bon temps, pour toutes et tous. Pour lui, cette évolution avait été induite par le fonctionnement de ces grandes métropoles, banlieues et autres lieux grégaires, où les habitants étaient devenus des inconnus(es) pour et par la vraie raison de vivre, et avec lesquels, lui-même avait petitement et inconsciemment participé.
Cela, lui était devenu insupportable. Il n’arrivait plus à comprendre les raisons de ce fonctionnement. C’était devenu pour lui un anachronisme inadapté au sens profond de ‘’l’être’’. Ce sens magique qui souvent réduisait les croyances en la seule, possédant le lien de toucher cette merveilleuse force ‘’d’attraction’’, celle qui transforme les êtres, les rend créatifs en leurs laissant imaginer certaines réalités plus hospitalières, qui, lorsqu’elles sont teintées des couleurs de l’arc en ciel, accompagnées de quelques parfums étranges, leurs donnent facultés d’être capable de comportements assez extraordinaires, mais que ces sociétés ‘’mégalo-politico-asociales’’ rendaient rapidement vide de toutes énergies avec pour postulat naissant ; le tarissement de la source même de la ‘’Vie’’. En l’état actuel de son parcours, sa pensée lui avait permis d’entendre les légers murmures d’un ruisseau de survie au milieu des tourbillons des grands fleuves dont le lit de certains était déjà tari par des courants dispendieux ‘’énergiquement’’, alors que d’autres réussissaient encore à rejoindre leur lieu d’origine dans un état chargé de mauvais éléments, au milieu des méandres dont la ‘’Nature’’ n’était plus la belle créatrice. Tout cela accompagné par la croyance que ce ‘’petit morceau de vie’’ doté de conscience avait la capacité de façonner violemment l’endroit où il résidait, avec la main droite au lieu de le toucher délicatement avec celle du cœur à fin minimum de le laisser au moins aussi beau qu’à son arrivée, et à maximum de pouvoir espérer laisser cette belle ‘’TERRE’’ suffisamment confortable pour tous ‘’ceux’’ et ‘’celles’’ d’après.
La porte qui pour lui venait de s’ouvrir était celle de ‘’l’exclusion’’ du système sociétal grégaire amalgamé dans et par la grande ‘’cité’’…
La vie l’avait emmenée là !
Il a respecté ce qu’elle voulait lui montrer, et il se mit alors à chercher les clés ouvrant les quelques portes où derrières il réussirait peut-être à trouver quelques signes et expressions ‘’d’Harmonie’’, aux fins de lui donner petite possibilité de s’approcher encore une fois ‘’d’Elle’’, grâce à cette extraordinaire ‘’arme’’ de vie, qu’est la dimension touchante…
Il pensait que cette merveilleuse force était toujours présente alentour, tel un élastique ayant propriété de se tendre et se détendre en fonction d’attractions inconnues, lui donnant petite liberté d’entendre quelques beaux accords émis par la ‘’petite voix’’ du bon sens de la vie, tout cela avec cette sensation d’être depuis longtemps relié à cette voie ‘’vibratile’’.
Mais quelle était cette force, celle totalement illogique et pourtant la plus touchante ; dotée du pouvoir d’attraction, et qui souvent se scindait en deux, en s’éloignant dans des directions opposées.
Cette question le hantait depuis longtemps !
Une douce voix lui avait murmuré que cette force était proche ‘’d’HARMON?E’’.
A partir de cet instant, il se dit qu’il se devait de trouver le lieu où résidait cette ‘’magicienne’’ qui possédait la faculté d’annoncer son arrivée par quelques sons enchanteurs, puis apparaissait auréoler de merveilleuses couleurs, avant de disparaitre plus ou moins vite en laissant souvent derrière ‘’Elle’’ quelques lieux désertés de toute pensée dotée d’attention, mais souvent habités par l’incompréhension, l’indifférence, voire plus que le moins bien.
Le temps avait déjà commencé à gommer son désir de s’approcher à nouveau de cette belle inconnue. Mais la ‘’petite voix’’ lui avait redonné le goût de reprendre sa quête afin de retrouver la trace de cette ‘’méconnaissable’’.
Elle lui avait dit :
[‘’ Ne te déni de rien, ni ne prédit sur ton sort par de mauvaises suppositions, tant que je suis à tes côtés, aux mêmes titres que les biens nécessaires et indispensables à ‘’mon’’ honorable et digne entretien, car par la force de cet apitoiement inutile en ce cas, t’apparaîtra le désespoir, voire la rancœur source de bien des ’’maux’’.
Si tu possèdes déjà juste cela, dis-toi que le temps n’est plus ton ennemi et qu’il t’apportera au fur et à mesure de ‘’ses’’ passages, ces bienfaits essentiels à l’acquisition de ’’ma’’ belle vie et peut-être la compréhension !...
A toi de trouver la direction du bon sens du vent…
En tous ces signes de ‘’moi‘’, qu’il te faut continuer à apprendre, à observer et ressentir proches de tes espaces sensiblement touchant…’’].
Elle lui avait également raconté la parabole suivante:
LA MORT ET LE LABORIEUX
Un pauvre esprit à peu d’estime envers son fardeau demanda à la mort :
- Pourquoi ta copine la pénitence fait tant et tant par l’effort mon obéissance ?
La mort lui répondit :
- L’effort que tu consacres à possible jouissance matérielle ne sera jamais suffisant au ravissement du moment partagé.
Reposes toi de temps en temps, afin de t’ouvrir à autres médites existentielles envers le bon temps et la belle vie !
- Est-ce là un luxe pour un des plus pauvres œuvrant douze heures par jour et toute une vie pour cette machine infernale ?
Ma femme, nos enfants, mes créanciers, mes contraintes, l’impôt, la corvée et l’usure, font mon tableau noir et toujours inachevé.
- Alors tu aimes donc la vie !
Elle est une extraordinaire et laborieuse semeuse, alors que moi, je ne suis qu’une petite faucheuse.
Le malheureux bûcheron courbé sous son fagot lui dit :
- Je ne comprends rien à ce que tu me racontes.
- Si je n’étais pas si paresseuse, possédés(es) et possédants(es), je vous aurais tous fait mourir d’efforts et de chagrin, lui répondit-elle.
Et lorsque tu auras compris, que le pire n’est pas moi, mais la souffrance, l’injustice, l’accaparement, la cupidité et l’iniquité chez les hommes, alors tu sauras que je n’y suis que pour peu de choses quant à la lourdeur de ton fardeau.
Date de dernière mise à jour : 25/07/2017
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