La Face cachée d'internet
LA SECURITE INFORMATIQUE N’EST PAS SEULEMENT UNE QUESTION TECHNIQUE, MAIS DOIT INTERROGER SUR D’AUTRES SECTEURS D’ACTIVITES ‘’HUMAINES’’, NOTAMMENT SUR LES ECHANGES ET CONNEXIONS DES INDIVIDUS DE CHAQUE COMMUNAUTE ET GROUPES D’ECHANGES ET D’IDEES…
VULNERABLES ET CONSCIENTS DE L’ÊTRE
La Face Cachée d’internet
En 2017, à peu près tous les médias inclus les << actus >> sur des problèmes de sécurité informatique dans leur couverture éditoriale. Il est appréciable de voir ces informations communiquées au plus grand nombre : la sécurité est affaire de tous. Même si, le plus souvent, le traitement médiatique de ces sujets est liminaire et flou (pour le dire poliment).
Cette réserve mise de côté, on observe que les intrusions et compromissions reflétées dans ces actus sont très nombreuse et de plus en plus complexes. L’élément MONETAIRE y est de plus en plus présent également, mais surtout, le lien direct entre notre vie ‘’hors ligne’’ et celle ‘’en ligne’’ est tellement fort que les répercussions d’une cyberattaque peuvent être graves et réelles. Votre téléphone intelligent fait tout un tas de choses et permet accessoirement d’appeler ; il donne aussi votre emplacement même si vous avez désactivé la géolocalisation via un bouton dédié. Eh oui, vous pensez que la connexion au réseau téléphonique ou 4G se fait ‘’automatiquement’’ ?
Bien sûr que non : le téléphone se connecte aux antennes environnantes, transmettant ainsi des informations sur son emplacement, donc le vôtre. En outre, les applications que l’on y installe ont des listes de << PERMISSIONS >> que vous devez leur accorder en amont de l’installation.
Ces ‘’permissions’’ sont de plus en plus ABUSIVES.
Par exemple, une application faisant de la photo vous demande l’accès en lecture et écriture à vos SMS ou à votre agenda : pour quoi faire ? On peut lui donner accès à la caméra et a un répertoire pour y stocker des photos effectuées, mais pas L’AUTORISATION DE FAIRE LE CAFE A VOTRE PLACE !
Ainsi trop souvent les demandes de beaucoup d’applications sont abusives. Cependant, on clique sur le petit bouton vert << accepter >>, et on n’y pense plus.
On pourrait consacrer trois cent pages supplémentaires à la question des données personnelles et leur privatisation croissance par de nombreux et divers acteurs privés. Pour l’instant, concentrons-nous sur l’idée que nous sommes vulnérables et qu’au lieu de tomber dans la psychose ou de se détourner de ce fait, on ferait mieux d’y remédier du mieux que nous pouvons. Le lien quasi intime entre le numérique et notre quotidien le REQUIERT.
Se dire qu’on n’est pas concerné parce qu’on n’a pas de compte Facebook / comptejeuxvidéos.com / rayer l’inutile revient à faire l’autruche : l’administration française (et autres) souhaite collecter des données biométriques personnelles de tous citoyens pour << FACILITER >> la fabrication de pièces d’identités. Or, des audits de la part d’institutions publiques sollicités telles que l’ANSSI et la DINSIC concluent que le système envisagé pour la conservation de ces mêmes données ne donne pas les garanties nécessaires quant à la sécurité des systèmes en œuvre.
En moins verbeux et langue de bois : les 60 millions de citoyens français à qui l’on obligera à donner leurs données biométriques personnelles peuvent voir la base de données idoine compromise plutôt facilement. Il en est de même avec les dossiers médicaux partagés à venir : il s’agit d’y stocker des données personnelles très sensibles, mais quelles seraient les conséquences d’un problème d’accès ou d’une compromission.
Rayna Stamboliyska – La face cachée d’internet.
Tout organisme de produits à actions divisionnaires (ordre du clan, du groupe, de la secte, des sociétés secrètes, etc…) se doit en et par l’exercice de son pouvoir d’utiliser tous moyens et outils sémantiques, sémiologiques dans toutes les dimensions ‘’physiques’’ et/ou ‘’virtuelles’’ pour régner ; quitte à soustraire aux consciences brouillonnes la déontologie, l’éthique, la morale et le potentiel libre-arbitre des ‘’esprits libres’’… ; tout en cultivant les peurs inconscientes, une justice pernicieuse et une éducation déficiente…
Et cela dans la totalité du continuum espace-temps naturel du et des vivants ; où la différence se doit d’être surveillée.
Bien ou mal, cela est autre chose…
Tout dépend à quel groupe, clan ou idéal on ‘’appartient’’.
Mais qui est ce ‘’on’’… Un con ? Ou un pervers narcissique ?
M.A
BIG BROTHER IS LISTENING TO YOU
Les fondements de cet état dans l’Etat remonte remontent surtout à la période immédiatement postérieure aux attentats du 11 septembre 2001. Six semaines après les attaques et suite à la lecture précipitée par le congrès américain, le président de l’époque, Georges W.Bush, promulgue le ‘’Patriot Act’’. Ce dernier élargit considérablement les pouvoirs de surveillance di gouvernement.
Le dispositif le plus controversé du Patriot Act permet ainsi aux agences de renseignement, du FBI, à la CIA en passant par la NSA, de récupérer auprès des opérateurs de communication privés des opérations personnelles d’usagers, de mettre ces derniers sur écoute, d’archiver et d’exploiter les données issues de surveillance électronique. Un simple soupçon suffit pour intervenir auprès des fournisseurs de services. Et cette collecte et son exploitation se font sans que les usagers en soient avertis (Mais cela tout le monde le sait et le savait… Non ?).
Le Patriot Act prévoit également la possibilité de perquisitionner chez un suspect ainsi que de saisir ces biens en son absence, sans avoir besoin de le prévenir.
(Vous voulez cela en France, les crétins néo-ordo-libéraux, et autres pantins ultra-libéraux affichés à théocratie antidémocratique et antirépublicaine… ?)
Et comme nommer les choses, c’est les faire exister, cette loi crée aussi des statuts juridiques particuliers :
« Ennemi combattant » ou encore « combattant illégal » ; ces nouvelles définitions permettent d’arrêter, d’inculper et de détenir sans limite de durée toute personne soupçonnée de terrorisme.
Même parfois les lanceurs d’alerte, considérés par l’Etat comme des délateurs et traitres envers la politique en place.
Mais cela aussi, tout le monde le sait…
Le Patriot Act prévoit l’émission, par le FBI, d’injonctions, les NSL, pour ‘’National Security Letters’’ (Lettres de Sécurité Nationale). Celles-ci permettent au FBI d’avoir accès aux données d’usagers de télécommunications. Concrètement, un ou deux agents du FBI se présentent à votre bureau pour vous transmettre la fameuse NSL en main propre. Et en fait, c n’est pas une demande : vous devez obtempérer sans délai. Les détails qui suivent ont pu être portés à l’attention du public seulement après plusieurs années et constituent l’un des historiques les plus, complets à ce jour des dérives d’une loi qui rappelle étrangement les lois scélérates.
Nicholas Merrill est directeur et fondateur du CalyxInternet Access, un fournisseur de services indépendant, chez qui sont hébergés de nombreux sites web et e-mails associatifs et appartenant à des agences de communication de presse. A partir du moment où il réceptionne une NSL (on est en février 2004), il lui est interdit d’en parler à qui que ce soit, y compris sa fiancé, ses parents, ses associés, etc… ; l’interdiction vaut tant qu’il est vivant. Il n’a même pas le droit de contacter un avocat…
Après réflexion, Merrill prend l’attache de son avocat et après échanges avec plusieurs autres avocats, il refuse d’obtempérer. Traduction : un individu se dresse contre l’Etat pour la première fois depuis que le Patriot Act est en vigueur. Merrill est venu parler de cette situation lors du Chaos Computer Congress (CCC, le plus grand festival activiste de cultures alternatives et numériques) fin 2010 ; et même à ce moment-là, il ne pouvait pas parler de tout librement sinon il risquait dix ans de prison pour violation du secret de l’instruction…
La suite de l’histoire est digne d’un film hollywoodien.
Date de dernière mise à jour : 08/12/2017
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