PREMIERE DE COUVERTURE
SUR LE CHEMIN DES EVIDENCES – 121 PAGES A4 – FORMAT PAYSAGE
« Aucun récit ne saurait jamais avoir part à la vérité s'il ne jette un regard vers l'abîme où sombre le langage qui voudrait s'effacer lui-même dans le nom et l'image. »
T W Adorno
Si la misère est la mère des crimes ; le défaut d’esprit en est le père.
On est autant de personnes différentes qu’on a été de fois disciple.
Il faut juger doublement de l’expérience : dans la mesure où elle exalte la conscience de soi, et selon le degré auquel elle la réprime.
Jean de La Bruyère
Ces mots, signes et expressions, en rassemblements pertinents émis par l’écriture ou autres compositions textuelles et livresques, parfois grandes forces, elles ont… En espérant que les jeux des mots dits & cris, contribueront à éloigner l’homo-économico-erectus infecté par les misérables croyances infécondes, arrosées aux poisons de la supériorité prédatrice inefficace au maintien des libertés, où la seule sienne eut été de se dresser sur ses deux pattes de derrière, tout en ayant oublié, qu’à l’inutilité d’être une mauvaise langue, il aurait été mieux inspiré, en donnant la sienne au chat de l’écrivain ; du poète, du philosophe, de l’humaniste… De l’épistémologue tendre, du versificateur esthète, de la poétesse en murmures de légèreté et réciproquement ; ainsi qu’autres amoureux des signes-mots.
Heureusement pour moi, ma belle maitresse la ‘’VIE’’, m’a donné la certitude des belles rencontres passées, et la joie de celles d’aujourd’hui, triées, je l’avoue par quelques incertitudes sacrifiées sur l’autel de certaines inconsciences féminines et masculines, tout en ayant entendu les accords proches des bonnes natures, où la perception des belles et suffisantes présomptions charmeuses, m’a souvent autorisé à explorer les chemins de l’exaltation, sans quoi…
J’aurai, me semble-t-il, déjà franchi le portique des illusions désamorcées…
M.A
"Ces mots-objets sans liaison, parés de toute la violence de leur éclatement dont la vibration purement mécanique touche étrangement le mot suivant mais s'éteint aussitôt, ces mots poétiques excluent les hommes : il n'y a pas d'humanisme poétique de la modernité : ce discours debout est un discours plein de terreur, c'est à dire qu'il met l'homme en liaison non pas avec les autres hommes, mais avec les images les plus inhumaines de la nature: le ciel, l'enfer, le sacre, l'enfance, la folie, la matière pure, etc."
"Lorsque le langage poétique met radicalement la Nature en question, par le seul effort de sa structure, sans recourir au contenu du discours et sans s'arrêter au relais d'une idéologie, il n'y a plus d'écriture, il n'y a que des styles, à travers lesquels l'homme se retourne complètement et affronte le monde objectif sans passer par aucune des figures de l'histoire ou de la sociabilité."
R Barthes Degré Zéro de l'écriture
Approche psychanalytique du poème
"Le poème est lui-même un nœud du réel et du sens. Jouant des équivoques de lalangue, ses mots font résonner le corps de jouissance autant que le fit lalangue originelle, mais son dire – le dire le moins bête, dit Lacan - y adjoint le sens, et même du sens renouvelé qui fait rupture avec le sens dit commun. Le dire du poème, donc, tout aussi bien que le dire de l'analysant, noue, fait tenir ensemble les effets de sens du langage et des effets de jouis-sance hors sens de la langue. Il est homologue à ce que Lacan nomme sinthome. De ce sinthome poème, on peut d'ailleurs dire qu'il est lui-même réel car le dire constituant en chaque cas du noeud du sens et du réel est lui-même hors sens, existentiel".
Colette Soler, Les affects lacaniens. PUF, Paris 2011.
Colère et Temps analyse les conséquences d’un fait simple, mais quasiment perdu de vue désormais : l’homme n’est pas seulement animé par les affects "érotiques" (jouissance, possession), mais tout autant par les affects’’thymotique’’ – (fierté, colère, vengeance), et dans ces deux familles d’affects cohabitent le positif et le négatif.
L’érotique, pour Sloterdijk, va bien au-delà de la sexualité. Elle désigne les affects fondés sur le manque et sur l’idée qu’une possession ou une action pourrait le combler. L’économie, par exemple, a une dynamique érotique (ce que je désire, je peux en offrir un équivalent - argent, travail ou autre bien - et en avoir la jouissance). Inutile de dire que notre siècle de psychanalyse, de triomphe du spectacle et de théories de l’acteur rationnel, privilégie la perception de ces affects particuliers. Or, les autres affects, les affects "thymotiques" - colère, sentiment de fierté, vengeance -, tellement occultés aujourd’hui, sont largement aussi importants dans la psychodynamique de l’homme. (…) Comme il existe des banques où l'on dépose son argent, il en existe où l'on dépose sa colère en attendant de la faire fructifier : c'est ainsi que l'ère moderne s'empare d'une émotion millénaire, selon la lecture originale qu'en fait Sloterdijk.
À quoi ressemblent ces banques émotionnelles ?
À certains partis politiques et syndicats. On y prend sa carte comme on ouvre un compte, avec l'espoir que l'organisation saura trouver le moyen de concrétiser telle ou telle revendication sociale ou politique, de la même façon que l'on espère récolter les fruits d'un bon placement. Aussi le Parti communiste est-il l'un des premiers exemples de ce «système bancaire non monétaire ».
Ne promet- il pas à la classe ouvrière de défendre ses intérêts en échange de bulletins de vote ?
Il est même une sorte de « banque mondiale de la colère» en ce que le communisme prétend s'affranchir des frontières pour défendre les intérêts des ouvriers dans tout le monde industrialisé. Ce sont traditionnellement les partis de gauche qui agrègent les mécontentements: « ceux-ci doivent être conçus comme des banques de la colère qui, si elles connaissent leur affaire, font avec les placements de leurs clients des profits relevant de la politique du pouvoir et de la thymotique , explique Sloterdijk, la « thymotique » étant la gestion des émotions comme l'orgueil, la dignité ou le ressentiment (du grec thymos, qui signifie « souffle », « émotion »).
Victorine de Oliveira : Phie magazine février 2019
Toute nue, la porte veille tournée vers le chemin par où tout peut venir pareil au cheval du destin.
LA PORTE – Charles Rambaud –
PREMIERE DE COUVERTURE
« La folie, c’est de faire tout le temps la même chose et de s’attendre à un résultat différent » (… […] …) « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. Il ne convient pas que chaque contemporain se contente d’attendre et de critiquer. Il doit servir la cause aussi bien qu’il le peut »
Albert EINSTEIN
L’humaniste vit en paix avec tous les hommes sans agir exactement comme eux. L’homme égocentrique agit exactement comme eux sans s’accorder avec eux. Le premier est aisé à servir et difficile à satisfaire ; le second exige d’eux qu’ils le servent, mais il est satisfait à bon compte.
Rarissimes sont les gens qui, ne serait-ce qu’un seul instant de leur vie, ont véritablement voulu, et tout aussi rares ceux qui ont aimé.
On n’a jamais beaucoup ni peu d’amis, leur nombre est par essence suffisant. On peut être parvenu à l’âge de soixante ans sans avoir l’idée de ce qu’est un caractère. Rien n’est plus obscur que les choses que nous avons perpétuellement sur les lèvres.
HAMANN à son frère, en 1760
Je vais essayer de vous livrer la suite de ce conte, certainement imaginaire, teinté de quelques fantasmagories et bizarreries ; ou peut-être pas… Je ne sais pas. Une des réalités que je puisse entrevoir, c'est de le raconter avec ce langage humain, qui m'a été transmis, par pensées et édictions d’autres de mes congénères, en tant que source de compréhension de cette réalité, afin de vous livrer cette histoire racontée par quelqu'un d’ici, chez lequel j'ai réussi à déchiffrer les quelques codes de son langage, pour ma compréhension afin de vous communiquer par ce langage écrit le maximum de son impression, avec pour souhait, essayer de mettre tous ses signes, symboles et expressions en mots, phrases, chapitres, telle une symphonie livresque ou cacophonie sémiotique en fonction du ; ‘’COMMENT’’, elles seront perçues...
Sachant que : Le passé n’existe plus. Il peut, toutefois, nous aider, par son analyse, à imaginer meilleures réalités futures, afin de réussir à vivre du mieux possible, sans atavisme irrationnel et croyances déficientes, le présent… ; dans des écosystèmes, biosystèmes et zones de vie ; à existentialisme-matérialiste intercommunautaire humainement et culturellement acceptable…
Assurément situé entre l’attachement et la liberté, par attention mutuelle…
- Lorsque ‘’l’Homme’’ aura assimilé qu’il est une infinitésimale partie du TOUT que nous appelons UNIVERS.
- Qu’il aura entrevu que son existence personnelle représente moins d’une seconde à l’échelle de l’univers connu…
- Qu’il est un mammifère-humanoïde communicant et social, et ne peut qu’en rare cas vivre seul.
- Que son langage appris, su et compris est le lien premier dans ses dimensions échangistes multidisciplinaires, nommées dans l’ensemble de ; … ses réseaux : Espace Touchable et Sensiblement Touchant.
- Que les lois de la procréation sont les liens utiles et nécessaires à la survie de son genre…
- Que le maintien d’un équilibre existentiel dans ses zones de confort terrestres est le bien essentiel autorisant les accords entre le ‘’VIVANT’’ et son référentiel ‘’TERRE’’.
Et qu’enfin dans la totalité de la biosphère terrestre, majorité comprenne que la somme de tous les savoirs et connaissances ne fait pas la totalité de cet ensemble (E), à cause du phénomène holistique, partiellement assimilable… ; alors l’évolution du genre humain pourra prendre une direction nouvelle, après celle de l’ère industrielle, du productivisme béat et du culte de l’information ‘’buzzique’’ déconnectés des bons savoirs faire et utiles savoirs être…
[…] Si l’enfer est un tunnel creusé par une colonie munie de pics d’incertitude, alors la raison est un bouquet d’attentions que l’on arrose de lucidité…
M.A
Date de dernière mise à jour : 15/07/2019
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