LA CURIOSITE
LA CURIOSITE
La curiosité est le meilleur remède contre l’ennui.
A l’ère des réseaux de retransmission de l’information et des connaissances l’ignorance est un choix.
Les croyances et les vies, comme les espoirs et les mésaventures, passent sous la meule du temps.
L’écriture est le meilleur moyen de s’exprimer sans être dérangé.
Ne pas croire que la vie est une opportune attendant chatoyant potron-minet serait faire insignifiance à son extraordinaire présence biophysique et une indifférence à sa réminiscence physiologique permanente. Cela rejoint le syllogisme consistant à croire que la différence est, trop souvent jugée par une sociologie philosophique exsangue d’épistémologie suffisante, dénuée de sens envers les esprits libres. Ce petit exemple donne une idée de la difficulté à changer la vision ontologique conformiste ou réactionnaire, consistant à refuser la réalité qui se cache derrière le mur de l’indifférence. Y penser librement ne peut s’établir sans conditions élémentaires à disposer d’un refuge contre les voracités extérieures, nourriture terrestre essentielle à chaque ‘’corps’’ et accessibilité à pluridisciplinarité culturelle intelligible du discours entre les sciences et les arts, autorisant émancipation de ces mêmes esprits libres bienveillants, et peut-être autres attachés à soulagement d’un conformisme pesant délibérément sur une justice et une égalité de cloisonnements catégoriels…
Ce que je fis, tout au long des années suivantes à mon insertion dans le milieu social-économique de la grande cité, à partir du troisième trimestre 1975, n’était en fin de compte provisoire, qu’activité alimentaire filmée aux parfums insipides et goûts aseptisés, hors extraordinaires histoires personnelles que la vie m’avait apporté, et pour certaines véritablement attachantes. Mes différentes professionnalisations avaient utilitarisme à m’inscrire dans l’évidence de pouvoir subvenir à mes besoins nécessaires et ceux de ma famille. Après quelques folies douces et merveilleuses histoires, dans cette ville à cheval sur deux fleuves, notamment en la seconde partie de la décennie fermant le XXème siècle et celle ouvrant le XXIème, ce début d’année 2013 était en train sans que je ne le perçoive, de donner une nouvelle inclination au cours de mon histoire.
Le temps devenait de plus en plus respectueux des limitations de vitesse du mien. Ce petit village, de la Loire, situé à 800m d’altitude sera la tour de contrôle de ce chapitre affiché à mon existence en ce lieu, et, sans que je ne le sache encore, un extraordinaire poste d’observation de mon ancien idéal et peut-être une tour de vigie pour le futur. Je n’avais pour l’instant, qu’à me régler sur mes propres pensées et celles posées sur les feuilles de quelques livres laissés, plusieurs années, par autres contraintes et priorités, sur la table de chevet. Cet exercice, que j’aimais tout particulièrement m’autorisait en cette phénoménologie ; accompagnée par quelques esprits brillants rencontrés au gré de mes divagations sur le réseau virtuel, à remplir les cases vides de mes évanescences inabouties, et peut-être concevoir autres sensibilités épistémologiques, artistiques et littéraires.
Il existait de biens vaillants combattants et marquantes amazones, sur la toile, comme des suffisamment serviles au programme de désengagement social-économique servi par des experts, guides et autres dévots voués à l’ordre d’une pagnolade de caves. Mais cette infertilité intellectuelle associée à rupture de beau, de bleu, de bien pour autres qu’eux, ne faisait nul ombrage à mon souhait, de dénicher ces poltrons, malveillants et autres empruntés(es) aux sceaux des tristes caches, cérusés en ronds-de-jambes aux abords des vents mauvais…
Que ne sont-elles, parfois, ridicules ces ‘’têtes bien faîtes’’ à tomber dans des extravagances telles que mêmes les meilleurs docteurs, experts en toutes matières et magiciens de nos romans n’y puissent les rendre réels, pour tout le monde, mais que les prétentions des promus d’écoles d’administration normale et celles de haute volée d’affaires, de commerce et de flux monétaires en fiducie de clandestinités sucée aux seins de vils usuriers pensent pouvoir donner suffisance en solde de comptes truqués ; afin d’y conceptualiser leur thésaurisation de Méphistophélès envers dessein des lumières versées aux vocalises des justes qui passent très largement au-dessus des facultés de leur perfide gestion classificatoire et que les restes de leurs propriétés culturelles népotiques n’y suffisent pas en la clarté de leur discours d’orgueil.
Ils sont assurément gens compétents, à ce qu’en disent leurs maîtres et professeurs, en leur domaine de spécialisation ; mais la faiblesse de leur curiosité envers autres doctes ne leurs permet plus examens et études épistémologiques utiles à n’être autre que de petits commerciaux marchand derrière un idéal de pacotilles, et par certains groupes logos-instrumentalisés, s’alignant benoitement en se souciant plus de leurs cieux que de l’extraordinaire imminence des cycles terrestres et du monde naturel du et des vivants…
Je ne souhaitais, pour l’instant, n’émettre rien de plus envers leur philosophie-politique tatouée au nombril de leur monde, car il m’y faudrait consacrer trop d’humeur touchant les cabinets de leurs présomptions vaniteuses, et en toutes vraisemblances à essayer de discerner le vrai du faux ne suffirait à mon extrême désir de trouver un contre poison à leur vilénie troublante et pour les moins mauvaisement lotis une contre mesure à leurs clowneries désuètes agencées en retransmissions défiscalisée aux soins d’une élite régentée par un conformisme ruisselant d’orthodoxies soumises à ordres pyramidaux de néo-scientistes… ; et assurément très éloignée des potentiels accords du discours entre les sciences et les arts.
Je laissais à cet instant une autre pensée surgir dans mon présent, dont cette insurrection se manifestait assez fréquemment par la présence de cette petite voix intérieure me prodiguant ses signes sous la forme d’un code proche de celui déchiffrable en les langages de l’attention et de l’estime envers cette vie qui m’emmenait encore sur un chemin parsemé de gros cailloux et autres petites grimpettes en permettant l’accession à quelques postes de vigie, afin de me donner satisfaction à en percevoir à nouveau toute sa beauté. Il est vrai que je ne l’avais pas toujours écoutée, j’avais souvent eu la prétention de croire qu’il me suffisait de foncer tête baissée en direction de portes suffisamment solides pour m’y avoir trop souvent cassé la tête. Mais bon, ‘’Elle’’ m’avait donné un conseil non dénué de toute belle logique applicable à majorité en tant qu’autant d’états propres à la condition humaine, dans chaque lieu d’existence du et des vivants.
Cette citation que ma belle amie la ‘’Vie’’ avait bien voulu m’envoyer en d’autres circonstances dans un langage connu et déchiffrable était la suivante: « Ne te déni de rien, ni ne prédis sur ton sort par de mauvaises suppositions, tant (temps) ; que je suis à tes côtés, aux mêmes titres que les biens nécessaires et indispensables à ‘’mon’’ honorable et digne entretien, car par la force de cet apitoiement inutile en ce cas, t’apparaîtra le désespoir, voire la rancœur source de bien des maux. Si tu possèdes déjà juste cela, dis-toi que le temps n’est plus ton ennemi et qu’il t’apportera au fur et à mesure de ses passages, ces bienfaits essentiels à l’acquisition de ’’ma’’ belle vie et peut-être la compréhension !... A toi de trouver la direction du bon sens du vent… En tous ces signes de ‘’moi‘’, qu’il te faut continuer à apprendre, à observer et ressentir proches de tes espaces sensibles… Et tu ressentiras peut-être à nouveau les parfums subtils de l’espace potentiellement touchant…»
Et elle avait raison, je disposais encore en ce jour, de l’essentiel à assurer l’entretien matériel de ce corps, et surtout les quelques sensations autorisant à croire, avoir encore possibilités à entrer en contact physique avec ce sentiment particulièrement troublant et proche de cette invraisemblance qu’est l’amour, dont ses autres effets singuliers proches du ’’touchable’’ m’avaient déjà fait ressentir toute la beauté et les magnificences de la fervente composition à mille temps, assujettie à tous ces extraordinaires sentiments qui resteront, jusqu’à la fin, dans les méandres de mon corps et au cœur de mon entendement…
LA COLERE
La colère est-elle une condition de l’estime de soi ou s’agit-il d’une passion démoniaque nourrissant la haine, le dégout, le désir de vengeance qu’il faut extirper pour le vivre ensemble ?
LA COLERE : http://mickael-montest.e-monsite.com/pages/livres-et-liens/la-colere.html
DESIRS & COLERES : http://mickael-montest.e-monsite.com/pages/livres-et-liens/desirs-et-coleres.html
LE DESIR DES SÛRS – VIVANTS
Du passé ne faisons pas table rase, ou alors nos rêves d’un futur bienfaisant, n’auront que l’apparence d’un voile cachant la présence d’un essentialisme à billets de bas compte, où les nouveaux jeunes seront assurément incapables d’y percevoir quelques extraordinaires expressions, proches d’un existentialisme à réelle bienséance intergénérationnelle.
L’ouvrage ‘’Universel’’ n’a pas pour objet de prétendre apporter une analyse et étude complète sur tous ces sujets, objets, concepts, théories si complexes que nous pouvons approcher tout au long de la vie, mais à s’approcher des déterminants affichés aux réels savoirs faire et véritables savoirs être…
Dans le monde naturel du et des vivants.
Pensez comme un adulte, vivez comme un jeune, conseillez avec bienveillance et ne cesser de rêver comme un enfant. Non seulement on est responsable de ce que l’on fait, mais également de ce qu’on laisse faire.
Celui ou celle qui permet qu’on vole à l’autre sa liberté, finit par perdre sa propre liberté. Celui ou celle qui alimente la destitution de la dignité a déjà perdu son honorabilité.
L’école nous enseigne des leçons et formule des tests. La vie nous apporte des tests et nous apprenons ses leçons. Être attentif à tout, c’est être à l’écoute de l’école de la vie… ; car tout est signes et apprentissages…
A FLEUR D’EVIDENCES
Rien n’est plus incertain que la conscience
La sagesse maitresse par ses mots affiliés
Murmura aux oreilles de son estudiantin(e) :
‘’ Nous nous laissons souvent séduire,
Et sans fondement sur la belle vision,
Comme tout à chacun et chacune,
D’une certitude nouvellement née,
Croyons fort aisément,
A ce que nous craignons des plus grands désastres
Et désirons du plus grand des plaisirs’’…
SERENITE
Te souviendras-tu des combats de l’ombre,
Ceux dont les noms s’effacent des mémoires
Cachés sous la poussière des vieux tiroirs,
Titres blessés aux lois de l’indifférence,
La machine infernale souffle tes restes.
Des années avant, ton contact refusé
A tenir debout, contraintes et priorités
Protection minimale envers l’enfance
Femmes, mère, épouse, compagnes tombées,
Peintures guerrières sur leurs visages s’estompent.
Devoirs féminins, pensées féministes,
Complément masculin, droits humains ?
Je n’ai jamais demandé à venir ici ;
Aucune lutte en juste devise je n’ai fuie.
Sur cette colline je croyais t’avoir trouvée.
Ce n’était qu’une illusion, une utopie
Ils m’ont cyniquement rappelé à l’ordre
De leurs veules causes, je n’en veux plus.
Un toit, vivres et tenues utiles,
Crayons, feuilles, connexion internet,
Est-ce tout contre mauvaises fortunes ?
Pour écrire ton nom sur les monts sereins…
N’y aurait-il que la mort pour te connaitre ?
LES MESSAGERS DE LA PLUIE
De la nuit sans contour,
A qui veut s’en détourner,
N’y apposera que le songe sans suite…
Au réveil tiraillé, la lumière absorbe l’imaginaire
Certitude défaillante m’élèvera, jusqu’à la fin du jour
Les traits de pluie discontinus publient à ma fenêtre,
Plus loin sur les courbes de l’horizon vallonné,
Poussées par les vents tourbillonnant
Les gouttes cristallines affectionnent nature et pensées
Elles bichonnent pousses nerveuses et peupliers sagaces,
Ambitionnent entrevue avec les chênes centenaires
Et sur les champs, elles valsent avec les couleurs de l’azur
Les nuages soulagés ont répandu le message de la vie
Peintres et poètes y dessineront les symboles de ses lignes,
Sur quelques feuilles en attentes de vers et desseins
Afin que les monarques, déploient leurs ailes…
Et sous couvert de couleurs noires et orangées,
Accompagnés par le son des albatros,
En d’autres contrées, contre vents et marrées
Portent aux yeux du temps, les larmes des messagers…
M.A – Au Vent des Emois
« Tenter, braver, persister, persévérer, être fidèle à soi-même, prendre corps-à-corps le destin, étonner la catastrophe par le peu de peur qu’elle nous fait, tantôt affronter la puissance injuste, tantôt insulter, la victoire ivre, tenir bon, tenir tête, voilà l’exemple dont les peuples ont besoin, et la lumière qui les électrise. »
Victor Hugo
Une intelligence ordinaire est comme un mauvais chien de chasse, qui se met rapidement sur la piste d’une pensée et la perd non moins rapidement ; une intelligence hors du commun est comme un limier qui ne se laisse pas détourner de la piste jusqu’à ce qu’il ait attrapé sa proie vivante.
Le Livre des amis - Hugo Von Hofmannsthal
Chacun se sentant si sûr de sa propre vérité qu’il en oublie trop souvent le sens de la formulation pour que la transmission verbale et/ou écrite de son discours puisse s’insérer dans un débat en recherche de ce qui ne saurait pas être qu’une approche en suffisance cachée sous le masque de l’ambiguïté opportune sinistrée par l’incompréhension d’une possible différence de point de vue analytique quant à l’évanescence des expressions textuelles sensibilisées aux impressions sémiotiques des vagabonds de mots… Plusieurs philosophes ne réalisent pas que toute nouvelle mesure, tout nouveau calcul, toute nouvelle théorie naît avec un lot inséparable de métaphores qui n’ont rien de vrai, mais qui sont indispensables à leur usage. Seule compte ici l’utilité. Et cette utilité est concomitante de la technologie ou de la technique qui crée un nouveau domaine d’expériences. Cela implique que des analogies et des métaphores meurent et se fossilisent au gré du déclin de l’usage et de la popularité des technologies qui les alimentent.
A qui point ne s’émeut au « bon sens » par études des lois naturelles avant d’y faire actions qui n’auraient d’autres atours circonstanciels que ceux du refus d’une entente de raison dans une langue dont ils ont été instruits par les précepteurs de leur enfance qui n’eussent pour seule ambition que celles d’envoyer la génération d’après aux combats qu’eux-mêmes n’eurent aucun courage à mener ne peuvent être d’aucun jugement en leurs insuffisances à pouvoir expliquer les éléments narratifs constitutifs d’une période socio-anthropologique qui aurait conduit celles et ceux qui avaient emplois honorables aux traitement de la terre, des eaux, de l’air et de la nature à se révolter contre les pouvoirs d’une régence prostrée envers croissance infinie dans un monde fini par prescription d’un népotisme intellectuel conformiste qui n’ayant pour volonté que l’instrumentalisation de la génération future au profit de leurs uniques accaparements matériels corporatistes dont ils ne sauraient faire positions souveraines de leur propre vieillesse sans observance de leurs acquis, dont ils ne sauraient, en cette temporalité, jouir ; n’ont aucune efficience de préemption morale sur ces révoltés(es) soumis à l’inique diktat d’un pouvoir en gouvernances de divisions des utiles savoirs faire par sanctions équivoques envers justes causes et essentiels savoirs être en souhaits versés à une potentielle vision équilatérale du partage des richesses suffisantes, essentielles et nécessaires aux labeurs positionnés au respect des règles de conservation des lois de l’éthique du monde naturel du vivant.
Vivrions-nous, individuellement, mille ans que cela nous délivrerait de cette attitude destructive attisée par l’édiction pleine et sans remords autorisant sans analyse particulière de se dire : « Après moi le déluge »…
Je n’en suis pas certain sachant que la faculté de l’être humain est généralement en celle de l’oubli de l’histoire passée, précédente à la personnification de la sienne, associée à un anthropocentrisme de position filmé dans l’impossibilité à se projeter psychologiquement et intellectuellement plus loin que sa posture arbitraire lui donnant révélation intrinsèque qu’il est à l’abri de tout évènement extérieur à son existence en usure d’un présent lasse ou agité, mais souvent irrationnel… : comme si dans cette sémiotique en déni de réalité il s’accommoderait de la souffrance de ses congénères.
ICI… ; Seul, les « REELS(LES) » m’interpellent…
[…] Quelques notes sur le langage…
« Le monde est une résonance qui invente la dissertation »
Date de dernière mise à jour : 07/06/2020
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