ASSEMBLEE & AMPHITRYONS
EXTRAIT : https://youtu.be/o6pcBGpag2o
ASSEMBLEE & AMPHITRYONS
Chaque semaine, le mercredi, on peut voir, en direct, les débats de l’Assemblée Nationale. Ce n’est pas toujours discours de haute-volée.
La Démocratie Républicaine, dans cette ‘’VALSE’’ en ronds-de-jambes d’opportunisme patenté, ils s’en foutent un peu, et notamment hors de leurs intérêts individualistes ET/OU de clans.
Ca cri, ça ricane, ça siffle, ça s’invective sur la ‘’chose’’ sans formes.
Au milieu de tumulte, souvent incohérent, le haut de gamme fait, pratiquement toujours, acte d’absence. Les godillots du nouveau monde disent pas mal de conneries. Les anciens n’en ont dit moins. La ‘’STARTUP-NATION’’ en marche aux restes de l’ancienne garde Républicaine éviscère la Démocratie dans l’entre-jambe du lobbying des cyniques amphitryons de couloir.
CA A TOUJOURS ETE COMME CA…
Mais au début du XXème siècle, il y avait une recherche, un élan, une emphase, une philosophie de la politique, une réaction aux mots du mauvais sens de l’économie-sociale…
CELA A DISPARU…
Exemple – Séance du 22 février 1924.
Chambre des députés, monsieur de Ramel parle du budget : « le franc nous apparait comme une splendide montgolfière. Oui, et telle une sphère gonflée à bloc, le franc s’élèvera vers le dollar. Il reprendra son rang d’étoile, si l’inflation glacée cesse. L’inflation, peste des monnaies, et si la neige mortelle des billets n’éteint pas le foyer du franc »
Ah, ce n’est pas l’Assemblée des Godillots qui en parlerait de la sorte. Heureusement car cela est parfaitement incompréhensible, pour les non-initiés(es) à véritables valeurs ajoutées en flux de vents mauvais.
- L’inflation glacée et la neige mortelle des billets qui n’éteint pas le foyer du franc… ; c’est un peu comme « J’AI CHAUD AU CUL, REMONTE LA COUVERTURE. »
Continuons, a l’Assemblée Nationale, comme si vous y étiez le 19 décembre 1925. Monsieur Fabry : « Nos divisions sont réduites à l’état de squelette dont les os percent la peau. »
La peau de squelette, c’est un peu comme les muscles des ongles.
Et à la séance du 28 février 1924, un député nommé Inghels : «Les petits attendront sous leur tôle ondulée que ce manifeste la fameuse solidarité nationale, pendant que la majesté des ruines continuera à servir d’harmonium aux troubadours qui chantent la misère ! »
Si ça n’était pas aussi con, ça nous tirerait des larmes. Et à propos de larmes, je vous laisse celle-là pour le weekend. De monsieur Boisneuf, député de la Guadeloupe : « Les valeurs d’où sort la poudre sont formées par les larmes de l’innocence. »
Le compte-rendu de l’Assemblée précise «vifs applaudissements à l’extrême gauche ». Arlette ! T’es d’accord avec moi.
C’EST UNE CONNERIE !
A demain…
LES ILLUMINES(ES) des LOGES SANS-SONS SOCIAUX, INTELLIGIBLES
Mais vous croyez-quoi les ‘’bisounours’’ de toutes classes sociales-économiques et de toutes communautés identito-culturelles ?
Que les individus tels que la ‘’Momie’’, politicien ayant fait sa ‘’longue et grande’’ carrière politique, membre de la Franc-maçonnerie lyonnaise et premier soutien d’Emmanuel Macron, n’ont pas cherché à asseoir leur pouvoir au sein de la ‘’Nouvelle Démocrature française’’ pour des raisons de coalitions ; de pouvoir philosophico-financier et identito-culturel autorisant ces chefs en ‘’file maffieuse’’ de faire entrer dans leurs ‘’loges de Méphistophélès’’, les plus hautes fonctions publiques, lobbies privés et même quelque Président de la République Démocratique Française ?
Le nombre de politiques de cet ordre, logé dans cette cité lyonnaise à cheval sur deux fleuves, est loin d’être insignifiant. Ces gens-là, n’ont aucune intendance en sociologie humainement acceptable… Et encore moins en celle d’une vision pluridisciplinaire hors de leurs clans de ‘’Manges-merde’’, suceurs et suceuses de positions…
Leur désir de pouvoir est tel, qu’ils n’hésitent pas à s’accoquiner à d’autres individus venant de tout horizon géo-sociétal pourvu qu’ils soient d’obédience souverainiste et prosélytes voués à l’ordre des ‘’affaires’’ commerciales associées à l’impérieux parti de Mammon, ainsi que ses sbires en partisannerie divisionnaire.
Les appartenances socio-culturelles différentes ne sont pas un obstacle, surtout pour les protestants ordo-libéraux, républicains catholiques, voire extrême droite parlant d’une même voix des ‘’Racines’’ de la République Française, tout en omettant de préciser leur pensée en fondamentalisme d’une élite judéo-chrétienne, pouvant aller jusqu’à se ‘’pacser’’ avec de faux Athées, dissidences politico-templières opportunistes, religiosité-politiques iniques et autres vils pouvoirs, pourvu que tout cela préserve le ‘’BIEN’’ des Affaires Lucratives de ses clans de Méphistophélès…
Et cela sans autres considérations pour leurs congénères ‘’mammifères humains’’, autres quadrupèdes et bipèdes déclassés par les lois du marché…
Bienveillants ou Malveillants… ???
Tout dépend de la zone de confort et des filiations en népotisme.
A une époque de ma vie, je les ai côtoyés… Si vous n’êtes d’accord avec leur dogmatisme et prosélytismes, ils chercheront tous les moyens pour vous nuire, même les paraissants moins cyniques, fallacieux et antihumanistes…
Quelques démons de ‘’papier’’ ayant rejoint ‘’LREM’’ et le ‘’nouveau monde de la pensée Macroniste’’.
Source : ‘’Les 100 hommes d’influence de la Région Auvergne-Rhône-Alpes’’…
- Gérard Collomb 71 ans – Ministre de l’Intérieur
- Henri-Michel Comet 61ans – Préfet Région Auvergne-Rhône Alpes depuis 2017
- Olivier Ginon 60 ans – Homme d’affaires et premier actionnaire du LOU rugby. Organisateur du meeting fondateur ‘’d’EN MARCHE’’ à la Mutualité en juillet 2016
- Georges Képénépian 69 ans – LREM du 8ème arrondissement de Lyon depuis le 17 juillet 2017
- Philippe Barbarin 68 ans – Primat des Gaules ayant reçu une citation à comparaitre au mois de septembre 2017 pour l’affaire de pédophilie concernant un prêtre de son diocèse.
- Bruno Bonnell 60 ans – Député LREM et ‘’FIGURE’’ de la France qui GAGNE
- Laurent Burrel 69 ans – PDG de Plastic Omnium / Président de l’AFEP (2017) / Chevalier du Mérite Agricole /Officier de l’Ordre d’Isabelle la Catholique (Espagne)
- Philippe Guérand 64 ans– Dirigeant de l’entreprise familiale ‘’Sier-Construction’’ / Vice-Président du Médef Lyon-Rhône / Conseiller Spécial du Président de Médef National /Président de la CCI Auvergne-Rhône-Alpes (2016)
- Richard Brumm 72 ans – Premier adjoint au Maire de Lyon, Georges Képénépian, imposé par G. Collomb en juillet 2017
- Hubert Julien-Laferrière 52 ans – Maire du 9ème arrondissement / Député LREM depuis le 18 juin 2017
- Michel Le Faou 51 ans – Elu Municipal depuis 2001 / 8ème vice-président LREM d la métropole en charge de l’urbanisme (depuis 2014)
- Jean-Marie Girier 34 ans – Directeur de cabinet du Maire du 9ème (2009) / Directeur de Cabinet du Président de la Métropole en 2014 /Directeur de campagne d’E. Macron (2016-2017) / Directeur de Cabinet du Ministre de L’intérieur (G. Collomb) depuis mai 2017
- Jean-Louis Touraine 73 ans – Député LREM 3ème circonscription du Rhône
- Geoffrey Mercier 36 ans – Journaliste politique au Progrès / Directeur de Cabinet adjoint du Président de Région : Laurent Wauquiez
DEMOCRATIE TRUQUEE
Par concentration du pouvoir, entre les mêmes mains, le Constitution de 1958, permet à un Président de la Vème République, au nom de l’efficacité stratégique alliée de son propre dessein ‘’monarchique’’, de détourner la voie démocratique tout en rejetant la division des pouvoirs, eût elle été instaurée par le suffrage populaire. Il arrive que nos institutions mettent des élus en face de leurs propres incohérences comme ceux qui au nom des libertés individuelles, déplorent cette concentration de pouvoirs entre les mêmes corps intermédiaires en opportunisme catégoriel ou falsification de classes, l’eussent-ils obtenus par la voie démocratique.
Cette constitution de 1958, sans même avoir besoin des adjonctions ultérieures, institue le seul régime politique capable d’établir différentes formes d’équilibre politique, juste et y compris celui qui permet d’agir dans son propre sens par la voix d’un adversaire idéologique.
Avant son élection, le Président Macron, n’est que peu intervenu sur des sujets sensibles, tels que la laïcité…
Craignait-il que ses interventions sur ce type de sujet ne le desservent, électoralement ?
A-t-il pensé qu’il valait mieux se concentrer sur l’économie ?
Tout cela en mettant en avant un programme pour le moins calqué sur une forme de néo-ordo-libéralisme outrancier ?
En arguties de façade envers certaines catégories de Français, notamment les classes moyennes ?
Au détriment des plus précaires, ainsi que celles et ceux ayant subi les travers des deux quinquennats précédents ?
Où celui de Sarkozy, en plein dans la crise financière de 2008, a fait passer la dette française de 1 200 à 1 800 Mds €, pour sauver le système bancaire… Et celui de Hollande, avec cette particularité que le monde de la finance n’ait jamais fait autant de profit… Alors qu’il avait précisé, sans vraiment connaitre les jeux duaux : Mon ennemi, c’est la finance’’.
Je crois bien, qu’ils se sont faits niqués tous les deux.
Que n’est-il pas, en ces instances politiques, quelques suffisances de pouvoir iniques arborées aux sons des ignorants en fallacieuse besogne ?
Pour que les deuxièmes de syncrétisme phallique puissent rejoindre les arcanes des premiers de cordée… ?
De maintenir une certaine forme de flou démocratique à assurément joué en la faveur du groupe ‘’EN MARCHE’, qui plus est lorsque le peuple a peur de rentrer dans l’inconnu !
Tout en laissant croire à certaines théories, telle celle du ruissellement, en ayant oublié de spécifier aux ignorants et incultes, que cette thésaurisation philosophico-théologique trouve ses origines dans les germes de l’église qui faisait office, aux yeux des croyants se souciant plus des cieux que de la Terre des hommes, des femmes et des enfants, de distributeur en miettes de biens royaux, mais en déni des véritables richesses et réelles valeurs nationales…
Entre la peste et le choléra, difficile de faire un choix de raison, surtout lorsque les incompréhensions politico-socio-économiques et culturelles sont devenues charte d’un pays en dissidences de factures uniquement négociables avec le Roi, le Prince, sa cour et une assemblée faite d’usuriers en simiesque cynisme présidentiel.
Mais depuis un an, il est possible de décortiquer les impossibilités politiques affligeantes œuvrant depuis plus de quarante ans à la fracture économico-sociale et culturelle, où la nouvelle présidence a mis un point d’orgue, à soumissionner aux véritables pouvoirs du monde des chiens et chiennes de guerre et autres soldats des extrêmes sans autres idéal que la présomption d’incapacités à gouverner sans les véritables créateurs et réels conservateurs de richesses nationales …
A savoirs les PME, TPE, ETI et ARTISANS FRANÇAIS SOUCIEUX DU BIEN COMMUN NATIONAL, VOIRE POUR LES PLUS FERUS(ES) EN SCIENCES SOCIALES-ECONOMIQUES & FLUX MONETAIRES, LA CONSERVATION DE L’IDEE ORIGINELLE DE L’EUROPE…
LES CANDIDATS D’EN MARCHE ACCUSES DE FUIR LE DEBAT
Pauline Moullot
Liberation - mercredi 14 juin 2017
Plusieurs dizaines de candidats de la majorité présidentielle refusent de débattre entre les deux tours. Un «déni de démocratie» pour leurs adversaires, qui dénoncent une tactique pour ne pas prendre de risque alors qu'ils partent largement favoris.
La polémique survient alors que le mouvement d’Emmanuel Macron semble assuré d’une vague sans précédent sur l’Assemblée nationale. Les candidats n’auraient guère intérêt à se mettre en danger lors d'un débat d'entre deux tours, préférant surfer tranquillement sur la vague pour se faire déposer à l’Assemblée nationale… L’inexpérience politique d’une bonne partie des candidats du tout nouveau parti est aussi avancé comme raison par leurs adversaires. Peu rodés aux débats – a fortiori médiatisés – ils se défileraient. L’exemple de Fabienne Colboc, candidate dans la 1re circonscription d’Indre-et-Loire, a pu en refroidir plus d’un.
Un montage ressorti hier met en avant sa piètre prestation lors d’un débat organisé par France 3 Val de Loire. On y voit Fabienne Colboc tenir des propos confus, voire incohérents. C’est d’ailleurs à cause de cette performance qu’elle-même aurait refusé un nouveau débat avant le deuxième tour contre son adversaire Hervé Novelli, selon la Nouvelle République.
De fait, si on trouve des candidats de tous les partis refusant le débat nous avons pu compter quelques dizaines de circonscriptions (compte non exhaustif) où les candidats de LREM ont préféré éviter la confrontation avec leur adversaire. Les intéressés que nous avons contactés nient farouchement toute consigne de la direction…
«Je suis une femme libre de ses choix. Je ne me laisse pas dicter ce que je dois faire et la façon dont je dois conduire ma campagne. Je refuse de rentrer dans le jeu de ceux qui apostrophent, interpellent sans cesse sur les réseaux sociaux, font des procès d’intention», répond Sheerazed Boulkroun arrivée en tête dans la 10e circonscription du Val-de-Marne devant l'insoumise Mathilde Panot ; avec laquelle elle refusera donc de débattre.
Michèle Peyron, première dans la 9e de Seine-et-Marne, a assuré à la République de Seine-et-Marne «qu'aucune consigne n'a été donnée», mettant en avant un refus personnel.
L'adversaire du député sortant de l'Aube Nicolas Dhuicq, Grégory Besson-Moreau, a lui aussi affirmé à Libération qu'il n'avait pas reçu de consigne lui recommandant de ne pas participer à un débat d'entre-deux-tours.
La plupart des candidats refusant le débat invoquent des raisons d’emplois du temps et une campagne de terrain. «La semaine est courte. Je suis sur le terrain à l’écoute et à la rencontre des électeurs», indique par exemple une candidate.
Des propos quasi identiques ont notamment été tenus à la presse régionale dans le Lot, en Charente, ou en Seine-et-Marne.
Du côté d'En marche, on assure qu'aucune consigne n'a été donnée aux candidats. «On n'a jamais refusé de débat démocratique, ce sont des raisons personnelles.» Le parti affirme même sa volonté de se mettre en contact avec les candidats «pour savoir ce qu'il en est».
L’UDI Yves Jégo, par exemple, refuse de débattre en Seine-et-Marne contre le FN Aymeric Durox selon la République de Seine-et-Marne, et le LREM Laurent Saint-Martin assure à Libération que dans le Val-de-Marne c’est son adversaire LR Didier Gonzales qui refuse le débat.
POLITIQUES DE FIGURINES
J’aimerais beaucoup connaitre la véritable définition du TRAVAIL, ainsi que le réel déterminant d’une ACTIVITE à juste valeur ajoutée, dans le monde des actions, réactions, mouvements, mobilités, savoirs faire et savoirs être, de même que la notion d’EMPLOI rémunéré au rapport de l’utilité et l’essentialité dans la sphère, d’échanges de bien(s) et services, marchande, notamment par la dialectique assujettie à ces savants en toutes MATIERES, épistémologues, philosophes, voire théologiens, théoriciens, politiciens, experts de tous ORDRES, génies des sciences économiques et financières, ET/OU sorciers de L’USURE…
Plutôt que m’attacher à ce qu’ils proposaient, je préférai prendre garde à ce qu’ils faisaient. Non seulement parce que les actions qu’ils proposaient n’étaient pas en phase avec la réelle idée d’un collectivisme communautaire, mais surtout car à l’extérieur de leur parti, groupe, communauté et clan, ils oubliaient ce qu’ils n’avaient exprimé pour rendre la chose cohérente et omettaient ce qu’ils avaient récité, auparavant, en circonstances simiesques.
Cette particularité qu’ont tous les politiciens envers les experts en toutes doctes et réciproquement, m’a toujours laissé dans la même interjection, que celle d’un simulacre de façade orientée vers toutes opérations falsifiées aux obsécrations théologiennes se prétendant être au-dessus de la condition humaine du moment. Leur première loi est d’obéir aux coutumes du maitre des savoirs retenant en tout enseignement religieusement templier les conditions mêmes par lesquelles ils furent élus par leurs disciples pour les grâces suffisantes d’être instruit par un de leurs prosélytes…
N’est-il pas là perversité maligne à laisser croire choses indéfinissables, à celles et ceux qui dans leur propre existence ont déjà quelques jugements douteux dans la raison qui ferait qu’une orthodoxie soit, sans agitation de consciences, meilleure que de se laisser aller de sa propre inconstance à décider des choses, sans affection ni attention particulière, à ce qu’ils en prescrivent la valeur usurière de leurs congénères… ???
Ma tâche, plutôt qu’à essayer de vaincre la fortune, était de changer mes désirs sur le sort inéluctable à ne pouvoir y changer la fin, par un accommodement de ce qu’il m’était impossible de modifier des choses extérieures, et ainsi pour me rendre des entendements, inacceptables, à m’avouer que je n’étais pas au bon endroit avec tous les biens qui m’étaient hors de portée. Il est certain que ce que nous considérons, chacun ET/OU chacune des choses du bien n’ont pas égalité dans la volonté immodérée à vouloir les posséder, surtout lorsque ce pouvoir nous est éloigné de notre souhait à s’en accaparer à n’importe quel prix ou valeur sacrificielle. Et ainsi considérer tous ces biens qui nous sont, dans l’instant, inaccessibles, comme réellement insuffisant à notre désir de conquête accaparante dans un présent qui nous fournis le confort suffisant ; car notre volonté à réaliser les choses de notre entendement n’est peut-être qu’une façon de désirer le superflu lorsque nous avons déjà le nécessaire.
Que n’est-il point-là travail utile, en ces sociétés modernes, pour ne pas être migrant en son pays… ?
LE CLAN, LE ROI, LE PRINCE ET LES ADORATEURS
Des signes éclairés aux foudres du ciel
Du feu sorti des entrailles de la Terre
Le nouveau prince se senti pousser des ailes
Et par cette ignorance de la nature et des hommes
Il s’autoproclama messager du grand ordonnateur
A l’éloge de son père, petit bourgeois de province
La louange fut sienne et par là même, la chose engagée
Le discours encore confus, il s’en alla déterminer
Prêt à lire philosophes et engager conversation usurière
Et par autres voix chercha Sophia, fille de Vénus et Sémonide…
Ceux sont là bien des maximes bonnes et valorisantes ;
Auxquels nous voudrions en porter ferveurs et allégeances,
Rousseau n’en dit pas moins, et quant à moi y souscrit,
Mais l’homme moderne n’en est pas moins un génuflecteur
Adorateurs, adoratrices, néanmoins il mange, boit, dort et aime…
La sélection naturelle l’a fait robuste et agile,
La maladie, l’existentialisme humaniste, la mort il veut s’en décharger,
Il n’a même pas conscience de son activité grégaire chancelante,
Ses sens communs sont d’une extrême vivacité accaparante
Sa sensibilité n’est souvent que réflexion matérialiste,
Son objectivé s’arrête aux frontières de la cour des contre-mesures.
Par son dieu, il construit les suspicions aux abords des politiques templières,
Il se souci plus de la voûte céleste que du monde des vivants.
Le beau prince par narcisse envoya bordée d’échos à droite et à gauche,
Oubliant que peuple ne peut s’abouter à justes devises sans réelle bienfaisance,
Que bienséance ne se résume à transmission inique sectorisée.
Si les convives ne sont choisis qu’aux abords des guéridons du clan,
Si peur de perdre dû, n’est que gré de la louange du roi,
Alors Festine et Bacchus de votre table de mauvaises humeurs ;
Ne riront, mangeront, boiront et ne festoieront point.
Le prince par vénalité absconse, par la sottise et l’injustice ajoutées,
Son aveuglement et abus, exemptèrent le juste contrat social,
Serviteurs s’y fourvoyèrent avec les oboles du riche charitable,
Par soumission et idolâtrie envers reines de Sabbat et rois de Pique,
Adorateurs furent incapables de s’afficher à la cour des reines de cœur et poètes esthètes,
Les chevaliers des temps modernes sous couverture des nouvelles amazones,
Prirent voies vers la presqu’ile de Lemme…
Et sans perdre le prix des vers, avertirent le clan des domestiques,
Sous les pendules des justes et des innocents d’antan,
Que le discours des nouveaux adorateurs du prince,
Associés aux chants falsifiés des sirènes du souverain d’éloquence,
Ne pourront empêcher, par temps faire, dans les conspirations du pouvoir,
Que cette maison, dans les oubliettes du château, ne sombre à l’envers.
Pourtant jadis, l’Olympe et le mont Parnasse avaient frères et bons amis(es)…
A contre-courant de la mondanité libertine,
Dans le silence de Port Royal, au pinacle de l’austère,
Des solitaires aux ordres de l’abbesse Angélique, Pascal,
Par les lettres de Louis de Montalte, provincial de ses amis,
Pestèrent reliquats symboliques, aux grâces divines entre Jésuites et Jansénistes,
Adossées à disputations des soixante et onze docteurs de la Sorbonne.
L’échange fut grandiose, à examiner ce qu’il y avait de faux ou de réel,
Epanchement exercé par la véritable conscience des uns et des autres
Dans ce qu’il y avait de bon en dieu, ou de mauvais chez les hommes ;
Ne surent rien, avec certitude définir, même pas leur portée,
Vide de l’esprit flirtant aux accords enchanteurs entre charnel et extase.
Au présent des commissures entre attachement et liberté,
Les coercitions des anciens, à l’attention des connexions nouvelles,
Les néo-jeunes ne purent s’affranchir des nouvelles vacuités cessibles,
Emancipées aux évasions virtuelles, où flottent encore quelques vagues à l’âme…
Michel Asti - https://www.facebook.com/michel.asti
Date de dernière mise à jour : 02/12/2019
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