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« Ce monde est un grand banquet où la nature convie tous les êtres vivants, à condition que les convives se mangent les uns les autres.»
Joyce
‘’Il y a ce que nul n'a vu ni connu sauf celui qui cherche dans le tourment des mots à traduire le secret que sa mémoire lui refuse.’’
Des Forêts
‘’Le philosophe qui écrirait en poète viserait sa propre destruction. Et même la visant-il ne peut l'atteindre. La poésie est question pour la philosophie qui prétend lui donner une réponse, et ainsi la comprendre. La philosophie qui met tout en question, achoppe à la poésie qui est la question qui lui échappe.’’
Maurice Blanchot
GHETTOÏSATION – ALIMENTAIRE – PAR DECLASSEMENT SOCIAL-ECONOMIQUE
Je l’avoue, humblement, je fus, durant des années, un consommateur de viande… ; assurément, non éclairé.
Tout y passait, steaks tartares, hachés, crus, cuits, à cheval, bourguignons, tête de veau, blanquettes, filets mignon, tripes, andouillettes, abats, gigot d’agneau, pattes avant, épaules, cuisses, bavettes, cous, joues… , et toutes autres parties présentes sur les étals… ; veaux, vaches, cochons, poulets, poules, lapins, volatiles, poissons et mammifères quadrupèdes…, tout était bon.
Lors cette première décennie, ouvrant le XXIème siècle, mes finances étant suffisamment abondantes, j’en consommais, une fois, voire deux fois par jour, même, une entrecôte bleue, le samedi matin, accompagnée d’un pot de côte du Rhône, après nuit festive avec autres noctambules…
Cette période de prestesses financières me permettait, avec certaines formes de désinvolture attachées à cette aisance sans bordures, de manger, ce que je pensais être, les meilleurs morceaux…
Chairs, vins, boissons, spiritueux, élixirs de toutes provenances ; furent, tout au long de cette vacation décennale, consommés(es) sans retenue, au fil des avènements sociaux-économico-financiers personnels et sociologiques, dans cette grande (Ï) cité lyonnaise, à cheval sur deux fleuves, accoquinée à quelques fameux coteaux viticoles, du nord au sud de cette capitale des Gaules.
Cette époque, ornée aux sons et couleurs de quelques folies douces ; hormis pour l’élevage, INDUSTRIEL, animal me permis de côtoyer les excès des sphères humaines sans véritables discernements envers d’autres biosystèmes et écosystèmes, plus homogènes et soucieux du bien-être ; animal & humain…
J’avais, bien évidemment, depuis ma naissance, ainsi que les années suivantes à mon entrée dans le monde de l’emploi, été dans des conditions biophysiques, sociologiques et financières pouvant s’apparenter, notamment lors de ma professionnalisation dans le secteur des énergies, à celles des classes disposant de ressources pécuniaires comprises entre deux et trois fois le SMIC.
Dès cette fin d’année 1992, cette disposition attachée à mon TRAVAIL rémunéré autorisa les résolutions pour entamer une procédure, qui durera 30 mois, afin d’avoir la garde principale de mes trois filles…
Ce qui fut formellement établi par la législation aux affaires familiales, en ce mois de mars 1995.
[…] En ce premier janvier 2013, lorsqu’une de mes filles me proposa de venir habiter avec elle et son compagnon, à Valence – j’avais matériellement tout perdu – mon extraordinaire maîtresse la VIE m’entrouvrit une autre porte vers des horizons où les conditions d’existence n’étaient pas que production effrénée et consommation endiablée – sans autres considérations que soi-même – pressurisée aux conditions grégaires, dans ce lieu métropolitain qu’était et est toujours LYON, où j’avais vécu, plus de quatre décennies, et dont certains moments resteront dans les méandres de mes émotions et au cœur de mon imaginaire …
Le deuxième tournant s’effectua, en août 2013, lorsque les chemins de la vie m’indiqueront la voie vers cette vieille demeure située dans un village du département de la Loire, posée sur une colline, à 800m d’altitude…
Ce nouveau chapitre de ma vie, plus proche de la nature, où les facultés de discernement tracèrent quelques lignes vectrices d’une direction plus prolixe en revers d’une consommation de viande par trop grandement incohérente, m’initiât aux compléments entre essentialisme d’utiles contes et matérialisme à justes comptes.
En première intendance, ma frugalité s’immisça au refus de manger les petits des animaux. La seule sélection était devenue celle d’ingurgiter, rarement, quelques protéines animales dont mon corps a, de temps en temps, encore besoin, car ma situation concoctée à revenu social minimal ne m’autorise pas à acheter produits de substitutions, trop chers pour ma bourse…
[…] Ma belle maitresse la ’’Vie’’ m’avait donc éloigné de mon ancien lieu de résidence et je m’étais plié sans trop de résistance à ses raisons lorsqu’elle m’avait suggéré d’aller à Montméal, où cette évasion m’avait apporté grâce à quelques bienveillances rurales, l’habitat essentiel à protéger mon corps et mon esprit des éléments extérieurs…
[Août 2013]…
Je montais dans un wagon, m’installais près d’une fenêtre et lui fît un signe de la main tout en lui adressant un clin d’œil. Je savais que nous allions nous revoir bientôt. Il était resté l’ami connu quelques années auparavant, et avec lequel j’avais travaillé et partagé quelques moments assez extraordinaires, parfois un peu fantasques, mais toujours empreints de sincérité et d’attention mutuelle en permettant la durabilité de ces liens de confiance et de respect de l‘autre, où la joie avait souvent manifesté sa présence, additionnés par ces instants teintés de quelques folies douces. Une voix sortie d’un haut-parleur annonça le départ du train, le wagon se mit à avancer et je me mis à imaginer les évènements futurs…
J’avais en tête deux objectifs en tant qu’exercices me permettant d’envisager à nouveau une activité rémunératrice attachée à la pratique de mon ancienne activité, voire le pragmatisme de la nouvelle, qui je dois l’avouer convenait mieux à mon état du moment, où ce temps plus proche de la pensée méditative me laissait opportunité à poser mes réflexions sur quelques feuilles, avec toute l’attention, la logique et la motivation nécessaire à ce nouvel apprentissage. Même si cette émulation ne m’apportait pour le moment que joie et plaisante sensation à la pratiquer. J’aimais faire cela !...
J’avais l’impression que ce désir d’écriture était présent en moi depuis longtemps mais je n’avais pas eu, jusqu’à ces quelques mois, temps suffisant pour en percevoir tous ses bienfaits philosophiques et parfois belles singularités psychologiques, permettant d’entrer en soi. Car après toutes ces années passées à essayer d’appliquer et respecter toutes ces règles et lois établies par celles et ceux d’avant et dictées par quelques gens de lois et de pouvoir de maintenant, par lesquelles je pense avoir été un bon petit soldat au sein de ce système sociétal, j’avais aujourd’hui potentiel à envisager le bon côté de cette exclusion du précédent lieu de vie grégaire, pour un autre où mon esprit avait possibilités à se rapprocher un peu plus des libres pensées ; avec lesquelles je réussissais à consacrer plus de temps aux lectures aussi diverses que variées, et sources d’agitations intellectuelles et autres imaginations… M’autorisant peut-être à m’abreuver aux commissures de quelques incompréhensions proches ou éloignées de ma réalité… Je n’avais toutefois pas omis de vérifier auparavant que sept mois étaient écoulés depuis mon arrivée chez ma fille et mon gendre à Valence, où la proximité de deux générations, même avec toutes les bonnes volontés de part et d’autres m’avait causé un peu d’inquiétude, surtout par la perception potentiellement apte à s’immiscer dans l’esprit de mes trois filles concernant leur père qui avait toujours fait de la ‘’valeur travail’’ un concept essentiel, qu’elles avaient toutes les trois appliquées de la meilleure des façons possibles. Mais la dernière semaine de ce mois estival, la vie allait encore me faire un cadeau.
Oh, elle m’avait déjà apporté, malgré quelques difficiles passages, un nombre de beaux logogrammes suffisant me permettant de supposer qu’elle ne m’en voulait plus pour ce que je lui avais dit auparavant puisque j’allais pouvoir rajouter quelques adjectifs déterminants en la perception de cette ‘’sacrée belle garce’’ dont j’adorais sa façon de m’indiquer les petites portes à ouvrir afin de continuer à parcourir les chemins, dans l’espoir de pouvoir, commencer à comprendre les « codes » de son langage assez bizarre, puisque parfois ses signes, mots, sons, images et expressions laissent apparaître la vision d’un ovni, dont les décollages et les atterrissages seraient apparentés à des sauvetages, ou des espoirs d’ailleurs, et où la petite sensation de paix et de liberté arrive à devenir troublante et touchante en ces quelques lieux un peu aériens, où elle nous pose, et même si parfois le temps nous fait retomber au sol, elle revient toujours nous chercher, temps qu’elle est à nos côtés.
Eh oui, j’allai recevoir des réponses favorables de trois éditeurs suite à l’envoi de mon premier manuscrit quelques semaines auparavant, j’étais en chemin pour retrouver un ami perdu de vue depuis 25 ans, et je rencontrerai encore quelques ’’êtres’’ atteints d’un syndrome assez particulier auquel j’avais donné le nom de ‘’maladie des 3B’’ (Beau, Bleu et Bien).
Et cette sensation me permettait de continuer à faire, je ne savais pas trop comment ni pourquoi pour le moment, mais peut être juste à continuer de tourner les pages du livre de mes pensées en observant celles d’autres que m’indiquait ma belle maitresse la Vie, dont j’en écrivais avec gourmandise tous ses ‘’caractères’’, malgré le chapitre suivant encore incertain et dissimulé par quelques brouillards tenaces m’empêchant encore une fois de percevoir toute sa beauté naturelle. Je savais qu’elle m’accompagnera encore quelques temps avant de me présenter sa copine dont j’avais déjà en d’autres périodes plus douloureuses entrevu sa silhouette floue, et en quelques passages difficiles perçu son côté beaucoup trop obscur pour mon acceptable compréhension, alors ’’qu’ELLE’’, grâce à la présence de sa petite lumière pourtant, parfois au loin dérivante, m’avait toujours stimulé afin de retrouver la douceur de son lit, en garantissant par ce phénomène le potentiel franchissement de ses chutes et rapides parfois dévastateurs. Je n’avais toujours pas compris qu’elle m’avait peut-être déjà indiqué d’autres chemins à prendre, afin d’imaginer les nouvelles routes de mon histoire, même si elles me paraissaient pour l’instant assez éloignées…
Ou n’avais-je peut-être pas, jusqu’à présent, perçu leur commencement, ou alors n’étais-je tout simplement pas encore tout à fait prêt pour m’engager vers d’autres voyages ?
Mais bon, je me protégeais certainement de quelques appréhensions particulièrement incohérentes sacrifiées sur l’autel des inconsciences féminines et masculines, à contrario du possible bel échange lié à mon éternel optimisme accompagné, par quelques petites présomptions d’autres meilleures réalités, ce qui me permettait de faire encore confiance à quelques belles ‘’entités’’, en étant conscient que notre ami le Temps exercera toujours son ouvrage, proche des dimensions communes. Et je n’étais, malgré une situation d’existence, pouvant paraître compliquée, notamment par de faibles rentrées financières attribuées en celles du RSA, accompagnées d’une appréciable petite forme de solitude, prêt à la quitter. J’avais surtout, encore le désir de découvrir tous ses signes, symboles, expressions, en tant que langage, tel des codes qu’il me fallait déchiffrer, afin de peut-être réussir à l’accepter en tant que telle… Fortement aimée lorsque le bon temps est près d’ELLE. Je me réveillais en sursaut alors que le train entrait en gare de Firminy, et eu une belle pensée pour Timbre, Rythme, Mélodie et ma p’tite fille…
Après un mois passé chez Jo, cet ami retrouvé, et avoir été présenté à toute sa petite famille, dont j’ai réussi à en apprécier les belles facettes présentes chez les membres la composant, j’ai pu disposer, grâce à la bienveillance d’un propriétaire ; de cette petite maison sur Montméal, me permettant par cet accès à disposer d’un lieu de vie hors des éléments extérieurs – chose que je n’aurais, dans ma situation financière, pas trouvé dans la grande cité lyonnaise, ou tout du moins aurais eu probables difficultés supplémentaires – dont l’effet bénéfique m’avait permis d’élargir mon champ de possibilité quant à mon futur meilleur à venir. Cette aide, ainsi que celle liée aux attentions de Jo, m’avait permis de franchir les mois suivants en disposant de l’essentiel à une existence digne et honorable, alloué à cette nouvelle zone de confort suffisante. Mes trois filles étaient également là, pour me prodiguer leurs attachements, mêmes si elles avaient toutes les trois une vie familiale, autre que celle existante avec leur père, et j’avais conservé ces mêmes liens affectifs avec ’’Mathéo’’ et sa compagne ’’Emie’’… Que j’essayais de voir lors de mes allers retours entre Montméal et Lyon, afin de partager quelques excellents millésimes…
D’autres m’apporteront également leurs considérations, aussi bien physiquement proches, que virtuellement par les réseaux sociaux, auxquels je consacrerai quelques bons moments en complément à l’exercice d’écriture… J’allais donc avec ces bases essentielles accompagnées par mon extraordinaire maitresse la ‘’Vie’’, pouvoir imaginer reconstruire quelques parties de mon château de sable, même si j’étais conscient qu’il me restait encore beaucoup de chemin à faire afin d’accéder à sa plus merveilleuse représentation. Mais j’avais suffisamment de motivation pour continuer, et même si je ne disposais pas encore de tous les éléments nécessaires à constituer une belle et bonne composition, je percevais le regard de mes filles dans lequel il m’était possible de ressentir tout ce qu’elles avaient pour moi. De plus, une avait donné la vie et les deux autres allaient le faire aussi, avec des hommes devenus pères, et chez lesquels, je percevais également quelques belles présences. Donc, de par toutes ces sensations sensiblement touchantes et proches de tous ces êtres, il m’était impossible de ne pas croire en la possibilité de vivre encore de précieux et joyeux instants, accompagnés par ’’eux’’, et peut-être proches d’autres que je ne connaissais pas encore. Avec le souhait de compréhension envers toutes celles et ceux que j’aurai encore la chance de côtoyer de par leurs effets sensiblement affectant, accompagnés par ce désir toujours présent en moi, me poussant à rechercher à reconstruire quelques petites zones où règneraient les belles facettes d’un agencement harmonieux, dont les accords en seraient entendus par toutes ces personnes proches ou un peu plus éloignées, que j’aime, tout en gardant précieusement dans ma mémoire, tous ces cadeaux reçus d’autres aujourd’hui éloignées, dont les merveilleux souvenirs en permettent la simple ignorance des moins bons et heureux, et où les plus mesquins avaient parfois essayé, en certains temps compliqués d’en détruite leurs belles représentations liées à la belle vie et au bon temps, sans qu’ils aient, jusqu’à présent réussis à annihiler toute forme d’optimisme, m’autorisant encore une fois à imaginer des petites portes, où derrières j’aurai joie à ressentir la présence de quelques murmures enchanteurs et belles lumières attisant ma curiosité suffisante et utile à continuer cet extraordinaire chemin, vers l’attachante liberté de croire à l’intelligence de cœur…
Je laissais à cet instant une autre pensée surgir dans mon présent, dont cette insurrection se manifestait assez fréquemment par la présence de cette petite voix intérieure me prodiguant ses signes sous la forme d’un code proche de celui déchiffrable en les langages de l’attention et de l’estime envers cette vie qui m’emmenait encore sur un chemin parsemé de gros cailloux et autres petites grimpettes en permettant l’accession à quelques postes de vigie, afin de me donner satisfaction à en percevoir à nouveau toute sa beauté. Il est vrai que je ne l’avais pas toujours écoutée, j’avais souvent eu la prétention de croire qu’il me suffisait de foncer tête baissée en direction de portes suffisamment solides pour m’y avoir trop souvent cassé la tête. Mais bon, ‘’Elle’’ m’avait donné un conseil non dénué de toute belle logique applicable à majorité en tant qu’autant d’états propres à la condition humaine, dans chaque lieu d’existence du et des vivants.
Cette citation que ma belle amie la ‘’Vie’’ avait bien voulu m’envoyer en d’autres circonstances dans un langage connu et déchiffrable était la suivante: « Ne te déni de rien, ni ne prédis sur ton sort par de mauvaises suppositions, tant (temps) ; que je suis à tes côtés, aux mêmes titres que les biens nécessaires et indispensables à ‘’mon’’ honorable et digne entretien, car par la force de cet apitoiement inutile en ce cas, t’apparaîtra le désespoir, voire la rancœur source de bien des maux. Si tu possèdes déjà juste cela, dis-toi que le temps n’est plus ton ennemi et qu’il t’apportera au fur et à mesure de ses passages, ces bienfaits essentiels à l’acquisition de ’’ma’’ belle vie et peut-être la compréhension !... A toi de trouver la direction du bon sens du vent… En tous ces signes de ‘’moi‘’, qu’il te faut continuer à apprendre, à observer et ressentir proches de tes espaces sensibles… Et tu ressentiras peut-être à nouveau les parfums subtils de l’espace potentiellement touchant…»
Et elle avait raison, je disposais encore en ce jour, de l’essentiel à assurer l’entretien matériel de ce corps, et surtout les quelques sensations autorisant à croire, avoir encore possibilités à entrer en contact physique avec ce sentiment particulièrement troublant et proche de cette invraisemblance qu’est l’amour, dont ses autres effets singuliers proches du ’’touchable’’ m’avaient déjà fait ressentir toute la beauté et les magnificences de la fervente composition à mille temps, assujettie à tous ces extraordinaires sentiments qui resteront, jusqu’à la fin, dans les méandres de mon corps et au cœur de mon entendement…
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années. On devient vieux parce que l’on a déserté son idéal.
Vous êtes aussi jeune que votre enthousiasme, vos désirs, vos souhaits, votre bienveillance, vos attentions et votre belle curiosité, aussi vieux que votre air désabusé, votre morne attitude, vos certitudes conformistes, votre malveillance intergénérationnelle.
Nous sommes aussi jeunes que notre confiance en nous et aussi vieux que notre abattement, nos peurs notre refus d’analyse et notre acceptation d’ostracisme.
Ce silence, qu'il ne ressent pas comme de l'indifférence au fond de lui, est peut-être leur degré de liberté, à ces personnes désenchantées…
Comme le disait Descartes: ‘’L'indifférence est le plus bas degré de la liberté’’. Et s'il n'est que partiellement d'accord avec lui, à la seule différence, de penser que la liberté est une notion définie par chaque conscience, et par conséquent, elle peut être représentée par autre quelque chose, en temps qu'autre degré d’indépendance envisagé par cette conscience individuelle et proche du libre arbitre sensibilisé par une autre forme d’attachement envers l’expression d’une autre liberté, sensiblement partagée.
Ne suis-je pas libre de ma vie ?
En quoi et pourquoi croire à une protection où la dignité et le respect, de toute existence organique, en sont absents ?
Avec pour singularité, en ce Monde de déraisons, faussetés, tricheries et inconscience, en celle de croire que le monothéisme de l’inorganique serait une défense interindividuelle dans celui Naturel du Vivant ?
Ou pour particularité, en celle d’y entendre, pour les chaires phalliques et leurs dévots, se souciant plus des cieux que de la Terre, quelques accointances en perversité narcissique ?
« Si Dieu existe, disait Marc Aurèle, tout est bien ; si les choses vont au hasard, ne te laisse pas aller, toi aussi, au hasard. »
La droite a écrasé petites gens, étouffé la classe moyenne, et la gauche à fait le baiser de Judas jeté aux rictus des aléas du Veau-d ’Or… ; où dans ce nouveau ‘’paradigme’’ la réapparition de l’herméneutique théocratique déficiente engendrera sournoisement le scepticisme, le retour au nihilisme et l’augmentation des croyances religieuses inefficaces au bien-être général, accompagné par des chroniques politico-templières reconditionnant l’alchimie des opiums du peuple, devenant palliatifs de l’ignorance des bienfaits de la vie terrestre et de la liberté de croire à la seule présence des quelques pensées humanistes… Restantes.
Pffff, encore mauvaises copies en vue…
Bergson – Lui – disait: « la vrai liberté n'est pas la liberté d'indifférence, mais la libération de notre plus intime et originale préférence. »
Même s'il ne le disait pas à tous vents, il aimait mieux la deuxième définition, car il lui semblait qu'elle était teintée d'un peu plus de poésie que la première, qui, elle était dotée de beaucoup trop de cette logique parfois illogique pour son acceptable compréhension envers les échanges interindividuels & intergénérationnels...
Affiliés à ses congénères … En tant qu’étant : MAMMIFERE-HUMAIN
Mais qu’est-ce donc cette liberté, demanda-t-il, à qui n’a jamais le choix… ???
Attachement envers une figure rassurante ?
Une présence uniquement guidée par la voix de son maître ?
Image moderne d’iconographies sans charges passées, courbées à l’hystérie d’une starisation en branlette intellectuelle, dans un ajustement sans souvenir autre que celui d’un moment d’oubli du réel sens de la conservation du bien commun ?
Quel est ce choix d’exister dans un lieu où la sociologie n’est que celle des ardents défenseurs du snobisme ?
Dans un entre soi de petits garçons levant les yeux devant de vieilles reines sur le déclin et un entre-suit de courbettes de palais, en patrimoine de château de cartes fissurés au soin des spécialistes en malversations.
Quel est cette façon de penser ses rêves comme seule défense envers des autocraties absconses, stimulées par un népotisme de vils contes ?
Quelles sont ces dissidences s’interrogeant sur la complétude des intérêts d’une thésaurisation monétaire en usure d’une sociologie démutualisée, pour les moins nocifs, qu’analyses insensées, quant à véritables Droits et Devoirs d’une Démocratie Républicaine ayant oublié le cadre des Droits de l’homme, de la femme et de l’enfant, et se fourvoyant avec les fantômes de la liberté, de l’égalité et de la fraternité dans les immondices d’une justice dépassée par les clandestinités mafieuses… ???
Quelle est cette culture des moins émancipatrices quant à une politique culturelle, éliminant tout ce qui n’est pas conforme à la ligne du clan inique ou du corporatisme conformisme ?
« La dignité sociologique ne saurait s’imputer du prix de chaque dignité personnelle en usure du montant d’un bien communautaire. »
En oubliant, ce précepte philosophico-sociologique, il ne saurait advenir que division, sans autre prescription qu’un affaiblissement civilisationnel, instruit par des Etats liberticides…
‘’Représentation – Objet – Sujet’’…
N’aurais-je pas oublié un 4ème terme…???
Cette faculté dont personne ne saurait se passer !
En effet qu’en est-il de la PENSEE…?
La scénographie moderne serait-elle seulement possible sans la pensée ?
Que celle-ci soit philosophique, épistémologique ET/OU ontologique ?
Je n’ose prendre le temps d’approfondir tout de suite cette question des plus invasives chez le ‘’mammifère humain’’.
Son histoire ne fait que commencer.
Quelques minutes, à l’échelle de l’univers connu…
Que n’est-il pas de chemin plus difficile que de changer sa position aux sensations de ce qu’il nous fut mal imaginé, par une justice soumise aux seules intransigeances des lois pour qui n’aurait pas sujet suffisamment simple pour qu’il en abordasse les chemins des inutilités désobligeantes.
Ce combat ne saurait s’accepter sans consentement au retour de nos incapacités à n’avoir réussi à nous destituer de la bienséance des beaux parleurs de ramage, où les courtisanes n’y réussissent plus aucun vertige autre que celui de la primauté à éconduire les gardiens des attentions sensibles, aux faveurs d’étranges bourses.
Bien que j’en eusse quelques aises en des temps inachevés, ce premier jour de l’an 2013, hors de cette cité à cheval sur deux fleuves, je vis quelques lueurs aux courbes des nouveaux horizons. Au cours de cette fin juillet, ayant pris mes quartiers en cette vieille demeure, j’y entrepris de rouvrir quelques livres laissés depuis longtemps sur la table de chevet, aux commissures d’autres contraintes et priorités ajustées à mon ancienne réalité.
Mais vous, mes anciens camarades,
Où êtes-vous ?
Que faîtes-vous ?
Et comment allez-vous… ?
Transigez-vous plus qu’avant ?
Ou restez-vous toujours dans quelques accaparements désuets ?
Je vous serai gré de ne pas alourdir mes songes.
Le crépuscule de mes murmures y suffit amplement
N’aurait-il pas mieux valu en considérer le sens avant la fin… ?
Tous les esprits libres, sensés et valorisés à l’intelligence de raison humainement acceptable savent cela.
Ils, elles comprennent également que sur l’ouvrage, avec passion, analyse et circonspection, il faut s’entendre…
Il raconte à tous ces anges désenchantés qui n'ont pas encore perdu espoir en ce merveilleux rêve qui nous a été donné à notre arrivée. À celui par lequel il est ici, à ceux qu'il a rencontrés et à tous les autres, s'ils le veulent bien.
De raconter de belles histoires permet aux enfants de s'endormir paisiblement, de les vivre consent à grandir, et croyez-le, même si son chemin a été parsemé d'obstacles, comme ‘’autres’’ certainement, il a eu la chance de pouvoir souvent s'arrêter dans de belles clairières, et il s'est assis au bord de la rivière où, une eau limpide coulait, avec à côté de lui au moins un être qui l'a regardé, écouté et touché avec son cœur, et avec lequel il a toujours vécu ces beaux moments un peu magiques, et même s'ils se sont après éloignés, il a continué le chemin en les conservant dans sa mémoire, et en remerciant sa belle maîtresse la ‘’VIE’’, du cadeau qu'elle lui avait apporté.
Liberté d'aimer, liberté de croire, liberté de partir.
Trop tôt ou trop tard ?
Le passé n'est plus et le futur pas encore.
Seuls existent ces précieux instants vécus avec amour et sincérité, et même s'ils ne sont plus, ou ne seront plus, peu importe les raisons, gardons les en nous, car ce qui a existé de beau, ne peut totalement être détruit, et s'ils ne sont plus que des existants incorporels, gardons les comme persistants présents dans notre mémoire, car à eux seuls, ils ont le pouvoir de nous empêcher d'aller vers le côté obscur.
Il eut à cet instant une pensée pour toutes celles et ceux n’ayant jamais ressenti ces instants un peu magiques, en la représentation de la vie par ses belles facettes, depuis qu'elle est en, et autour d'eux, surtout pour tous ces ‘’petits êtres’’ qui viennent d'entrer dans ‘’sa’’ maison, où, malheureusement la pièce où ils vont y résider quelques temps, n'est pas coloré de la beauté d'un arc en ciel, qu'ils ne peuvent encore peindre eux-mêmes. Mais je sais aussi que certains ‘’beaux êtres humains’’ font du mieux qu'ils le peuvent pour essayer de teinter les murs de leurs chambres, afin de mettre un peu de couleur dont le souhait est d’en apporter quelques enchantements en ces endroits. De penser cela lui permet encore de laisser sa peur à distance respectable. Tel un avatar dont les prémices dialectologiques et filmographiques n’étaient pas encore totalement solubles en la beauté de certaines merveilleuses et extraordinaires fictions… De sorte qu'après tant d'épreuves de leur faiblesse, ils ont jugé plus à propos et plus facile d’envahir ou de censurer que de repartir, parce qu'il leurs est bien plus aisé de trouver des fidèles à leurs veules raisons, plus qu’à rechercher les fondements de leurs velléités obscures seulement utiles à éloigner les meilleures pensées humanistes des néfastes dogmatismes obscurs…
Cette énième porte qu'il met tant d'énergie à entrouvrir, va t’elle bientôt s'ouvrir, trouvera-t-il encore la clé d'un autre enclos aux loups ?
Il aurait aimé être là avant la mascarade lugubre, ou tout du moins avoir un ‘’passe partout’’, lui procurant permission à ouvrir beaucoup de grandes portes. Quelle prétention, ce n'est pas lui le gardien des clés ouvrant les grands battants, s'il en possède une, ce ne peut qu’être la clef ouvrant la porte de la souricière, lui donnant peut être petite liberté à parcourir champs et déserts non vide, où réside la pensée à le devenir aussi, afin de trouver la clé du chant entre la colombe et le faucon.
Trop tard, le mal a t’il été fait ?
Oui, non, il ne sait plus !
La seule certitude qu'il ait, est que cette ou ce malappris apparaît toujours par incompréhension ‘’d'autres’’, cachés par le masque du différent, du refus, et tout le cortège des autres serviteurs de la dénégation.
Dans un temps dont il ne connaît pas la date, après avoir longuement parlé à sa jolie maîtresse la ‘’VIE’’, il aimerait partir vers une autre contrée, afin de trouver les autres clés, de sa réalité. Il aurait avant cela, tellement voulu avoir le pouvoir de vous indiquer la porte du beau, du bleu, du bien et du bon sens du vent. Le beau étant tout ce que nous pouvons considérer comme tel, grâce à nos cinq sens, le bleu étant la paix, la joie et l'harmonie, le bien un présent commun, et le vent étant tous nos sentiments dont nous sommes les uniques gestionnaires. Mais n'ayant pas ce pouvoir qui vous aurait peut être aidé à vaincre vos peurs et guérir vos blessures, il espère seulement que vous y parviendrez un jour, car vous seul (e) avez ce pouvoir.
- Je le sais mes trois ‘’petits bouts’’ de vie ! Ma grande copine, avec son vieux copain, le ’’Temps’’ m'ont montré cette propriété de nous, que nous avons peut être faculté à diffuser, si nous avons réussi à vaincre et guérir les mauvaises nôtres. Mais cela est une autre histoire commencée il y a fort longtemps, et dont les épisodes suivants ne peuvent être que racontés par les ‘’attachés (es)’’, celles et ceux y ayant déjà participé, et imaginés par ceux et celles de maintenant, pour les ‘’Vies’’ d'après.
- Qu'en pensez-vous mes trois filles de ce que raconte votre père fou ; hihihi i… ???...
Alors là, en chœur: ‘’Papa quand tu nous racontes certaines histoires, nous pensons souvent que tu vis dans une dimension dont nous avons quelques difficultés à en percevoir le volume intégral, ne serait-ce de part, le nombre de directions intérieures dont elle est atteinte.
Mais, ne change pas trop, de dimension, car il nous serait trop difficile pour te suivre. Nous t'aimons comme tu es’’. En riant…
Il a eu 54 ans en 2013.
Oh ! Excusez-moi, je suis en train de poser ces mots dits, écrits sur des feuilles, transcrits en ce livre, racontés par un romantique, peut-être farfelu, et que depuis tout à l'heure vous visionnez. Peut être seul(e), dans le train ou le métro, ou dans quelque autre véhicule que vous ne conduisez pas j'espère, ou tout du moins vous avez acquis confiance en celui ou celle qui en connait le maniement, ou peut-être assis plus sereinement sous le soleil, avec un arbre, un parasol, ou un chapeau, entre vous et lui, ou encore chez vous, peut-être dans votre fauteuil, ou votre lit, seul(e), ou avec ‘’autre’’ proche de vous.
Je ne dois pas me tromper beaucoup, non ?
Juste, une seule chose. Si vous côtoyez un ou une IDEOLE, physiquement proche de vous, et avec lequel ou laquelle vous avez réussi à définir un de ces attractifs espaces touchant, demandez-lui, si elle ou lui le souhaite de vous faire la lecture et ensuite chacun après avoir fini un chapitre, demandant à l'autre de lui raconter le suivant. Vous verrez c'est un truc extraordinaire. Et en plus si de temps en temps, vous changez juste un peu d'endroit, ou de position tous les deux, cela devient magique…
LES POMMES SONT EXCELLENTES POUR LA SANTE, MAIS LES VILS CONTES SONT TRES MAUVAIS POUR CELLE MENTALE.
- Blanche Neige s’est empoisonnée
- Guillaume Tell a presque tué son fils
- Les Adams d’Eve ont pourri l’humanité
- Steve Jobs a créé une génération de débiles mentaux.
Cette fabuleuse maitresse, la VIE, m’a confié les souvenirs des attractions généreuses, tout en me murmurant :
- Les années n’apportent pas que des rides.
Hé, oui ! Je ne vous l'ai même pas présenté ! Celui qui me raconte.
Ne suis-je pas sot, parfois ?
Je vais essayer de remédier à cet oubli.
Il s'appelle François Mickaël MONTEST
Je vous l'accorde, son nom est déjà un peu bizarre, et en plus, il m'a dit, au début que nous nous sommes rencontrés:
- Tous ces êtres ‘’parlant’’, dont je réussissais à comprendre leur langage, ayant croisé mon chemin, par notion de temps suffisamment long, m’ont le plus souvent appelé ‘’Mickaël’’, plutôt que François. Je ne comprends pas encore aujourd'hui pourquoi, mais je pense qu'il doit y avoir une explication.
Ce jour-là, il m'a dit cela, et, j'avais trouvé ses propos quelques peu incompréhensifs, mais ce n'était pas grave, il était attachant.
Et il a continué de la sorte:
- Oui, j'ai eu 54 ans cette année, et depuis quelques temps je ne sais plus trop où j'en suis, car j'ai cassé toute la pile de ‘’l’EGO’’ dans la salle de jeux.
Et là, je l'ai regardé avec des yeux tout ronds en lui disant:
- Mais qu'est-ce que tu me racontes François-Mickaël, je ne comprends rien !
- Bon, je vais essayer de t’expliquer avec mes mots à moi, ce que je viens d'émettre en préambule. Tu as un peu de temps devant toi ? Rajoutât-il.
- Euh, oui, pourquoi ?
- Tu verras, je vais essayer de commencer par le début. Je pense qu'il est le moment où nous nous sommes rencontrés, non !?
- Je vais te laisser me parler, même si je pense ne pas voir la chose de la même façon que toi.
- Arrêtes de penser pour l'instant, s'il te plaît, et fais-moi confiance pour la suite de cette histoire. Je vais essayer de te raconter quelques péripéties d’avant.
- Tu connais déjà mon nom et mon prénom, et tu sais que j'ai eu 54 ans !
Ne me laissant pas le temps d'acquiescer.
- Je voudrais d'ailleurs faire un petit aparté au sujet de ce moment un peu avant et légèrement après mes 54 ans.
Ne me laissant pas encore le temps de dire : ‘’d'accord’’.
- Le soir du jour de mon anniversaire, j'étais avec un de mes trois trésors à Valence, et celui-là s'appelle ‘’Mélodie’’.
Et là, je m'abstenu de dire quoi qu'il soit, j'avais envie d'écouter ce qu'il désirait me raconter.
- Elle m'avait déjà appelé le matin de son téléphone afin de me souhaiter un bon anniversaire. Ce qu'elle a fait en premier lieu, lorsque j'ai entendu sa jolie voix, et après cela, elle m'a dit:
- ’’Papa, qu'est que ça te fait d'avoir 54 ans ?’’
Je lui ai répondu à ce moment-là:
- Écoutes-moi Mélodie, je pense que la moitié de 100 est 50, et tu sais qu'il y a au moins quatre ans que j'ai commencé à casser la pile de ‘’L'ÉGO’’ dans la salle de jeu.
Je ne la voyais pas, mais je pense que si elle ne m'a rien répondu, c'est qu'elle me connaissait très bien. Je ne suis pas certain duquel, mais je suis presque sûr qu'elles m'avaient déjà trouvé, toutes les trois, un surnom depuis longtemps.
- Et bien, je suis sûr qu'avec toi, Rythme, Timbre et peut être ‘’Autres’’, s'ils le souhaitent nous allons essayer de reconstruire une belle ‘’pile’’ de ‘’LEGGOS’’, afin d'en faire un nouveau ‘’logo’’. Et, je suis sûr que nous avons déjà remis en place quatre briques depuis quelques temps. Je suis également certain que nous en serons certainement à six, d’ici quelques temps, pour consolider la base ; même si toi tu ne le ressens pas comme cela, maintenant. Et, je pense que : ‘’Si Autres ont Suffisamment de Temps, Imagination, Forces, Energies, et Envies ; ils, elles vont peut-être nous aidés à parvenir jusqu'à dix, après, pour le reste, nous verrons, mais il faut que nous parvenions d'abord à huit avant dix. Mais il y a deux passages difficiles en sept et neuf, pour passer directement au onze’’.
Et là, elle m'a juste répondu en murmurant:
‘’Oui papa, tu as peut être raison ?......!’’.
Heureusement que nous avions retrouvé attention et compassion mutuelles, éloignées parfois par l'incompréhension intergénérationnelle, entre nous, car à cet instant-là, je pense que je serais redevenu un méconnaissable pour elle. Mais bon! Elle ne m'avait pas demandé où était le cinq, et pourquoi je passais directement à onze, mais son inconscient le savait.
Moi, j'ai toujours cru qu'il était quelque part au milieu de - soit deux avec tes deux yeux et tes deux oreilles au milieu d'eux - afin de dire : ’’soyez puis soyons, avant soyeux synonyme de doux, avant douze, et peut être plus !.......?’’… Mais j'ai fait silence, car je pensais savoir où était le sept. Il était en une méconnaissable proche de six. Le huit était très proche, quant au neuf, c'était à moi de retrouver cette ‘’inconnue méconnue’’ qui était juste redevenue une méconnaissance par notion de vision dans le temps, afin que nous parvenions au dix, et après ; 1, 2… 3 et 4, 5 et 6 ; nous irons au bois… ; et nous verrons bien avec cette ‘’base’’. Car, j’ai souvent pensé que 96% étaient déjà codé dans l’ordre des ‘’choses’’ de l’univers, et que nous avions uniquement le potentiel de peut-être pouvoir agir sur 3% de notre espace de réalité ‘’touchable’’ (réel) et ‘’touchant’’ (conscient) ; et celui ‘’intouchable’’ (inconscient), en étant le 99ème élément soumis à deux forces intérieures positive, ou négative, périodiques, opposées aléatoirement, elles-mêmes soumises à tous les autres ‘’quelques choses’’ restants, connus et inconnus en tant qu’énergies et forces d’attraction ou de répulsion …
[…] Dans ce continuum espace-temps…
Je me suis bien gardé de lui soumettre cela, même si je savais qu'elle avait confiance en moi. C'était juste fonction de l'écart existant entre deux dimensions intergénérationnelles touchantes, où la troisième se trouve proche du bon Temps. Mais cela est une autre histoire, pouvant peut être, être racontée en le langage métaphysique de la vie aidé par le verbe logique, et encore autres dialectiques empreintes d’un peu d’imagination ; de romantisme, de poésie et d’humour…
Quoiqu'il en soit elle m'a juste rajouté :
- ‘’À toute à l'heure papa, bisous’’.
- Mais c'est quoi ces bases de fous existantes de notre petit espace de réalité, lui demandais-je.
- Ne t'inquiète pas en me connaissant un peu mieux, tu verras où elles se trouvent.
Je continue, si tu veux bien ?
- Ok… Je t’écoute.
Le soir, elle est arrivée de son travail. Je suis allé faire quelques courses, afin de fêter mon anniversaire. Je lui avais demandé avant:
- ‘’Que veux-tu manger ce soir ?’’.
Elle m'a répondu: ‘’C'est ton anniversaire papa, choisis ce qui te fait envie’’.
- Du poisson, ça te dit ? Je savais qu'elle aimait le poisson.
- Oui, nickel papa.
- Ok c'est parti.
J'avais préparé à manger avec un peu plus que juste le poisson, et au moment du dessert, je l'ai vu disparaître.
Elle est revenue quelques instants plus tard, elle a éteint la lumière de l'endroit où nous mangions, une lueur émanait d'une boite en carton, et elle me dit à ce moment-là:
- ‘’Joyeux anniversaire papa’’.
Entre le matin où elle m'avait dit : ‘’joyeux anniversaire’’, j'avais bien sûr entendu d'autres ‘’bons anniversaires’’, comme beaucoup d'entre vous dans des cas similaires, du moins je l'espère sincèrement pour vous, car c'est ce type d’échanges simples qui me paraissent importants, en tant que liens à de petites attentions mutuelles. Même s'ils sont émis avec peu de mots, et pouvons en pardonner leurs oublis, s'ils ont vraiment été sincèrement oublié, car ‘’l'oubli’’ est juste possesseur de ‘’lui’’. Dans la boite il y avait trois petits gâteaux avec quatre bougies allumées, dont un des petits gâteaux en possédait deux.
J'ai soufflé les bougies, et je pense que tu devines la suite ?...
Je lui ai dit avec mes mots à moi:
- ‘’Merci mon ange’’.
J'ai vu une petite étincelle dans ses yeux, et j'ai continué…
- Ah oui, j'ai un frère, il s'appelle ‘’Olivier Pierre Georges MONTEST’’.
Il est cuisinier, et il n'arrête pas de tester de nouveaux plats, tel un architecte décorateur, ou un sculpteur sur pierre, argile, tourneur sur bois ou acier et tout autre matière malléable, dont la passion serait de trouver les plus belles formes possibles accompagnées de la plus merveilleuse des palettes de couleurs, et tout cela au nom du bon goût ‘’d'Harmonie’’.
- Non, je n’y crois pas, tu es un dingue ‘’François-Mickael’’.
Aller, arrêtes de me raconter des ‘’cracks’’.
- J'essaie juste de raconter de belles histoires et tu ne me crois pas ?
- Peut-être, je ne sais plus, mais continus, tu les racontes pas mal.
- Déjà à l'école lorsque nous arrivions, j'entendais : ‘’Ah, voilà les frères MESTEST’’, et je ne te raconte pas lorsqu'ils laissaient, ou enlevaient ‘’MES’’, et qu'ils ajoutaient quelque chose devant ou derrière ‘’test’’, telle une façon d’émettre quelques gesticules sonores imagées…
- Tu es un grand malade, ‘’François Mickaël’’.
- Non, je t'assure, je vais même te raconter ce qui m'est arrivé, il y quelques temps.
- Arrêtez tes conneries, s'il te plaît, je vais prendre un fou rire.
- Non attends, me dit-il en riant, je te raconte.
Il y quelques temps j'ai rencontré une personne, son prénom était ‘’RHOMANIE’’. J'ai d'ailleurs trouvé son prénom bizarre.
Nous avons parlé, et trouvé quelques accords sympathiques entre nous, et nous sommes arrivés à parler réseaux sociaux. Je lui ai dit que j'étais sur ‘’Facebook’’, alors qu'elle était sur Twister, Oh pardon, ‘’Twitter’’.
Et là, elle m'a dit:
- Ah, mais tu es sur ‘’face de bouc’’ ?
- Alors, je l'ai regardée avec des yeux écarquillés, et j’ai demandé, à cette attirante jeune femme : ‘’Pourquoi dis-tu cela ?’’
Bon, il est vrai, qu'elle me plaisait suffisamment au point de me laisser dire que je ressemblais peut être à une face de bouc.
Elle me répondit:
‘’Mais tu n'as pas vu l'interview de son patron sur une chaîne américaine’’.
- Non !
- Alors je te raconte:
‘’Lors de son interview, au fur et à mesure des questions des journalistes, il s'est mis à transpirer comme un bouc, quand il a du se sentir pris à son propre piège qu'il avait créé par ses propres mots dits quelques années plus tôt, peut être sans être conscient de ce qu'il avait émis à ce moment-là. Quoiqu'il en soit, il est devenu aujourd'hui le patron de FACEBOUC, ou tout du moins un de ses actionnaires-dirigeants…
- Mais pourquoi dis-tu ‘’Facebouc’’ ?
- Je parle français que je sache, et puis de toute façon, à moment donné, il a tellement transpiré qu'il a ôté son blouson, et dans son blouson il y avait une représentation. Alors peut-importe ce qu'elle voulait dire, je m'en fiche, ce devait être ses raisons, j'ai juste pensé à cet instant que ce jeune homme, c'était peut-être fait manipuler ‘’inconsciemment’’ par autres ‘’consciences’’ ayant perçu le potentiel, et certainement utilisé son idée géniale de ‘’face de bouc’’, sans certitudes absolues de ma part.
Mais, ils nous prennent pour des ‘’sots’’, ou ‘’quoi’’… ?
Ils ont appelé ce réseau ‘’Facebouc’’ et ils pensent que nous ne connaissons pas la représentation du bouc, qui est un animal charmant au demeurant.
- ‘’Mais tu es une grande malade’’, lui dis-je en riant.
- Non, je t'assure, en me rendant mon sourire, je vais te raconter une autre histoire. La plupart des êtres qui ont croisé mon chemin et avec lesquels j'ai échangé plein de choses, parfois d'une façon guère plaisante, mais peut-importe, j'ai réussi à déceler leurs bons côtés. Par contre, ils avaient trop souvent cette lamentable tendance, que j'ai peut-être moi aussi, mais à dose homéopathique, j'espère ; qui est le sens de la convoitise en le lien du vouloir s’accaparer tout ce, celles et ceux possédant faculté à être touché, par en et avec ou sans leurs dimensions touchantes, ceci sans parfois, au préalable en demander accord entre ‘’l’esprit et le corps’’, et entrevoir possibles covalences physiquement touchable, par le vouloir à essayer d’analyser le non désir envers leurs insistances ou en accepter l’incompatibilité… Et quand ils, elles s’aperçoivent que la bivalence n’est pas en phase avec leurs intérêts individualistes insistants, pensées programmées par attachements falsifiés, alors les mots délétères apparaissent, et parfois le silence s’installe, notamment envers les individus refusant de se soumettre à ces mêmes prédilections sectaires ou souverainistes… Accaparantes, voire fétichistes…. A tendances liberticides… ; actées par néfastes dévots pliés aux anciennes écritures ‘’sacrées’’ et, depuis quelques années, associés à futiles guides néo-scientistes, religiosités-politiciennes perverses et viles politiques templières. Et tout cela dans une sémiotique tournée vers une mise à mort de notre référentiel existentiel régenté par des mammifères humanoïdes opportunistes, prostrés(es), se souciant plus des Cieux que de la Terre et du monde du Vivant.
Femmes et hommes ont cessé de lever les yeux vers le Soleil, la Lune et le Cosmos. Ils ont fait un déni d’introspection envers les ‘’grands’’ arbres et les ‘’petits’’ cailloux aux profits artificiels des lumières claires-obscures agencées par clans de ‘’Précieux (ses)’’. L’élite scolastique, l’herméneutique narcissique, l’irrationnelle pensée unique, le Talmud, les Evangiles, la Bible, le Coran, les écritures sacrées, les livres des instances religieuses perverses, l’ésotérisme des temples maudits ont fait leur office. Il y eu un temps où l’on justifiait l’ESCLAVAGE avec les mêmes arguments qui légitimaient les mauvais traitements faits aux animaux : leur infériorité, leur sous-humanité.
Les lois donnaient et donnent encore, sous diverses formes de discrimination, contenu à ‘’l’éthique’’ de la justice humaine…. Il me semble que nous sommes entrés dans une nouvelle ère… Une 6ème extinction de masse, une possible autre chute civilisationnelle… Que cela en soit ainsi, la Terre n’a pas besoin du et des vivants pour tourner, sur elle-même, autour de notre étoile… Pour encore quelques millions d’années…
- Ha mais, tu y vas ‘’fort’’, mais cela me plaît.
- Bon d'accord, je vais te raconter la suite de cette histoire, et tu me diras ce que tu en penses.
- Non, s'il te plaît, pas tout de suite, car je pense ne pas pouvoir tenir le choc. Je vais juste prendre tes coordonnées. Je te rappellerai, car j'ai très envie de mieux te connaître, afin que je puisse, si tu le souhaites, encore passer quelques moments de délire avec toi. Moi, maintenant je rentre à ‘’Romans’’, j'ai encore tellement de choses à faire. Mais avant cela, permets-moi de te faire lire cette métaphore.
A la perdition, vanité fit jeux homolatéraux
La prescription se crût synopsis des grâces morales
La presqu’île de lemme s’y fige sous les oboles
La manie nie coquine, les aiguilles piquent au vif
Je te fiche mon billet qu’idolâtrie est mesquine
Aux envies abasourdies, hermine fuit justice fortuite
Sans lèche vitrine, les psalmodies s’amollissent sous ruine
Vies inutiles dans la city, dépriment la composition cynique
Bien caché sous les buis, les fleurs de liberté se terrent
Je te fiche mon billet que la posture est liberticide
A l’empirisme d’antan, discours copine avec félonie
Corpus universaliste devise sous matérialisme
Les jalousies se ravivent dans les ravines de façades
Le vernis de papier aseptise les feuilles mortes
Je te fiche mon billet que l’essence est plastique
Les paons et les gorgones vocifèrent sur les colonnes
Les postulats perfides succèdent aux chants des innocents
Les fauteuils d’hémicycle sont devenus articles miteux
Les disputations des justes se meurent sous transactions
Je te fiche mon billet que les ténors nichent capital
Le nœud des alliances s’exaspère sous corporatismes
L’image déguisée transgresse les accords stimulants
La boue d’inculture recouvre les habits de mémoire
Où élixirs sans évidence dénaturent fruits de la passion
Je te fiche mon billet que fontaine à souhaits est miroir lugubre
Loin des simulacres, sur des landes de terres encore vierges
Après avoir rejeté, les restes du service fraternel démystifié
Avoir vu attentions entre estime et liberté
Les bourgeons des vieux chênes tomberont encore sur Gaïa
Je te fiche mon billet que les amphitryons iront bon temps
Merci, et à bientôt ‘’François-Mickaël’’.
À bientôt ‘’Rhomanie’’…
Et là, ‘’il ; elle’’ se sont séparés… Mais je n'ai toujours pas changé de réseau social, il correspond à mes besoins, le jour où ce ne sera plus le cas je changerai peut-être à ce moment-là, ou le compléterai avec autres liens…
Et, là, je lui dis, explosé de rire: ‘’Mais, des fous comme toi, ne peuvent rencontrer que des êtres, au moins aussi cinglés, sinon plus, s'ils veulent essayer de comprendre la tienne, de folie’’.
- Tu as passé un bon moment au moins, dans ma dimension de fou, me demandât-t-il ?
- Ha, ça, c'est sûr ! Le rire encore au bord des lèvres.
- Bon, écoutes, je dois, maintenant partir à Valence finir mon manuscrit, si tu veux bien… J'espère que nous nous reverrons bientôt.
- Ha oui, avec joie, à bientôt ‘’François Mickaël’’…
- A+, Einomhra… Peut-être sur un autre réseau…
[…] Il est quelqu'un d'ordinaire qui a crû à tout ce que la société des hommes et des femmes lui a montré pendant son apprentissage, il a fait de son mieux pour coller à cette vision, il n'en avait pas d'autres. De par la compréhension de sa conscience, il a pensé que cela consistait à bien apprendre et appliquer de cette société à réseaux d’échanges ‘’humains’’, ses valeurs, lois, règles et codes définis et retransmis. Actifs et valeurs apprises et emmagasinées en tant que priorité de nécessité pour y être, mais plus difficilement pour y bien-être, son extraordinaire maîtresse la ‘’VIE’’ ; le lui a fait entrevoir, assez tard il est vrai. Il a compris, dans cette société, il vaut mieux savoir conjuguer le verbe ‘’avoir’’, que le verbe ‘’être’’, et elle avait raison pour ce lieu, mais pour Elle, il préfère continuer à conjuguer le verbe ‘’être’’. Ici, lorsque tu n'as matériellement et financièrement presque plus rien, tu n'es pratiquement plus rien, sauf pour celles et ceux dont le regard ne s'est pas détourné et la voix n'est pas devenue volontairement silence, car ils, elles savent que tu es resté le même, même si tu n'as pas ou plus moyens spéculatifs et outils palpables à le démontrer. Et une partie ‘’d'« ELLE »’’, en tant qu’attentions, sensations, attachement, émotions et souhaits, est encore forcément en ‘’toi’’, et ce seul petit nombre, lui a suffi pour continuer à ‘’être’’.
Il est apolitique et agnostique ascendant schisme, au sens de la dispersion, volontaire. Cela n'est que sa vision à lui et pour lui, car il pense que la politique et la religion, sont de croire à des convictions adoptées par un nombre strictement inférieur à celui pour lequel elles doivent obligatoirement être désignées, afin de les faire adopter par le plus grand nombre possible en tant que nécessité de vérité et de salut, sans pour cela être sûr de la ‘’chose’’ en tant que vertu, à l’instant où elle a été préconisée et exposée, dans ses états épistémologiques, philosophiques, sociologiques, éthiques, ontologiques, et rarement comblée par quelques efficientes valeurs pluridisciplinaires et bienséances pédagogiques, mais assurément pour s’approprier pouvoir, au nom de je ne sais quel monothéisme religieux ou politiques templières assujetties à quelques dévots à incohérences patentes et verbiages affectant les esprits désuets croyant en l’existence de paradigmes hors sol, où le jugement dernier serait de penser que toutes les inconsciences absorbées par l’ordre de l’ignorance seraient absoutes par cette entité religieuse, capable de donner pardon à l’amoralité liée aux consciences dogmatiques du paradoxe entre le diktat du malin et les postures envers la grâce particulière d’hommes et femmes de positions et points de vue à minimal cynique et au pire à valeur usurière particulièrement incompréhensible pour leurs congénères et le monde naturel du Vivant… ; ou les notions de partage, collectivisme et solidarité, envers les plus démunis(es), n’ont plus que l’apparence de fantômes absous par les démons de la prédation, entre possession impérieuse et fétichisme matérialiste non résolu ; dans une danse de Saint Guy actée par imprésarios, réalisateurs, actrices et acteurs se foutant royalement de ce qui peut se passer, hors de leur portée en déni de bienséance physiologique et bienfaisance psychologique ; avec une intellectualisation devenue logo-atomisation en pédagogie formulée aux seules lois du marché, starisation en épicentre d’acculturation défaillante associée à artéfacts de veules néo-scientistes ; et clans mafieux….
Michel Asti
« Moi, dont je ne sais rien, je sais que j'ai les yeux ouverts, à cause des larmes qui coulent sans cesse. »
Beckett
Date de dernière mise à jour : 02/07/2019
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