AU VENT DES EMOIS
AU VENT DES EMOIS
Disponible en lecture libre
Du 24/12/2019 au 30/12/2019
208 pages format 13 x 21 - Sortie prévue pour septembre 2021
LES COULEURS DU TEMPS
Sur les façades de nos existences,
Le soir, la sérénité signe une présence,
Cette buée de cendres, de givre et de rosée,
Les jeux épars peignent son armure,
Lys et dalhias, tranquillement, refleurissent,
Les bouleaux et les peupliers ont grandi,
Aux abords des vieux chênes centenaires,
Comme des traces retrouvées.
Tout à repris sa place,
Les paysages, l’eau et la terre,
L’aurore comme une empreinte,
Redonne le sourire sur les lèvres.
Au loin sur des horizons encore frêles,
Les jours et les nuits content leurs histoires,
Les ruisseaux détournent les clairières,
Pour se jeter dans l’onde des rivières.
 l’horloge échouée aux accord du temps,
Il y eut, sur des notes ; une danse incomplète,
Rien de peut revenir comme avant,
La mémoire comble les vides du silence.
Laisse revenir les couleurs de la paix…
QU’EST QUE LA VIE… ?
Pour les poètes & poétesses : un recours aux mots.
Pour les politiques : un discours de division.
Pour les financiers : un discours de soustraction.
Pour les philosophes : une interrogation sur le sens de celle-ci.
Et pour les humanistes : une volonté, parfois farouche de désarmer l'invective par trop intransigeantte
envers le discours entre les sciences et les arts.
A TIFANY, ANNA, MATTEO, TIMOTHE
L’OEIL ET LE FOYER
Quand j’aurais mis un terme au miroir et à la lampe, laissant entrouverte la porte aux entretiens balbutiants d’une petite voix en lustre de murmures enjôleurs, la plus fragile étoile qui vient de naître. Avant d’entrer sur le chemin de la lassitude, de tourner les toutes dernières pages de mon histoire, à entamer mon épilogue avant que ne tombe le rideau, j’y mettrai un point final sur l’appui de ma fenêtre. Je le laisserai au choix de l’ouvrir sur mes pensées, celles qui ne se travestissent en aucune manière aux abords opportuns, comme sorties d’un rêve en mots servant à rebâtir les foyers sereins sous l’œil ancien. J’émettrai ce seul souhait qui ne saurait être du plus évident à ne jamais se mentir à soi-même, même d’une seule partie qui n’aurait de serviteur que celui de laisser une colère exciter la haine des ignorants. Et d’une seule chose qu’il me fut possible de percevoir, outre l’inéluctable finalité, de la subtilité des attractions in-imaginées est celle de leur présence, ici-bas, dans la richesse des liens entre arts & sciences.
Essaies de définir une illusion perpétuelle suivant le plan, penses une altérité formelle par le patrimoine, saisis ainsi une mémoire fragile ; déplaçant la métamorphose, transcendes une pratique transgressive fragmentant le corps, exprimes un allant incessant en défi de tromperies comme des lieux de désolation. Transgresses une mise en jeu étrange détruisant le médium, dilates alors une limite architecturale réveillant l’anamorphose, traces ainsi une typologie mettant en cause le paralogisme, imagines alors une iconographie singulière œuvrant le néologisme, revisites un témoignage inhabituel stimulant une fiction. Evoques une mise en scène imaginaire ; concomitante à la prévision, vis alors une action théorique concernant l’ouvrage, inventes une satiété volatile mobilisant la figure, exprimes ainsi une exploitation éphémère ébauchant le désir, dessines une hybridation radicale exploitant le format de ton expression.
Transformes une sélection unitaire cherchant le vide, fragmentes une forme lapidaire défiant le sens, affirmes alors une dimension instable supposant le parcours, révèles une vicissitude circulaire libérant le principe, épuises une préoccupation incarnant le cadrage et réalises une surimpression évanescente. Et si tu es dure sans être en rage, si tu arrives à acquérir la faculté de discernement sans être sceptique, que tu saches obtenir la prudence sans être moraliste, que tu puisses devenir sage sans faire preuves outrancières de suffisance, si tu sais observer, analyser, méditer, connaître et faire saine curiosité contre l’ennui, alors tu ne seras ni esclave des autres, ni de tes propres tribulations, comme des vils jugements.
Même si tu peux douter et croire que ta position n’est pas la meilleure, fais, comme l'enfant qui apprend à marcher, tombe et se relève, et ne se décourage pas, jusqu'à ce que tu puisses envisager les accords du discours entre les sciences et les arts, et tu percevras que le temps de la vie est une composition de toutes ces justes causes, bonnes raisons et belles devises autorisant parfois à la rendre tout simplement belle, tant à l’intérieur que vers l’extérieur proche.
Michel ASTI sur : https://www.facebook.com/michel.asti
Date de dernière mise à jour : 30/12/2019
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