CAPITALISATION BOURSIERE
CAPITALISATION BOURSIERE
Pourquoi s’intéresser à la capitalisation boursière ?
A première vue, cet agrégat ne recèle aucun enjeu de taille… Surtout, on le croit largement connu et étudié pour qu’il soit d’une quelconque utilité de s’y attarder.
Or, on va le voir, c’est un agrégat à la signification assez ambiguë, dont on connaît encore mal l’historique et les facteurs d’évolution, ainsi qu’une certaine forme de complexité accrue, depuis plus de trois décennies, par l’avènement de l’outil informatique, et les algorithmes mathématiques, dédiés aux fonctionnement des flux monétaires, dans les secteurs économiques, financiers et commerciaux, par l’acte d’achat-vente rapide de tout bien et service… Dans, par et avec les échanges territoriaux, régionaux, nationaux, internationaux et continentaux marchands. Cette forme de capitalisation est très largement utilisée, à la fois par la presse, par les spécialistes des marchés financiers et par les chercheurs qui s’intéressent à la question du développement des sphères économiques et financières liées aux fonctionnements des systèmes sociétaux…
A réseaux ‘’humains’’… ???
Commençons par rappeler une définition connue de tous : ‘’La capitalisation boursière est la somme, pour toutes les sociétés cotées, du produit du cours de leurs actions par le nombre de titres émis. Elle représente, en théorie, la valeur, estimée par le marché, de l’ensemble des sociétés cotées’’. C’est la presse, et de plus en plus celle non spécialisée, qui utilise abondamment le critère de la capitalisation boursière. Lorsqu’on consulte le dossier de presse que consacre, la Commission des Opérations de Bourse (COB) à cette notion, on ne peut qu’être surpris sur l’abondance des dossiers spéciaux, des classements des cinquante plus grosses capitalisations boursières, et des fiches techniques informatives que les journaux français lui ont périodiquement dédiés. Tous soulignent que pour analyser la situation boursière d’une entreprise, la capitalisation est loin d’être la statistique parfaite, mais qu’à défaut de mieux, on ne peut se passer de la prendre en compte au premier abord.
L’impact théorique du développement financier sur la croissance est d’un point de vue théorique assimilable à cinq effets, qui ont été distingués par les économistes pour expliquer l’influence qu’ont les marchés financiers sur la croissance économique…
ACQUERIR L’INFORMATION
Le marché financier est un moyen de faire le tri entre les idées qui valent la peine d’être développées, sur lesquelles les investisseurs ont le plus d’intérêt à mettre leur argent. Le capital-risque peut jouer ce rôle de filtre qui sera validé par la suite par le marché. C’est l’approche qu’adoptent Greenwood et Jovanovic (1990) dans leur article. Le fait de se présenter sur un marché financier est une façon de « devenir public » (la terminologie anglaise est là plus parlante), et donc de devoir publier dans la presse, aux assemblées générales ou aux agences de ‘’rating’’ toute l’information qui est demandée. Si l’exigence de transparence est une habitude récente, la presse financière du début de siècle révèle l’attention des contemporains à rassembler de l’information sur les sociétés cotées afin d’éclairer leur choix d’investissement.
DIVERSIFICATION DU RISQUE
C’est un des résultats de base de la finance. La diversification permet de réduire le risque global. Elle est donc un facteur puissant de croissance. Acemoglu et Zilibotti (1997) proposent une explication intéressante de la croissance de longue période, par la possibilité progressive de la diversification des risques, pour laquelle les marchés financiers jouent un grand rôle, tant au niveau communautaire, national, continental qu’international, même si la sensation d’influence monétaire est ressenti à différentes échelles suivant les zones d’activités où sont exercées les affairements socio-économico-culturels…
L’article permet en outre de raffiner la considération de la causalité entre marché et croissance, puisque si le développement financier permet d’augmenter la croissance en rendant possible des prises de risque plus importante, il faut comme préalable atteindre un niveau de richesse suffisant pour que la diversification soit possible. On peut distinguer normalement deux effets distincts : un effet de portefeuille qui stipule que la fraction de la richesse investie dans des actifs risqués augmente et un effet d’épargne, plus ambigu.
Saint Paul (1992) et Obstfeld (1994) montrent qu’une augmentation de la diversification peut avoir théoriquement aussi bien un effet positif que négatif sur l’épargne globale.
EFFETS DE LIQUIDITE
La liquidité est un élément clé de l’analyse du développement des marchés financiers. Le marché permet aux prêteurs de vendre leurs titres lorsqu’ils en ont besoin, sans entamer le projet d’investissement qu’ils ont soutenu jusqu’alors. Le marché a ainsi la fonction de convertir de l’épargne à plus ou moins court terme en un financement de long terme. Plus un marché va être liquide, moins les primes de risque demandées par les investisseurs vont être importantes et donc plus les entreprises trouveront facilement un financement. La liquidité est aussi un facteur majeur de l’évolution des marchés financiers: la progressive concentration des places boursières et le dépérissement des places secondaires sont largement dus à l’effet de liquidité provoqué par la taille des marchés. Le gain en liquidité a un prix très important qui peut se mesurer à l’aune de l’augmentation substantielle du Price-Earning Ratio ou ‘’gain sur les prix’’. On estime ainsi le passage d’un titre non liquide à un titre liquide, d’un PER de 3-4 à 10.
MOBILISER L’EPARGNE
Les marchés ont comme les banques, la fonction de mobiliser de larges fonds d’épargne. C’est particulièrement au cours des périodes d’expansion technologique très gourmandes en capital que les marchés se sont développés… Les canaux puis les chemins de fer ont été le fer de lance de l’expansion financière du XIXème siècle.
CONTROLER LES ENTREPRISES
Les cours des titres sont censés être très sensibles à la qualité de la gestion d’une entreprise et à la stratégie mise en œuvre par l’équipe dirigeante. Selon Demirgüç-Kunt et Maksimovic (1996), un meilleur contrôle des entreprises va favoriser un investissement efficace et donc à terme la croissance. Sachant que tout organisme financier ou bancaire ne peut qu’être défini en tant qu’entreprise ou société du secteur de la finance et de l’économie ; avec pour objet de leur fonds de commerce, et outil de vectorisation échangiste, le référentiel ‘’Monétaire’’ permettant la détermination des ‘’énergies’’ humaines ou actions robotisées, ainsi que la valeur des biens issus de la transformation des matières premières, et tous objets, conceptualisés, créés, réalisés et vendables, nous pouvons nous poser les questions suivantes, en ces temps quelques peu troublés: ‘’Qui contrôle et régule véritablement les banques’’ ?
Quelques entités humanoïdes ?
Certains corporatismes bien-pensants ?
Les politiques monétaires ou le système géo-politico- économico-social d’échanges de bien(s) et services, lui-même ?
Ou alors est-ce la complexité du système technologique, qui ne permet plus la compréhension des vacuités de l’économie… ?
L’étude tardive de ces évènements chronologiques, et autres analyses sur divers sujets me permettront d’entrevoir, qu’en beaucoup d’états, la politique sociale-économique de marché, qu’elle soit à invective conservatrice, ‘’néo’’, ‘’ultra’’ ou ordo-libérale, fordiste ou marxiste était surtout dirigée par et pour des intérêts géo-financiers particuliers, avec pour singularité, à ce que le peuple soit maintenu dans la désinformation et le ‘’filoutage’’ médiatique, où les seuls sens laissés relativement actifs sont la vue et l’odorat, lorsque les têtes sont maintenus à fleur d’eau, avec souci permanent des pouvoirs théocratiques et étatiques, à maintenir les sensibilités, pensées et imaginations des petites gens en fonctionnement léthargique et surtout à les laisser en ces états de sustentations interrogatives, afin que dans leurs incertitudes cognitives ; ils ferment leurs gueules, sans se poser trop de questions quant aux fonctionnements économiques… Et surtout qu’ils consomment et achètent les produits sans interrogations déontologiques sur les pratiques commerciales et coûts de fabrications, provenances, prix de revient, conditions de vies des travailleurs dans les pays producteurs, les différents taux de TVA, taxations, impositions diverses, flux monétaires entre les états, bourses et banques d’affaires, ainsi que les accords internationaux souvent non favorables et peu équitables pour certaines nations et bien évidemment les seuils sociaux minimums, sachant tout de même qu’environ 1 milliard de personnes dans le monde vivent avec moins de 1 € par jour. Soit un peu plus de 14% de la population de la Terre, et environ 26% de l’humanité avec moins de 2 €. Sachant que le PIB mondial, a été évalué en 2013 à 70 000 000 000 000 Dollars (70 000 Mds de Dollars, soit théoriquement environ 10 000 $ annuel par habitant), sans comptabilisation du ‘’Banking Shadow’’, autres fonds obscurs et investissements ‘’vautours’’…
Pouvant potentiellement représenter 30% de cette valeur économique, soit environ 21 000 Mds de Dollars, éparpillés, on ne sait trop où, dans cette sphère de financiarisation à monnaie principalement scripturale…Tout cela, en occultant dès la comparution devant l’éducation et les apprentissages, les bienfaits d’un système de transmissions des savoirs, connaissances et d’échanges moins prédateur, où la compétition socio-économico-culturelle est devenue une politique de ségrégation par le déclassement, la division et la soustraction, avec pour résultat en toutes mauvaises évidences, en celui édictant : << Sans quelques changements et compréhension philosophique, ontologique, économique et sociologique dans, avec et par les échanges marchands, relations commerciales, rapports culturels, déontologie et comportements humanistes, au nom de meilleures causes, raisons et devises - Les dysfonctionnements, défauts d’analyses, déni d’efficience mauvaises thésaurisations financières et néfastes pragmatismes sociaux deviendront sources exponentielles d’effets corporatistes, identitaires, fractures sociales, tensions sécuritaires et territoriales, conflits géopolitiques, guerre des énergies fossiles, de l’eau, pollution de l’air par le déni de régulation des activités humaines, transformations climatiques, extinctions culturelles, etc… Obscurantisme et nihilisme envers les sujets et objets du Monde Naturel et du Vivant … Dans le système d’échanges, de bien(s) et services marchand, mondialisé >>…
LES TOURS DE VIGIE
Et après les démagogies clandestines, le cynisme et le terrorisme intellectuel source de violences psychologiques et physiques ?
« Non, Français, vous n’êtes pas coupables, vous ne devez rien.
Le chômage, la catastrophe urbaine, le déclin de la langue, la déliquescence sociale-économique, ce n’est pas vous. Le racisme, ce n’est pas vous, contrairement à ce que certains répandent. Bernard MARIS, ‘’Et si on aimait la France’’… ??? Cet économiste, sociologue, historien et écrivain a été assassiné le 7 janvier 2015 ! Par la barbarie commise à l'encontre de civils partageant amicalement leur soirée, les attentats du 13 novembre à Paris provoquent l'horreur et la révolte. Quoi qu'on pense de la situation et de ses causes, outre l'ineptie des mots de circonstance, la dignité commande toujours au respect du temps du deuil.
Pour tout le monde, il est impératif d'attendre qu'on rende aux corps l'hommage de la sépulture et la fin de la sombre litanie des enterrements. C’est donc d’abord aux victimes, à leurs familles et à leurs proches qu’il se doit d’exprimer, avec émotion, toute fraternité. Le nombre de morts et de blessés ne suffit jamais à comptabiliser les douleurs. Face à toutes les vies brisées, qui peut continuer la sienne comme si de rien n’était ?
Après « Charlie Hebdo » et l' « Hyper Casher », les fils du mal ; néfastes dévots, incultes et serviles adeptes de Da’ech ont choisi des cibles hautement symboliques. Là, le stade de France, où le temps d'un match s'abolissent les inégalités sociales.
Ici, une salle dédiée à la musique et à la joie de vivre.
Ici encore, des cafés et restaurants de quartier fréquentés par tout un chacun(e). Leur cible a été notre « vivre ensemble », celui qui favorise l'expression de nos singularités de citoyens et citoyennes de la République Démocratique Française, sans distinction d'origine, de croyance, de couleur de peau ou de sensibilité politique.
« Nos » droits de l'Homme et la laïcité attachée à notre extraordinaire Nation sociale et culturelle sont leurs ennemis.
Rien ne peut justifier ou minimiser ces carnages et exactions, commis au nom de l'interprétation démente d'une religion. Face à une telle barbarie, il ne saurait être question de tolérance à l'encontre d'un islamisme, porteur de haine et de violence. Cette forme de religion doit uniquement être combattue parce qu'elle massacre, mutile, égorge tous(tes) celles et ceux qui ne sont pas jugés(es) purs, selon leurs critères obscurantistes. Assassiner au nom de Dieu ne confère en aucun cas un statut d'humanisme.
Chaque attentat, se revendiquant de l'islam, nourrit son lot de fantasmes. Si tous les musulmans ne pratiquent pas ce dogme religieux qu'est le djihad, majorité des « bouchers » se réclament du Coran. De même, on ne peut réduire la progression de l'islam salafiste à une conséquence de l'islamophobie ambiante !
Par calcul électoral, ou par la rhétorique d'une incurable stupidité, certains politiciens cherchent à nous diviser. Ainsi, par souci de ne pas stigmatiser les musulmans, il ne faudrait surtout pas parler de certains symbolismes affectés à leur religion… ???
Quant aux « vas-t-en guerre », ils se gardent bien d'évoquer l'extermination de milliers de musulmans kurdes, syriens ou iraquiens refusant allégeance à l’État Islamique !
Pire, une députée du FN (parti qui s'érige en défenseur de la laïcité) hiérarchise notre humanité, sur la base de critères religieux, argumentant uniquement la division communautaire !
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les gouvernements occidentaux se sont engagés dans une guerre « de civilisation », provoquant quotidiennement la mort de civils parmi les populations majoritairement arabes et/ou musulmanes. Les dommages collatéraux sont inadmissibles.
D'abord l'Afghanistan, où 89 de nos soldats ont été tués, et 700 autres blessés, en participant à une opération de « pacification », de 2001 à 2014. Puis, en 2003, l’invasion de l’Irak, qui ne se justifiait que pour une prise de contrôle des ressources énergétiques. Ce terrorisme d’État a fabriqué des monstres.
Sans l’invasion de BUSH en Irak ; Da'ech existerait-il… ???
Faut-il également oublier que, sous l'occupation soviétique, les talibans d'aujourd'hui (et donc Ben Laden) étaient « résistants », armés par les USA et financés par l'Arabie Saoudite !
N’est-il pas malséant d'entendre que la France est en guerre depuis le 13 novembre 2015… ?
Nous sommes en droit de nous interroger sur les conséquences géopolitiques de l'irresponsabilité du président SARKOSY.
En 2007, il reçoit le dictateur Kadhafi à l'Élysée, pour mener ensuite la « guerre » de Libye, en 2011.
En 2008, il invite le dictateur Assad à assister au défilé du 14 juillet, tout en faisant préciser par son émissaire (Boris Boillon) : « Nous ne ferons pas de la question des droits de l’homme une condition » pour sa venue…
En 2012, le président HOLLANDE commence intelligemment son quinquennat en annonçant le retrait accéléré de nos troupes d'Afghanistan. Par contre, c'est bien une autre guerre, qu'il mène contre « les terroristes » d’Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique), afin de contrer l’invasion du Mali, suite à la demande d’aide de son gouvernement et « pour la démocratie de ce pays », bien qu'elle y soit bafouée par des régimes corrompus.
Concernant la Syrie, il était urgent d'éviter la partition d'une région déstabilisée par l'intervention des USA en Irak. Encore fallait-il réellement tenir compte, diplomatiquement, des guerres d'influence religieuse qui s'y livrent entre les chiites, soutenus par l'Iran, et donc les sunnites, soutenus par les pays du Golfe. Le défaut d'une stratégie claire pour venir à bout de l’État Islamique, a été renforcé par le ministre FABIUS qui déclarait, le 28 janvier 2013, que les factions armées du Moyen Orient, et Al-Nosra, la branche armée syrienne d’al-Qaida, faisaient du bon boulot sur le terrain ! La même al-Qaida que nous combattons au Mali, après celui d'Afghanistan !
Comment faire la guerre à l'un tout en saluant les autres… ???
Notre politique étrangère est sans vision stratégique, quand nous vendons des équipements militaires aux pays du Golfe et des Rafales, puis des Mistral à l’Égypte sous la seule condition ‘’politico-financière’’.
L'Arabie Saoudite est cofondateur d’Al-Qaïda et ancien financier de Daech, auquel on donne une médaille. Avec le Koweït, la Turquie, le Qatar, ce pays finance et arme des djihadistes, comme ceux du Front Al-Nosra en Syrie. Tous ces pays subordonnent « nos » droits de l'Homme (de 1948) à ceux définis par la « Déclaration du Caire sur les droits de l’homme en Islam ». Leurs droits et libertés sont ceux dictés par Dieu « dans les Livres révélés » (Coran, Bible, Torah…) ; et par l’interprétation islamo-politique du premier, sont soumis à la loi islamique (charia).
La femme est ainsi, ‘’soit disant’’, égale en dignité, mais pas en droit, où la liberté d’expression est trop tôt voilée par celles de l’imposition patriarcale intolérante et dictatoriale!
Et cela, dans nombre de pays, organisés par clans de tous ordres.
Il est grand temps de remettre la pendule diplomatique à l'heure des droits de l'Homme, et l’horloge du temps à la politique des justes…
Impossible ici de ne pas citer Pierre KROPOTKINE : « À chaque grand événement de l’histoire correspond une certaine évolution dans la morale humaine. Certes la morale des ‘’égaux’’ n’est pas la même que celle du riche charitable, du pauvre reconnaissant, le mécène népotique et l’esthète altruiste.
À un nouveau monde il faut de nouvelles lois ».
Ces « paroles de révoltés(es)» entrent en résonance avec certaines de nos propositions, éditées avant le 7 janvier 2015 :
- Inscrire dans la Constitution les principes de la loi de 1905, dite de séparation des Églises et de l'État, et qui ne survit qu'en l'état de peau de chagrin. Depuis cette loi, notre République est dite laïque, une et indivisible. C'est au nom de la liberté, de l'égalité et de la fraternité que la laïcité assure la liberté de conscience et donc de culte, ainsi que leur libre exercice. Par contre, la puissance publique n’a pas compétence pour mettre son nez dans les affaires internes d’une religion. Comme la République ne reconnaît pas les cultes, ces derniers ne peuvent pas bénéficier de l'argent public. La parade financière est d'inclure un lieu de prière dans le cadre d’une véritable pluridisciplinarité culturelle (utopique ?), ou encore d'obtenir un bail emphytéotique auprès d'une commune ; (clientélisme ?)…
2. Dans le désordre actuel, il est indispensable de réaffirmer le caractère universel et indivisible des droits de l'homme, de la femme, et de l'enfant. De plus, devrai être constitutionnalisé le « droit à mourir dans la dignité » ainsi que celui, pour la femme, d'avoir un « accès aisé à l'avortement ». L’éducation se doit de jouer, un rôle primordial pour l’interprétation de la femme libre et consciente de son rôle…
3. Reconnaissance de l’État palestinien. Israël ne respecte ni les termes de son adhésion à l'ONU en 1949, ni la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948, ni les résolutions annuelles lui demandant d’honorer ses engagements.
4. En finir avec le présidentialisme opportuniste et anti-pluridisciplinaire, qui rend idiots nos politiques, en les engageant dans des luttes de clans et d’ego… Absconses ???
En matière de politique étrangère et surtout d’intervention militaire, elle donne un rôle parfois démesuré au « monarque républicain », puisqu'il peut décider d’impliquer, avec le ministère de la défense, l’armée française sans l'autorisation de l'Assemblée nationale (difficile de réunir l’assemblée, pour avoir autorisation rapide en matière de nécessité d’intervention militaire). Mais malgré ces cas particuliers de politique de défense ou demandes d’intervention extérieure… ; par nos droits de l'Homme, nous ne sommes pas des ‘’sujets-objets’’, mais des citoyens, citoyennes, hommes et femmes appartenant à une République Démocratique… A vectorisation laïque…
Nous sommes attachés(es) à un existentialisme ‘’humaniste’’, plus qu’à un matérialisme ‘’impérieux’’… Le moment est peut-être venu d'édifier un autre système de gouvernance politique, civile et citoyenne, reposant sur les doléances préalables du peuple. Et réduire l’accaparement des élections législatives et présidentielles par les partis politiques d’ors, de pompes, de chaires, de notables, de robes et de pairs…
Nous tenons à réaffirmer que la laïcité et les droits de l'Homme, de la Femme et de l’Enfant sont des principes non négociables. Seule la vérité fait sens en justice.
Nous la devons à toutes les victimes de l’outrage, exercé depuis trop longtemps, au nom de dispositions très souvent assujetties à l’ordre de l’infamie et de la division communautaire.
Les tours de vigie…
LA FACE CACHEE DU REEL, Charles Rambaud
Avec,
Nos soifs trompées,
Nos faims mortes dans l’œuf,
Nos gestes coupés en herbe,
Nos rêves saignés à blanc.
Avec,
Le soleil qui nous montre du doigt,
La pluie qui nous efface,
La terre qui se souvient de nous
De l’envol des moissons et d’une odeur de boue.
Avec,
Nos cris perdus comme des enfants,
Nos paroles masquées d’un mensonge encore tiède,
Nos chants pris à la gorge,
Nos bonheurs dévalués,
Nos promesses tenues par la rouille.
Avec,
Nos oiseaux morts parmi les fruits tombés,
Nos eaux empoisonnées de lessive et d’acide,
Notre air croupi où le feu agonise,
Nos clairières d’asphalte à l’ombre sans nids
Des futaies de béton.
Avec,
Nos banques où l’or se couche comme un soleil pourri.
Avec,
Nos fusées vides sur des astres déserts.
Avec,
Nos églises livrées aux tintamarres d’homolâtrie,
Aux camelots dont la parole
Brouille les pistes,
Dévoie les sources,
Et enseigne le mensonge à coups de vérités approximatives.
Avec,
Nos vacances vendues aux trafiquants du loisir médityrannique,
Nos amours corrompues par les faiseurs d’images,
Le défilé triomphal des affirmations publicitaires,
Dans les rues désertées par les certitudes en exil,
Quelque part dans l’espérance.
Avec,
Les odeurs de mazout sur l’arrière-goût du pain,
Nos tranquillisants qui nous dépouillent de nos angoisses,
Et nous laissent absents de nos propres malheurs,
Nos justifications, nos excuses, nos circonstances atténuantes,
Et la honte morte dont le cadavre jamais sec engraisse nos tolérances.
Avec,
Les mots les plus proches du cœur,
Les plus captif de notre sang,
Les plus transparents à notre intelligence,
Les plus doux à nos mains, les plus forts dans nos peines,
Prostituées aux lèvres des politiques,
Au point que nous n’osons plus nous en servir.
Avec,
Nos juges chantant sur l’air de rondin picotin,
Notre hermine c’est du lapin.
Avec,
Dans le flamboiement de nos rêves sur les ruines,
Le mirage d’une justice écrite
Qui nous dispenserait d’êtres fraternels,
Tant notre liberté,
L’ange à l’épée de feu
Nous effraie.
Avec,
Nos penseurs assassins
Aux mains propres,
A l’âme pure,
Exhibant en sautoir
Leur bonne conscience d’en avoir une mauvaise.
Avec,
Cette ombre que nous portons toujours sur la lumière,
Ce bruit que notre vie dessine sur le silence,
Cette chaleur qui nous glisse des doigts.
Avec,
La rengaine des manifestes et des révolutions,
Nos supermarchés et nos super-charniers,
Et la nuit qui coule intarissable des yeux crevés des lampes,
Seul me hante LA FACE CACHEE DU REEL.
Charles Rambaud
Et toujours cette odeur de sang !
Tous les parfums de l’Arabie
Ne pourraient en laver cette main.
Macbeth (Shakespeare)
‘’Grâce au contrôle des pensées, à la terreur constamment martelée pour maintenir l’individu dans un état de soumission voulu, nous sommes aujourd’hui entrés dans la plus parfaite des dictatures, une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, dont ils ne songeraient même pas à renverser les tyrans.
Système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude’’.
Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley
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