LETTRE AU AMIS(ES)
LE MONDE EST UNE RESONANCE QUI INVENTE LA DISSERTATION. TEXTES ET CITATIONS…
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Il nous était difficile d’entendre les vocalises de l’acceptable. Nous pouvions percevoir les coups de boutoir dans l’hystérésis généralisée. Ces harangues, en souffle perfide, couvraient la mémoire des véritables bienséances, au fil des membres innocents. Nous devinions que la sincérité des mots de transition ne sera pas en complaisance suffisante pour noyer le verbiage en rade de lèvres dissidentes, pourtant, parfois saisissantes. Sous le flot des regards en coin, la pauvre ignorance, en peurs perdues, flagornait en rond de facilités aux abords des portes dérobées.
La lame de fond en intransigeance modale, sous affinité de songes équivoques, enflait fièrement à l’ombre des chimères clandestines et par trop cauchemardesques.
La déréliction, aux vents malencontreux, en insécurité de mains plus légères, sous couvert de visages aux lumières éteintes, pris son intendance dans les quartiers fixés par les fantômes de la confiance. En béatitude sans intrigues, le démon de l’inquisition gonflait ses troupes, en fakes-news de fausses gardes.
A ton rictus, diabolique, figé aux voix de mornes pénitences, vociférâtes en plan aux goûts d’amertume, nous préférâmes couper la ronce cachant les fragrances de la vie, quitte à entendre craquer nos os, sous la peau de nos chairs vivantes…
ICI… ; Seul, les « REELS(LES) » m’interpellent…
[…] Quelques notes sur le langage…
« Le monde est une résonnance qui invente la dissertation »
‘’L’espérance est une blague : Ou bien on arrive à réparer, ou alors on devient fou’’.
Mad Max : Fury Road, film de George Miller (2015)
Les Français enferment quelques fous dans des maisons pour persuader celles et ceux qui sont dehors de ne pas l’être Montesquieu – Lettres Persanes
Le temps de s’impose pas de l’intérieur, mais il est rythme interne existant en la matière des choses…
Michel Onfray – Cosmos
Le temps ne s’impose pas en ennemi intérieur, mais il est une composition particulière par l’énergie extérieure des choses de la vie…
La recherche du superflu donne une plaisante excitation, plus grande que l’acquisition du nécessaire. L'homme est une création du désir, non pas une création du besoin. Le bonheur, n'est pas un idéal de la raison, c'est un idéal de l'imagination, par la vision de la totalité des satisfactions possibles… Où le murmure entre les sciences et les arts ne saurait, en aucun cas, être une contrainte à l’étude des pensées d’autres temps, analyse et compréhension de divers savoirs, connaissances et cultures…
Michel Asti
La vie est comme un rêve livré à l’imagination.
« C'est nous qui avons rêvé l'univers ».
Nous l'avons rêvé solide, mystérieux, visible, omniprésent dans l'espace et fixe dans le temps… Mais nous avons permis qu'il y eût à jamais dans son architecture de minces interstices de déraison, pour attester de sa fausseté.
Jorge Luis Borges
Une intelligence ordinaire est comme un mauvais chien de chasse, qui se met rapidement sur la piste d’une pensée et la perd non moins rapidement ; une intelligence hors du commun est comme un limier qui ne se laisse pas détourner de la piste jusqu’à ce qu’il ait attrapé sa proie vivante.
Le Livre des amis - Hugo Von Hofmannsthal
Chacun se sentant si sûr de sa propre vérité qu’il en oublie trop souvent le sens de la formulation pour que la transmission verbale et/ou écrite de son discours puisse s’insérer dans un débat en recherche de ce qui ne saurait pas être qu’une approche en suffisance cachée sous le masque de l’ambiguïté opportune sinistrée par l’incompréhension d’une possible différence de point de vue analytique quant à l’évanescence des expressions textuelles sensibilisées aux impressions sémiotiques des vagabonds de mots…
La mesure du [langage] ne dit pas tout, au contraire, elle dissimule ce qu’elle est incapable de dire.
Plusieurs philosophes ne réalisent pas que toute nouvelle mesure, tout nouveau calcul, toute nouvelle théorie naît avec un lot inséparable de métaphores qui n’ont rien de vrai, mais qui sont indispensables à leur usage. Seule compte ici l’utilité. Et cette utilité est concomitante de la technologie ou de la technique qui crée un nouveau domaine d’expériences. Cela implique que des analogies et des métaphores meurent et se fossilisent au gré du déclin de l’usage et de la popularité des technologies qui les alimentent.
Selon la définition d’Alain Rey (Robert historique de la langue française) ; la coordination est : “ l’agencement des parties d’un tout selon un plan logique pour une fin donnée ”.
NEPOTISME DE POSITIONS SECURES
Sécure : Le latin securus a donné le français Sûr. Et, si l’on trouve dans un texte du XIVe siècle « La securissime cité de Capue (Capoue) », il s’agit d’un latinisme qui transcrit le superlatif securissima.
Les formes Sécure et Insécure sont des anglicismes que l’on ne doit pas employer pour Sûr, de – confiance ou dangereux – qui n’est pas sûr.
A qui point ne s’émeut au « bon sens » par études des lois naturelles avant d’y faire actions qui n’auraient d’autres atours circonstanciels que ceux du refus d’une entente de raison dans une langue dont ils ont été instruits par les précepteurs de leur enfance qui n’eussent pour seule ambition que celles d’envoyer la génération d’après aux combats qu’eux-mêmes n’eurent aucun courage à mener ne peuvent être d’aucun jugement en leurs insuffisances à pouvoir expliquer les éléments narratifs constitutifs d’une période socio-anthropologique qui aurait conduit celles et ceux qui avaient emplois honorables aux traitement de la terre, des eaux, de l’air et de la nature à se révolter contre les pouvoirs d’une régence prostrée envers croissance infinie dans un monde fini par prescription d’un népotisme intellectuel conformiste qui n’ayant pour volonté que l’instrumentalisation de la génération future au profit de leurs uniques accaparements matériels corporatistes dont ils ne sauraient faire positions souveraines de leur propre vieillesse sans observance de leurs acquis, dont ils ne sauraient, en cette temporalité, jouir ; n’ont aucune efficience de préemption morale sur ces révoltés(es) soumis à l’inique diktat d’un pouvoir en gouvernances de divisions des utiles savoirs faire par sanctions équivoques envers justes causes et essentiels savoirs être en souhaits versés à une potentielle vision équilatérale du partage des richesses suffisantes, essentielles et nécessaires aux labeurs positionnés au respect des règles de conservation des lois de l’éthique du monde naturel du vivant.
Vivrions-nous, individuellement, mille ans que cela nous délivrerait de cette attitude destructive attisée par l’édiction pleine et sans remords autorisant sans analyse particulière de se dire : « Après moi le déluge »…
Je n’en suis pas certain sachant que la faculté de l’être humain est généralement en celle de l’oubli de l’histoire passée, précédente à la personnification de la sienne, associée à un anthropocentrisme de position filmé dans l’impossibilité à se projeter psychologiquement et intellectuellement plus loin que sa posture arbitraire lui donnant révélation intrinsèque qu’il est à l’abri de tout évènement extérieur à son existence en usure d’un présent lasse ou agité, mais souvent irrationnel… : comme si dans cette sémiotique en déni de réalité il s’accommoderait de la souffrance de ses congénères.
Du passé ne faisons pas table rase, ou alors nos rêves d’un futur bienfaisant, n’auront que l’apparence d’un voile cachant la présence d’un essentialisme à billets de bas compte, où les nouveaux jeunes seront assurément incapables d’y percevoir quelques extraordinaires expressions, proches d’un existentialisme à réelle bienséance intergénérationnelle.
La limitation de la linguistique à l’espace confiné de la phrase indique une situation de fait et non de droit. Denys le Thrace définissait déjà la phrase (logos) comme une composition en prose qui manifeste une pensée complète.
FLAMMES
Le palais du songe, nous l’avions illuminé avant d’en refermer la porte et de partir. Jadis nous nous étions perdus ; près d’une crique s’élevait une sombre bâtisse où nous entrâmes afin d’y passer la nuit. Nous nous éveillâmes un jour et sans doute le temps avait-il passé car il pesait sur nos épaules un étrange poids, comme d’une tristesse, comme d’un plus grand âge ; mais nous étions éveillés et quelque chose en nous luisait que nous ignorions auparavant ; quelque chose brûlait que nous en nommions point ; c’est de cette époque sans doute que nous ne pouvons plus vraiment fermer les yeux.
Roger Kowalski
Je vais essayer de vous livrer la suite de ce conte, certainement imaginaire, teinté de quelques fantasmagories et bizarreries ; ou peut-être pas… Je ne sais pas. Une des réalités que je puisse entrevoir, c'est de le raconter avec ce langage humain, qui m'a été transmis, par pensées et édictions d’autres de mes congénères, en tant que source de compréhension de cette réalité, afin de vous livrer cette histoire racontée par quelqu'un d’ici, chez lequel j'ai réussi à déchiffrer les quelques codes de son langage, pour ma compréhension afin de vous communiquer par ce langage écrit le maximum de son impression, avec pour souhait, essayer de mettre tous ses signes, symboles et expressions en mots, phrases, chapitres, telle une symphonie livresque ou cacophonie sémiotique en fonction du ; ‘’COMMENT’’, elles seront perçues...
Sachant que : Le passé n’existe plus. Il peut, toutefois, nous aider, par son analyse, à imaginer meilleures réalités futures, afin de réussir à vivre du mieux possible, sans atavisme irrationnel et croyances déficientes, le présent… ; dans des écosystèmes, biosystèmes et zones de vie ; à existentialisme-matérialiste intercommunautaire humainement et culturellement acceptable…
Assurément situé entre l’attachement et la liberté, par attention mutuelle…
- Lorsque ‘’l’Homme’’ aura assimilé qu’il est une infinitésimale partie du TOUT que nous appelons UNIVERS.
- Qu’il aura entrevu que son existence personnelle représente moins d’une seconde à l’échelle de l’univers connu…
- Qu’il est un mammifère-humanoïde communicant et social, et ne peut qu’en rare cas vivre seul.
- Que son langage appris, su et compris est le lien premier dans ses dimensions échangistes multidisciplinaires, nommées dans l’ensemble de ; … ses réseaux : Espace Touchable et Sensiblement Touchant.
- Que les lois de la procréation sont les liens utiles et nécessaires à la survie de son genre…
- Que le maintien d’un équilibre existentiel dans ses zones de confort terrestres est le bien essentiel autorisant les accords entre le ‘’VIVANT’’ et son référentiel ‘’TERRE’’.
Et qu’enfin dans la totalité de la biosphère terrestre, majorité comprenne que la somme de tous les savoirs et connaissances ne fait pas la totalité de cet ensemble (E), à cause du phénomène holistique, partiellement assimilable… ; alors l’évolution du genre humain pourra prendre une direction nouvelle, après celle de l’ère industrielle, du productivisme béat et du culte de l’information ‘’buzzique’’ déconnectés des bons savoirs faire et utiles savoirs être…
Mais avant de partir, peux-tu m’expliquer, ce que tu as commencé à me dire tout à l’heure concernant les inscriptions gravées sur la table ?
- D’accord, je vais essayer de t’expliquer brièvement les raisons par et pour lesquelles, je trouve à ces écrits sur la tablette une ; si merveilleuse et extraordinaire logique, alors que cette dernière ne l’est ; dans les dimensions existentialiste et matérialiste, pas souvent…
Je crois que nous sommes dotés à la venue dans notre monde de trois sens essentiels en la vue, l’ouïe et l’odorat, mais notre conscient nous raconte qu’avec le temps, nous ne percevrons plus guère de grandes et belles choses. Notre odorat, ne nous permet pas de capter toutes ces senteurs éloignées de plus que ses possibilités, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, afin de compenser notre vue et notre ouïe, mais fort de ses trois sens en tant que parties de ces biens que possède notre corps, nous ne voyons bien souvent, pas plus loin que le bout de notre nez. Ils nous restent bien deux autres sens, en le toucher et le goût, mais ces deux- là, ne sont que des sens de proximité, et nous sommes inconscients de cela, sauf à penser qu’ils sont là pour commencer à nous faire ressentir les effets sensiblement touchables des espaces touchant, car ces deux dernières facultés dont nous sommes possesseurs sont présentes depuis le début dans la ‘’matrice’’, et nous avons dû certainement nous en servir avant les autres, l’ouïe étant le sens commun, d’avant et d’après. Et malgré ces cinq merveilleux sens dont nous sommes dotés, nous ne voyons pas très clair, nous n’arrivons pas à sentir d’où viennent les parfums, nous percevons mal le goût d’autres, nous entendons ce que nous voulons, et nous cassons trop souvent ce que nous touchons, et enfin le 6ème que nous devrions utiliser le plus dans, par et avec les belles pensées, sources de beaux actes, nous l’avons généralement enfermé, je ne sais où. Mais cela, est une autre histoire que je te murmurerai à l’oreille, afin que tu puisses peut être percevoir toutes ces belles couleurs du ‘’couchant’’, au nom du bon goût, doux ou corsé de la nature, en toutes ses expressions nous permettant de ressentir à chaque ‘’levant’’, le beau chant et la fabuleuse image de la VIE dans le Monde Naturel du VIVANT.
Puis je vous embrassez ?...
Charmante dame dont je ne connais point le prénom.
- Oui, Einomhra, merci pour ta petite réponse, hihihi i. Allez files, je crois que tu souhaites parler à Harmonie. A bientôt j’espère, en espérant que tu trouves quelques-uns de ses espaces de jeux, très attachants.
- Merci à toi belle inconnue. A+, si tu le désires.
- Oooh, je pense que nous nous reverrons bientôt, me dit-elle avec un grand éclat de rire.
À cet instant, alors qu'il entendait les derniers mots de cette histoire rêvée, il ouvrit les yeux.
Il était dans son lit.
Il y restât un long moment, ce songe qu'il venait de faire, s'était gravé comme un ‘’quelque chose’’ dans sa conscience, et à partir de cet instant il se devait de trouver le lieu où résidait, Harmonie...
M.A – LA CLE DU TEMPS DES MURMURES
Date de dernière mise à jour : 13/04/2019
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