PAUVRE(S) POLITIQUE(S)
PAUVRE(S) POLITIQUE(S)… 13 PAGES A4 AU FORMAT PDF SUR :
Pauvres politiques (534.46 Ko)
"Le philosophe qui écrirait en poète viserait sa propre destruction. Et même la visant-il ne peut l'atteindre.
La poésie est question pour la philosophie qui prétend lui donner une réponse, et ainsi la comprendre.
La philosophie qui met tout en question, achoppe à la poésie qui est la question qui lui échappe."
Maurice Blanchot
"C’est seulement s’ils se battent jusqu’à la mort ou s’ils sont pris par une émotion physique violente et contagieuse que des êtres humains sortent de cette difformité confuse de leurs intérêts qui en fait ensemble une accumulation de déchets inertes."
G B
"Le désespoir est simple : c’est l’absence d’espoir, de tout leurre. C’est l’état d’étendues désertes et – je puis l’imaginer – du soleil."
Georges Bataille
"Le sens fuit les mots. Les mots ne sont que des passages du sens. Le sens est ce qui ne cesse de fuir, comme la vie, comme le temps."
Henri Meschonnic
Comment est-il possible de croire à la parfaite sincérité d’un homme politique… ; fut-il écrivain ?
N’est-il pas plus perspicace de penser que le ‘’Prince’’ est, intrinsèquement le pourvoyeur des cours de l’entre soi, caché derrière l’identité d’un clan philosophico-politique ou autre groupuscule d’ors, de chaires, de pompes, de notables et autres empruntés(es) à la servitude liberticide culturellement déficiente envers le ‘’bien commun’’… ???
Qui plus est lorsque le vacataire de la cour inique communicante signe sous pseudo. ATTICUS : Avocat américain ayant défendu, dans un procès, leacause noire.
N’est-ce pas là, à minimum, un filoutage médiatico-politique, au mieux une forme d’anxiété à perdre et au pire une divagation intellectuelle, quant à une réelle Démocratie cachée sous les voiles de la pudibonderie d’une République de suffisants, prétentieux (ses) et vaniteux ?
ATTICUS, dans ‘’Le Prince, la Cour, le Peuple’’ n’en est-il pas affecté, sur le référentiel ‘’papier’’, qui ne s’dresserait qu’à symboles factuelles d’une communauté ‘’élitiste’’… ?
Salman Rushdie a écrit bien des ‘’choses’’ sur les orthodoxies, us et coutumes, comportements politico-communautaires et désaffectes quant à sa société CULTU®ELLE…
Cela lui a valu une fatwa…
Il ne me semble pas que ce genre de terrorisme intellectuel soit une donnée primaire en ce pays France…
Ne serait-il pas plus perspicace et bienséant de penser que le ‘’Prince’’ est lui-même atteint de la maladie du blé jaune présentée aux commissures des sarrasines de coursives… ???
Et comment est-il possible de croire qu’un organisme moralisateur du ‘’Net’’ puisse, en ces conditions traquer les ‘’faux profils’’ de l’espace virtuel affichés à corpus philosophico-politique obscur ?
Qui plus est lorsque l’abstraction du Prince des horloges, envers le peuple, n’est qu’un brouillamini socio-économique et culturel embrassé par une laïcité perchée Ô deal béat des serviteurs de Mammon, dans un entre soi politiquement correct… ???
Où FRANCE est fustigée par :
LES SOTS DE L’AMULETTE ET DU MULET
A l’exigence de l’absolu, vivre quelques grâces,
Le sot avisa qu’ils étaient gens habiles.
A tyranniser les sirènes et les innocents,
Suite à farcir choses de la duperie,
Au nom des plus grossiers menteurs
Les plus fieffés fanatiques, poison, absorbèrent.
A l’éminence des hommes de suffisance,
Ne dit-on pas des cartes défaussées,
Au cache des valets, sans encre efficiente,
Le cercle des indifférents, créèrent défaillances.
Puisqu’à la confession des attachements,
La triste parodie n’y trouva point remède.
Où sommes-nous m’écriai-je ?
Est-ce chose insuffisante que l’originalité ?
Extravagance, en ronds de jambe inefficaces,
J’y admettrai bien enlacements braves,
A l’appel des libertés, grâces formelles,
Lumières du jour, recyclent lemmes songeurs.
Sans rêve, aux sons des désirs inavoués,
Je nie faux comtes et reliques hydriques,
Des eaux, aux sources vaseuses,
Dans le tumulte des entraînements,
Au lit de vos entendements obscurs
J’y refuse vos habits de vestibule
Au vert de St Nicolas, St Patrick L’Irlandais,
Du rouge des vaines, Noël s’y alanguit.
Aux soleils noirs des potentats cardinaux
Les éclairs des recyclages orientaux
Par les orthodoxies des diables sans verves,
D’Est en Ouest, depuis des siècles,
Axiomes et postulats croisent le fer.
Les messagers de la liberté, drilles et devenirs
Aux sons des cloches sans tintamarre
S’y affligèrent avec les mots de controverse
Sans pâlir sous l’aiguille de leur langue acerbe
Pour les réseaux de la gente de sollicitudes
Voulurent s’ajouter aux sauts des bons dires…
M.A
C’est se jouer des paroles de dire que vous êtes d’accord à cause des termes communs dont vous usez quand vous êtes contraire dans le sens..
Pascal, les Provinciales, première lettre
Cette tragédie démontre l’inanité de la justice sociale-économique de l’Etat.
Lorsque l’Etat veut transférer des compétences vers les collectivités, l’escroquerie est d’abord camouflée par une dotation de ressources promise pour appâter le volontariat. La loyauté du montant initial de la dotation prévue prête souvent à soupçon. Devant une réticence à l’accueil de charges nouvelles, une négociation permet de faire évoluer les termes de l’accord, parfois associé à conflit d’intérêt. C’est pourtant bien qu’il existait des marges de manœuvre pour un compromis préservant quelques intentions honnêtes. Traiter avec un partenaire public ou privé est une réalité de tous les jours. Bien entendu, dans le cas du public, la subvention ou a dotation compensatoire, ou même le transfert de potentiel fiscal, selon la forme retenue pour habiller la couverture financière du transfert de compétences, tarde à être versé. Parfois l’inscription budgétaire est omise dans l’exercice qui suit l’accord. La trésorerie de la collectivité porte la charge de transition. Le montant de la compensation, avec le temps s’érode. Son principe originel peut être oublié. Sa contrepartie budgétaire vient à être noyée dans une dotation globale qui, elle-même, devra finalement rétrécir dans les goulets du rétablissement de l’équilibre budgétaire de l’Etat. Pour masquer le leurre, dont l’élaboration et la gestion nourrissent une direction générale des ministères de la République, on le plie et on le repasse avec des formules de calcul absconses.
Les délégations de compétences ne sont pas équitablement réparties sur le territoire national. Organisation politique du territoire et organisation de la représentation politique sur le territoire sont les deux faces d’une même pièce. En les séparant on fait offense à l’intelligence politique des électeurs.
« Les vices dans le gouvernement du Royaume étaient si vieux, et leurs méfaits si capricieux dans leur enchevêtrement qu’ils finissaient par participer des hauts et des bas qui donnent sa variété à tout spectacle naturel : si on formait un vœu parfois de les voir S’ARRANGER, c’était de la même lèvre pieuse dont on souhaite que le temps ‘’s’arrange’’ après la grêle ou la gelée. »
JULIEN DRACQ
L’ATTENTE DE LA PROVIDENCE ALLIE LE CYNISME A LA DERAISON
Le zapping sur le Web, l’intransigeance des partis politiques envers les nouvelles dissidences, les corporatismes déculturés ne sont pas en mesure de remplacer les folies généreuses qui animaient jadis la génération des étudiants. Beaucoup d’entre eux s’abaissent jusqu’à vouloir un emploi, même précaire, plutôt qu’un idéal, et pour les mieux armés intellectuellement, avec raison, le cherche à l’étranger, et par là-même, souvent désenchanté.
La gauche ne peut désormais plus se poser en victime d’institutions dont ils ont allègrement profité par des postes à haute fonction, tels des potentats, intronisés par l’ordre du groupe ou du parti. Institutions accaparées par une droite arrogante, puisqu’elle a désormais, expérimenté tous les plaisirs et tripoté toutes les astuces du régime.
L’insurrection à surement couvée, sous d’autres masques que ceux dont on a déjà vu l’usage.
INSURECTION, ce mot qui colle si bien aux harangues des extrêmes, c’est dissocié de son sens révolutionnaire, issu de la déclaration des droits de l’homme de 1948, et de son sens marxiste, plongé dans l’idée de classe. La plus probable des formes de rébellion contre le pouvoir politique est aujourd’hui une espèce d’insurrection de saturation, où le ‘’n’importe quoi’’ social-économique a pris ses quartiers dans ce nouveau paradigme liberticide qu’est l’ultra-ordo-libéralisme du capitalisme financier.
Dans les affaires commerciales, celles publiques locales, le plus lucratif des terreaux s’est nourri par la corruption des carrières de notables. Les nouvelles règlementations successives, que l’on croyait protectrices n’ont fait qu’alimenté, par les coups de boutoir des partisanneries, d’ors, de pompes, de notables et autre emprunté(es), une forme de corruption sous-jacente aux réalités des territoires. Elle a creusé un fossé entre les grands acteurs nationaux qui peuvent répercuter, sans conséquence, sur leurs coûts de fonctionnements, des contraintes publics, structurelles et individuelles en perpétuelle progression, sur les petits qui s’effondrent sous les charges étrangères aux métiers qu’ils exercent, souvent hors des grandes métropoles.
La pensée politique, ou ce qui en fait office, est souvent le produit d’un peu d’outrecuidance, touillée avec une dose de dogmatisme sur le zinc d’un café du commerce, dans l’antre d’un club de réflexion ou le cénacle d’un candidat à l’élection présidentielle. Cet essai prend le risque d’une autre forme de présomption. Il postule que de mauvaises manières de faire de la POLITIQUE et que d’autres façons de procéder pourraient sortir les ŒUVRES politiques de leurs IMPASSES…
La FRANCE est comme une termitière, qui tient debout à condition que personne n’y touche et menace de se désagréger si quiconque intervient pour l’en empêcher. On attend tout de l’Etat, et la classe politique n’en obtient pas grand-chose. C’est à elle-même qu’elle doit son impuissance, droite ou gauche au pouvoir. Le peuple soupçonne ses élus de ne savoir pas diriger le pays. Il pense qu’ils dévergondent l’Etat, mangent à son budget, l’accablent de loi inutiles, puériles et paralysantes, abusent de ses facilités et privilèges, lui arrachent les derniers lambeaux de sa dignité et de son efficacité. L’abstention des électeurs, l’enfermement de la politique dans quelques sphères, l’hostilité diffuse entre ses acteurs, la résignation de l’opinion publique face aux grands enjeux, son abattement quotidien, sa dérive vers des simplifications extrémistes ; sont le fruit de l’impudence du corps politique.
Son arrogance est de fondement IDEOLOGIQUE.
Elle est aussi de comportement d’habitude, entretenu par une conception accapareuse du fonctionnement des institutions publiques. Ayant présumé de sa compétence de son intelligence, de sa légitimité et de son autorité, la classe politique a voulu l’hypertrophie de l’appareil public et obtenu la régression de l’appareil public et obtenu la régression de la puissance de l’Etat. Echouant à conduire l’Etat jusqu’aux but qu’ils lui destinent, et multiplient les maladresses. Ils veulent tout embrasser, ne peuvent plus rien résoudre, entendent encore apporter des solutions à tout, et se perdent dans des apparences fallacieuses ; en FILOUTAGE MEDIATIQUE…
De ce paradoxe, et du malentendu qui en résulte, se nourrit l’impuissance. La pensée à la mode fait à la corporation étatiste reproche de cette langueur. Elle est, en fait, inoculée par un corps politique qui s’identifie de plus en plus à la souche technocratique. L’inertie est publiquement dénoncée mais entretenue, par la facilité intellectuelle et par commodité morale. Secouée ici et là par quelques coups de boutoir, elle continue de servir des positions ACQUISES. L’opinion publique aimerait trouver un ailleurs de la politique, hors des orthodoxies, des complots d’alcôves de partis, et d’où l’on puisse surplomber, pour les surmonter, les affrontements artificieux de personnages NARCISSIQUES.
Tout oppose à la réalisation de cet espoir.
L’EUROPE n’est plus un éden politique. Ses idéaux ont été contaminés par l’envahissement technocratique. Des chemins de sortie sont tracés dans d’autres voies. Les tentations politiques radicales sont, hypocritement, désignées pour coupables de ce dont elles sont le produit. Freinées, réprouvées, elles sont aussi renforcées.
Les intérêts personnels et les rapports de force collectifs, les structures institutionnelles, l’emprise des conformismes MEDIATIQUES se conjuguent pour empêcher l’avènement d’un ailleurs sans doute illusoire. Le fantasme de l’ailleurs s’exprime dans l’évanescence de quelques images : réforme, inlassablement ressassées, toujours plus décrépite ; l’Europe, conviction mythique devenus résignation intangible ; VIème République, prétention symbolique ; troisième voie ; éternellement introuvable ; vérité à éclipses ; moralité de mœurs publiques ; voulue et trahie par tous ; normalité, vite répudiée dans les délices du pouvoir. Les politiques gouvernementales, singulièrement les politiques économiques, altèrent. Elles hoquettent, plutôt.
Et la politique ne change pas
Sauf conflagration, d’ailleurs en politique, s’il advient jamais, se construira à partir d’une autre pratique, d’un autrement des mœurs et de la fabrique des idées. Faire d’autres politiques, avoir, seulement, la liberté et la capacité de les concevoir autres, supposerait que le corps politique accepte, avec l’opinion publique, de jeter un regard déniaisé sur les facteurs qui déterminent l’action publique. Les programmes de candidats ou/et de partis, les chocs ou pactes de gouvernements, évoquent, voire mettent en avant, selon une superficialité toute tactique ou une technicité absconse, des sujets pertinents mais des méthodes dévoyées. La conformité des projets aux alchimies doctrinales importe plus que leur simplicité technique et leur lisibilité, leur capacité à nourrir un dynamisme social et économique renouvelé. La fiscalité, l’organisation du pouvoir local, de la représentation politique, de la sécurité et de la justice, des modes de fonctionnement du gouvernement et de ses administrations, au lieu de fournir MATIERE à d’honnêtes et fructueuses disputes, nourrissent les querelles de clubs d’ambitieux.
Il faut chercher des solutions hors des sociétés de pensée conformiste, des cabinets de consultants et de la tutelle de technocrates de partis ou de directions budgétaires. Les choix issus de la réflexion individuelle sont les seuls qui vaillent en démocratie.
ATTICUS – Le prince, la Cour, le Peuple
QUELLE BLAGUE ODILE JACOB
Tout cela porte, objectivement à croire à l’émergence d’une nouvelle forme de rébellion. Mais elles sont pour l’instant limitées à l’émergence de… POUR LIRE LA SUITE, CLIQUER SUR LE LIEN EN DEBUT DE TEXTE.
Date de dernière mise à jour : 19/04/2019
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