FONCTIONNEMENT DE LA MONNAIE (1)
- Eté 2015
J’étais comme bien souvent en train d’écrire, et aujourd’hui, il me revint en mémoire une petite histoire. Elle m’avait été racontée il y a bien longtemps, et elle concernait la transmission de ce langage mathématique compliqué…
Ma belle amie la Vie m’avait dit :
- La difficulté d'appréhension de cette matière, par beaucoup, toi y compris, est la découverte le plus tôt possible du lien entre ce langage trop précis, grâce à l'utilisation de propositions vérifiables, afin d'en acquérir les notions de vrai ou de faux liées à tous(tes) ces inconnus(es), même celles ou ceux paraissant incompréhensibles, telle racine carré de 2 (√2) et Pi (π), ou insignifiantes tel moins un (-1) ou moins quelque chose. Mais tous(tes) potentiellement existibles ici ou ailleurs, par la recherche au nom de la connaissance, par la partie déjà acquise de celle-ci, grâce à l'assimilation transmise ou innée de ton propre savoir en tant que comblement du vide existant ; maintenant, entre le vrai et le réel, et non entre le faux ou le vrai, car entre ces deux inconnus, n'existe qu'un infinitésimal lien, le ‘’ou’’, et si celui-ci est exclusif, il n'existe plus aucun point d’attache. C'est une des lois fondamentales de l'univers en tant qu'espace infiniment petit, ou proche du notre, ou encore, infini grand lointain. La mathématique et la logique sont donc, lui disait-elle, des signes, phonèmes, symboles, mots, expressions, fonctions et lemmes mis à disposition de ta pensée afin de rendre conscient tout inconscient, sujet inconnu ou méconnu possédant le potentiel à devenir accessible à la conscience par processus de rapprochement de ce qui ne possède pas cette propriété de vrai déterminée durable ou non dans le temps, grâce à de petites incursions du conscient sur le territoire de l’imaginaire, à fin d'en connaître le degré de conscience et ; facultés des ‘’connus(es) et inconnus(es)’’, par, avec et pour la recherche des covalences, associations, formulations et énergies résistantes au temps…
Il lui dit: Que ta définition des mathématiques est compliquée !
- Ce n'est pas très important pour l'instant si tu ne comprends pas son utilité, autres la comprendront peut être mieux, n'en soit pas offensé, soit sûr d'une chose, je veillerai toujours à ce que soit affecté toutes prédispositions d'utilisation à ‘’petit morceau de matière organique’’, doté de la pensée cognitive, des meilleurs outils nécessaires à l'accomplissement de son art, à lui de les découvrir alentour et d'en apprendre la meilleure façon de les utiliser. Dès qu'il aura entrevu la beauté de cet art, il s'emploiera de la plus belle des manières, en faisant de son mieux dans, par et avec l'utilisation de cet outil pour son désir d'accomplissement qui consiste à devenir son art de faire et de vivre pour lui et autres ‘’proches’’… Malheureusement, dans le lieu où tu vis, certains de ses habitants, ont parfois une définition de leur art, quelque peu discutable, concernant le syndrome (concept) du ‘’Beau, du Bleu et du Bien’’ pour cet art des gens, qu'ils ont créé de toutes ‘’pièces’’ en tant que ‘’sujet’’ de la matière, que maintenant ils, elles arrivent même à créer du ‘’rien’’ au nom de la dévotion qu'il engendre de par la croyance en sa tout puissance, et dont les deux premières lettres sont les mêmes que celles de ‘’Art’’. Mais, je sais que cet ‘’Argent’’, lorsqu'il est utilisé de la plus belle des façons en tant qu'outil, s'avère être une magnifique propriété matérielle et scripturale, où ses énergies et forces sont perceptibles par, en et avec les flux monétaires.
- ‘’Oh oui ! Je comprends tes mots. Mais ces êtres sont très souvent victimes de la condition de ce corps, qui fait, de par leurs croyances, qu'ils ont avec l'utilisation de cet outil, le pouvoir de protéger ce corps et autres, des accidents, maladies et contraintes physiques et temporelles de ce lieu, et parfois, avoir la certitude, par cet outil, qu'ils ont le pouvoir suprême de modeler toute cette matière qu'ils peuvent toucher au nom de la croyance, que leur art est le plus beau. Ils feraient mieux, en tout premier lieu, de faire un état des lieux, afin de découvrir tous(tes) ces inconnus(es), en diagnostiquer leurs propriétés, facultés et souhaits… Déterminer les accords possibles entre les lieux et eux, afin de faire adapter, y compris eux, tous les existants de ce lieu, afin de penser, qu'ils ont quelques aptitudes, à fin de créer un peu d'harmonie ici. Certains de ces petits grains de matière organique dotés de la pensée cognitive et de la bonne et juste conscience, le font de la plus belle des façons…
Il trouvât qu'elle le regardait de façon inhabituelle, comme s'il existait un lien invisible entre eux, mais elle ne dit rien, elle attendit qu'il finisse. Il la remercia pour ces explications. Et tout à coup, il ressenti une telle beauté, émanant d'elle, qu'il se mit presque à penser, que son art à lui c'était peut-être elle.
Cette petite histoire, m’avait permis de comprendre que l’argent ou monnaie, était un outil et non une finalité. Et de par cette analyse, comprendre que cet ‘’ustensile’’ physique et scriptural, ne devait qu’être un référentiel, afin de permettre une visualisation fiduciaire, des matières extraites, créées et transformées en ‘’objets’’ par le mouvement, les énergies animales et humaines, ou robotisées, afin que tous ces matériels et outils puissent être conceptualisés, créés, réalisés, fabriqués, commercialisés, distribués, vendus, échangés ou retransformés par d’autres énergies et méthodes, et tout cela avec le référentiel utile et nécessaire à pouvoir prétendre réussir à donner une valorisation à tous ces objets et sujets, au travail, aux professionnalisations et à ‘’l’art des gens’’… Ce déterminant de valeurs est appelé : Argent ; ou Monnaie. Il permet dans nos sociétés modernes la valorisation fiduciaire des échanges de biens et services marchands…
Ce qui sollicita ce jour-là, ma curiosité, afin d’entamer quelques recherches et analyses ayant potentialités à percevoir et peut-être comprendre les raisons, causes et effets de cet axiome, concernant le travail, l’activité, l’action, la réaction et l’employabilité dans l’économie de marché, où la monnaie en est le sujet-objet, et en même temps, l’outil de mesure… !
Du système sociétal et communautaire d’échanges de bien(s) et de service(s) marchand(s)… Dont l’objet livresque en fait partie.
FONCTIONNEMENT DE LA MONNAIE PAR L’ACTIVITE ‘’HUMAINE’’… DANS LE SYSTEME POLITICO-SOCIO-ECONOMICO-CULTUREL DE BIEN(S) ET SERVICES...
Introduction
La monnaie joue un rôle fondamental dans les économies et les sociétés. La maîtrise de sa création est donc déterminante. On imagine souvent que la fameuse «planche à billets» des banques suffise à créer la monnaie. Il s’agit bien plus de l'activité des banques centrales qui ont capacité à créer de l'argent à partir du potentiel des activités géo-localisées, des biens créés et matières premières disponibles, (PNB et PIB) dans les différents territoires, pays, continents politico-socio-économico-culturels, où ces banques centrales accordent des lignes de conduites, d’investissements et de crédits aux acteurs, actrices, entreprises, sociétés, délimitées par leurs statuts commerciaux et juridiques, dans des zones géographiques. Ces politiques économiques et commerciales gèrent ainsi financièrement des zones d’activités industrielles et productives dans le cadre des mouvements et des flux monétaires… Et donc, la circularité monétaire. Notamment par la détermination de quantité de monnaie au rapport des potentiels taux de croissance, dans le système socio-économico-culturel. Mais ce pouvoir ne vaut que pour le secteur bancaire dans son ensemble, et pas pour chaque banque prise isolément. Il est loin d'être illimité puisque cette création d’argent est juste une hypothèque sur les potentialités des énergies naturelles et animales essentielles, services humains utiles, et travaux automatisés ou robotisés nécessaires à la création de tous ‘’objets’’, afin de les échanger, les conserver en l’état, ou encore les transformer dans le système économico-productif de consommation établi par la politique monétaire de chaque état souverain, ou continent tel celui européen, par la mise en circulation de l’euro (€) en janvier 2002, faisant passer le franc de la valeur 1 à 6,65652, (J’aimerai connaitre les instances européennes qui ont déterminées cette valeur, et surtout pourquoi, comment et pour qui ?) du jour au lendemain, permettant aux génies de la finance et autres sorciers de l’économie de maintenir les énergies du travail dans la vectorisation intellectuelle considérant que cette composition ne saurait être que la seule meilleure fonction de valorisation croissante et exponentielle du système économico-libéral généralisé, tout en donnant une valeur intrinsèque subjective aux biens en cours, ou déjà acquis, et souvent hors réalité sociale-économique du territoire géophysique, géré administrativement par les exécutifs, la législation commerciale et juridique dans une nation républicaine démocratique… ? Ou ‘’bananière’’ ?...
Devenue en ces temps troublés état à déclassement social-économique. (Les riches deviennent plus riches, les pauvres plus pauvres, et les classes intermédiaires les payeurs soumis à l’imposition inégalitaire…). Voir augmentation des prix de l’immobilier en 30 ans (10 à 20 fois supérieure à celle des salaires), et des biens de consommation courants depuis le changement de monnaie. Accentuation des difficultés à maintenir la stabilité monétaire et celle des bourses, endettement des pays, distorsions sociales, fractures identitaires et culturelles, conflits géopolitiques, crises migratoires… Etc …
Cela s’appelle l’économie virtuelle, ou le côté obscur de l’économie mondialisée, à laquelle peu de systèmes sociétaux étaient préparés, sauf quelques adeptes et initiés aux langages mathématiques ou autres logarithmes boursiers, dans un système devenu celui des territoires soumis à soustraction des savoirs faire et division des savoirs être… Et tout cela au nom de la conservation de ‘’l’objet’’ dans un état physique et matériel susceptible d’être intéressant pour une potentielle revente future à valorisation supérieure de par sa potentielle rareté, où l’acquisition frénétique de tous matériels sans notion d’une quelconque utilité, nécessité, superficialité dans le système à consumérisme endiablé, élime la valorisation élémentaire et essentielle du ‘’sujet’’ non proche, et souvent oublié ou envisagé comme quantité ou élément négligeable… Avec pour prochain défi, dans les décennies suivantes la bonne et juste gestion des ressources ‘’fossiles’’, et la mise en place de celles renouvelables, où le déni de cette réalité sera assurément source de crise civilisationnelle… Dans l’espace virtuel et matériel…
Vastes analyses qui sont assurément d’ordre pragmatique, philosophique, éthique, historique, géopolitique, sociologique, psychologique et j’en passe et des meilleurs. Où la seule certitude que nous puissions avoir, est celle que l’argent ou monnaie est sujet à querelles indéfinissables au même titre que la philosophie politique et les prosélytismes religieux. Et tout cela dans une totale incompréhension humainement acceptable… Par une sémantique et une rhétorique en total décalage avec les homomorphismes de l’espace naturel sensiblement reconnaissable et touchant, au profit des dimensions du matériel à potentiel touchable, sonnant et trébuchant. Et peut-être sécuritaire… ??? Avec déni d’analyse du discours entre les sciences et les arts… A méditer…
L’ETAT PROVIDENCE …
Trop ou pas assez… ???
Pour quoi, pour qui ou pourquoi… ???
Sur la période qui s’étendit de 1948 à 1952, le Plan Marshall dispensa généreusement un don des Etats Unis équivalent à 114 milliards d’euros d’aujourd’hui. Proposé également à l’URSS, qui le repoussa, il relança l’économie des pays occidentaux qui cautionnaient le plan et contribua à enrayer l’expansion de la sphère d’influence russe.
Mais une contribution est inscrite au sein du système monétaire mis en place à Brettons Wood : le << dilemme de Triffin >> du nom de l’économiste belge (1911-1993). Celui-ci attira l’attention sur le fait qu’une monnaie ne peut représenter DEUX RICHESSES DISTINCTS. En l’occurrence celle des Etats-Unis et celle des nations utilisant le dollar comme monnaie de référence à l’extérieur du territoire américain. ($ is rich…)
Encouragé par la Grande-Bretagne, qui y trouvait son compte dans le rôle de chef d’orchestre, le marché des ‘’eurodollars’’ (les dollars en circulation en dehors des Etats-Unis) prit son autonomie et son essor.
Il s’avéra que << défendre le monde libre >> - la sphère d’influence des Etats-Unis dans le cadre de la guerre froide – était de plus en plus couteux. Nixon dénonça l’accord de Bretton Woods en 1971, alors que la guerre au Vietnam, au Cambodge et au Laos, épuisait les ressources pourtant colossales des Etats-Unis, où la référence à l’or ne suffisait déjà plus à son expansion.
En 1944, dans le bras de fer qui l’opposait à une Grande-Bretagne exsangue, l’Amérique l’avait emporté.
Mais il restait des atouts à la Grande-Bretagne :
Son EMPIRE COLONIAL
Celui-ci ne tarderait pas à s’effriter, mais le Commonwealth liant les anciennes colonies à la métropole d’autrefois survivait, et la City demeurait le centre d’un empire financier, où les plus petites dépendances constitueraient vite les éléments d’un archipel de moins-disant juridique, offrant l’infrastructure permettant l’éclosion de futurs havres fiscaux ainsi que le moyen pratique pour les grandes puissances de jeter un œil discret sur la réinjection de l’argent sale dans le circuit légal.
L’état providence était né quant à lui en Allemagne sous Bismarck, qui craignait une révolution de type marxiste. William Beveridge, en Grande-Bretagne l’avait codifié dans un rapport fameux en 1942.
Entretemps, les congés payés avaient conquis l’Europe.
L’état providence n’était cependant pas inscrit dans la réalité économique elle-même. Les salaires sont comptabilisés en effet comme coûts devant être réduits à tout prix, tandis, que les bonus des industriels et les dividendes des actionnaires sont vus, je l’ai expliqué, comme parts de bénéfices devant être maximisés coûte que coûte. Dans ce cadre, les dépenses de l’Etat-providence sont ponctionnées sur la croissance, mais une fois servis les détenteurs de capital et les dirigeants d’entreprises.
En octobre 1973, à la suite de la guerre israélo-arabe, les pays de l’OPEP augmentèrent le prix du pétrole de 70% et imposèrent un embargo aux Etats-Unis et au Pays-Bas ; une seconde augmentation eut lieu deux mois plus tard, qui multiplia le prix du pétrole par rapport au niveau antérieur au début des hostilités.
Ce choc pétrolier, dans un contexte où la richesse due à la reconstruction montrait des signes d’essoufflement mettait un point d’arrêt aux ‘’TRENTE GLORIEUSES’’.
A partir de ce moment, la protection sociale dans les pays occidentaux se retrouve sur la défensive. Pour tenter de maintenir l’Etat-providence, les Etats s’endettèrent.
Ils encouragèrent alors, petit à petit la privatisation de la protection sociale, les retraites complémentaires apparurent : l’assurance vie, l’assurance maladie-invalidité battant en retraite, l’intervention des mutuelles progressa, jusqu’à devenir obligatoire. La protection sociale devint tributaire de la bonne santé des marchés financiers. On dora la pilule en présentant à la population cette régression massive sous un jour favorable : on lui affirma qu’elle se ‘’responsabilisait’’ et que le contrôle qu’elle exerçait sur sa propre vie s’accroissait. Mais de plus en plus obligés de recourir aux marchés des capitaux, les Etats s’exposèrent à la notification de leur risque de crédit, qui déboucha sur une augmentation du coût de leurs emprunts, et à l’évaluation de leur gestion budgétaire selon les mêmes critères qu’une entreprise commerciale.
Le coût de la crise des ‘’subprimes’’, fut considérable : 8% du PIB pour la zone euro ; à l’automne 2015, 3,3% des 8% avaient été récupérés, mais l’ardoise se montait encore à 4,7% du PIB. Les garanties explicites des Etats de la zone euro au secteur financier équivalaient en 2014 à 2,7 points du PIB (Soit environ pour la France : 54 Mds d’euros au titre de la sphère financière). La dette souveraine des pays s’était aggravée en moyenne sur la zone, de 4,8% de PIB.
La spéculation par le biais de l’instrument financier dérivé qu’est le Crédit-default Swap (CDS) permet qu’un double mécanisme joue simultanément sur la notation de la dette souveraine : d’une part, l’évaluation actuaire du risque de crédit, objective parce que fondée sur la fréquence des pertes observées par le passé en terme de probabilité ; d’autre part, l’offre et la demande pour l’assurance elle-même - et cela, que celui qui la contracte soit véritablement ou non exposé au risque de crédit parce qu’il détient des titres dont le principal pourrait éventuellement ne pas être remboursé par un Etat en défaut.
Un pays en difficulté est ainsi mécaniquement condamné : le risque de crédit de sa dette n’est pas seulement évalué selon des critères ‘’objectifs’’, mais aussi à partir du montant de la prime du CDS, qui augmente avec la demande vis-à-vis du contrat – dont une composante est purement SPECULATIVE.
Au sein de la zone euro, l’une des conditions de fonctionnement d’une monnaie commune n’a jamais été remplie : la mutualisation de la dette souveraine. Le coût de financement de chacun des pays se diversifie alors : un euro grec, victime de la spéculation qui vient démultiplier l’évaluation de la faiblesse financière intrinsèque de la nation, cesse de valoir autant qu’un euro allemand (voir la surévaluation de l’euro allemand au rapport de l’euro ‘’européen’’, et celui de la France sous-évalué au rapport de cette même monnaie européenne, et encore différentes valeurs de la monnaie européenne au rapport géoéconomique de chaque pays de l’EU). La zone euro est écartelée par des forces centrifuges de la Banque Centrale Européenne, et centripètes de la Commission Européenne.
La situation en Europe s’aggrave encore du fait de la crise des réfugiés, car le monde entier se retrouve engager collatéralement et à son corps défendant à prendre parti dans le schisme pourtant millénaire opposant sunnites et chiites.
La solution existe cependant.
Il faut, d’une part, déconnecter l’Etat-providence de la nécessité de la croissance, en inscrivant directement le premier dans les institutions, en instaurant une redistribution équitable de la nouvelle richesse créée, que celle-ci soit conjoncturellement abondante ou médiocre.
Un juste partage exige la remise en cause des règles comptables qui traitent les salaires comme des coûts ‘’intrinsèques’’, et les bonus de la direction et les dividendes des actionnaires comme des parts de bénéfices ‘’absolutistes’’, pour les considérer tous ensemble comme des avances faites au même titre à la production de marchandises, biens et services de la COMMUNAUTE TOUTE ENTIERE… ; OU NATION GEREE PAR UN ETAT DEMOCRATIQUE…
Il faut d’autre part mettre en place un nouveau système monétaire international équilibré, calqué cette fois sur le modèle de la chambre de compensation multilatérale du ‘’bancor’’ proposé par Keynes à Bretton woods, il y a plus de soixante-dix ans.
Le dernier qui s’en va éteint la lumière – Paul Jorion
Ouh la là, nous ne sommes pas sortis de la mauvaise auberge… Surtout si le sujet humain ‘’conscient’’ ne fait pas analyse suffisante, juste et objective quant à sa propre place dans les zones identitaires et culturelles du monde naturel vivant…
Pour une sémantique des textes. Questions d’épistémologie.
Les sciences sociales sont à un tournant. Au plan épistémologique, le sociologisme issu de certaines formes périmées du marxisme, puis du capitalisme ‘’débridé’’, du communisme d’antan et de l’ordolibéralisme subjugué par le principe de subsidiarité ‘’virtuel’’ a perdu les moyens théoriques de leurs servir de langage commun ; elles sont confrontées à des tentatives de réductions provenant des neurosciences et de sciences cognitives. Enfin la ‘’techno-logo-médiatisation’’ croissante de la recherche scientifique conduit à ne plus vraiment subventionner que des programmes susceptibles d’aboutir en principal à des brevets rentables et commercialisables ‘’rapidement’’ ; quitte pour arriver au but proche d’un corporatisme absolutiste, à faire fi des notions de responsabilités dans le système à réseaux ‘’humains’’… Quant à l’objet des sciences sociales, on ne fait qu’accumuler des connaissances sans précédent sur la diversité des langues et des sociétés humaines, avec un effort sans précédent lui aussi, en tant qu’inventaire et conservation du patrimoine culturel à l’échelon mondial, alors que son véritable degré appelle à présent une réflexion théorique afin de penser la diversité de ce patrimoine, dans le temps comme dans l’espace. Nous sommes confrontés au défi de mettre en valeur la diversité culturelle d’aujourd’hui, pour éviter qu’elle ne se réduise à la portion congrue de sa propre incompréhension aseptisée ; voire irrationnelle ou psychotique.
Cela n’exige pas d’opposer un relativisme frileux à un universalisme dogmatique ; mais loin des réductions biologiques anthropologiques, ethnologiques ou sociologiques qui ont tentées depuis l’avènement de l’ère industriel, du temps des Lumières et de la Renaissance d’en déterminer uniquement les lois et règles sur les états successifs des fonctionnements des biosystèmes et écosystèmes, en faisant trop souvent abstraction ou déni des liens communautaires et culturels des échangistes en, et entre ces différents systèmes à réseaux ‘’vivants’’… Cela conduit à affirmer l’autonomie concise et la spécificité sociologique de la sphère culturelle, et ainsi à poursuivre dans la direction tracée par l’entreprise philosophique des formes symboliques, permettant d’en définir les potentiels contours d’une sémiologie des cultures, fédérant en premier lieu les échanges par la linguistique, les mathématiques, la philosophie, l’histoire, l’anthropologie, la métaphysique (sachant que méta signifie : plus, après, entre, plus loin…) et l’étude de tous ces langages en tant que sigles, symboles, axiomes, lemmes, mots et expressions multiformes, qu’ils, elles soient émis(es), sous formes sonores ou écrites…
Dans l’espace touchant et sensiblement touchable.
Par conséquent, cette question épistémologique pose la question d’un projet refondateur pour les sciences sociales, depuis naguère, et encore aujourd’hui teintées par diverses idéologies et néologismes ‘’troubles’’ au rapport épistémologique de l’éthique ontologique… ; et culturelle assujetties à la déontologie économique et commerciale.
(Vastes sujets)…
L’étude des objets culturels complexes apporte en ce sens de multiples enseignements. Aussi, François Rastier (Directeur de recherche au CNRS) aborde dans ses analyses et par sa compétence, quelques questions et réflexions sur la ‘’sémantique du texte’’. La linguistique en reste bien souvent à la phrase et la morphosyntaxe, et constitue de l’avis général son domaine de prédilection. Elle doit encore beaucoup à l’héritage séculaire de la grammaire: ‘’La linguistique historique et comparée fondait ses fonctionnalités sur l’analyse morphosyntaxique’’…
Le positivisme contemporain a renforcé cette prédilection… Où le vecteur le plus disqualifiant en est assurément la liberté de croire que l’attachement séculaire ne saurait être en aucune façon facteur déstabilisant par le manque d’attentions et le déni de justes curiosités envers ‘’ce’’, ‘’celles’’ et ‘’ceux’’ présents en ce monde… En constante évolution…
I - Les fonctions et les formes de la monnaie
A- La monnaie : Instrument essentiel de l’activité économique et par voie de conséquence levier social…
1)-Les trois fonctions de la monnaie
La monnaie apparaît comme un bien économique spécifique compte tenu du rôle qu’elle joue dans l’économie des écosystèmes et biosystèmes humains. Elle assure également en effet trois fonctions essentielles.
a)- intermédiaire des échanges
Sans monnaie, il ne serait pas possible d’acheter ou de vendre des biens ou des services, à moins de fournir en échange un bien d’une valeur équivalente. La monnaie supprime donc la nécessaire coïncidence des besoins d’une économie de troc (économie dans laquelle les biens sont échangés contre d’autres biens). La monnaie constitue ainsi un bien en contrepartie de l’échange. La monnaie est par ailleurs un bien économique car elle est utile à la satisfaction des divers besoins des agents économiques et techniques affiliés aux fonctionnements monétaires et soumis au principe de l’économie fondamentale de la rareté, c'est-à-dire qu’elle existe qu’en quantité limitée ou établie, en fonction des différentes fonctionnalités sociales-économiques des marchés de chaque pays, ou continents. (Sis l’Union Européenne). Comme tout ‘’objet’’, la rareté en augmente sa valeur. Ce postulat peut laisser apparaître quelques interrogations émises par certaines thèses philosophiques édictant toutes vies comme ‘’choses’’ précieuses, alors qu’en économie, plus un ‘’objet’’ est disponible en grande quantité, moins il a de valeur. Une vie dans le système politico-socio-économico-culturel a-t-elle un prix définissable… ???
Il n’est pas certain que cette réflexion ontologique soit analysée convenablement et objectivement par les génies des sciences économico-financières et/ou élites politiciennes considérant souvent l’acteur ou l’actrice résident(e) de l’espace sociétal comme ‘’objet’’, voire ‘’numéro’’, dans le système de vies ‘’mégalomaniaques’’, dont la sphère boursière en est le summum du déni envers l’épistémologie sémantique, où une de leurs solutions aux problèmes économico-financiers seraient de pouvoir édicter largement que le ‘’sujet’’ humain identifié en tant qu’organisme vivant est juste une ‘’chose’’ peu pensante dotée du mouvement utile à la seule impulsion du travail manuel, et par conséquent facilement interchangeable et remplaçable… ?
Cela est un concept intrinsèquement variable et impartialement faux par le sectarisme ou partiellement vrai dans sa thésaurisation économico-culturel. Mais en tous cas, lorsque cela devient une fonction séparative ou soustractive définie comme forme de privatisation de liberté individuelle et de ghettoïsation psychologique ou physique, elle ne peut qu’être assimilée à une forme d’eugénisme… Cet axiome était déjà édicté au début de l’ère industrielle, notamment dans et par le travail à la chaîne, telle une ‘’machine’’ automatisée et corrélativement ‘’lobotomisante’’ (Mais peut-être nécessaire à l’époque du début de l’ère industrielle et proportionnellement ‘’adaptable’’ au mauvais rapport des connaissances et savoirs distillées par les réseaux éducatifs encore relativement assujettis à l’ordre des reliquats théologiques, défiant l’épistémologie et l’évolution des ‘’espèces’’ au cours du XVIIIème, XIXème siècle, et la première moitié du XXème).
Depuis quelques années les systèmes mécanisés et automatisées sont devenues beaucoup plus complexes et par conséquent, cet état de fait, a nécessité que le sujet ‘’humain’’, puisse acquérir savoirs scientifiques ainsi que les connaissances techniques, et technologiques suffisantes et nécessaires aux fonctionnements et utilisations du système et de la ‘’machine’’… Et par conséquent majoritairement apte à acquérir les dispositions intellectuelles indispensables et nécessaires à son identité professionnelle, communautaire et personnelle, dans le système socio-économico-culturel... ??? Et donc, à devoir disposer de nouvelles connaissances, et/ou à être mieux formé aux nouvelles technologies, savoirs universels. Et professionnalisations… ??? Sectorielles… ? Ce qui n’est, à mon humble avis, pas souvent le cas des dinosaures des corporatismes politiciens et économiques ayant omis l’état de mouvement perpétuel, ainsi que certaines évolutions technologiques attachées aux processus du numérique, génie génétique, informatique, et nanotechnologies dont les élites ‘’figés’’, par l’unique perception de leurs incompréhensions ou dénis, ne sont plus en mesure d’indexer les fonctionnalités et théories, quelles qu’elles soient, car ils ont vendu le savoir-faire technologique national aux bourses internationales inopérantes à l’investissement, au maintien, et au développement de l’esprit de confiance en et par les capacités d’addition des compétences professionnelles des citoyennes et citoyens en tant que résidents(tes) de la République Démocratique Laïque Française… Où le déclassement économique s’est dilué dans la soupe populaire mondialisée, avec pour singularité, en celle que les mauvais cuisiniers aient soustrait le ‘’blé’’ utile et nécessaire à la meilleure alchimie nourricière, voire existentielle… Aujourd’hui dans nos pays industrialisés et soit disant évolués socialement, les ex-génies de la politique monétaire et leurs néo-aficionados commencent à avoir quelques problèmes pour continuer à faire prendre des vessies pour des lanternes à majorité des non-initiés œuvrant en et par d’autres ardeurs intellectuelles et manuelles… Et notamment chez certaines entités de la génération des 25-45 ans ayant de par l’augmentation des informations sur le Net, leurs disponibilités sur les différents réseaux et quelques analyses pertinentes concernant le système socio-économico-culturel, réussi à percevoir que cet espace de travail et d’employabilités à tendances mondialistes était atteint des instabilités pernicieuses suffisantes à créer des fractures sociales, communautaires, nationales, internationales et géopolitiques... Avec pour questionnement personnel et philosophique, celui de se demander le pourquoi de tous ces paradoxes teintés aux couleurs de la division des savoirs-êtres, soustraction des savoirs faire, de l’obscurantisme et du nihilisme holistique ? Tout en essayant d’analyser la place de leurs enfants dans ce monde frappé au sceau de l’inégalité, de l’individualisme, de l’insécurité, de l’injustice, des fragilisations identitaires et culturelles, des corporatismes et du sectarisme dans un système cultivant les peurs et par conséquent sujet au retour vers des formes de refuges cultuels, non-solubles avec le principe de démocratie et de laïcité. Où dans cette insatisfaction matérielle et aseptisation intellectuelle, sans réveil des bonnes et justes consciences, il ne saurait que continuer à exister les fonctionnalités nécessaires à dénaturer les meilleures raisons ontologiques d’une partie de la civilisation au bénéfice de la mauvaise autre.
b)- Une unité de compte
La monnaie constitue une référence, un étalon de mesure qui permettra d’exprimer la valeur des biens et des services. Sans monnaie, il faudrait déterminer le rapport entre la valeur de chaque bien ou chaque service et la valeur de tous les autres biens, ou de tous les autres services contre lesquels ils peuvent être échangés. L’Euro, unité de compte de la zone euro, permet d’exprimer le prix de tous les biens et services, et donc de les comparer facilement. La monnaie permet ainsi aux agents économiques de prendre leurs décisions d’achat, de vente ou de stockage… ; momentanément, ou à durée plus longue, en fonction des estimations envisagées envers les désirs d’acquisitions du ‘’consommateur libre’’ assujettis au système de biens et services marchands nécessaires, utiles ou superflus…
c)- Un moyen de réserve de valeur
La fonction de réserve de valeur est la capacité que possède la monnaie à transférer du pouvoir d’achat dans le temps. Ainsi, la monnaie peut être conservée et utilisée pour une consommation différée par la constitution d’une épargne. Elle peut gagner de la valeur grâce aux intérêts des sommes placées sur des comptes d’épargnes ou en prendre, du fait de l’inflation, c'est-à-dire de la hausse généralisée et durable de l’indice moyen de l’augmentation des prix, et des valeurs d’échanges par cotations sur les marchés internationaux. Et c’est à ce moment que la monnaie devient dans l’imaginaire collectif, ‘’objet’’ et en même temps ‘’sujet’’ d’évidence profitable pour les investisseurs et sécuritaire pour les petits, moyens, gros épargnants et leurs descendances, via les contrats d’assurance vies, épargnes, retraites ou fonds de pensions.
Les assureurs (Aujourd’hui les banques proposent également des contrats d’assurance de toutes couvertures) ont compris depuis longtemps la mesure qu’il était possible d’engrener pour et dans la sociale-économie. Où grâce aux retraites et couvertures vieillesse, il est possible d’envisager les aspects économiques dans l’investissement national par ces contrats d’assurance, mais également le côté social de tout le système d’assurance dans nos sociétés ‘’modernes’’, lorsque celles-ci sont régulées par un Etat Démocratique dont les régisseurs ne sont pas les dévots d’une République ‘’bananière’’…
En 2013, les fonds de pensions représentaient 170% du PIB au Pays-Bas, 130% au Royaume-Uni, 122% pour la Suisse et 113% aux Etats-Unis, sachant que cet actif représente au niveau mondial, environ 32000 milliards de dollars, et que les USA en détiennent environ 18800 Mds, cela représente donc environ 59% des actifs mondiaux appliqués à ce modèle anglo-saxon des fonds de pensions… $ is rich… Et c’est certainement une raison essentielle pour laquelle l’Angleterre quittera l’union européenne, car de par son fonctionnement ultra libéral, ses politiques majoritaires ne souhaitent pas s’impliquer par une quelconque juste partie sociale dans ‘’l’économie de marché’’ européenne, qui de toutes façons n’existe pour l’instant qu’à l’état embryonnaire… Il suffit pour s’en convaincre de percevoir depuis quelques années les tensions économiques générées par les affectations commerciales entre les nations, gérées financièrement par la banque et la commission européenne, où l’intérêt de la première entité bancaire européenne est de prétendre pouvoir donner les vecteurs et pragmatismes utiles à maintenir la cohésion socio-économico-culturelle européenne, alors que depuis plus de 20 ans, il est possible de constater l’augmentation des défiances et incertitudes au sein de cette ‘’Union Européenne’’, devenue une communauté en dislocation. Nous pouvons constater depuis quelques années, ce phénomène d’individualisme au sein de l’Europe et du Monde par la montée des communautarismes, nationalismes et populismes ‘’exacerbés’’… Dans le système libéral ? Attention à la suite…
<< Les peurs enferment l’humain dans la prison de son propre obscurantisme individuellement sécuritaire, par la croyance que la possession mégalomaniaque de biens matériels empêcherait l’inexorable pression du temps, totalement insensible aux actions physiques des petits grains de matière organique conscients ou inconscients. Et cela peu-importe le type, et le nombre d’assurances prises. Notre propre protection est en celle d’être assuré de pouvoir faire face aux accidents et maladies pour nous-mêmes ainsi que pour les tiers, afin de réussir à dédommager financièrement l’autre lorsque notre inconscience ou mauvaise conscience ont invectivé des actes néfastes envers d’autres vies, résidentes de la zone sociétale naturelle, les biosystèmes et écosystèmes >>…
En France le système de retraites par répartitions génèrent peu de fonds de pensions. Ils sont uniquement visualisables par souscription à un contrat de retraite complémentaire par capitalisation. Où cette partie ‘’sécuritaire’’ du système social français commence à laisser apparaître quelques distensions, voir fractures, notamment par le fait que le rapport entre le nombre des cotisants et celui des dus devient inadéquat à l’équilibre. La faute à qui… ??? La gestion des retraites… ???
De plus depuis la fin du XXème siècle, l’augmentation de la durée de vie a fait apparaitre la coexistence de 4 générations…
2)-La monnaie : un actif liquide
La liquidité est l’aptitude d’un actif, c'est-à-dire d’un élément du patrimoine d’un agent économique, à être convertible en un moyen de règlement dans un délai bref et sans coût.
La monnaie est un actif liquide, c'est-à-dire qu’elle est immédiatement disponible pour effectuer une transaction.
Elle ne nécessite aucune transformation avant son utilisation, à la différence des actifs financiers, comme les actions ou les obligations, qui doivent être vendus avant que leurs valeurs monétaires soient utilisables. Cette opération nécessite du temps, autorisant le potentiel à considérer le meilleur moment de la vente et parfois une perte en capital. Ex : Chutes des actions…
B)-Les formes de la monnaie
1)- L’évolution historique
a)- Les premières formes de la monnaie
Les formes de la monnaie ont évolué avec le développement de l’activité économique, l’augmentation des populations, leurs mobilités, l’accroissement des échanges et l’évolution des sciences, des technologies et des transports…
Au fil de l’histoire, la monnaie a connu des formes très diverses: De la monnaie picturale (inscription de la créance, sur tablettes), à la monnaie marchandise (des biens comme le bétail, les perles, etc… ; sont altérables et difficiles à subdiviser). Elles ont peu à peu laissé leur place à la monnaie métallique (l’or et l’argent qui sont des métaux rares et inaltérables). Les réserves d’or et d’argent se révélant rapidement insuffisantes devant la montée des échanges entrainés par la forte industrialisation, le recours à de nouvelles formes de monnaie fut nécessaire (pièces métalliques, billets…).
b)- La dématérialisation croissante de la monnaie
Au fil du temps, la valeur de la monnaie s’est distinguée de la valeur intrinsèque des supports qui la véhiculent : à la différence des pièces qui traitent les valeurs des métaux précieux qui les composaient, la valeur des billets est distincte de celles du papier qui les représentent. Le papier-monnaie n’est que du papier, inutilisable pour un autre usage que celui de la monnaie.
La monnaie se développe ainsi sous de nouvelles formes et on assiste à la dématérialisation croissante :
La monnaie est de moins en moins représentée par des supports physiques.
2)-Les formes actuelles de la monnaie
a)- La monnaie fiduciaire
Elle comprend les pièces fabriquées par le Trésor Public ou monnaie divisionnaire et les billets de banques émis par la Banque de France (plus d’actualité depuis janvier 2002). Ces deux types de monnaies fiduciaires représentent aujourd’hui environ 10% de la monnaie en circulation en France.
La monnaie fiduciaire à un pouvoir libératoire illimité : elle donne la possibilité de se « libérer » d’une dette avec une quantité de monnaie, dans un espace physique ou ‘’virtuel’’, délimité par les territoires et zones d’échanges de biens et services (Nationaux et Continentaux). Ainsi, c’est la seule monnaie qui est obligatoirement accepté comme un moyen de paiement. On dit qu’elle a « cours légal ».
Elle tire d’ailleurs son nom du latin ‘’fides’’, signifiant « la foi, la confiance ».
Si la prééminence des billets apparaît après 1914, leurs développements se firent en plusieurs étapes. Au départ, le billet est un certificat représentatif des métaux précieux, ces derniers étant laissés en dépôt dans les coffres des banques. Puis, dès le XVIIe siècle, les banques commencent à émettre des billets à découvert, c'est-à-dire sans une couverture totale par leurs montants en or. Le court légal a été définitivement adopté en 1939, supprimant toutes règles de pourcentage de couverture des billets par l’encaisse-or de la Banque de France. Cette émission de monnaie, était surtout un moyen permettant aux royautés de financer leurs guerres, grâce aux fonds d’investissements privés, dont les possesseurs étaient emprisonnés ou tués, lorsque l’état ne pouvait rembourser sa dette…
CRISES FINANCIERES, IMPÔTS ET CAPITALISME FISCAL EN FRANCE, AU XVIIème SIECLE
Les ‘’choses’’ et ‘’affaires’’ de l’état, ont-elles réellement changé, sur le fond politique des covalences et convergences, depuis presque quatre siècles… ?
Hors avancées technologiques, numériques, démographiques, sanitaires et médicales… ???
Petit retour en arrière… Notamment la crise du XVIIème en France…
Les disparitions de Richelieu et de Louis XIII avaient avivé la crise politico-financière, et par la même endigué instabilité et conflits sociaux. Le nouveau pouvoir avait fait naître des espoirs très vite déçus. L’amertume n’en était que plus profonde.
Depuis 1635, date du début de la guerre contre la maison d’Autriche, la France avait connu une des mutations les plus importantes de son histoire financière. Si l’on veut avoir une idée de l’augmentation démesurée des dépenses et de l’effort demandé durant ces années terribles, il suffit de considérer quelques chiffres : le budget de l’état, qui était en temps ordinaire de l’ordre de 40 à 45 millions de livres ‘’tournois’’ (monnaie de l’époque), bondit à 120 millions en 1634, l’année des premiers efforts militaires, puis à 208 millions en 1635, l’année de la guerre. Il descendit à 88 millions en 1637, s’établit à 89 millions en 1642. Avec le ministre Mazarin, cette croissance reprit : 124 millions en 1643, 141 en 1644, 136 en 1645. Il était de 142 millions en 1651 et de 109 en 1653 (La paix de Westphalie signée avec l’empire en 1648, n’avait pas mis fin à la guerre espagnole).
Le système des impôts sous l’Ancien Régime était archaïque, improductif, injuste, hérissé d’exemptions scandaleuses et de particularités choquantes qui avaient le plus souvent perdu leur raison d’être. Mais la monarchie aux abois n’était pas capable de le réformer.
De quoi d’ailleurs était-elle capable… ???
Le petit monde trouble de la finance royale et des manieurs d’argent – quelques milliers de personnes en tout, en comptant leurs commis et associés – est aujourd’hui mieux connu par les travaux de quelques historiens anglo-saxons et français, qui ont démontré avec intelligence et clarté les mécanismes forts complexes du système financier de cette époque.
Bien des idées reçues doivent être révisées.
Ces gens de la finance – Bonneau, Catelan, Feydeau, Gruyn, Monnerot, Tabouret… – n’étaient nullement des hommes sortis de la lie du peuple, des laquais enrichis qui auraient réussi à s’agréger au monde des puissants comme l’imagerie populaire les a souvent représentés. Ils étaient issus des milieux de la ‘’robe’’ (ceux de la chaire, juges, avocats, notables…), et de l’aristocratie… Leurs familles avaient travaillé dans le maniement des ‘’espèces du roi’’ depuis une ou deux générations. Ils se manifestaient rarement au grand jour, laissant la première place à des gens de paille – bourgeois de Paris, voire simples domestiques – qui étaient des adjudicataires du bail ou du traité. De discrets actes notariés rétablissaient la ‘’vérité’’. A l’arrière-plan se dissimulaient des bailleurs de fonds encore plus puissants : la haute aristocratie d’épée, les princes, les ducs et pairs, l’élite de la noblesse de robe, les grands dignitaires ecclésiastiques, les abbés commendataires, qui bénéficiaient des revenus les plus élevés. La famille royale elle-même participait au jeu : Le Duc d’Orléans, sa fille la Grande Mademoiselle, le prince et la princesse de Condé. Tous ces gens, à la recherche de profits sans risque, participaient aux lucratives << affaires du roi >> – revenus domaniaux, aides, sous-participations dans les fermes et traités – grâce à des compagnies discrètes, à des conventions de croupiers ou à des prêts simples d’argent. Les cardinaux-ministres, Richelieu, puis Mazarin, investissaient eux-aussi sans vergogne dans ce capitalisme fiscal, prêtant à bon taux l’argent qu’ils avaient capté, faisant main basse sur les grands offices, les revenus du domaine royal, les bénéfices ecclésiastiques, ou touchant des pots de vins lors de l’affermage des impôts…
Ainsi malgré ses ors et sa pompe, la monarchie française était-elle l’otage des puissants, des grandes familles et des multiples groupes sur lesquels elle comptait s’appuyer… ??? Même si par nature elle se situait au-dessus des corps sociaux, les transcendait par son caractère divin, la grève des bailleurs de fonds pouvait lui être fatale. Faute d’une administration fiscale efficace, le pouvoir royal avait perdu la maîtrise de ses finances.
Comment s’étonner que, dans de telles conditions, la misère est rapidement gagnée les campagnes. La pression fiscale imposée par un pouvoir considéré jusque-là lointain et peu enclin à attentions et considérations, hors de la royauté, sa cour, l’église et les gens de robes, avait en partie détruit le fragile équilibre des communautés locales, incitant les habitants à faire bloc pour défendre leurs intérêts régionaux menacés. Les révoltes populaires, qu’on appelait dans le langage du temps des ‘’émotions’’, furent nombreuses.
Apparues dès la fin du XVIème siècle, parallèlement à la croissance de l’Etat royal, elles connurent alors de terrifiantes flambées. : Explosion des ‘’Croquants’’ de Guyenne, du Périgord, du Limousin (1636-1642), insurrection des ‘’Nus-Pieds’’ de Normandie (1639-1642), implacablement réprimée par le chancelier Séguier, jacqueries paysannes dans le Maine et l’Anjou (1639), en Auvergne (1640), et à nouveau dans le Poitou (1641).
La mort de Richelieu et l’avènement de Louis XIV firent espérer un retour au calme social, et par voie de conséquence, la décrue de la ponction fiscale. Espoir vite déçu ! Une série de mauvaises récoltes aggrava même, en certains endroits, la situation. Les troubles reprirent en Normandie, en Anjou, dans le Poitou, la Guyenne, le Languedoc, le Rouergue, la Provence… Etc…
Extrait du livre sur Fouquet par Jean-Christian Petitfils.
Retour à la monnaie fiduciaire (Suite)… Avant celle scripturale.
A partir de 1945, ce système économique mondialisé sera favorisé, les années suivantes, avec la rapidité des transports, les flux de biens et services internationaux, et notamment les déséquilibres entre les pays appelés les ‘’Nords’’ et les ‘’Suds’’. Au cours du XXème siècle, ce fonctionnement économique sera nommé, le ‘’néo-libéralisme’’, et il deviendra celui de l’ère de la mondialisation par le capitalisme, puis l’ultra-libéralisme, dont les origines du changement en seront pour parties, le plan Marshall, les accords de Brettons-Woods et le GAC ; après la fin de la seconde guerre mondiale. Nous pourrons constater dans cette nouvelle conceptualisation économique certaines incohérences, notamment l’utilisation de main d’œuvre à bas prix, afin de faire jouer l’indice de concurrence lié aux résultats industrielles, hors des zones financièrement ‘’fructueuses’’ des pays industrialisés, par la délocalisation des productions.
Après cette mise en œuvre économico-financière, les écarts entre les réserves en or ont considérablement augmentés, et sont constables au rapport de celles relativement faibles dans l’économie des pays occidentaux, à contrario des quantités détenues proportionnellement aux rapports du PIB des ‘’Suds’’. L’économie générale de ces territoires du monde, sera invariablement et durablement régulé par l’investissement des pays industrialisés, avec pour résultat l’augmentation des dettes des ‘’Suds’’, qui seront leur moteur économique à partir des années 70, où un peu plus tard apparaîtront les premières crises financières dans différents pays d’Amérique du Sud et de l’Est de l’Europe. Ref : La planète financière – Laurent Carroué
c)- La monnaie scripturale
Elle regroupe l’ensemble des dépôts a vues (avoir disponible immédiatement) gérés par les banques, les centres de chèques postaux et les caisses d’épargnes. En effet, l’ouverture d’un compte donne naissance à un dépôt a-vu, qui constitue une reconnaissance de dette à l’égard du titulaire du compte. Celui-ci se sert de cette monnaie pour payer ses transactions, elles circulent par un simple jeu d’écritures (D’où son nom…) d’un compte à l’autre. La confiance dans cette monnaie résulte de la confiance des agents envers le système bancaire. En effet, tout agent économique qui possède un solde créditeur sur son compte peut en demander le remboursement en billets ou en pièces. Or, la banque ne détient qu’une part infime de billets ou de pièces en contrepartie des avoirs en compte qu’elle est censée pouvoir convertir sur demande. De plus en plus utilisée, la monnaie scripturale représente presque 90% de la monnaie en circulation. C’est pour cette raison essentiel que la Grèce, a limité temporairement les retraits aux guichets des banques, lors de la crise financière liée en grande partie à son endettement devenu ingérable socialement et économiquement au cours de l’année 2015. Dans nombre de pays du monde, même en Europe, l’endettement devient un problème majeur, car il n’est plus au rapport des véritables potentialités économiques territoriales et nationales. La crise de 2008, l’a parfaitement démontrée.
3)-Les instruments de paiement de la monnaie scripturale.
Il ne faut pas confondre la monnaie scripturale, qui consiste en une écriture sur un compte, avec les moyens de paiements qui permettent de l’utiliser. Il existe en effet aujourd’hui différents types d’instruments permettant d’assurer la circulation de cette monnaie : Chèques, virements, avis de prélèvement, titre interbancaire de paiement (TIP), et cartes bancaires. Se développe également des expériences de porte-monnaie électronique pour les paiements de proximités. La carte bancaire est désormais le principal instrument de circulation de la monnaie scripturale, devant le chèque bancaire.
Instrument de paiement. Nombre total de transactions
Importance relative : (Données 2009)
Chèque bancaire 3 916 259 27.4%
Carte bancaire 5 243 825 36.7%
Virement bancaire 2 408 438 16.9%
Avis de prélèvement 2 344 635 17.6%
TIP 163 509 1.3%
Porte-monnaie électronique 17 025 0.1%
Suite aux crises financières, quelques territoires régionaux, à l’intérieur de certains pays, mettront en place une autre monnaie en parallèle à celle nationale. (Compliqué techniquement)...
II)- La création monétaire
A - L’évolution de la masse monétaire
1)- La masse monétaire
a)- Définition
La masse monétaire regroupe l’ensemble de la monnaie détenue par les ménages, les entreprises et les administrations dans un pays ou une zone monétaire. Il est nécessaire de mesurer la quantité de monnaie en circulation et de connaitre son évolution pour apprécier ses conséquences sur les variables réelles de l’économie (consommation, épargne, investissement) et prendre des décisions en matière de politique économique. En effet, plus les agents économiques disposent de monnaies, plus ils consomment. Et ne jamais oublier que l’investissement de certains est une dette pour d’autres. Les politiques monétaires orientées par les banques centrales et le FMI infléchiront sur les économies des nations contraintes à se conformer aux politiques monétaires régies par ces entités ‘’continentales’’…
b)- L’évaluation de la masse monétaire
Pour évaluer la masse monétaire, on peut la décomposer en « agrégats monétaires » qui sont des regroupements homogènes d’actifs ayant le même degré de liquidité. Ainsi, l’agrégat M1 regroupe les billets, les pièces, et les dépôts à vus détenus par les agents dans les banques : M1 = monnaie fiduciaire + monnaie scripturale. On parlera de « monnaie » au sens stricte car elle est directement utilisable pour effectuer des opérations.
Les agrégats M2, M3 et M4 sont composés d’actifs de moins en moins liquides.
2)- La création de monnaie
a)- La création de monnaie scripturale par les banques
En accordant un crédit, la banque met à la disposition de son client de la monnaie scripturale : dans la grande majorité des cas, les crédits ne sont pas accordés par les banques à partir des dépôts préexistants, mais par une simple écriture au crédit du compte du client. Il y a alors création monétaire car la monnaie correspondant au crédit qui n’existait pas avant cette opération. De même, lorsque l’agent économique remboursera ce crédit, il y aura destruction monétaire. Cette valeur ‘’fiduciaire’’, est alors totalement transférée sur ‘’l’objet’’ acquis.
b)-La création de monnaie par les Banques centrales.
Dans tous les pays, les Banques centrales disposent du monopole de l’émission des billets. Au sein de la zone euro, la banque centrale européenne (BCE) est la seule institution a autorisé l’émission de billets. D’autre part, pour se procurer les liquidités dont elles ont besoin pour faire face aux demandes en billets de leurs clients, les banques commerciales peuvent s’adresser soit à d’autres banques en excédent de liquidités sur le marché interbancaire, soit à la Banque centrale. Afin d’être en phase avec les politiques d’équilibre monétaire… ???
Dans ce dernier cas, on parlera de « refinancement » auprès de la Banque centrale : c’est une opération par laquelle une banque commerciale se procure de la « monnaie centrale » (billets et monnaie scripturale) auprès de la Banque centrale.
Cette opération a un coût, représenté par le taux directeur fixé par la Banque centrale. Il s’agit du taux d’intérêt auquel la Banque centrale prête de l’argent aux banques commerciales.
B)-La régulation de la masse monétaire par les banques centrales.
Une Banque centrale a pour mission d’émettre de la monnaie fiduciaire, de contrôler l’activité bancaire et de réguler la création monétaire.
1)-Les limites à la création monétaire
Les banques commerciales n’ont pas un pouvoir illimité de création monétaire dans la mesure où il existe deux formes de limites à l’octroi des crédits par les banques.
a)- Les retraits des clients en billets
Comme ce sont les banques commerciales qui créent de la monnaie par le biais du crédit, la Banque centrale ne peut agir que par l’intermédiaire du contrôle de l’émission des billets (Monnaie centrale) pour contrôler l’évolution de la masse monétaire. Les banques commerciales ‘’veillent’’ à la solvabilité de leurs clients. Et les banques centrales ‘’gèrent’’ et analysent le fonctionnement économico-financier, ainsi que les politiques commerciales des banques et organismes financiers affiliés à la monnaie centrale. En effet, même si elles ne créent que de la monnaie scripturale, les banques doivent disposer d’un certain volume de billets pour satisfaire les besoins de liquidité de leurs clients. Cependant, les agents économiques ne retirant pas tous au même moment des liquidités, les banques doivent prévoir de garder en permanence un certain volume d’encaisses pour faire face aux retraits aux guichets. Cela s’appelle la circularité monétaire… Ce besoin permanent de liquidité permet à la Banque centrale de réguler la création monétaire induite par les banques commerciales, grâce au contrôle de la « monnaie centrale ». En effet, les banques ne pourront prêter à leurs clients qu’à concurrence du taux de « monnaie centrale » qu’elles détiennent pour répondre à leurs besoins en billets. Et en conséquence de cette analyse, il est relativement facile de comprendre l’envie des banques à vouloir gérer uniquement la monnaie scripturale, au détriment de l’argent en pièces et billets.
b)- Les fuites bancaires
Les détenteurs de crédit, en effectuant des achats, vont utiliser des chèques, des cartes bancaires ou tout autre moyen de paiement en monnaie scripturale. Ils vont ainsi transférer de la monnaie de leur banque vers d’autres banques. Chaque banque reçoit donc une multitude de chèques et d’opérations des autres banques. Chaque jour, en fin de journée, une « opération de compensation » permet de dresser la situation de chaque banque par rapport à toutes les autres. Celle qui aura émis le plus de chèques et autres produits financiers, par les moyens de paiement de ses clients, se verra dans l’obligation de procurer des liquidités aux autres banques. Les banques ne pouvant se régler entre elles que par une monnaie acceptable par toutes (la monnaie de la Banque centrale), elles doivent disposer d’un compte auprès de la Banque centrale pour réaliser ses opérations de compensations. Le contrôle de la masse monétaire est encore ici lié à l’émission de « monnaie centrale » (Billets et monnaie scripturale des banques commerciales auprès de la Banque centrale).
2)-La régulation de la masse monétaire
a)- La relation entre l’activité économique et la masse monétaire
La quantité de monnaie en circulation dans l’économie doit être en adéquation avec le volume de la production (PNB à [N1]) Produit National Brut de l’Année en cours, (i.e. PNB à [n-1] + Taux de croissance à [n+1]). La monnaie émise en quantité insuffisante constitue un frein à l’activité économique en ne permettant pas d’assurer les échanges dans des proportions suffisantes par rapport à la demande des agents économiques. Ainsi, les crédits octroyés aux agents économiques seront limités, freinant la consommation et l’investissement de ces derniers. A l’inverse, émis en trop grande quantité, elle est source de hausse des prix (inflation) du fait d’une demande supérieure à l’offre sur le marché des biens et des services. Les Banques centrales ont donc pour objectifs de réguler la masse monétaire pour favoriser la croissance sans entrainer d’inflation. Malheureusement, avec la montée des endettements publics, les mauvais investissements privés, et le Banking Shadow (Finance de l’ombre, difficilement chiffrable), la gestion de la masse monétaire globale (PIB mondial en 2013 ≈ 70 000 Mds de dollars), devient particulièrement compliquée. Et de par ce fait, pouvoir penser que ce PIB mondial est à endettement ‘’global’’ certainement sous-évalué. En Europe, il pourrait être mieux circonscrit par la mise en place d’une certaine harmonisation de l’impôt, taxes et coûts de production et sociaux. Vastes sujets, politiquement très compliqués à mettre en place, car les banques estiment qu’elles perdraient suffisamment sur l’objet de leurs fonds de commerce, pour la simple raison qu’il leurs serait plus difficile d’engendrer des profits conséquents par la spéculation sur les marchés internationaux… Qui deviendraient à ce moment-là, plus stable, par la possibilité d’initier un juste et réalisable taux de croissance économique… Et par conséquent plus facilement soluble pour tous les agents économiques et non plus inflexiblement et uniquement rentables pour les organismes financiers jouant et spéculant sur les variables économiques et monétaires. Cette raison, induirait certainement l’édiction de la fuite, par certaines directions de banques anglaises hors de leur pays, en cas de désengagement de l’Angleterre envers l’Union Européenne. Alors que leur monnaie a toujours été et est encore la valeur de la Livre Sterling… ??? Banque n’a pas de patrie ???
b)- Le contrôle de la masse monétaire par la Banque centrale
La Banque centrale peut limiter la création monétaire de deux manières : D’une part, en imposant des restrictions quantitatives sur le volume de monnaie prêté aux banques (en limitant les opérations de refinancement) et d’autre part, en fixant un taux directeur élevé, de manière à les contraindre à pratiquer une politique de crédit moins dynamique auprès de leurs clientèles, (Investissement). Nous pouvons donc entrevoir que les ‘’politiques’’ monétaires ont une grande influence sur les économies des sociétés. En effet, le niveau du taux directeur à une influence fondamentale sur l’évolution de la masse monétaire : il sert de base à la fixation des taux d’intérêt pratiquée par les banques à leurs clients qui représentent le coût du crédit pour ces derniers. Comme les banques se refinancent auprès de la Banque centrale à un certain prix (celui du taux directeur), elles prêteront à leurs clients à un taux supérieur pour dégager un bénéfice sur cette opération de prêt ‘’temporel’’. Ainsi, l’augmentation du taux directeur freine la création monétaire car le coût du crédit est plus élevé pour les emprunteurs. Inversement, sa baisse permet la création monétaire car les emprunteurs seront attirés par un financement peu couteux. L’action sur les taux d’intérêt est donc un levier majeur de la politique monétaire des Banques centrales. Cette gestion monétaire permet de réguler, voire définir les marchés économico-financiers, et par là même la valorisation des biens et services… Présents et futurs… Par une politique monétaire…
3)-La Banque centrale européenne
Depuis le 1er janvier 1999, la Banque centrale européenne (BCE) est la Banque centrale de la zone euro. Cette zone comprend les états membres qui ont adopté l’euro comme monnaie unique. La BCE définit les grandes orientations de la politique monétaire et prend les décisions nécessaires à leur mise en œuvre. L’objectif principal assigné à la BCE est le maintien de la stabilité des prix. Pour cela, elle a fixé un niveau d’inflation limité à 2%. Elle mène ainsi une politique monétaire plutôt restrictive, de manière à assurer l’adéquation entre l’évolution de la masse monétaire et l’évolution du niveau de la production (Deux paramètres difficilement gérables et intrinsèquement sujets à spéculation). La création de la monnaie résulte donc d'une demande propre au système économique influencé par tous les acteurs et actrices de la sociale-économie de marchés, et non pas de la seule volonté des banques centrales, disposant quand même d’un pouvoir d’influence par la politique monétaire non négligeable sur les économies et les sociétés ; et en augmentation constante depuis les accords de Brettons-Woods et le plan Marshall après la deuxième guerre mondiale. Et plus encore à partir des années 80… Avec et par l’ultra-libéralisme désolidarisé des réalités socio-économiques. Ne serait-ce de par le fait que les agents économiques, financiers et informatifs ont perçu les potentialités de ce système économico-financier axé sur la libéralisation des marchés, sans pour cela tenir compte des difficultés sociales-économiques de certaines zones géographiques à ne pouvoir y participer avec un minimum d’équilibre… Voire d’équités…
Conclusion
Ainsi la création de la monnaie par la capacité de la banque centrale européenne et le FMI à contrôler la monnaie et donc pouvoir en conduire une politique monétaire est remise en question. Pour autant, la maîtrise qu'elles conservent dans le refinancement leurs préserve une influence sur la création de la monnaie. Les périodes de crise, comme celle qui a suivi la chute de Lehman-Brothers en 2008 (crise financière mondialisée suite à la défaillance de la valeur ‘’sociale-économique’’ des sub-primes américaines, est édifiante quant à la dégénérescence de la sociale-économie mondialisée, au profit des marchés financiers… De pouvoirs ‘’occultes’’…), où la panique incitait les banques à ne plus se prêter entre elles de crainte de voir un débiteur faire faillite, permettent de s'en convaincre. Avec pour conséquence dans notre pays, suite à cette composition ‘’économico-financière’’ américaine, qu’elle eut pour résultat, en 2009, de faire passer la dette française de 1200 milliards à 1800 Mds d’euros… Pour sauver les banques, alors que leurs acolytes outre atlantique en étaient les instigateurs incompétents, au niveau social-économique, mais assurément pas pour celui financier, puisque les années suivantes, les banques engrangeront encore des bénéfices conséquent, malgré la crise… Sociale-économique ??? … Ou financière ??? … Sans l'argent fourni par les banques centrales et celui des états concernés, le système bancaire mondial aurait sombré corps et âmes…
Et en tous cas, les grands organismes financiers et industriels continentaux ne se rachètent pas entre eux. Sauf en l’option de sous-valeurs ou prise de parts de marchés à perspectives inflationnistes rapides. Ils font appel aux finances de ‘’l’état’’, en cas de mauvaises gestions. Et lors de crises importantes dans un ou plusieurs pays, cela peut avoir des répercussions mondiales dont les bourses sont les signes avant-coureurs des conflits socio-économiques, voire géopolitiques… Nous pouvons donc conclure que toute sociale-économie à tendance équilibrée et équitable ne saurait exister sans la totalité des acteurs, actrices, imprésarios, réalisateurs territoriaux, comme autant de liens entres les domaines monétaire, géopolitique sociologique, philosophique, historique, culturel, identitaire et éducatif. En conséquence, les meilleures ‘’portes’’ à ouvrir pour les générations arrivantes sont celles de l’éducation pluridisciplinaire et de la retransmission des connaissances universelles… Au nom d’une potentielle évolution humanisée…
Date de dernière mise à jour : 08/07/2017
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