AVERTISSEMENT(S)
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" C'est la guerre qui est le moteur des institutions et de l'ordre : la paix, dans le moindre de ses rouages, fait sourdement la guerre. Autrement dit, il faut déchiffrer la guerre sous la paix : la guerre, c'est le chiffre même de la paix. Nous sommes donc en guerre les uns contre les autres ; un front de bataille traverse la société tout entière, continûment et en permanence, et c'est ce front de bataille qui place chacun de nous dans un camp ou dans un autre.
Il n'y a pas de sujet neutre. On est forcément l'adversaire de quelqu'un."
Michel Foucault
« Moi, dont je ne sais rien, je sais que j'ai les yeux ouverts, à cause des larmes qui coulent sans cesse. »
Beckett
"L'ordre et les dieux meurent dès qu'un seul homme a poussé son accomplissement jusqu'au terme de la liberté."
Blanchot
L’effet holistique de l’écosystème collectiviste mutualisé se veut en cette contingence économico-financière ‘’MODERNE’’, sociale et politique ; voire culturelle intrinsèquement obérer. Il est donc plus important que jamais de ne pas se laisser abuser par des ambiguïtés conceptuelles dont les conséquences peuvent être graves et difficilement réparables.
LA GOUVERNANCE PAR LES NOMBRES
Etre dans une pure logique du calcul individuel ou corporatiste, c'est donc reconnaître la pleine conventionalité des objets élus, sans analyse particulière, autre que celle thésaurisée par la valeur mathématique de l’objet ou de l’ensemble (E) validé par la somme des objets matériels et sujets virtuels, et réciproquement ; symboliquement reconnus comme seul pouvoir du capitalisme financier ultralibéral sacraliser dans la zone d'activité socio-économico-culturelle, et uniquement celui-là.
« Il faut souligner le lien étroit […] établi entre, d’une part un engagement politique ultralibéral et, d’autre part, la croyance dans la scientificité de l’analyse économique.
Pour asseoir cette croyance dans l’opinion et dans les milieux scientifiques, ces économistes ont obtenu la création en 1969 du prix Nobel d’économie, qui compte parmi les lauréats de nombreux membres de la société du Mont-Pèlerin, tels Milton Friedman, Ronald Case et Gary Becker. Le petit fils d’Alfred Nobel a dénoncé en 2001 cette contrefaçon, estimant que : ‘’ la Banque Royale de Suède’’ avait déposé son œuf dans le nid d’un autre oiseau’’, afin de légitimer les thèses défendues par les économistes de Chicago.
La société du Mont-Pèlerin fut créée en 1947 grâce au soutien du patronat suisse ; son objectif affirmé était de contrer l’influence des travaux de Keynes, et de prôner vigoureusement le laisser-faire en matière d’économie.
L’Ecole de Chicago, foyer intellectuel de l’ultralibéralisme, s’est illustré en particulier pour son soutien militaire au régime d’Augusto Pinochet durant la dictature militaire au Chili.
Ce n’est pas en attisant les mauvaises verves individuelles et les tensions corporatistes que le peuple peut optimiser la préservation du bien commun ; voire la valorisation des utiles compréhensions…
C’est en retroussant nos propres manches, et en y mettant un sacré paquet, que nous nous en sortirons, nous est-il suggéré avec force dans, par et avec facultés et propriétés à considérer une ‘’zone’’ de confort sociologiquement habitable sur un territoire humainement acceptable, pour tous citoyens et citoyennes d’une nation…
Encore faut-il en cas de corporatismes délétères et de tragiques effets constatés, comprendre les raisons, causes, devises, désirs et ‘’idéaux’’ ayant ou pouvant engendrer un risque de fracture communautaire, territoriale, social-économique, culturel, etc… ; autorisant les emportements verbaux, voire plus (+) …
Et cela justifie de prendre en compte, sur cette question précise, une réflexion de Maynard Keynes. Quand il entre dans la vie, alors qu’il est encore jeune lycéen au prestigieux collège d’Eton, mais commence déjà à s’interroger sur des questions fondamentales, il se convint que l’ennemi, c’est la religion. Celle-ci constitue le péril le plus grand parce que c’est elle qui a conduit aux massacres que nous pouvons non seulement lire dans les livres d’histoire, mais constater encore aujourd’hui dans l’actualité immédiate. Ensuite sa pensée se modifie : il se met à réfléchir. Joue en particulier un rôle crucial dans cette évolution une discussion qu’il a avec Virginia Woolf et dont elle rend compte dans son journal : il prend petit à petit conscience que l’ennemi, l’ennemi principal en tout cas, a peut-être cessé d’être la religion.
Pour qu’elle raison ?
Parce que, il y a sous-jacente du moins aux grands monothéismes, une éthique, et cette éthique n’existe nulle part ailleurs sous la même forme du jaillissement spontané. Du coup, si l’on jette le bébé de la religion avec l’eau du bain, on se débarrasse malencontreusement d’un élément essentiel qu’il conviendrait au contraire de garder ; et cette part qu’il faudrait conserver, ce sont la morale individuelle et l’éthique.
La pensée de Keynes continuera d’évoluer pour aboutir à la conclusion que le véritable ennemi, en dépit de tout ce que l’on peut reprocher à très juste titre à la religion, se situe ailleurs : il réside en réalité dans ce que Keynes appelle « l’utilitarisme benthamien » et que nous qualifions aujourd’hui d’ultralibéralisme. La conception du monde que j’ai l’habitude de caractériser comme la ‘’philosophie spontanée des milieux d’affaires’’, la philosophie spontanée des marchands qui porte, dans la tradition biblique, un autre nom encore : Le Veau d’or.
L’ennemi, se convainquent Maynard Keynes et Virginia Woolf, c’est l’esprit calculateur : c’est ‘’l’homo œconomicus’’ et le tas d’or qu’il chérit, et dont la seule préoccupation dans la vie, c’est de savoir comment il va, en fonction d’un calcul d’utilité marginale, assigner son or à tel achat ou, mieux encore à tel investissement, ou bien se contenter tout bonnement de rester assis dessus avec l’assurance que lui confère son capital. ET la tâche à laquelle il consacre en fait tous ses efforts, c’est accroitre encore davantage la quantité d’or que laquelle il est assis.
Et donc Keynes découvre donc que le véritable ennemi se situe précisément là. Il ne s’agit pas de la personne de Jeremy Bentham (1748-1932) lui-même, dont on peut souligner qu’il était personnellement progressiste, étant partisan en particulier du vote des femmes, de l’abolition de l’esclavage et de la peine de mort, et qu’il était probablement un homme affable dont la conversation sur des questions de vie quotidienne devait être un régal, mais qui nous a fait un mal considérable en suggérant que le philosophie spontanée du marchand de soupe, est ce qui garantirait notre salut. L’abominable résultat, malheureusement, ce sont les Ludwig Von Mises, les Friedrich Von Hayek, les Murray Rothbard, les chantres du libertarianisme et de l’ultraconservateur Tea Party des Etats-Unis, c’est-à-dire, en deux mots, les apôtres de la prise de pouvoir par le Veau d’or (Voir ce qui se passe avec la politique Trumpiste) : la religion revenue au goût du jour dont le peuple élu est constitué d’une aristocratie de requins réussissant à faire de l’argent en quantité sans s’embarrasser de scrupules et ayant consacré leur vie à cette tâche unique. Là se trouve donc le VERITABLE ENNEMI, tel que Keynes, parvient alors à le circonscrire avec une précision chirurgicale dans la conclusion sur laquelle débouchent ses conversations avec Virginia Woolf.
LA VOLONTE ET L’INTENTION SONT ILLUSOIRES.
Le biologiste François Jacob a utilisé, à propos de notre cerveau une image admirable : ‘’Le cerveau humain est comme une brouette sur laquelle aurait été greffé un moteur à réaction’’.
Ce qui peut laisser penser, après analyse de cet excellent aphorisme, que la conscience arrive en majorité d’états, à faire un diagnostic objectif, uniquement après la bataille… Et encore pas toujours, lorsque l’égocentrisme fait loi, et accord avec le pouvoir théocratique insidieux, la fonction matérialiste dominatrice et l’existentialisme théologique frelaté…
Par cette image frappante, il attirait notre attention sur le fait qu’il n’est pas constitué comme une ‘’machine’’ d’une seule pièce. Il y a en son centre le cerveau reptilien, appelé ainsi parce qu’il possède déjà la même structure chez le reptile.
Le cerveau des mammifères s’est construit comme une couche additionnelle, absolument distinct : le cortex est d’une autre nature que le cerveau reptilien. Lequel est celui de la réaction immédiate, celui du réflexe, de l’affect, comme s’exprime les psychologues.
Le cortex s’est spécialisé dans le raisonnement, la réflexion rationnelle, l’enchaînement des arguments, calcul mathématique, et il est greffé sur le cerveau reptilien qui est d’une nature purement instinctive, ce qui fait que nous réagirons par l’enthousiasme ou par la peur à la vue de ce que notre cerveau-cortex, aura déterminé de faire de son côté.
Les exemples les plus parlant et significatifs dans ce domaine, ceux sont bien sûr les TRADERS, qui nous les proposent. Ceux qui connaissent les traders savent, que les jours où ils ont gagné beaucoup d’argent, ils sont dans les restaurants et les bars des beaux quartiers, fument de gros cigares, font la fête et boivent beaucoup, alors que les jours où ils ont perdu des sommes impressionnantes, ou pense ne pas avoir gagné suffisamment, au rapport de leurs habitudes ou désir d’accaparement, on les voit nettement moins : ils sont à la maison, essaient de dormir et ont pris des cachets à cette fin.
N'aurait-il pas mieux valu en considérer le sens avant la fin…???
A moins qu’ils se complaisent dans cette dimension d’existence uniquement matérialiste, et soumise aux lois de la possession, de la cupidité, du narcissisme, l’accaparement et le stress… ?
L’IMPORTANCE DE LA TRAGEDIE
Nietzsche nous parle de la naissance de la tragédie en Grèce comme d’un moment fondateur pour notre culture. La tragédie naît avec Sophocle, se déploie avec Eschyle et s’achève avec Euripide, ami de Socrate chez qui, selon Nietzsche, l’invocation de la raison est le poison qui contaminera le style même de la tragédie et qui signera sa perte une fois pour toute.
Pourquoi ?
Parce que le message que véhicule la tragédie, c’est l’inéluctabilité du destin, alors que la raison nous affirme qu’avec un peu de réflexion et de ‘’jugeote’’, tout finit par s’arranger. Qu’il n’en soit pas ainsi, Nietzsche nous invite à le constater en regardant tout simplement autour de nous. Mais pour cela, il convient de faire preuve d’un minimum de lucidité. Ce qui nous en dissuade précisément sinon l’usage de la raison, du moins la confiance que nous mettons depuis Socrate en son pouvoir.
La raison est en fait, toujours selon Nietzsche, l’ultime ‘’deux ex-machina’’, l’artifice dérisoire d’un dieu sorti de nulle part, si ce n’est de la plate-forme actionné par des poulies qui le fait descendre de l’architrave sur la scène… Des hommes et des femmes…
Né du paradoxe ‘’insoluble’’ entre matérialisme et existentialisme.
L’ULTRALIBERAMISME PRECIPITE L’AVENEMENT D’UN MONDE FAIT SEULEMENT DE ROBOTS
Marx a voulu abstraire du cadre historique de la lutte des classes les deux paramètres cruciaux que sont la formation des prix et la détermination du niveau des salaires. Il s’est focalisé sur une prétendue loi de baisse tendancielle du profit empruntée à Adam Smith, et s’est ainsi privé du moyen de prévoir quels facteurs détermineraient véritablement la fin du système capitaliste.
Tout ce qui ossifie les configurations d’avantages acquis favorise évidemment la concentration du patrimoine. L’interdiction de l’héritage est en effet l’un des premiers moyens prônés par les socialistes utopiques pour prévenir cette agrégation. Reste qu’il est impossible d’y avoir recours hors d’une réflexion générale sur la propriété.
Le robot a gagné !
La science économique souscrit à un mythe inventé par Joseph Schumpeter (1883-1950) ; s’il existe bien une ‘’loi de baisse tendancielle du profit’’, comme l’imaginait Adam Smith, une marge de profit substantielle est périodiquement reconstituée par les inventions technologiques. Celles-ci non seulement recréent le profit, mais aussi créent des emplois.
L’innovation technologique a créé bien davantage d’emplois qu’elle n’en a détruits ; mais depuis l’apparition du robot industriel à partir de 1961, puis du logiciel de micro-informatique au début des années 80, la QUESTION D’UN RENVERSEMENT DE TENDANCE est posée.
Le cabinet Roland Berger considère que, si l’informatisation et la robotisation créera dans les années à venir 300 000 emplois, ceux sont 3 millions d’emplois qui seront parallèlement détruits…
C’est en ayant à l’esprit, cette évidence qu’il est possible de percevoir que le travailleur remplacé par un logiciel ou un robot bénéficie de cette mécanisation globale qui constitue un progrès pour l’espèce humaine ! Technologique : Oui !
Sociale, Economique, cultura-identitaire … ???
Dans ‘’La Gouvernance par les nombres’’, Alain Supiot écrit : ‘’Depuis le début des Temps modernes, le vieil idéal grec d’une citée régie par les lois et non par les hommes a pris une forme nouvelle, « celle d’un gouvernement conçu sur le modèle de la machine ». Ce mouvement avait été engagé par la planification soviétique qui, la première, a réduit la loi à une fonction instrumentale de mise en œuvre d’un calcul d’utilité. Il s’approfondit avec l’imaginaire cybernétique, qui impose une vision réticulaire du monde naturel et humain, et tend à effacer la différence entre l’homme, l’animal et la machine, saisis comme autant de systèmes homéostatiques communiquant les uns avec les autres. A ce nouvel imaginaire correspond le passage du libéralisme économique – qui plaçait le calcul économique sous l’égide de la loi – à l’ultralibéralisme, qui place la loi sous l’égide du calcul économique. Etendu à toutes les activités humaines, le paradigme du Marché occupe désormais la place de Norme fondamentale à l’échelle du globe’’. (Supiot 2015 : 408-409)
Il est très tentant de rapprocher dans ce passage la notion de ‘’gouvernement conçu sur le modèle de la machine’’ de l’observation relative à un mouvement qui ‘’tend à effacer la différence entre l’homme, l’animal et la machine’’ : la machine s’impose à nous, à la fois comme modèle et comme concurrent qui non seulement prive certaines catégories d’emploi, mais également nous contraint à nous concevoir sur son modèle.
Le mouvement d’identification sur le plan juridique de l’homme à une simple machine ne s’est pas amorcé récemment, et Supiot mentionne, comme un moment fondateur de cette assimilation, l’opinion du juge américain O.W Holmes en 1881 :
‘’La seule conséquence universelle d’un engagement juridique est d’obliger le promettant à payer des dommages et intérêts en cas de non réalisation de sa promesse’’.
Est ainsi effacée en un brutal paragraphe la notion que l’engagement d’un être humain est davantage qu’un flot de paroles pouvant être traduit en un prix, comme ce serait nécessairement le cas pour une machine parlante, incapable d’adhérer ‘’en tant que personne’’ aux mots qu’elle profère.
Supiot commente : ‘’ A la valeur dogmatique – et donc inestimable – de la parole donnée est ainsi substituée une valeur monétaire’’. Et de rappeler à cette occasion ce qu’étaient autrefois les ‘’dignités’’, appelées aussi ‘’valeurs’’, avant qu’elles ne perdent toute spécificité en devenant des marchandises au même titre que les autres puisqu’elles ne sont plus appréciées désormais qu’une fonction de leur valeur marchande.
Supiot note aussi sur un ton désabusé, à propos de la ‘’théorie des jeux’’ utilisée en économie pour constituer une modélisation de l’attitude ‘’asociale brutale’’ dont l’économiste a pris l’habitude - pour s’assurer les faveurs du financier – d’appeler un comportement ‘’rationnel’’…
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‘’La théorie des jeux ne concède aucune place à Jean Moulin, ni à tous ceux et celles qui, pour le meilleur ou pour le pire, placent certaines valeurs au-dessus de leur propre vie’’.
Ce glissement de la dignité d’un domaine où elle est immunisée contre toute évaluation quantitative au domaine économique relève de la constatation banale, mais comment cela a-t-il pu s’opérer ?
Le mouvement a dû se faire à l’occasion de l’enchainement historique de deux transpositions.
La première transposition fut celle qui, partant de la personne physique en tant que ‘’faisceau’’ de droits et de devoirs, en a fait la personne morale qu’est une entreprise. La justification intuitive en étant que celle-ci dispose, comme souvent de la personne physique, d’un patrimoine.
La seconde est la transposition qui eut lieu ensuite, de la personne morale à la machine, deux mouvements accompagnés chacun d’un réalignement de l’entité dont le modèle a été transposé sur celle qui résulte de la nouvelle transposition.
Réalignement d’abord du statut de la personne physique sur celui de la personne morale – l’individu est redéfini comme s’il était une entreprise – (les Prix Nobels d’économie, Ronald Coase et Gary Becker, nous l’avons vu, ont formalisé cela). Puis, une fois que l’entreprise a été assimilée à une machine, la chaîne est remontée et l’homme, qui avait dans un premier temps été assimilé à une ‘’firme’’, est finalement assimilé à ce qui est devenu le prototype commun sur lequel tout (l’être humain comme la firme) finit par s’aligner, à savoir la MACHINE…
La raison, le logos, c’est le terme moyen du syllogisme, comme le montrera Aristote : celui qui s’efface dans sa conclusion. Et la raison « lave plus blanc »!
La baleine est un mammifère, les mammifères allaitent leurs petits, donc la baleine allaite ses petits. La raison du fait que la baleine allaite son baleineau, c’est qu’elle est un mammifère : le terme disparu, « mammifère », c’est ce à quoi, il suffisait de penser.
Mais en attendant que la raison nous ait fait prendre des vessies pour des lanternes avec Euripide, le message nous a été transmis sous sa forme encore intacte par Sophocle : les dieux scellent le destin d’Œdipe. Quoi qu’il fasse pour échapper à celui-ci, c’est là le message d’Œdipe roi, le héros tragique dont il est le prototype le plus achevé réalisera le destin que les dieux ont choisi pour lui. Et il nous suffit d’un minimum d’imagination pour nous rendre compte qu’il en va exactement de même dans notre propre cas de ‘’mammifère humanoïde’’ : la volonté ne change rien, la conscience non plus n’a pas d’influence sur le cours des évènements…
L’ENNEMI VERITABLE : L’UTILITARISME BENTHAMIEN
En arrière-plan du film ‘’Interstellar’’, se trouve un athéisme radical. Il y a bien un ‘’Hollywood ending’’, selon l’expression anglaise, et un Hollywood end, selon l’habitude du français, par la grâce d’un ‘’deux ex machina’’ qui fait en sorte que tout finit par s’arranger et qui est, dans la tradition, parfaitement arbitraire et artificiel, mais d’énorme moyen sont mobilisés pour suggérer que, dans le monde réel, les choses seraient beaucoup plus compliquées.
Il n’est à aucun moment question d’un Dieu qui vienne sauver la mise, ou même qui intervienne d’une manière quelconque. Quand la situation finit par s’arranger quelque peu, une allusion est faite à l’éventualité que ce soient des extra-terrestres qui nous tendent la main secourable observée en cachant soigneusement leur jeu, mais il s’avère rapidement qu’il en est rien : ce sont en réalité en réalité des personnages qui nous sont déjà familiers, en route simplement du futur vers le présent, qui jouent ce rôle salvateur. Sinon il s’agit bien d’un film où les hommes s’efforcent de se tirer du pétrin où ils sont tombés par leurs propres moyens seulement, en ne comptant que sur leurs propres forces, pour reprendre l’expression popularisé par un homme d’Etat fameux.
Paul JORION – LE DERNIER QUI S’EN VA ETEINT LA LUMIERE
LA SOLUTION EST-ELLE UNE RELIGION… ? MAIS ALORS ATHEE ?
OU AGNOSTIQUE ? OU ALORS UNE VERITABLE LAÏCITE, DANS DES ZONES COMMUNAUTAIRES RESPECTUEUSES DE LEUR LIEU D’EXISTENCE ET DU MONDE NATUREL DES VIVANTS PAR UNE POTENTIELLE EQUITABLE ECONOMIE-SOCIALE DE BIEN(S) ET SERVICES A RESEAU ECHANGISTE HUMAINEMENT ACCEPTABLE ?
A moins qu'il advienne que, soit les philosophes deviennent rois des nations, soit ceux que l'on appelle aujourd'hui rois et princes soient inspirés par une dose suffisante de philosophie AUTHENTIQUE, autrement dit, à moins que le pouvoir politique et la philosophie soient réunis en la même personne - la plupart des esprits qui de nos jours exercent l'une à l'exclusion de l'autre étant catégoriquement privés de l'un et de l'autre - ; il n'y aura pas de délivrance pour les nations, chères et chers amis, ni d'avantage, pour… LA LECTURE DU TEXTE COMPLET, CLIQUER SUR LE LIEN EN DEBUT D’ARTICLE.
Date de dernière mise à jour : 16/04/2019
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