LES TICS
Les Technologies de l’Information et de la Communication
« L’espace global de la communication et de l’information, qui est un bien commun de l’humanité, doit être protégé en tant que tel, afin de favoriser l’exercice de la liberté d’expression et d’opinion en respectant les principes de pluralisme, de liberté, dignité et tolérance, ainsi que l’idéal de la raison et de la connaissance »…
Prologue
Envoutés par l’image, les électeurs votent en fonction des sentiments que leurs inspirent les candidats. Ils votent pour le slogan, le sourire, la sincérité présumée, le charme ainsi que le récit de vie du prétendant, rédigé avec le plus grand soin.
Tout est dans le style, dans le scénario, rien dans le contenu, dans les faits.
Les politiciens ont saisi que, pour obtenir des votes, ils doivent reproduire cette fausse identité avec le public que savent si bien créer les célébrités de tout acabit.
Chris Edges.
Mais revenons à nos moutons, et croyez-moi, depuis presque 44 mois en tant qu’inscrit au Pôle des Astres, j’en ai côtoyé d’autres pendant ma recherche d’emploi, et je vous assure, certains étaient des moutons à cinq pattes, souscrivant allègrement au bal des dindes et des dindons. Mais cela est une autre histoire que je vous raconterai plus tard, si vous le souhaitez, ou peut-être déjà contée en d’autres écrits…
Sur supports papier, numériques, blogs et réseaux sociaux…
Celle d’aujourd’hui est plutôt invectivée par quelques concepts entendus et émis par des ’’entités’’ participantes d’émissions politiques, que j’ai le temps de regarder grâce à mon ’’inactivité’’, par laquelle, vous Politiciens et experts en psychologie humaine envisagerez certainement de la caricaturer, en le ‘’désintéressement’’ d’un sans travail pour toutes connaissances en dehors de sa ‘’petite personne’’ obligatoirement sujette à démotivations suffisantes pour ignorer quelques bonnes lectures, autres documentaires scientifiques, analyses chronologiques, sociologiques et historiques, documentaires culturels et animaliers, m’autorisant à percevoir par ces visions de meilleurs comportements en d’autres lieux, et enfin, en mon souhait d’écrire quelques statuts, et expressions sur mes réseaux sociaux, blogs, ainsi qu’autres manuscrits, ailleurs… Même si actuellement cette activité exercée ne m’assure pas encore des conditions de vie dignes et honorables, où la petite reconnaissance qu’il me reste envers ce système sociétal est le RSA avant les œuvres caritatives. Et également, grâce à la présence de quelques ’’proches’’ et gens de bien(s), avec ou sans ‘’s’’, me permettant d’être, pour l’instant juste en colère contre un ’’système établi’’ destitué de ses belles valeurs, par ‘’d’autres’’ qui n’en n’ont plus, et envers lesquels(les), j’ai quelques amertumes, voire plus… Car lorsque j’entends ces personnages politiques dirent, (texte écrit le 1er semestre 2015) dès le matin, dans certaines émissions dont j’aime bien la plausible liberté d’expression de quelques journalistes attachés à la pluridisciplinarité des ‘’sujets’’, me paraissant proche de l‘idée que je me fais d‘une certaine forme ‘’d‘humanisme‘’ à potentiel sociologiquement équilibré, qu’il faudrait faire exécuter des travaux d’intérêt général aux bénéficiaires du RSA ; cela me procure un sentiment de dégoût et de nausée envers ces gens de la ‘’gestion sociale-économique‘’, qui ne connaissent rien quant aux fonctionnements de ‘’ses pôles’’, pour les simples raisons que la recherche d’emploi demande déjà une activité ‘’aujourd’hui’’ nécessaire, suffisante et indispensable à fin d’en trouver une rémunérée… Et n’oubliez surtout pas, qu’en tant qu‘ex-travailleur j‘ai nécessairement cotisé pour prétendre bénéficier à minimum social le temps de revenir dans le monde des emplois, aux mêmes titres qu’autres catégories y ayant participé par un ’’temps’’ de travail plus long, établi tel celui comptabilisé avant la mise en retraite…De plus, en parallèle à mon activité de recherche d’un emploi rémunéré, j’exerce cette autre mobilisation, séide à l’écriture commencée depuis presque quatre ans sans affectation d’une quelconque rétribution financière, ni même un petit indice positif honnête, m’autorisant à croire à une certaine forme de ‘’synchronicité’’ éditorialiste. Et ensuite, il me semble malheureusement, aux vues de l’existence de certains comportements nuisibles au ‘’bien-être‘’ du plus grand nombre de vos congénères, qu’en mettant en ’’scène’’ un tel concept de dévalorisation envers certains affairements, quelques administrations, sociétés ou autres organismes peu scrupuleux risquent d’utiliser, pour intérêts personnels de mauvaises augures, cette main d’œuvre intellectuellement ‘’captive’’ à un coût au rapport de la ’’tâche effectuée’’, encore inférieur à celui donner aux stagiaires, employés à zéro heure (pas encore présents chez nous), ou autres possibles travailleurs dont la migration est majoritairement souhaitée par eux, pour le plus ailleurs au nom du moins bien d‘où ils, elles viennent.
Mais ces concepts vous sont évidemment étrangers, sauf lorsque vous réussissez à délocaliser pour uniques raisons de coûts inférieurs, ou en certains pays européens, réussir à mettre en législation des contrats à 1€ de l’heure, ce qui n’aura à terme que pour effets de faire baisser mécaniquement le salaire minimum, établi lui aussi démocratiquement, où sans être fermé aux justes échanges internationaux, il me semble que cette application est encore une formalisation de la soustraction des savoirs faire et activités rémunératrices par annexions économico-asociales douteuses et coûteuses. Mais cela n’handicape assurément pas vos néfastes états d’âmes, afin que vous ne puissiez commencer à entrevoir certains dysfonctionnements économiques et sociétaux… Commerciaux et géopolitiques.
Par déclassements socio-professionnels…
Dont leurs empreintes ont maintenant des incidences mondiales, avec une échelle de valeurs quelque peu tordue et déstabilisée par les mauvais exerçants, autres TAFTA, TIPP, CETA et contrats commerciaux destructeurs... Ou alors, ces concepteurs de ‘’l’économie asociale’’ et autres ’’génies de la finance‘’, après avoir, depuis environ 40 ans, créé ‘’l’esclavage social’’, veulent peut-être fournir aux habitants de la planète ‘’CHÔME’’, un uniforme spécifique afin de mieux identifier ses habitants, avec le risque que les réels et mauvais activistes passent inaperçus… Ou pour, les initiés(es) du système mondialiste parvenir à planquer leurs tirelires dans les paradis fiscaux. Tels ceux et celles qui dans votre ‘’monde’’ de la politique économiquement déchue détournent les outils nécessaires, utiles et indispensables à la réelle ‘’sociale-économie’’…
De marchés…
Réfléchissez-y, si vous en êtes encore capable ? Cela vous permettrait de percevoir la vilaine réalité quotidienne présente près d’autre que vous ; mais assurément encore peu encline à laisser croire que cette ghettoïsation socio-culturelle éloignée de vos soucis d’intendance administrative et de gestion monétaire n’en serait en aucune façon pression usurière, envers les classes laborieuses, emplois utiles, travail précaire et actions ubérisées !
Ah la là, politiciens, gouvernances, administrateurs et autres pouvoirs de tous bord, regardez un peu plus, ceux et celles insuffisamment proches de votre inacceptable démagogie. Ou alors, vous prenez les gens comme moi, pour des ‘’sots’’ aveugles et sourds, dotés d’incapacité de réflexion et analyses, envers vos comportements dénués d’attentions, hors de votre nombril ? N’oubliez surtout pas, ils elles sont aujourd’hui en France, plus de 9 millions, vivant avec moins de 1 000 € par mois, et ce nombre augmente invariablement. Essayez de trouver rapidement des solutions viables, car, le chaos risque malheureusement d’apparaitre sous quelques formes peu propices à maintenir la cohésion sociale. Si vous continuez sur cette voie, je me demande bien, une fois que vous aurez trouvé et utilisé tous les concepts et autres algorithmes économiques et langages politiciens nécessaires à donner la plus petite valeur ajoutée aux meilleurs et justes savoirs faire, et à toutes vies au nom de vos seuls intérêts et autres égocentrismes, vous irez en trouver des suffisamment serviles et malléables, où ?
Sur une autre planète… ?
Celle de la sphère politico-financière impérieuse ?
N’est-ce pas Mr BARROSO, GOHN… Et princes consorts… ???
Bien sûr que non, vous n’en avez assurément pas tous, possibilité pour l’instant et vous serez certainement mort avant!
Comme moi d’ailleurs, à la seule différence, que je m’inquiète pour les générations arrivantes !
J’espère qu’elles trouveront les bonnes solutions nécessaires à leurs belles évolutions civilisationnelles… ‘’Humanisantes’’ ; et respectueuses du monde minéral, végétal et organique…
Bordel de merde, c’est pourtant facile de percevoir le Monde Naturel des ‘’êtres vivants’’ sur Terre…
Malheureusement, j’ai la triste impression, que : << Lorsque la société soi-disant évoluée inhibe trop tôt les rêves de sa jeunesse, et maintient trop longtemps une grande partie des générations précédentes dans le cauchemar des désillusions, elle ne saurait évoluer vers autres chemins que celui du désespoir…
De la rancœur, et de l’indifférente violence…
Psychologique… Où celle physique risque parfois malheureusement d’apparaître.
‘’Car cet homme des lointains, c’est un animal semblable aux autres animaux : il mange, boit, dort. La sélection naturelle l’a fait robuste, agile, il ignore la maladie et n’a même pas conscience de son existence dans son milieu. Car si cet être a, des sens d’une extrême acuité, il ne pense pas’’.
Rousseau, qui contredit ainsi ceux qui attribuaient à l’homme originel la supériorité d’une raison toute formée, ajoute ceci qui indigne ses contemporains :
‘’J’ose presque assurer que l’état de réflexion est contre nature et l’homme qui médite, hors analyse sensible et objective est un animal dépravé’’.
Dépravé… ?
C’est-à-dire dénaturé, en rupture avec l’état naturel, qui ne suppose pas la faculté de penser… ; le juste, l’équitable et le sensé… Enlever à l’homme sa mémoire. Il n’aura plus haine, ni amour. Il restera juste ce mammifère prédateur, que les esprits doués d’intelligence sensible, pourront peut-être comprendre…
Où parfois, trop d’inutiles bigoteries, inhibent l’esprit logique et ne permettent plus d’entrevoir cette extraordinaire capacité d’être simplement humain dans le Monde Naturel Vivant… >>
Mais tous ces concepts déjà effectués par votre foi tordue et néfaste esprit, ont été établi sans avoir eu une simple petite pensée pour celles et ceux ‘’d’après’’, et quelques meilleures attentions envers certains et certaines du ‘’moment’’, habitant le même pays… Sauf à accumuler les biens matériels par une possessivité telle que la potentielle équité entre les hommes n’est pratiquement que guerrière, et pour les femmes sensiblement inexistante, dans et par votre mauvaise parodie discordante entre les sciences et les arts. Au même titre d’avoir complètement oublié les autres ’’vivants’’ en d’autres contrées, dont vous en appréciez, comme aux temps des colonies, j’en suis sûr, certaines de leurs compétences, ’’objets’’ réalisés, ou énergies, essences, ‘’sujets’’, minéraux cristallins, beaux fruits, douces textures, teintes bigarrées et autres contingences satisfaisantes ? Auxquels(les) vous aimez en donné la plus faible valeur…
Fiduciaire… Bandes de prédateurs incultes… Et par ce don envers votre ‘’race’’, il vous est même possible, pour des raisons diplomatiques obscures, de vous associer à de néfastes dogmatismes, assez éloignés du véritable humanisme et de la déontologie ‘’commerciale’’ dans et par le système d’échanges de bien(s) et de services…?
J’espère n’avoir rien dit de faux…?
A moins que le déterminant ‘’race’’, soit dans votre esprit, différent de l’ordre des ‘’humains’’… ???
J’écris ces mots, non pour vous, car vous êtes des malades mentaux ou des inconscients, mais pour tous ces ’’petites et petits devenirs‘’ qui ne peuvent encore peindre leurs lieux de vie de la couleur d‘un arc en ciel, dont une grosse partie prend chaque année le chemin de la retransmission des connaissances par les savoirs retransmis dans les écoles, collèges, lycées, universités, ainsi qu’autres enseignements fraternels, justes instructions et apprentissages professionnels ‘’sectoriels’’… ; etc… Autorisant évolution interrelationnelle ; bonifiée ???
Où ma sensation concernant la politique pédagogique et collégiale envers ce milieu éducatif, est quelque peu assombrie par certaines inadéquations dans et par la retransmission des savoirs universels nécessaires à tous les justes et salutaires apprentissages, où les réels, utiles et essentielles éruditions philosophiques, ontologiques compréhensibles par la langue de Molière sont pourtant indispensables à l’organisation de quelques espace-temps plus lumineux ; accompagnés par quelques signes mathématiques et autres fonctions utiles et essentielles à l’élargissement de la symbolique sociologique des sciences de la physique, des arts, de la nature, du vivant et toutes leurs énergies, dont les ministères de l’éducation successifs n’ont qu’en rare objectivité réussi à axer les plannings éducatifs des bonnes connaissances et justes savoirs, sur le meilleur chemin des écoliers… Et depuis longtemps vectorisés par une compétition primaire dégénérative…
Et tout cela au détriment de nombreux(ses) petites et petits apprentis(es) dont les quelques bases fraternelles et justes échanges nécessaires à la société de bien(s) et services, ainsi qu’à la dimension ‘’touchante’’ de l’être ‘’humanoïde’’ ont été majoritairement dévoyées ou tout du moins mal appréciées dans et par leurs singulières valeurs ajoutées humainement acceptables et prolifiques ?
Au profit du maximum de l’indicible espace ‘’matériel touchable’’… ?
Mais pour moi cette époque est terminée, et malgré certaines difficultés de la vie, comme beaucoup trop d’autres me semble-t-il, j’ai toujours réussi à ouvrir les portes m’autorisant à emmener mes ’’petites devenirs’’ jusqu’au moment où elles ont réussi à voler vers des espaces un peu plus loin que le mien. Et même si aujourd’hui je suis chômeur de longue durée, la vie m’a encore apporté par cette petite ’’rente’’ nourricière minimale en le RSA, insuffisante à envisager meilleures zones de confort, et également, grâce à l’aide apportée par quelques ‘’proches’’, l’essentiel à disposer d’au moins un toit, à manger, réflexions… ; et le ‘’nécessaire’’ pour exercer cette activité consistant à poser mes quelques pensées sur ce support numérique que ‘’vous’’, gens de mauvaises pratiques, décisions déraisonnables, et pouvoirs détournés, ne visualiserez certainement pas ou tout du moins ne lirez jusqu‘au bout, les mots de ce ‘’sans travail‘’, ainsi qu’autres de ses expressions posées sur quelques supports ’’papiers’’, non encore diffusés, pour des raisons que je perçois aisément dans le milieu médiatique du livre papier ou numérique français, et ressemblantes par certains points à celles existantes en d’autres ’’sphères‘’, dont le ‘’pôle’’ essentiel en est l’activité d’organiser l’asociale économie, et la division par de grandes théories dont leurs représentants(es) politiques, experts, savants en toutes matières et autres gestionnaires n’en comprennent même plus les inopérantes distorsions énergétiques, sociologiques, mobilisations, démotivations, déprogrammations philosophiques et ontologiques engendrées, sauf en certaines de leurs ’’parties’’, atteintes de soubresauts boursiers et financiers, qu’ils ne peuvent, en ces temps d’informations mondialisées, dissimuler, et maintenant trop énormes et trop visibles, où dans cette asymptomatique agitation, l’indice des sans bourses conséquentes, est irrémédiablement celui, de les vouloir aussi grosses que ceux de la sphère financière, tout en ayant omis la meilleure chorégraphie hors de cette scène mégalo-tragique. Et par égocentrisme démesuré, vouloir à tout prix qu’il reste d’eux quelques lignes inscrites dans la chronologie historique, devenue celle de l’obscure starisation logo-médiatique très éloignée des temps immémoriaux des lumières…
Ils, elles n’ont, dans cette course à la reconnaissance nombriliste, absolument pas perçu la vectorisation dans et par la rapidité de l’information numérique dont la recherche, l’accessibilité et la visualisation en sont facilités pour toutes et tous sur les réseaux du ‘’Net’’, autorisant la perception d’autres connaissances, où certaines entités ont des savoirs universels, loin de pouvoir être considérés comme insignifiants, avec pour vecteur disqualifiant, celui du nombre encore insuffisant d’unités percevant librement les asthénies, incongruités politiciennes, incompétences sociales économiques, vilains comportements culturels et égarements spirituels…
Et surtout ne pas avoir encore le degré de pouvoir suffisant à contrer les néfastes et inéquitables lois et règles débiles perceptibles dans et par les incohérences politiques et parlementaires engendrées depuis plus de 40 ans…
Les Technologies de l’Information et de la Communication
Rapport mondial sur la communication et l’information. 1999 – 2000. Editions de l’UNESCO.
Tout au long de l’histoire de l’humanité, jusqu’au siècle dernier, l’information a circulé du même pas que le messager qui en était porteur.
Aujourd’hui, en revanche, on ne compte plus les agglomérations d’où l’on peut à tout instant accéder à l’Internet, et nombre de réseaux d’information diffusent, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, à l’échelle de la planète. Le catalogue de la plus grande librairie en ligne contient près de cinq millions d’entrées (données 1999) et beaucoup de bibliothèques nationales ont mis en chantier d’importants programmes de numérisation destinés à faciliter l’accès à leurs collections. Les technologies de l’information et de la communication constituent un secteur dynamique et la plupart des prévisions relatives aux investissements et au marché dans ce domaine demeurent optimistes. Il ne faut pas oublier cependant que, en dépit de la rapidité de cette évolution, le taux mondial d’analphabétisme dépasse encore 20 % et que plus d’un milliard d’habitants du globe ne parviennent pas à subvenir à leurs besoins fondamentaux.
Est-il raisonnable d’espérer que le développement des technologies de l’information et de la communication contribuera à améliorer rapidement la situation d’innombrables êtres humains ? Ces avancées permettront-elles aux pays en développement d’accéder à plus de bien-être en faisant l’économie d’un certain nombre de phases intermédiaires, ou bien les avantages des technologies modernes doivent-ils être le domaine réservé d’une nouvelle élite mondiale ?
Répondre à ces questions fondamentales n’est pas chose facile. Le Rapport mondial sur la communication et l’information 1999-2000 a néanmoins été conçu dans le souci de nourrir, à l’aide de quelques éléments nouveaux, un débat dont l’objectif doit être de définir les moyens de combler le fossé qui tend actuellement à se creuser entre les riches et les pauvres.
De par son Acte constitutif, l’UNESCO a pour mission de favoriser la compréhension mutuelle entre les nations du monde par l’éducation, la science, la culture et la communication — autant de domaines où les technologies de l’information et de la communication ont des retombées parfois extrêmement positives, parfois aussi préoccupantes. Dans le domaine de l’éducation, des modes d’enseignement et d’apprentissage totalement inédits deviennent possibles par le biais de l’Internet. L’intégration sans cesse croissante des technologies de l’information et de la communication pourrait transformer radicalement le marché des produits culturels. Si la circulation trans-frontières de l’information semble favoriser la liberté de la presse, l’émergence d’énormes empires qui gèrent tout à la fois des activités d’investissement technologique, de production et de diffusion de programmes risque en revanche de constituer une menace pour l’indépendance éditoriale.
Au seuil du XXIème siècle, les médias, l’industrie informatique et les télécommunications connaissent un processus de convergence, sans précédent, qui est accéléré par l’intégration technique des technologies de la communication et de l’information, et se traduit par des concentrations d’activités et l’apparition de sociétés multinationales. Cette évolution, qui concerne principalement les pays développés, aura sans doute d’importantes répercussions sur les médias, l’éducation, la science et la culture partout dans le monde.
Le Rapport mondial sur la communication et l’information 1999-2000 paraît à la fin du millénaire et, qui plus est, au moment où se produisent ces changements sans précédent, dont on peut prévoir qu’ils auront de multiples conséquences, bonnes, ou néfastes, dans toutes les régions, territoires, nations et communautés du monde comme sur la plupart des aspects de la vie dans les sociétés contemporaines. C’est dans cette perspective que les dirigeants de nombreux pays ont entrepris de débattre de ces questions aux niveaux national, régional et international.
Le Rapport mondial sur la communication et l’information 1999-2000 propose des éléments d’information et de réflexion sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans les domaines de compétence de l’UNESCO, plus particulièrement ceux de l’éducation, de la culture et de la communication. Il étudie également les questions d’ordre juridique et éthique, et prescriptions des données sur la situation à l’échelle mondiale et régionale.
Je suis convaincu qu’il s’agit d’un document qui favorisera des discussions et une analyse plus poussées, préparant ainsi le terrain pour la Conférence mondiale sur la communication que l’UNESCO et l’Union internationale des télécommunications prévoient de convoquer en 2002.
Il est impératif de veiller à ce que les nouvelles technologies de l’information et de la communication contribuent à l’émergence d’un monde meilleur dans lequel chacun aura sa part des bienfaits de l’éducation, de la science, de la culture et de la communication.
Federico Mayor
Directeur général de l’UNESCO
21 juin 1999
Présentement, les technologies de l’information et de la communication (TIC) nous semblent intervenir de façon décisive dans la production culturelle. Elles modifient radicalement aussi bien les contenus que la forme sous laquelle se présentent les œuvres et les produits. Ainsi, en cette fin de siècle, on peut observer avec quelques interrogations, et même avec beaucoup d’inquiétude, l’extension rapide du commerce électronique donnant facilement accès à des produits sonores et audiovisuels qui se jouent des frontières et des zones d’influence des cultures, mais subvertissent les modalités même de la diffusion de la culture.
DES TECHNOLOGIES VERS LES CONTENUS
Ce serait cependant une erreur d’attribuer à ces techniques, et à elles seules, le mérite de produire les changements en cours ; il est vrai qu’elles connaissent un essor sans précédent, particulièrement dans les pays les plus avancés économiquement. Cet essor, annoncé de longue date, s’est fait attendre mais le mouvement est lancé et paraît devoir se poursuivre selon un rythme rapide au point, si l’on en croit certains auteurs, de nous faire entrer dans une ère (ou même une société) nouvelle, celle de l’information, tous azimuts, et en total anachronisme au rapport de l’évolution ‘’humaine’’. Mais une chose est de noter le développement impulsif de techniques issues des télécommunications, de l’informatique et de l’audiovisuel, autre chose est de les créditer des changements : dans le domaine culturel, comme dans les autres domaines de la vie sociale, l’innovation technique, le plus souvent, accompagne — et parfois seulement accélère — des mutations qui trouvent leur origine ailleurs. Elle leur donne l’occasion de se manifester. Elle favorise les entreprises de ceux qui sans elles avaient du mal à prendre place et à contourner les organisations dominantes du secteur, et elle rend fragiles les « barrières à l’entrée » qui se dressent un peu partout soit pour maintenir les rentes de situation soit pour préserver des pratiques et intérêts spécifiques.
(A méditer)
Autrement dit, par-delà les discours d’adaptation à des évolutions techniques inéluctables qui sont généralement tenus, c’est vers les tendances d’évolution des productions culturelles qu’il faut porter les regards. Celles-ci pouvant trouver dans les TIC des occasions de s’affirmer, de se diffuser largement ou au contraire de rester limitées à des espaces restreints, voire de décliner. A travers le monde, la production de la culture demeure pour l’essentiel étroitement reliée aux collectivités d’appartenance. Les anthropologues comme les historiens ou les sociologues de la culture insistent à bon droit sur ce trait récurrent qui explique autant le maintien de formes artisanales ou même non marchandes que les réinterprétations auxquelles, par exemple, la réception des séries télévisées donne lieu, en fonction des cultures des téléspectateurs.
En d’autres termes, malgré plus de deux siècles de production industrialisée de la culture, et en dépit des stratégies offensives de grands groupes de diffusion de plus en plus puissants, une caractéristique demeure : dans toutes les régions du monde des formes autonomes de production des spectacles se maintiennent.
L’artisanat populaire est loin d’être en déclin, des livres et des journaux sont édités (du moins quand les conditions sociopolitiques sont réunies), des films ou des séries télévisées sont produits (avec parfois une diffusion dépassant de beaucoup les frontières nationales), et la production de musique enregistrée ne se réduit pas à celle contrôlée par les firmes que l’on qualifie de majors.
Les prévisions pessimistes, émises çà et là depuis deux décennies, et qui annonçaient toutes plus ou moins une mondialisation imminente de la production culturelle, se sont révélées fausses, et en tout cas excessives. La culture reste un domaine de la vie sociale où l’industrialisation rencontre des résistances ou des limites, même si elle se trouve de plus en plus insérée dans des marchés, souvent de petite dimension, et même si, comme chacun peut l’observer, l’internationalisation des productions, ainsi que la trans-nationalisation des thèmes, des modes et des standards s’affirment de plus en plus nettement. Que les pronostics faits antérieurement n’aient pas été suivis des effets annoncés n’est toutefois pas une assurance pour l’avenir. L’hypothèse vraisemblable que l’on peut formuler est, en effet, que les TIC, et la dynamique incontestable qu’elles impulsent, fournissent (enfin?) l’occasion et le moyen de franchir une étape décisive en direction de l’industrialisation et de l’internationalisation des productions culturelles.
Ce qui, antérieurement, n’avait réussi que de façon partielle (sous l’impulsion des moyens de reproduction mécanique, grâce à la rationalisation des méthodes de conception et avec l’appoint des financements publicitaires de plus en plus intéressés à la globalisation) serait en passe de se produire par l’entremise des TIC ; en d’autres termes, ce que les médias audiovisuels de masse avaient seulement engagé serait sur le point d’advenir, les TIC se révélant plus aptes à contourner les structures culturelles des pays et des peuples, et en tout cas plus favorables à la circulation (généralisée) des flux transnationaux. Les outils individuels de communication et/ou d’accès à des données ou à des programmes agencés (aussi bien de la musique enregistrée, des textes écrits, des images-sons, que des multimédias) accompagneraient dès lors une profonde mutation de la production culturelle.
L’évolution récente et à venir de celle-ci peut en effet être caractérisée par les traits suivants :
- ÉLARGISSEMENT DE LA PRODUCTION MARCHANDE ET INDUSTRIALISÉE DE LA CULTURE
- ACCELERATION DE LA CIRCULATION DES PRODUITS, NOTAMMENT AU PLAN INTERNATIONAL
- TENDANCE A UN CONTINUUM ‘’ESPACE-TEMPS’’ ENTRE LOISIRS, INFORMATION ET CULTURE
- AFFAIBLISSEMENT DES SERVICES PUBLICS ET FLOTTEMENT DES POLITIQUES PUBLIQUES
- IMPORTANCE DES FORMES INDIVIDUELLES D’ACCÈS A L A CULTURE
- PRIMAUTE DE L’ANGLO-AMERICAIN… ???
LES PARADOXES
L’apparition de toute nouvelle technologie suscite inévitablement les espoirs les plus euphoriques ou les craintes les plus sombres. Le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC) n’échappe pas à la règle du genre : à ceux qui nous promettent un village planétaire de plus en plus démocratique s’opposent ceux qui nous annoncent une nouvelle ère de domination et de pensée unique.
Les paradoxes, en effet, se bousculent.
Ainsi, les TIC permettent une profusion et une diversité inédite des médias, mais elles ouvrent aussi un territoire sur lequel les médias les plus puissants se livrent une concurrence acharnée, au risque d’écraser sous leur poids ou de rejeter sur les marges les acteurs les plus faibles. La maîtrise et l’exploitation de ces nouvelles technologies imposent en effet des capitaux et des compétences d’une telle ampleur que, sur les marchés les plus lourds des médias grand public, elles conduisent inexorablement à davantage de concentration. L’enjeu économique et financier est évident : en 1997, le chiffre d’affaires du plus grand groupe de communication au monde, Time Warner, a été de 24,6 milliards de dollars. Celui du numéro deux, Disney, s’est élevé à 22,5 milliards, dont 6,5 milliards pour la télévision (ABC [American Broadcasting Company], Disney Channel, ESPN [Entertainment and Sports Programming Network]) et les magazines.
Toutefois, et c’est un autre paradoxe, cette concentration intervient alors que l’on assiste à l’éclosion de milliers de nouveaux médias indépendants ou turbulents, là où régnaient le parti unique et le monopole étatique de l’information. En Afrique tout particulièrement et dans les pays de l’ex-Union soviétique, la mainmise de l’État sur les médias a volé en éclats, du moins dans le secteur de la presse écrite. Paradoxe au sein du paradoxe, alors que dans ces pays naguère de parti unique la transition vers la démocratie s’est accompagnée d’une floraison des médias, le retour à la démocratie dans les pays du cône sud ou la fin du régime d’apartheid en Afrique du Sud ont vu disparaitre la liberté des médias. Et de par cette incidence socio-culturelle, avoir mis à l’écart de nombreux titres qui avaient accompagné la lutte pour la liberté. Comme si les périodes de transition étaient plus propices au pluralisme et à la diversité des médias que l’avènement ou le retour de la démocratie. La « communication sans frontières » est elle aussi paradoxale. La trans-nationalisation des groupes de médias complique la tâche de certains régimes qui souhaitent cacher à leurs populations le « regard des autres », et elle télescope des modèles culturels, politiques et journalistiques. Mais si les nouveaux médias ont pu jouer dans de nombreux pays un rôle de contradiction des discours officiels, cette mondialisation ne s’est pas nécessairement accompagnée d’une universalisation des valeurs (droits de l’homme, de la femme et de l’enfant, libertés, tolérance, égalité, fraternité et justice sociale-économique) auxquels ses partisans les plus passionnés la croyaient intimement liée. Dans certains pays, cette « ingérence médiatique » a au contraire provoqué un aiguisement des réactions identitaires ou autoritaires. Si les objections des régimes autoritaires peuvent assez facilement être démontés, au nom des principes de liberté, celles formulées par des pays démocratiques sur la conception fondamentale de la liberté d’expression et surtout sur ses limites méritent une attention particulière. Le débat entre les partisans du free speech (liberté d’expression), sur le modèle du premier amendement à la Constitution des États-Unis d’Amérique, et ceux qui souhaitent imposer des limites plus strictes à la liberté d’expression, au nom de la lutte contre le racisme, la discrimination ou la guerre, est au cœur du nouvel ordre mondial de l’information. La technologie impose ici ses propres urgences, car la liberté d’expression particulière à un pays peut jouer aujourd’hui au « sauteur de mur » et créer ses enclaves virtuelles dans d’autres nations soumises à d’autres normes. « Nous devons réfléchir soigneusement à ces différences, notait le juriste américain Rodney A. Smolla (1992, p. 352), car les nouvelles technologies qui de plus en plus lient le globe au sein d’un seul village électronique géant tendront à créer un marché international de la liberté d’expression, qui à son tour exercera d’énormes pressions en faveur d’une uniformité dans le domaine des politiques de liberté d’expression [souligné par l’auteur]. Il y aura une pression dans un sens sur le reste du monde afin que celui-ci adopte des notions de liberté d’expression plus proches de celle des États-Unis. Il y aura une pression correspondante dans le sens opposé afin que les États-Unis modèrent leurs principes de free speech afin d’être plus conformes au reste du monde. »
C’est l’un des enjeux des systèmes d’étiquetage et de filtrage des sites d’Internet, censés protéger le public, et surtout les enfants, contre des messages «inappropriés». « Les catégories qu’établit l’étiquetage sont porteuses de jugements de valeur, essentiellement subjectives et variables d’une culture et même d’un individu à l’autre, constate Jean Chalaby, chercheur à la London School of Economics. En conséquence, de tels systèmes pourraient nuire à la diversité culturelle du cyberespace. Comme les agences d’étiquetage les plus influentes sont installées aux États-Unis, les procédures de filtrage obéiront aux valeurs morales et croyances nord-américaines »…
Keynes disait : ‘’Suggérer à la City de Londres une action de type social dans une perspective de bien public est l’équivalent de discuter de l’Origine des espèces avec un évêque, il y a soixante-dix ans [dans les années 1870]. La réaction instinctive n’est pas d’ordre intellectuel, mais moral. C’est une orthodoxie qui est mise en question, et plus les arguments seront convaincants, plus grave sera l’offense’’…
Il suffit de décortiquer et de recouper les bonnes informations émises par la logique épistémologique de certaines théories objectives pour percevoir les mauvaises covalences intéressées et détournements malveillants ! Cela demande indubitablement un peu de temps, pour percevoir les inaptitudes et mauvaises augures proches des néfastes tricheurs conscients ou inconscients. Mais moi, je dispose depuis plus de 4 ans de cet extraordinaire espace temporel nécessaire aux justes connaissances, et même si je n’ai aucun travail dans mon ancien domaine professionnel, je souhaite vivement continuer dans celui de l’écriture, même si je n’en récolte immédiatement les ’’meilleurs fruits’’. Et temps que vous, individus de néfastes augures, prendrez le bon peuple pour inculte dans sa généralité et sot par sa singularité, je continuerai à écrire sur vos vents mauvais… Frappés aux troubles des malversations…Ou de l’éviction de la liberté d’expression envers celles et ceux édictant quelques vérités médiatico-politiques, économiques, sociales, culturelles, financières et séculaires déficientes que vos oreilles de misérables outragés(es), refusent d’ouvrir à votre cerveau de mégalo maniaques…
Ce travail de recherche, d’analyse, de lecture et d’écriture m’a permis d’exister quelque peu, en attendant d’entrevoir d’autres ’’espaces temps’’ où leurs ’’entités’’ sont dotées d’un peu moins de convoitise, narcissisme, cupidité, possessions et autres égocentrismes, exercés en quelques sphères obscures par des êtres humains dont le but ’’premier’’ en est assurément celui de s’accaparer le maximum de biens matériels quitte pour cela à exercer le pouvoir de la soustraction et de la division des constituants et constituantes de la république démocratique laïque des bonnes consciences et beaux esprits, en tant qu’autant d’éléments essentiels aux ‘’zones de confort’’, de leurs contemporains et contemporaines, non adeptes de certains ’’paradigmes’’, où résident une soi-disant forme d’élitisme, dont le jeu favori, d’après ce que je ressens est de distribuer les mauvaises et fausses cartes à leurs sujets, dont leurs identifiants n’ont bien évidemment aucune consonance avec les sans-emplois, sans formation, sans argent, sans toit, sans culotte, les sans dents, sans chaleur, ni électricité, les sans horizons; et bien sûr, sans aucune équivalence avec ce monde du ‘’passé’’, aujourd’hui disparu de nos systèmes ’’mégalo-politico-asociaux’’… ???
Déculturés en partie par la logo-médiatisation du marketing lobotomisant…
Inopérant au moment de la réflexion.
Et je pense que l’année 2017, et les suivantes seront un tournant décisif, pour l’Europe, ses états et nations, avec pour singularité à cette structure intercommunautaire, en celle de croire qu’il existe encore quelques intelligences économico-socio-culturelles, permettant l’application des justes statuts liés à l’attachement des droits de l’homme, de la femme et de l’enfant… Dans chaque territoire, région, nation et zone de vies… Assignées à la géographie Cultura-historique européenne… Bonifiée.
Date de dernière mise à jour : 05/08/2020
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