Jérusalem, Trump, Netanyahou, Hallyday et d'Ormesson
JERUSALEM, TRUMP, NETANYAHOU, HALLYDAY, D’ORMESSON ET LES AUTRES…
Pour une fois je suis en accord avec la ‘’forme Macronique’’ ; pour ne pas avoir abondé dans le sens d’organismes et représentants du peuple juif de France demandant, voire pour certains exhortant Mr Macron à prendre parti en faveur de la décision Trumpiste concernant Jérusalem.
Par ailleurs, aucun Etat Européen n’a approuvé l’action désordonnée du gouvernement américain. I
ls l’ont juste condamnée du bout des lèvres.
Alors, pourquoi le Président des Français aurait donné soutien pour la cause israélienne ou pris part à la désuétude du peuple palestinien… ; puisque la cause est ficelée et déjà vendue.
Depuis 22 ans les colons juifs s’installent allègrement dans les territoires palestiniens à l’Est de Jérusalem, sans que l’ONU ou autres instances internationales ne s’y opposent véritablement.
Mais ils s’offusquent verbalement.
Aujourd’hui, Trump, premier allié d’Israël, a pu statuer en faveur de son ‘’ami’’ Netanyahou, car tous les deux savent qu’aucun pays ‘’ami’’ des musulmans de Palestine, que ce soit l’Iran chiite, l’Arabie saoudite sunnite, le Qatar ou autres Etats du Moyen-Orient, ne fourniront d’armes lourdes aux Palestiniens. Ils continueront à exécuter leur combat dans l’ordre de leur relique religieuse, avec des pierres, alors que leurs chefs et soi-disant guides spirituels, font de la religiosité-politicienne, voire pour les plus ‘’huppés’’ de la stratégie géo-politique, au prix du sang de l’insignifiance de leur peuple.
Mais ne vous inquiétez pas les amis(es), d’ici quelques années, certaines couches de notre société, ainsi que certains de vos enfants, paieront le prix du crétinisme, du déni, de l’ignorance et du maniérisme manichéen des générations d’avant accompagnés par le manque de réelle attention envers celles d’après, ainsi que la désuétude envers la solidarité pour les trois ou quatre générations vivant dans petites villes, villages des départements et régions éloignés de la grande mégapole et autres métropoles ‘’importantes’’, et pourtant faisant parties des territoires de la Nation Française.
Le crayon de l’écrivain, se mettra-t-il en phase avec des jeunes holly-days… Personne ne le sait…
Mais point trop n’en faut, même proche du quarantième anniversaire de Mai 68…
Lorsque la liberté n’a plus que l’allure d’une stature disloquée, Lorsque l’égalité reçoit des coups de boutoir par l’opprobre félon, lorsque la fraternité est jetée à l’ordre des dealers de mauvaise foi, lorsque la tricherie, le mensonge sont devenus ordo-libéralisme communautairement déficient, lorsque les clans d’or, de pompes, de notables, de pairs sont vilénie, lorsque la théocratie odieuse se love insolente contre la démocratie.
Lorsque la République s’érige pleutre contre les attaques envers les Droits de l’homme, de la femme et de l’enfant,
Alors indignez-vous, résistez, opposez-vous, ne vous soumettez pas, citoyens, citoyennes levez-vous, contre les forces voulant fracasser la juste sociale-économie de bien(s) et services, aboutée à cette extraordinaire culture française.
INDIGNEZ-VOUS… Stéphane Hessel.
J’apprenais que le Conseil National de la Résistance avait mis au point un programme, l’avait adopté le 15 mars 1944, proposé pour la France libérée un ensemble de principe et de valeurs sur lesquels reposerait la démocratie moderne de notre pays. De ces principes et de ces valeurs, nous avons plus que jamais besoin. Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une nation dont nous sommes fiers ; pas cette société fracturée, où les défiances n’ont jamais été aussi dangereuses depuis la fin des années 30… Pas cette société où l’on remet en cause les acquis de la Sécurité Sociale, modifie le système de retraite par des lois idiotes, le marché du travail par des règles de dumping toutes aussi inutiles dans ce grand chambardement socio-économico-culturel et technologique. Pas cette société où les médias sont dans les mains des nantis, toutes choses que nous aurions refusé de cautionner si nous avions été les véritables héritiers du Conseil National de la Résistance.
Il nous faut réinstaurer une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction, ou tout du moins la mise en ordre moral les grandes féodalités économiques et financières.
L’intérêt général et la préservation du bien commun doivent primer sur le pouvoir de l’argent et celui des castes prônant la division des savoirs être et la soustraction des savoirs faire. L’intérêt général doit primer sur l’intérêt particulier, le juste partage des richesses et des valeurs ajoutées devraient primer sur les pouvoirs uniquement partisans, ainsi que ceux voués à l’ordre de l’argent planqué dans des tirelires internationales, où l’impôt est trop souvent source d’injustice sociale et précarité économique. Les membres de la Résistance, les révoltés, les insoumis, les indignés proposent une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général et affranchie de la dictature cultura-professionnelle instaurée à l’image des Etats autocratiques, fascistes et autres Républiques bananières appliquant des solutions sociales-économiques, vocalisées par les malfaisants et malveillantes, datant du temps des poliques-templières, aujourd’hui inacceptables. Les membres de la Résistance Citoyenne, les révoltés(es), les insoumis(es), les indignés(es), les justes et les gens de bien s’en font le relais. Une véritable démocratie a besoin d’une presse et de médias indépendants, nous en sommes persuadés(es). Cette Démocratie Républicaine le sait, le souhaite, l’exige en défendant ‘’la liberté de la presse’’, des réseaux informatifs objectifs, des médias à juste conscience, la liberté d’expression, leur honneur et leur indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances de l’argent et des influences étrangères, impatientes de briser notre espace culturel, attaché aux droits de l’homme, de la femme et de l’enfant.
C’est ce que relayaient encore les ordonnances sur la presse, dès 1944. Or, c’est ce qui est aujourd’hui en danger. La Résistance en appelait à la possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction la plus développée sans discrimination ; or les réformes proposées en 2008 vont à l’encontre de ce projet. De jeunes enseignants ont été jusqu’à refuser de les appliquer, et ils ont vu leurs salaires amputés en guise de punition. Ils, elles se sont indignés(es), ont désobéi, ont jugé ces réformes trop éloignées de l’idéal de l’école républicaine, trop au service d’une société de l’argent, endiguée par une compétition primaire dégénérative, et ne développant plus assez l’esprit créatif et critique. C’est tout ce socle des conquêtes sociales initié par la Résistance de 1944 et Indignations d’après, qui est aujourd’hui remis en cause…
Le motif de toutes résistances est l’indignation.
On ose nous dire que l’état ne peut plus assurer les coûts de ces mesures citoyennes. Mais comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes alors que la production de richesses, de biens et services a considérablement augmentée depuis la libération, période où l’Europe était ruinée ?
Si ce n’est une économie à déclassement socio-culturel…
En 1948 le PIB mondial était de 58 Mds de dollars, (valeur de l’époque), en 2013 il était estimé à 70 000 000 000 000 $. La population mondiale était de 2,8 milliards d’individus et en 2013 de 7 Mds d’individus. La planète financière – Laurent Carroué.
Sinon parce que le pouvoir de l’argent tellement combattu par la Résistance, n’a jamais été aussi grand, insolent, égoïste avec ses propres serviteurs jusque dans les plus hautes sphères de l’état. Les banques désormais privatisées se montrent d’abord soucieuses de leurs dividendes, et des très haut salaires de leurs dirigeants ; pas de l’intérêt général. L’écart entre les plus pauvres et les plus riches n’a jamais été aussi grand, et la course à l’argent, la compétition autant encouragée. Appelons toujours à une véritable insurrection pacifique par les moyens de communication modernes, contre les médias de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation de masse, le mépris des plus faibles, l’indigence envers la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. A celles et ceux qui feront le XXIème siècle, nous disons avec notre affection :
‘’CREER, C’EST RESISTER.
RESISTER, C’EST CREER.’’
Date de dernière mise à jour : 09/12/2017
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