DESIRS ET COLERES
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La colère est-elle une condition de l’estime de soi ou s’agit-il d’une passion démoniaque nourrissant la haine, le dégout, le désir de vengeance qu’il faut extirper pour le vivre ensemble
LA SITUATION EXPLOSIVE DE NOTRE EPOQUE
Absence d’attente de grands mouvements. S'il fallait exprimer en une phrase la caractéristique forte de la situation psychopolitique actuelle du monde, ce devrait être la suivante : Nous sommes entrés dans une ère dépourvue de points de collecte de la colère et porteurs d'une perspective mondiale. Ni au Ciel, ni sur la Terre, on ne sait vraiment quoi faire de la « juste colère du peuple ». Cette sainte fureur dont Jean-Paul Marat, l'un des terribles et des grands parmi les agitateurs de 1789, avait promis la création d'une nouvelle société, tourne aujourd'hui partout dans le vide. Elle ne produit qu'un bruit insatisfait et n'engendre guère que des actes d'expression isolés. Même si l'on doit, pour être réaliste, imaginer des potentialités immenses de contradiction du temps présent, que ce soit dans les pays du centre ou aux périphéries, ils ne se concentrent plus dans les formes historiquement connues de partis radicaux ou de mouvements d'opposition internationaux qui mettent sous pression un centre bourgeois, ou encore un État autoritaire.
Exacerbation de la jalousie. La reconnaissance mutuelle de tous par tous comme concitoyens, placés à égalité de droit, de la communauté – demeure en réalité beaucoup trop formelle et non spécifique pour ouvrir à l'individu l'accès à la conscience heureuse. Même et surtout dans un monde rempli de libertés largement répandues, les gens ne peuvent cesser de rechercher les reconnaissances spécifiques qui se manifestent dans le prestige, le confort, les avantages sexuels et la supériorité intellectuelle. Comme de tels biens restent rares, quelles que soient les circonstances, un grand réservoir de jalousie, de méfiance, de subordination et de déplaisir se remplit chez les concurrents déclassés du système libéral – sans parler de ceux qui sont réellement défavorisés et de ceux qui en sont exclus de facto. Plus le « système sociétal » est pacifié dans ses traits fondamentaux, plus on voit prospérer la jalousie de tous contre tous. Elle entraîne ceux qui postulent à de meilleures places dans des guéguerres qui pénètrent tous les aspects de la vie.
La conscience malheureuse des perdants. Le Vieux Monde connaissait les esclaves et les serfs – ils étaient les vecteurs de la conscience malheureuse de leur temps. Les temps modernes ont inventé le perdant. Ce personnage, que l'on rencontre à mi-chemin entre les exploités d'hier et les superflus d'aujourd'hui et de demain, est la figure incomprise dans les jeux de pouvoir des démocraties. Tous les perdants ne se laissent pas tranquilliser par l'indication du fait que leur statut correspond à leur placement dans une compétition, générée depuis l’enfance. Beaucoup répliqueront qu'ils n'ont jamais eu la moindre chance de participer au jeu et de se placer ensuite. Leurs rancœurs ne se tournent pas seulement contre les vainqueurs, mais aussi contre les règles du jeu. Le nouveau cas critique se présente actuellement sous deux occurrences : dans les démocraties libérales : sous la forme de gouvernances post démocratiques qui s'exprime par la régression de la politique au rang de police, et par la métamorphose des politiciens en agents de la protection des consommateurs, et en continuum des États qui ont échoué : sous la forme d’une guerre civile dans laquelle des armées d’inutiles puissants se déciment mutuellement.
Via Groupe PHILO POUR TOUS : Café de la paix 85, mardi 19 février 18h « la table ronde » :
LA COLERE : http://mickael-montest.e-monsite.com/pages/livres-et-liens/la-colere.html
Colère et Temps analyse les conséquences d’un fait simple, mais quasiment perdu de vue désormais :
l’homme n’est pas seulement animé par les affects "érotiques" (jouissance, possession), mais tout autant par les affects’’thymotique’’ – (fierté, colère, vengeance), et dans ces deux familles d’affects cohabitent le positif et le négatif.
L’érotique, pour Sloterdijk, va bien au-delà de la sexualité. Elle désigne les affects fondés sur le manque et sur l’idée qu’une possession ou une action pourrait le combler. L’économie, par exemple, a une dynamique érotique (ce que je désire, je peux en offrir un équivalent - argent, travail ou autre bien - et en avoir la jouissance). Inutile de dire que notre siècle de psychanalyse, de triomphe du spectacle et de théories de l’acteur rationnel, privilégie la perception de ces affects particuliers. Or, les autres affects, les affects "thymotiques" - colère, sentiment de fierté, vengeance -, tellement occultés aujourd’hui, sont largement aussi importants dans la psychodynamique de l’homme. (…)
Comme il existe des banques où l'on dépose son argent, il en existe où l'on dépose sa colère en attendant de la faire fructifier : c'est ainsi que l'ère moderne s'empare d'une émotion millénaire, selon la lecture originale qu'en fait Sloterdijk.
À quoi ressemblent ces banques émotionnelles ?
À certains partis politiques et syndicats. On y prend sa carte comme on ouvre un compte, avec l'espoir que l'organisation saura trouver le moyen de concrétiser telle ou telle revendication sociale ou politique, de la même façon que l'on espère récolter les fruits d'un bon placement. Aussi le Parti communiste est-il l'un des premiers exemples de ce «système bancaire non monétaire ».
Ne promet- il pas à la classe ouvrière de défendre ses intérêts en échange de bulletins de vote ?
Il est même une sorte de « banque mondiale de la colère» en ce que le communisme prétend s'affranchir des frontières pour défendre les intérêts des ouvriers dans tout le monde industrialisé. Ce sont traditionnellement les partis de gauche qui agrègent les mécontentements: « ceux-ci doivent être conçus comme des banques de la colère qui, si elles connaissent leur affaire, font avec les placements de leurs clients des profits relevant de la politique du pouvoir et de la thymotique , explique Sloterdijk, la « thymotique » étant la gestion des émotions comme l'orgueil, la dignité ou le
ressentiment (du grec thymos, qui signifie « souffle », « émotion »).
Victorine de Oliveira : Phie magazine février 2019
LE DESIR DES SÛRS – VIVANTS
Du passé ne faisons pas table rase, ou alors nos rêves d’un futur bienfaisant, n’auront que l’apparence d’un voile cachant la présence d’un essentialisme à billets de bas compte, où les nouveaux jeunes seront assurément incapables d’y percevoir quelques extraordinaires expressions, proches d’un existentialisme à réelle bienséance intergénérationnelle.
CONNAISSANCES, PARTAGES & CURIOSITE
La mesure du [langage] ne dit pas tout, au contraire, elle dissimule ce qu’elle est incapable de dire.
Plusieurs philosophes ne réalisent pas que toute nouvelle mesure, tout nouveau calcul, toute nouvelle théorie naît avec un lot inséparable de métaphores qui n’ont rien de vrai, mais qui sont indispensables à leur usage. Seule compte ici l’utilité. Et cette utilité est concomitante de la technologie ou de la technique qui crée un nouveau domaine d’expériences. Cela implique que des analogies et des métaphores meurent et se fossilisent au gré du déclin de l’usage et de la popularité des technologies qui les alimentent.
Chacun se sentant si sûr de sa propre vérité qu’il en oublie trop souvent le sens de la formulation pour que la transmission verbale et/ou écrite de son discours puisse s’insérer dans un débat en recherche de ce qui ne saurait pas être qu’une approche en suffisance cachée sous le masque de l’ambiguïté opportune sinistrée par l’incompréhension d’une possible différence de point de vue analytique quant à l’évanescence des expressions textuelles sensibilisées aux impressions sémiotiques des vagabonds de mots…
Il avait depuis longtemps le désir d'exprimer par l'écriture tous ces ‘’quelques choses’’ reçus de tout ‘’ce’’, celles et ceux qui l'entourent, et sont devenus au fil du temps mémoire de sa conscience. L'écriture était maintenant devenue, pour lui le vecteur (il n'est pas le seul), le plus facilement transmissible, assimilable et compréhensible, le plus merveilleux et le moins violent de l’expression et de la transmission de la conscience individuelle et collective pour l'évolution de son discernement. Ces signes, symboles, lemmes et expressions données par ceux et celles d'avant et celles et ceux de maintenant pour les vies d’aujourd’hui et celles d'après, mises en mots, en phrases, en paragraphes, en chapitres, en langages, en manuscrits, en livres, telle une symphonie permettant d'exprimer et de retranscrire par l'écriture tout ce que nous recevons de ce lieu, et que nous considérons comme vrai, faux, bien, mal, ou imaginaire, en tant que constats d'autres par rapport à nous-mêmes et réciproquement.
Cette écriture posée sur son support, par l'outil tenu dans notre main servant de prolongement actif à notre conscience dont la seule vocation est d'agiter les pensées, et de les poser sur un support plus résistant à l’usure liée au gommage du temps, pour l'évolution de la connaissance, et des savoirs ; afin d'en atteindre peut être un jour la sagesse. L’écriture est la représentation matérielle extérieure de tout ce que nous avons à l'intérieur, il ne sert donc à rien de sortir les armes lourdes contre la craie, le crayon ou les touches du clavier de l'ordinateur…, le feu, les balles et l’acier tranchant pour annihiler une pensée mise en mots, car ils n’ont pas ce pouvoir, ils ne coexistent pas dans le même lieu, la même dimension, le même espace-temps attaché à la pluridisciplinarité intelligible. Quelle ineptie, résultat de notre misérable condition qui consiste à enfermer la pensée infinie dans un morceau de matière pétri de croyances, de subjectivités, d’intérêts veules et d’incertitudes chroniques, alors qu’elle est beaucoup mieux posée sur quelques feuilles ; ou autres supports solides, où sa trace peut en être conservée plus longtemps, afin d’avoir temps suffisant pour une possible juste compréhension, au rapport de l’émission… Alors même, si nous considérons cette pensée déraisonnable, confrontons, la, à autres par l'expression écrite de préférence, elle est toujours plus compréhensible que la parole à partir du moment où le langage écrit a été assimilé par la pensée, ne serait-ce de par la possibilité d'y revenir autant de fois que nous le souhaitons. Et peut-être à terme, cette pensée déraisonnable, en fera une scénologie plus raisonnable… Et surtout, exprimons la de cette façon, juste comme nous la ressentons, par ces mots écrits, peu importe l'ordre dans lequel ils sont mis, il y aura toujours, tôt ou tard, autres pour en réceptionner les impressions, et comprendre qu'elles sont bien souvent l'expression de notre ignorance et de notre incompréhension sur la raison de notre existence ici, souvent frappée au sceau des calomnies.
Alors oui, exprimons les signes et symboles représentants, de nos convictions, de nos peurs, de nos souffrances, de notre déraison, de nos incertitudes, plutôt que de les transfigurer par certains de nos mauvais actes et fausses certifications, en étant conscient que si nous ne le faisons pas de cette façon, par nature, de toutes ces pensées nées de la partie noire de notre conscience, surgira parfois, un monstre qu'aucune raison extérieure ne pourra apaiser, et dans ce cas d’extrême résurgence sombre, la seule moins mauvaise solution serait ‘’d’annihiler’’ ou de mettre la ‘’bête’’ dans un espace dans lequel nous aurions la certitude de la non propagation de ses actes, mais pas de la pensée ; et néfastes augures, tout en sachant que ces derniers ne sont pas non plus soumis à l'espace, ni au temps…
En conclusion, exprimons ce que nous pensons, croyons et ressentons avec ces mots écrits, même, si cela est la représentation de notre incompréhension, de nos mauvais sentiments, ou fausses croyances, et ne laissons pas en nous s'installer secrètement nos suppositions, elles deviendront notre vérité, nos valeurs, voire notre destinée et si ces suppositions s'avéraient fausses, notre vérité le sera obligatoirement.
Oh, bien sûr, il y a d'autres arts efficients en tant qu’autant de merveilleuses passerelles d'échange entre les êtres, mais cette écriture que j'essaie de mettre en ordre, à ce bienfait de pouvoir être approchée par nombre plus important, à partir du moment où la transmission de ce langage a été possible, grâce à la retransmission des justes connaissances épistémologiques, ainsi que les bons et utiles savoirs ontologiques et philosophiques… Par les langages essentiels aux échanges et à la communication… Rationnelle… ? Du discours entre les sciences et les arts, malheureusement souvent caché sous les voiles de l’Attachement Séculaire éloigné de la véritable Liberté d’Expression…
Avez-vous remarquez la chose suivante ?
Ces êtres doués de ce langage tel La Fontaine, Molière, Diderot, Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, Proust, Jules Verne, Aragon, Apollinaire, Victor Hugo, Rimbaud, Verlaine, Baudelaire, Jules Renard, Edgar Allan Poe (Poète américain, dont quelques textes furent traduits par Baudelaire), Edmond Rostand, Simone Weil, De Beauvoir, Duras, Hannah Arendt, Albert Camus, Jacques Prévert, et bien d’autres encore, philosophes, écrivains, poètes et autres amoureux(ses) des signes-mots… ; compris pour celles et ceux à qui il va être enseigné, par ceux et celles qui vont l'enseigner, par activité de reproduction ; il a été raconté et bien souvent admis par raison de nécessité, puisque c'est la seule raison qu'ils, elles penserons pouvoir interpréter, car cette raison d'avant sera forcément celle d'après , peut être légèrement modifiée, par association d'appartenance, sauf à qui ce langage transmis ne serait plus la reproduction exacte ou légèrement modifiée de cet apprentissage, par volonté d'un exprimer un autre étonnamment, originalement et intimement différent, né d'une pensée d'un autre ‘’ailleurs’’, où la force principale serait celle qui perle parfois de nos yeux tels des signes d'eau, marqueurs de notre tristesse, mais signes de joie lorsque ces gouttes invisibles de loin, se retrouvent accompagner par tous ces rires espiègles, et malicieux, colportés par leurs sons émis avec douceur, réceptionnés avec attentions et renvoyés avec cette douceur, qui permet d'en faire une petite symphonie, et où le nombre de musiciens ne peut être inférieur à deux, afin que ces quelques possibles belles notes émises et justes accords perceptibles soient écoutés par plus, et renvoyés par toujours plus. Ces mots écrits ont toutefois cette force négative, certes moins importante que les mots dits, opposés à la force positive que je viens d'évoquer. De cette force opposée, naît la formulation d'une certaine violence, qui a son apogée par ses serviteurs en, avec et par la haine, engendrée par l'incompréhension, le refus et la rancœur. Cette violence paraît atténuer dans l'écriture, car majoritairement, les mots ajoutés les uns aux autres le sont dans le cadre d'une certaine réflexion, possible par notion de temps plus long et par ces moments de solitude, empreints d'un peu plus de passion raisonnable, afin d'exprimer ce que nous ressentons avec le moins de cette violence possible, lors de rendez-vous avec nous même, alors que les mots dits, sont souvent émis dans des lieux où il ne peut régner cette sensation de calme et possible écoute, ne serait-ce de par la propre émission sonore de la parole, empreinte de toutes ces passions et émotions, bonnes ou mauvaises, exprimées dans l'instant et renvoyées par leur écho souvent déformé, de tous ses sens premiers, où le temps de l’analyse objective ne saurait en aucun cas être celui du moment lié à la seule invective émotionnelle, l’obscurantisme psychologique, le libre arbitre de groupes iniques ou la soumission physiologique…
Encore une fois d'autres arts ont cette faculté à être exprimés dans ces quelques moments d'harmonie avec nous même, et autres, afin d'en retransmettre à l'extérieur tout ce que nous avons à l'intérieur, mais malheureusement, leur compréhension n'est abordable que par nombre moindre, peut-être par manque d'intérêt, difficulté d'en appréhender tout le sens et la teneur, ou par autres priorités. Il existe un art sortant un peu de ce cadre, c'est la parole chantée, elle est émise par voie sonore, est écoutée et son écho renvoyé voudra toujours être son ‘’jumeau’’, et s'il n'était pas émis, en tant que désir de ressemblance, il deviendrait silence, ou son différent, sans certitude qu’il ne devienne pas dans ce cas-là, assourdissant. Cette parole émise par ‘’ondes sonores vocales’’, présente depuis longtemps a voulu être mise en forme, en ordre, en accord, en musique, telle une histoire. Cette histoire, pouvait être entendue par grand nombre, mais interprétée seulement par petit nombre, réussissant à écouter ses innombrables variances. Donc, elle a été mise en langage écrit, afin qu'elle ne soit plus seulement entendue, mais, également vue, avec l'espoir qu'elle soit mieux comprise, grâce à l'action conjuguée de l'ouïe et de la vue.
Ce nouveau langage créé, dont la propriété commune était la parole… ; dite, et… ; écrite, et les deux forces celle émise et celle réceptionnée, permettait, maintenant, de ne plus seulement entendre, mais aussi voir, cette parole devenue histoire écrite. Cette nouvelle histoire avait cette faculté de pouvoir être appréhendée par nombre plus important, par transmission sonore, ou visuelle, mais pas les deux en même temps, sauf pour celui ou celle la lisant à voix haute. Cela a duré très longtemps, plein d'histoires ont été racontées et écrites, mais au fur et à mesure que nombres d’attachés(es) essayaient de raconter ou d'écrire cette histoire, chacun avec son utilisation propre des outils créés par notion de temps, afin d’en graver et garder les traces sur un support, augmentait, plus le nombre de ceux espérant déchiffrer les diverses et bénéfiques périodes de l’historiographie des hommes et du monde ; diminuait. Cette situation a encore durée longtemps sans grands changements, depuis la découverte du papier, puis de l’imprimerie, avant que quelques autres, appartenant au genre humain, trouvent un lien permettant d'accorder peut être avec harmonie, les sons entendus et l'image vue, dans un nouvel espace.
Ce nouvel espace créé, était : « l'espace audiovisuel » …
C'est devenu un espace extraordinaire, car il possédait cette propriété née des facultés de la lumière et propriétés du son, qui misent en commun, permettaient de percevoir un peu mieux l'infiniment petit ‘’proche’’ et l'infini grand ‘’lointain’’, en tant que dimensions inconnues et éloignées de nos possibilités, propres à nos cinq sens connus. Mais ce merveilleux espace audio-visuel, pleins de vertus, grâce à certains de ses beaux usages, a seulement une vilaine faculté en celle de nous éloigner de notre propre zone sensible par imagination d'autres potentiellement porteuses d'autres réalités, virtuellement accessibles rapidement, mais intouchables, et pourtant, souvent touchantes, après avoir découvert tout le merveilleux potentiel en l'expression de leurs belles émissions… Mais, il a espoir que cet extraordinaire outil sera utilisé, par notion de temps, de la plus belle des façons, pour la simple raison que ce nouvel ‘’espace audio-visuel’’ est devenu interactif par nombre plus important pour y poser tous ces ‘’quelques choses’’ présents(es) à l'intérieur, afin de les diffuser à l'extérieur. Et cela peut rester merveilleux temps que le plus bas degré de la liberté, ne devient pas désir du non-respect de l'expression liée à son attachement, livrer, par non désir de lui, à la voie de l'addiction, puis envoyer dans l'arène du voyeurisme, inconscient de son effet non consenti, en étant conscient, dans ce cas-là, qu’il y aura forcément un endroit dans la ‘’fosse aux lions’’, où régnera la représentation d'une possible destruction.
Quoiqu'il en soit, vous avez assurément compris que la parole, particulièrement, celle écrite était pour lui devenue essentielle. D'ailleurs, avec le temps, il avait appris qu'il était préférable, d'exprimer ces paroles considérées comme importantes, par mots écrits, si le temps, par non obligation d'une réponse souhaitée immédiate, le permettait. Malheureusement, bien souvent de par la priorité de rapidité, qui tend à vouloir vaincre les contraintes du temps dans l'expression de la réalisation immédiate du désir, rend l'échange, aussi bien dans sa demande qu’en sa réponse parfois, totalement incompréhensible, et par voie de conséquence, souvent rendu stérile par une apparente attention reléguée loin des importances matérialistes individualistes.
Comme le disait Descartes: ‘’L'indifférence est le plus bas degré de la liberté’’. Et s'il n'est que partiellement d'accord avec lui, à la seule différence, de penser que la liberté est une notion définie par chaque conscience, et par conséquent, elle peut être représentée par autre quelque chose, en temps qu'autre degré d’indépendance envisagé par cette conscience individuelle et proche du libre arbitre sensibilisé par une autre forme d’attachement envers l’expression d’une autre liberté, sensiblement partagée.
Ne suis-je pas libre de ma vie ?
En quoi et pourquoi croire à une protection où la dignité et le respect, de toute existence organique, en sont absents ?
Avec pour singularité, en ce Monde de déraisons, faussetés, tricheries et inconscience, en celle de croire que le monothéisme de l’inorganique serait une défense interindividuelle dans celui Naturel du Vivant ? Ou pour particularité, en celle d’y entendre, pour les chaires phalliques et leurs dévots, se souciant plus des cieux que de la Terre, quelques accointances en perversité narcissique ?
« Si Dieu existe, disait Marc Aurèle, tout est bien ; si les choses vont au hasard, ne te laisse pas aller, toi aussi, au hasard. »
La droite a écrasé petites gens, étouffé la classe moyenne, et la gauche à fait le baiser de Judas jeté aux rictus ; des aléas du Veau-d ’Or… ; où dans ce nouveau ‘’paradigme’’ la réapparition de l’herméneutique théocratique déficiente engendrera sournoisement le scepticisme, le retour au nihilisme et l’augmentation des croyances religieuses inefficaces au bien-être général, accompagné par des chroniques politico-templières reconditionnant l’alchimie des opiums du peuple, devenant palliatifs de l’ignorance des bienfaits de la vie terrestre et de la liberté de croire à la seule présence des quelques pensées humanistes… Restantes.
Pffff, encore mauvaises copies en vue…
Bergson – Lui – disait: « la vrai liberté n'est pas la liberté d'indifférence, mais la libération de notre plus intime et originale préférence. » Même s'il ne le disait pas à tous vents, il aimait mieux la deuxième définition, car il lui semblait qu'elle était teintée d'un peu plus de poésie que la première, qui, elle était dotée de beaucoup trop de cette logique parfois illogique pour son acceptable compréhension envers les échanges interindividuels & intergénérationnels...
Affiliés à ses congénères … En tant qu’étant : MAMMIFERE-HUMAIN !
Mais qu’est-ce donc cette liberté, demanda-t-il, à qui n’a jamais le choix… ???
Attachement envers une figure rassurante ?
Une présence uniquement guidée par la voix de son maître ?
Image moderne d’iconographies sans charges passées, courbées à l’hystérie d’une starisation en branlette intellectuelle, dans un ajustement sans souvenir autre que celui d’un moment d’oubli du réel sens de la conservation du bien commun ?
Quel est ce choix d’exister dans un lieu où la sociologie n’est que celle des ardents défenseurs du snobisme ?
Dans un entre soi de petits garçons levant les yeux devant de vieilles reines sur le déclin et un entre-suit de courbettes de palais, en patrimoine de château de cartes fissurés au soin des spécialistes en malversations.
Quel est cette façon de penser ses rêves comme seule défense envers des autocraties absconses, stimulées par un népotisme de vils contes ?
Quelles sont ces dissidences s’interrogeant sur la complétude des intérêts d’une thésaurisation monétaire en usure d’une sociologie démutualisée, pour les moins nocifs, qu’analyses insensées, quant à véritables Droits et Devoirs d’une Démocratie Républicaine ayant oublié le cadre des Droits de l’homme, de la femme et de l’enfant, et se fourvoyant avec les fantômes de la liberté, de l’égalité et de la fraternité dans les immondices d’une justice dépassée par les clandestinités mafieuses… ???
Quelle est cette culture des moins émancipatrices quant à une politique culturelle, éliminant tout ce qui n’est pas conforme à la ligne du clan inique ou du corporatisme conformisme ?
« La dignité sociologique ne saurait s’imputer du prix de chaque dignité personnelle en usure du montant d’un bien communautaire. »
En oubliant, ce précepte philosophico-sociologique, il ne saurait advenir que division, sans autre prescription qu’un affaiblissement civilisationnel, instruit par des Etats liberticides…
‘’Représentation – Objet – Sujet’’…
N’aurais-je pas oublié un 4ème terme…???
Cette faculté dont personne ne saurait se passer !
En effet qu’en est-il de la PENSEE…?
La scénographie moderne serait-elle seulement possible sans la pensée ?
Que celle-ci soit philosophique, épistémologique ET/OU ontologique ?
Je n’ose prendre le temps d’approfondir tout de suite cette question des plus invasives chez le ‘’mammifère humain’’.
Son histoire ne fait que commencer.
Quelques minutes, à l’échelle de l’univers connu…
LA CURIOSITE : http://mickael-montest.e-monsite.com/pages/livres-et-liens/la-curiosite.html
Que n’est-il pas de chemin plus difficile que de changer sa position aux sensations de ce qu’il nous fut mal imaginé, par une justice soumise aux seules intransigeances des lois pour qui n’aurait pas sujet suffisamment simple pour qu’il en abordasse les chemins des inutilités désobligeantes.
Ce combat ne saurait s’accepter sans consentement au retour de nos incapacités à n’avoir réussi à nous destituer de la bienséance des beaux parleurs de ramage, où les courtisanes n’y réussissent plus aucun vertige autre que celui de la primauté à éconduire les gardiens des attentions sensibles, aux faveurs d’étranges bourses.
Bien que j’en eusse quelques aises en des temps inachevés, ce premier jour de l’an 2013, hors de cette cité à cheval sur deux fleuves, je vis quelques lueurs aux courbes des nouveaux horizons. Au cours de cette fin juillet, ayant pris mes quartiers en cette vieille demeure, j’y entrepris de rouvrir quelques livres laissés depuis longtemps sur la table de chevet, aux commissures d’autres contraintes et priorités ajustées à mon ancienne réalité.
Mais vous, mes anciens camarades,
Où êtes-vous ? Que faîtes-vous ? Et comment allez-vous… ?
Transigez-vous plus qu’avant ? Ou restez-vous toujours dans quelques accaparements désuets ?
Je vous serai gré de ne pas alourdir mes songes.
Le crépuscule de mes murmures y suffit amplement
N’aurait-il pas mieux valu en considérer le sens avant la fin… ?
Tous les esprits libres, sensés et valorisés à l’intelligence de cœur savent cela.
Ils, elles comprennent également que sur l’ouvrage, avec passion, analyse et circonspection, il faut s’entendre…
Il raconte à tous ces anges désenchantés qui n'ont pas encore perdu espoir en ce merveilleux rêve qui nous a été donné à notre arrivée. À celui par lequel il est ici, à ceux qu'il a rencontrés et à tous les autres, s'ils le veulent bien. De raconter de belles histoires permet aux enfants de s'endormir paisiblement, de les vivre consent à grandir, et croyez-le, même si son chemin a été parsemé d'obstacles, comme ‘’autres’’ certainement, il a eu la chance de pouvoir souvent s'arrêter dans de belles clairières, et il s'est assis au bord de la rivière où, une eau limpide coulait, avec à côté de lui au moins un être qui l'a regardé, écouté et touché avec son cœur, et avec lequel il a toujours vécu ces beaux moments un peu magiques, et même s'ils se sont après éloignés, il a continué le chemin en les conservant dans sa mémoire, et en remerciant sa belle maîtresse la ‘’VIE’’, du cadeau qu'elle lui avait apporté.
Liberté d'aimer, liberté de croire, liberté de partir.
Trop tôt ou trop tard ? Le passé n'est plus et le futur pas encore.
Seuls existent ces précieux instants vécus avec amour et sincérité, et même s'ils ne sont plus, ou ne seront plus, peu importe les raisons, gardons les en nous, car ce qui a existé de beau, ne peut totalement être détruit, et s'ils ne sont plus que des existants incorporels, gardons les comme persistants présents dans notre mémoire, car à eux seuls, ils ont le pouvoir de nous empêcher d'aller vers le côté obscur.
Il eut à cet instant une pensée pour toutes celles et ceux n’ayant jamais ressenti ces instants un peu magiques, en la représentation de la vie par ses belles facettes, depuis qu'elle est en, et autour d'eux, surtout pour tous ces ‘’petits êtres’’ qui viennent d'entrer dans ‘’sa’’ maison, où, malheureusement la pièce où ils vont y résider quelques temps, n'est pas coloré de la beauté d'un arc en ciel, qu'ils ne peuvent encore peindre eux-mêmes. Mais je sais aussi que certains ‘’beaux êtres humains’’ font du mieux qu'ils le peuvent pour essayer de teinter les murs de leurs chambres, afin de mettre un peu de couleur dont le souhait est d’en apporter quelques enchantements en ces endroits.
De penser cela lui permet encore de laisser sa peur à distance respectable.
Cette énième porte qu'il met tant d'énergie à entrouvrir, va t’elle bientôt s'ouvrir, trouvera-t-il encore la clé d'un autre enclos aux loups ? Il aurait aimé être là avant la mascarade lugubre, ou tout du moins avoir un ‘’passe partout’’, lui procurant permission à ouvrir beaucoup de grandes portes.
Quelle prétention, ce n'est pas lui le gardien des clés ouvrant les grands battants, s'il en possède une, ce ne peut qu’être la clef ouvrant la porte de la souricière, lui donnant peut être petite liberté à parcourir champs et déserts non vide, où réside la pensée à le devenir aussi, afin de trouver la clé du chant entre la colombe et le faucon.
Trop tard, le mal a t’il été fait ?
Oui, non, il ne sait plus !
La seule certitude qu'il ait, est que cette ou ce malappris apparaît toujours par incompréhension ‘’d'autres’’, cachés par le masque du différent, du refus, et tout le cortège des autres serviteurs de la dénégation.
Dans un temps dont il ne connaît pas la date, après avoir longuement parlé à sa jolie maîtresse la ‘’VIE’’, il aimerait partir vers une autre contrée, afin de trouver les autres clés, de sa réalité. Il aurait avant cela, tellement voulu avoir le pouvoir de vous indiquer la porte du beau, du bleu, du bien et du bon sens du vent. Le beau étant tout ce que nous pouvons considérer comme tel, grâce à nos cinq sens, le bleu étant la paix, la joie et l'harmonie, le bien un présent commun, et le vent étant tous nos sentiments dont nous sommes les uniques gestionnaires.
Mais n'ayant pas ce pouvoir qui vous aurait peut être aidé à vaincre vos peurs et guérir vos blessures, il espère seulement que vous y parviendrez un jour, car vous seul (e) avez ce pouvoir.
Les circonstances ont moins qu’on ne le pense le pouvoir de nous rendre heureux ou malheureux ; mais anticiper par l’imagination sur les circonstances futures en est prodigieusement capable.
Il faut avoir entièrement foi en quelqu’un pour pouvoir lui faire vraiment confiance dans les détails.
Une intelligence ordinaire est comme un mauvais chien de chasse, qui se met rapidement sur la piste d’une pensée et la perd non moins rapidement ; une intelligence hors du commun est comme un limier qui ne se laisse pas détourner de la piste jusqu’à ce qu’il ait attrapé sa proie vivante.
Une sorte de continuelle reconnaissance indirecte du mérite de l’autre est un ingrédient qui ne doit jamais manquer dans les relations de société ; la reconnaissance directe est plus dure à supporter : celui qui nous témoigne directement sa considération nous donne par-là à comprendre qu’il nous place, lui et nous, sur un même rang, ou tout au moins qu’il est en position d’avoir une vue d’ensemble de nous-mêmes et de notre mérite.
Ce sont deux choses différentes d’avoir toujours une attitude, quelle qu’elle soit, ou de seulement prétendre l’avoir, devant les autres ou même face à soi-même.
Le Livre des Amis – Hugo Von Hofmannsthal
L’EXISTENTIALISME EST UN HUMANISME : Sartre
Chaque être humain pris isolément a participé dans son enfance aux souvenirs de ses grands-parents, et, devenu vieillard, participe aux espoirs de ses petits-enfants ; il embrasse ainsi cinq générations, soit entre cent et cent vingt ans.
On est autant de personnes différentes qu’on a été de fois disciple. Il faut juger doublement de l’expérience : dans la mesure où elle exalte la conscience de soi, et selon le degré auquel elle la réprime.
Jean de la Bruyère
Corpus universaliste n’est en aucune façon, l’abri des éruditions unipersonnelles de l’entre soi, mais le partage du ‘’TOUT’’ !...
Dans la mesure des connaissances actuelles, réels savoirs acquis et intelligence bienveillante…
Cela devrait être la.... TEXTE COMPLET SUR : Coleres desirs (548.67 Ko)
Date de dernière mise à jour : 29/12/2019
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