BOOK RSAYSTE SENIOR
BOOK D'UN RSA-YSTE SENIOR
Publié le 27 août 2019
En Après 36 ans d’activité professionnelle, dont 33 dans les domaines de l’industrie et du bâtiment, j’avais acquis le statut de ‘’chômeur de longue durée’’. Adhérent au ‘’Pôle Emploi’’ à partir de janvier 2013, pendant toutes les années suivantes ; ma recherche d’emploi est restée vaine et non à venue. La seule proposition d’emploi, fut celle d’Agent Technique auprès des Services Municipaux de St Bonnet le Château. Après ce travail de six mois effectué dans le cadre d’un Contrat Emploi Aidé, même avec toutes mes recherches, mes échanges avec différents organismes ; ainsi que ma bonne volonté à collaborer aux Prestations de Services internes et externes au Pôle Emploi, j’étais redevenu ‘’RSA-YSTE’’ à plein temps. Bien évidemment, cette période sans emploi ne m’a pas permis de suffisamment cotiser aux Caisses de Retraite. J’ai donc décidé, au deuxième trimestre 2019, après analyse de ma propre situation sociale-économique au rapport de mon âge, peut-être, conséquent à n’avoir réussi à réintégrer le milieu économico-professionnel, ainsi qu’autres antériorités quelques peu compliquées ; de demander ma retraite anticipée. Outre cette possibilité, de la législation sur les retraites ; au rapport de ma situation, je ne percevais autre solution à meilleures conditions de vie. En effet par quelle fonctionnalité, il y aurait nouvelle procédure législative m’autorisant à trouver un emploi, à rémunération digne, sachant que depuis plus de six ans je n’ai eu aucune offre d’emploi en convergence avec mes compétences professionnelles, voire celles personnelles de chômeur-senior de très longue durée au statut du Revenu de Solidarité Actif – RSA que j'étais devenu, depuis janvier 20213.
Dans le cadre de ma recherche d’emploi, fin du mois de février 2019, après avoir répondu à une offre d’emploi - Parmi tant d'autres - de technico-commercial, la réponse qui me fut formulée lors d’un entretien téléphonique, après m’avoir demandé mon âge – depuis quelques temps je ne le spécifiais plus sur mon C.V – me donna certitude en ce principe de ghéttoïsation instruit, depuis quelques années, par des corporatismes fallacieux, sociétés et entreprises dénuées de réel sens déontologique ; n’ayant aucune éthique sociale-économique ; sauf envers les membres bien pliés à leurs idéaux claniques.
Pourtant ; s’intéresser au monde dans lequel nous vivons, n’est-il pas un prérequis pour que nous puissions y trouver la société idéale dans laquelle nous souhaiterions vivre ?
Participer à sa mise en place n’est-il pas le meilleur moyen d’y parvenir ?
Si la passivité des citoyens est compréhensible dans des dictatures, où toute forme d’expression contradictoire au pouvoir peut entraîner une condamnation à mort, qu’en penser dans les pays démocratiques ?
L’expression libre et la même importance que revêt chaque citoyen de par son droit de vote,
ne constituent-elles pas de belles opportunités pour construire une société dans laquelle
il fait bon vivre ?
Faudrait-il, toutes et tous œuvrer pour un monde totalement aseptisé et conforme à une norme sociale édictée par une ou autre intelligence éructant souvent sa vérité sans autres ressources que la suffisance de ses consultations sectorielles, ou bien à essayer de prendre temps utile à quelques précieux moments de réflexion en débat de partage et contradictions constructives au nom d’une attentive thèse en bien commun, voire pour les plus fervents une recherche en amélioration multidisciplinaire ?
Cette démarche en installation de conformité n’est-elle point une volonté d’ignorer sujets trop éloignés de nos facultés personnelles ?
Un refus de savoirs ?
Un déni de sollicitude ?
Ou pire une filiation particulière autorisant l’individu à ne plus essayer de changer ces choses de l’infamie envers autres que soi et ‘’étants’’ insuffisamment proches de notre dimension touchable ?
Hors de notre zone de confort, justifiable, en légitimité d’acquis ?
Ou encore une forme d’asthénie intellectuelle atrophiée par une satisfaction matérialiste suffisante à l’inaction envers autres congénères, tout aussi justifiables à disposer de l’essentiel vital ?
Un abandon au profit d’un isolationniste de circonstance ?
Une pénitence en acceptation d’existences mornes ?
Une dichotomie en reconnaissance de népotisme défiscalisé d’affiliation en humanisme ?
Ou tout simplement un ‘’je m’en foutisme’’ généralisé, tant en ascendance qu’en descendance ?
Je crois malheureusement que ces consciences grossières ont une chose en commun, formellement, proche d’un mécanisme cognitif logo-atomisé par négociants en spiritualité, guides en reliques cultuelles, despotes, potentats et autres dévots ayant réussi à faire gober les plus ravageurs illogismes au rapport de leur déconsidération envers la condition échangiste naturelle humaine… Et dans ce paralogisme datant de la naissance de la conscience et des intelligences, concomitantes au mammifère humanoïde, le plus néfaste attribut est, sans doute, l’apparition depuis quelques décennies d’une espèce de scientisme immature indexé en vulgaire marchandising par souscription d’opérateurs en flux d’omission (volontaire ?) d’étude et analyses logiques envers le sujet ontologique au rapport de l’objet physique…
Dans le monde naturel du et des vivants…
Avec pour singularité, en ce Monde de déraisons, faussetés, tricheries et inconscience, en celle de croire que le monothéisme de l’inorganique serait une défense interindividuelle dans celui Naturel du Vivant ?
Ou pour particularité, en celle d’y entendre, pour les chaires phalliques et leurs dévots, se souciant plus des cieux que de la Terre, quelques accointances en perversité narcissique ?
« Si Dieu existe, disait Marc Aurèle, tout est bien ; si les choses vont au hasard, ne te laisse pas aller, toi aussi, au hasard. »
Bergson – Lui – disait: « la vrai liberté n'est pas la liberté d'indifférence, mais la libération de notre plus intime et originale préférence. »
Mais qu’est-ce donc cette liberté, demanda-t-il, à qui n’a jamais le choix… ???
Attachement envers une figure rassurante ?
Une présence uniquement guidée par la voix de son maître ?
Image moderne d’iconographies sans charges passées, courbées à l’hystérie d’une starisation en branlette intellectuelle, dans un ajustement sans souvenir autre que celui d’un moment d’oubli du réel sens de la conservation du bien commun ?
Quel est ce choix d’exister dans un lieu où la sociologie n’est que celle des ardents défenseurs du snobisme ?
Dans un entre soi de petits garçons levant les yeux devant de vieilles reines sur le déclin et un entre-suit de courbettes de palais, en patrimoine de château de cartes fissurés au soin des spécialistes en malversations.
Quel est cette façon de penser ses rêves comme seule défense envers des autocraties absconses, stimulées par un népotisme de vils contes ?
Quelles sont ces dissidences s’interrogeant sur la complétude des intérêts d’une thésaurisation monétaire en usure d’une sociologie démutualisée, pour les moins nocifs, qu’analyses insensées, quant à véritables Droits et Devoirs d’une Démocratie Républicaine ayant oublié le cadre des Droits de l’homme, de la femme et de l’enfant, et se fourvoyant avec les fantômes de la liberté, de l’égalité et de la fraternité dans les immondices d’une justice dépassée par les clandestinités mafieuses… ???
Quelle est cette culture des moins émancipatrices quant à une politique culturelle, éliminant tout ce qui n’est pas conforme à la ligne du clan inique ou du corporatisme conformisme ?
L’addition des compétences, savoirs faire et savoirs être, fait l’évolution de tout système social-économique & culturel…
Une intelligence ordinaire est comme un mauvais chien de chasse, qui se met rapidement sur la piste d’une pensée et la perd non moins rapidement ; une intelligence hors du commun est comme un limier qui ne se laisse pas détourner de la piste jusqu’à ce qu’il ait attrapé sa proie vivante. Le Livre des Amis - Hugo Von Hofmannsthal
Chacun se sentant si sûr de sa propre vérité qu’il en oublie trop souvent le sens de la formulation pour que la transmission verbale et/ou écrite de son discours puisse s’insérer dans un débat en recherche de ce qui ne saurait pas être qu’une approche en suffisance cachée sous le masque de l’ambiguïté opportune sinistrée par l’incompréhension d’une possible différence de point de vue analytique quant à l’évanescence des expressions textuelles sensibilisées aux impressions sémiotiques des vagabonds de mots…
La mesure du [langage] ne dit pas tout, au contraire, elle dissimule ce qu’elle est incapable de dire.
Plusieurs philosophes ne réalisent pas que toute nouvelle mesure, tout nouveau calcul, toute nouvelle théorie naît avec un lot inséparable de métaphores qui n’ont rien de vrai, mais qui sont indispensables à leur usage. Seule compte ici l’utilité. Et cette utilité est concomitante de la technologie ou de la technique qui crée un nouveau domaine d’expériences. Cela implique que des analogies et des métaphores meurent et se fossilisent au gré du déclin de l’usage et de la popularité des technologies qui les alimentent.
Michel Asti - Au fil des temporalités
https://lamarantedesartisansfrancais.wordpress.com/2024/04/08/temporalites/
Date de dernière mise à jour : 21/08/2025
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