SUBJECTIVITE DE LA MONNAIE
La monnaie est-elle une subjectivité de l'apparât du clan corporatiste... ?
Selon une conception économique ancienne, la qualité monétaire est l'effet de certaines propriétés intrinsèques du bien et du beau propre à la vision sémiotique du ‘’sujet-objet’’ qui en est le support. Si cette idée n'a plus cours dans sa version métalliste, il nous semble la voir réapparaître, de manière plus sophistiquée, dans la théorie qui considère que la monnaie possède une utilité particulière, la liquidité, en vertu de laquelle elle est acceptée dans les échanges par, en et avec le flux monétaire…Tel un fleuve véhiculant les sédiments nourriciers. Ici comme là, on considère comme qualité objective, à laquelle chacun peut accéder librement, ce qui n'est en fait que le résultat provisoire d'un processus social.
Temps que les flux dans les ruisseaux, rivières et fleuves seront mobiles, tant l’eau à la mer ira, puis par les énergies circulatoires, elle reviendra… En effet, la monnaie n'est monnaie que par la grâce de la polarisation unanime des croyances. L'approche qui se constitue autour du modèle à générations imbriquées n'a pas cette naïveté. Elle médit que la monnaie ait une quelconque utilité directe et, en conséquence, ne l'introduit pas. Contrairement à D. Patinkin, dans les fonctions d'utilité individuelles. Cette démarche sait que la monnaie est le produit d'une dynamique intersubjective de type spéculaire. La démystification du fétichisme, qui, dans les approches concurrentes, entoure la monnaie, est ici poussée à son terme. Ne pas oublier que les premiers types de monnaies étaient des symboles admis majoritairement en tant que formes de beauté ‘’subjectives’’, voire rareté… (Perles, gemmes, pierres ‘’brillantes’’ et précieuses, or, argent, diamant, etc…)
On peut considérer que, de ce point de vue, cette approche est celle qui satisfait le plus pleinement aux réquisits de l'idéologie individualiste en et par l’acquisition de ‘’monnaies’’.
Elle propose, en effet, une théorie où la monnaie est pensée comme autoproduction des sujets : elle émerge comme le résultat de l'effort conscient des individus pour dépasser les limites de l'économie autarcique.
La position que ces statuts économiques : http://mickael-montest.e-monsite.com/pages/economie/, politiques : http://mickael-montest.e-monsite.com/pages/politiques-particulieres/, et sociaux-culturels : http://mickael-montest.e-monsite.com/pages/l-angle-socio-culturel/ n’ont fait qu'ébaucher est de considérer que ce modèle est insuffisant. Tout particulièrement, il nous a semblé que les processus qu'il expose ne permettent pas de rentre compte de la stabilité des formes monétaires. Celle-ci nécessite un élément en plus : ‘’La monnaie doit se donner pour légitime et cette légitimité ne peut se construire sur la base de la seule conscience qu'auraient les agents financiers du nécessaire recours à des objets conventionnels, mais avec tous les acteurs et actrices, résidents d’un territoire national, voire européen’’ …
FONCTIONNEMENT DE LAMONNAIE I : http://mickael-montest.e-monsite.com/pages/economie/fonctionnement-de-la-monnaie-1.html
FONCTIONNEMENT DE LA MONNAIE II : http://mickael-montest.e-monsite.com/pages/economie/fonctionnement-de-la-monnaie-2.html
Or, seule cette conception de la légitimité répond aux exigences des thèses individualistes. Techniquement, c'est au travers de l'hypothèse d'anticipations rationnelles et pluridisciplinaires qu'elle se trouve formalisée dans les modèles précédents. En effet, cette hypothèse signifie que les représentations des agents sont identiques au vrai modèle de l'économie. A contrario, la légitimité suppose la croyance en une certaine matérialité des symboles. Aussi est-elle contemporaine d'un certain délitement ou déni d’évolution communautaire des sociétaires, acteurs, actrices, réalisateurs, imprésarios, agents et échangistes des scènes nationales et internationales, perceptibles en et par les dysfonctionnements géo-politico-socio-économiques, devenus aujourd’hui divisions communautaire et fractures sociales, où en certains lieux de conflits géo-politico-financiers, la valeur immanente est en ces états, indubitablement, ‘’ARMEE’’…
Au détriment de toutes ’’cultures’’…
Et tout ‘’Art des Gens’’.
La conscience démocratique et civique édictant que les règles sociales incorporent nécessairement une dimension monétaire conventionnelle ne suffit pas à fonder une sociologie communautaire, à la prévenir contre les forces destructrices du doute. La monnaie suppose une certaine opacité, une certaine ignorance qui s'exprime dans la référence à des objets extérieurs.
On peut donc dire que la monnaie ne peut être totalement dématérialisée.
On a souligné la dimension cognitive de ce processus. Dimension qui ne peut être en aucun cas désolidarisée de tous objets symboliques, matérialisés par leurs essentialités, utilités, nécessités, disponibilités ou tous autres sensibilités en tant que sujet porté à son propre pouvoir, sur soi ou autres par l’effet de cette symbolique affective, devise sécuritaire, attachement séculaire, immanence séculière, liberté attractive, causes plaisantes, passion communautaire raisonnable, raisonnée ou individuellement déraisonnable… ?
Aucune bonne et juste réponse ne saurait être approchée sans l’interrogation sur l’existence de la conscience définie par les actions du réel sur les pensées cognitives ; et inversement. Et pour réussir à définir l’espace-temps nécessaire à l’évolution sociologique civilisationnelle, il serait tout à fait inopportun de considérer le ‘’temps’’ de l’acquisition matérielle, comme l’unique valeur intrinsèque liée au seul fait ‘’monétaire’’, mais plus utile à l’intégrer comme un produit des énergies du monde naturel vivant, par la matérialisation de la sémiotique propre au meilleures actions de l’homme sur ce même monde naturel appelé ‘’TERRE’’. Et dans la mythologie grecque : ‘’GAÏA’’…
Citation :
La nature a bien des moyens d’atteindre un même objectif. Telle une vague dans le monde matériel, dans l’océan infini du substrat qui imprègne tout, ainsi dans le monde des organismes, dans le vivant, une impulsion entama sa progression vers l’avant… Par moment, peut-être à la vitesse de la lumière, par moment, de nouveau, si lentement que pendant des éons et des éons, il semblait ne pas y avoir de mouvements. Passant par des processus d’une complexité inconcevable à l’Homme, mais qui dans toutes ses formes, à chacun de ses stages, a son énergie toujours et pour toujours intégralement présente.
Un unique rayon de lumière issu d’une étoile lointaine atteignant l’œil d’un tyran des temps passés peut avoir altéré le déroulement de sa vie, peut avoir changé le destin de nations, peut avoir transformé la surface du globe, si complexes, si inconcevables sont les processus de la Nature.
Le meilleur moyen que nous avons pour appréhender l’époustouflante grandeur de la Nature, c’est en considérant qu’en accord avec la loi de conservation de l’énergie, dans l’infini tout entier, les forces sont en équilibre parfait, et par conséquent l’énergie d’une simple pensée, peut déterminer le mouvement de notre ‘’UN(Ï)VERS’’…
NIKOLA TESLA
En effet, l'argent n'est que le moyen d'exprimer des relations entre la valeur des objets et sujets. Il est « le centre où les choses les plus opposées, les plus étrangères, les plus éloignées trouvent leur point commun et entrent en contact, ou encore : « [L'argent] est la relativité des choses faite substance, il est le sens de chacune d'elles, comme moyen d'en acquérir une autre ». Or, il est clair que la matérialité de l'argent s'oppose au plein développement de cette capacité à exprimer la relativité des choses. En utilisant les termes de la discussion précédente, on peut identifier le processus simmelien de dématérialisation de la monnaie à l'incessant travail critique qu'opère l'individualisme, travail de démystification qui le conduit à mettre en pleine lumière la nature conventionnelle des symboles qui règlent la vie en commun, i.e. : Le collectivisme.
Cependant, après avoir souligné avec insistance qu'au regard de son concept, la monnaie est une forme idéelle, il note : « Malgré tout, l'argent ne peut pas se défaire d'un reste de valeur substantielle, non pour des raisons internes découlant de son essence, mais à cause de certaines imperfections de la technique économique» ; ou, plus loin, « la dissolution progressive de la valeur substantielle ne peut jamais aller jusqu'à son terme ». Autrement dit, d'un point de vue formel, rien n'interdit que la monnaie soit un pur signe, mais certaines imperfections font que ce processus ne saurait atteindre son terme naturel. Quelles sont ces imperfections ? Sont-elles de l’ordre du symbolisme ou du déterminisme ? Selon Simmel, elles sont de deux types. Seul le second nous intéressera : « Bien que ses fonctions d'échange, perçues abstraitement, puissent être assumées par un simple signe monétaire, aucune puissance humaine ne pourrait entourer un tel signe de garanties suffisantes contre les abus alors bien tentants. Manifestement la fonction d'échange et de mesure propre à tout argent se trouve liée à une certaine limitation de sa quantité, à sa ‘’rareté’’ comme on dit d'ordinaire. »
Autrement dit, en tant que pur symbole, extérieur à toute réalité empirique, l'argent est si indéterminé, si flottant, qu'il n'offre aucune résistance à l'arbitraire.
Plus que cette possibilité, c'est l'anticipation même de cette possibilité, ce qu'on a appelé la logique du soupçon, qui rend intenable l'existence d'un signe monétaire purement abstrait, totalement désincarné, émancipé de toute règle spécifique d'émission. Il apparaît ainsi que la monnaie réelle n'est jamais adéquate à son concept, ou pour le dire dans les termes de nos réflexions précédentes, l'ordre marchand n'est jamais pleinement contemporain des valeurs individualistes. Cet écart, ce supplément que met en scène la monnaie réelle, c'est ce que nous avons défini comme étant la légitimité.
Notons que penser l'écart à l'ordre idéal comme imperfection répond à une démarche qu'on retrouve fréquemment en économie. Et qui revient à ne pouvoir évoquer aucun réseau économique matérialisé par le signe monétaire, sans la fonction sociétale pour une représentation communautaire mobilisatrice, et en cas idéologique de déni de collectivisme, juste à disposer des moyens pour exister hors de ce système ‘’social-économique’’. L’homme est, néanmoins, un animal grégaire…
Ces réflexions conduisent G. Simmel à considérer l'évolution monétaire comme un processus tout à fait paradoxal : il se donne pour fin un objectif qu'il est incapable d'atteindre car le fait même de l'atteindre en détruirait la possibilité : « Le passage de la fonction monétaire au pur symbole monétaire, l'affranchissement total de celle-ci par rapport à toute valeur substantielle capable de limiter la quantité d'argent, tout cela demeure donc techniquement infaisable — et pourtant l'évolution progresse comme si elle devait y aboutir [...]
D'innombrables développements obéissent au même schéma: ils se rapprochent d'un objectif déterminé, qui lui-même les détermine dans son orientation, mais qu’ils perdraient, s'ils atteignaient effectivement, les qualités acquises à le poursuivre [...]. Ce type de phénomène se rencontre le plus fréquemment et le plus nettement dans le cas où le sentiment, avec sa poussée, vise un objectif absolu, sans s'aviser que toute la satisfaction espérée dépende d'une approche relativiste de celui-ci et basculerait même en son contraire si ledit objectif était entièrement atteint. » Aussi peut-on dire que le processus monétaire suppose une certaine incompréhension de ses conditions d'existence. Une représentation fausse du processus est rendue nécessaire pour que le processus se déroule.
Telle est la nature de l'opacité que suppose l'ordre monétaire ou individualiste pour exister : ‘’La représentation des finalités se fait de manière falsifiée’’. (Voir en 2017, la désintégration de la gauche et la droite classiques ayant gouverné par alternance, depuis environ 40 ans…) L'ordre individualiste se donne pour finalité la fin de toute opacité, mais ce but, il ne saurait l'atteindre sans se détruire lui-même. L'illusion propre à l'individualisme est de ne pas comprendre que l'objectif qu'il s'assigne est hors de portée. Mais on peut considérer cette opacité comme la plus petite qui soit compatible avec l'existence d'une société, au sens où elle prend paradoxalement la forme d'une croyance en la possibilité d'une totale transparence.
Par conséquent de par ce texte traitant de ‘’l’origine de la monnaie’’, il m’était possible d’entrevoir que majorités des conflits économiques, sociaux, éducatifs, politiciens, erratiques, territoriaux, géopolitiques, culturels, cultuels et tous invariablement instables étaient essentiellement dus aux désirs intrinsèques, individualistes, corporatistes et sectaires des pouvoirs dominateurs, où la ‘’monnaie’’, en est l’outil ultime pour les mauvais gestionnaires de vies communautaires aux détriments des belles natures, qui seront irrémédiablement détruites avant les croyances en l’impossible finalité monétaire absolue, détournée de son cours essentiel et nécessaire à la fluidité des justes échanges intercommunautaires et interindividuels, dans la fantasmagorie sémiotique monétaire… Corporatiste, Collectiviste, Ignorance ou Déficiences intellectuelles, quant à une sociologie efficiente… ???
‘’C’est se jouer des paroles de dire que vous êtes d’accord à cause des termes communs dont vous usez, quand vous êtes contraire dans le sens’’.
Pascal, les Provinciales, première lettre.
‘’Dieu a fait l’homme à son image, mais l’homme le lui a bien rendu ‘’…
Voltaire
Mais, ces bandes d’ignares l’avaient oubliée, ou démystifiée par occultation envers le plus gros problème mondial du moment, à savoir la pollution, le réchauffement climatique et le déni d’attention attisé par cette inconscience à ne pas vouloir essayer de mettre en place des solutions adaptées et adaptables, pour le bien-être minimal des générations arrivantes, et tout cela au nom de la croyance en la toute-puissance de l’argent, au détriment de ‘’l’art des gens’’. Je les déteste, qu’ils soient hommes ou femmes. Leurs dogmatismes liés à l’anthropocentrisme élitiste, le narcissisme, l’avidité et la cupidité me donnent des relents de mépris envers leurs néfastes raisons déshumanisées…Teintées aux furieuses voix de l’ignorance inavouée ou de l’arrogante incertitude déstabilisatrice…
Voilà trente-cinq ans que toute une oligarchie d’experts, de juges, de fonctionnaires et de gouvernements prend, au nom du peuple, sans en avoir reçu mandat, des décisions dont une formidable conspiration du silence dissimule les enjeux et minimise les conséquences.
Discours à l’assemblée nationale lors des débats sur le traité de Maastricht, par Philippe Séguin, le 5 mai 1992.
LETTRE D’UN AGNOSTIQUE AUX POLITIQUES CONFORMISTES, VOIRE REGRESSIVES, AINSI QU’AUX PRESIDENTIABLES DE TOUS BORDS.
Majorité des ‘’grands’’ personnages du monde politico-économico-financier sont devenus les mauvais élèves de la chronologie sociologique déboutée du langage de la logique humainement acceptable. Ou ne sont-ils plus en capacités d’imaginer les effets dévastateurs, ‘’hors de leurs portées’’ ; assujettis à trop de déficiences envers leurs congénères, résidents de zones encore ‘’habitables’’ ; où les contraintes utiles à trouver subsides minimums nécessaires à vie digne et honorable sont les uniques lois de la précarité soumettant l’être humain à l’inquiétude, le désœuvrement, les peurs ou la servitude liberticide… Charriant retour vers un système sociétal datant d’avant la loi de séparation des corps républicain et ecclésiastiques, où le négationnisme et l’ordre du clan faisaient lois. Les crises sociales, financières, économiques et les guerres nées des régimes politiques, à ferveur templière, destitués de toute forme d’humanisme, ne sont-elles pas suffisantes pour réussir à engendrer quelques meilleures singularités dans l’esprit communautaire ? De Droite ? Du Centre ? Et de Gauche ?… L’image starisée des politiques de vernis ne sera jamais le murmure autorisant les accords du chant entre le pauvre et le riche, le maître et l’esclave, l’ordonnateur et le serviteur…
Le paradoxe culturel est la faillibilité de l’épreuve matérialiste.
Et dans cette incompréhension généralisée l’antivirus de la philosophie politique a été érigé par les règles du corporatisme exacerbé, du productivisme endiablé, de l’identité du clan, du ségrégationnisme vénère, voire de l’ordre des ‘’Catéchèses’’ iniques, de la ‘’Torahnie’’ élective, ou de la vile ‘’Coranie’’ , et autres bonimenteurs d’épitres, où le seul point commun à toutes ces théorisations textuelles est en celui de laisser croire à leurs dévots, bigots, bigotes, serviteurs et génuflecteurs que la seule symbolique de l’entité ‘’virtuelle’’ serait l’excuse d’ignorance et le pardon du déni de sollicitude…
‘’Hors Sol’’… ?
Autorisant la pensée partisane à déterminer le délit de non-initié comme une atteinte aux anciennes écritures ; alors que de par le langage logique la division intellectuelle ne saurait avoir commencé avant l’édiction balbutiante de ces ‘’mots là’’, inscrits sur quelques feuilles désordonnées, et déjà mortes avant qu’elles ne puissent s’approcher de la ‘’gnose’’… ; et de la thèse attachée à l’extraordinaire discours entre les sciences et les arts…
Un agnostique, un athée ou tout esprit ‘’libre’’ seraient-ils en incapacité de pouvoir définir les limites du bien et du mal ?
De l’attachement, de l’attention et de la liberté ???
La question ne saurait se poser en ces termes, car :
‘’Tout est à l’intérieur et tout vient de l’extérieur…
Et tout est à l’extérieur et tout vient de l’intérieur’’.
Par conséquent toute pensée douée de cognition est en capacité de s’approcher de la bonne conscience grâce à ‘’l’intelligence de cœur’’ ; bienveillante…
Mais je crois malheureusement que chez certaines inconsciences et néfastes consciences, la renaissance de l’esprit des temps immémoriaux des lumières est définitivement compromise…
Ou alors est-ce le scélératisme qui habite la philosophie politique, et les asthénies intellectuelles qui formatent la pensée antihumaniste… ???
Je suis etc, etc, etc...
Michel Asti
Plus je vieillis, plus je me rends compte que je ne veux plus être entouré de mauvaises causes et néfastes devises. Je désire tout simplement un lieu confortable, un peu de nourriture, quelques élixirs augustes, des gens agréables et des amis(es) dopés(es) à cette extraordinaire intelligence de cœur ; avec lesquels(les) je puisse partager ces merveilleux moments, un peu magiques, assujettis à sincère amitié, amours évanescents et charmants. Les autres, je les écouterai lorsqu'ils auront commencé à construire une réelle fraternité, la solidarité, la paix et une véritable justice chez les hommes…
Être obsédé par les règles sans le sens revient à étudier la grammaire en espérant comprendre la poésie.
Les limites sans les lumières, d’autres temps, contrées et cultures, jamais n’indiqueront le juste chemin…
LE CLAN, LE ROI, LE PRINCE ET LES ADORATEURS
Des signes éclairés aux foudres du ciel
Du feu sorti des entrailles de la Terre
Le nouveau prince se senti pousser des ailes
Et par cette ignorance de la nature et des hommes
Il s’autoproclama messager du grand ordonnateur
A l’éloge de son père, petit bourgeois de province
La louange fut sienne et par là même, la chose engagée
Le discours encore confus, il s’en alla déterminer
Prêt à lire philosophes et engager conversation usurière
Et par autres voix chercha Sophia, fille de Vénus et Simonide
Ceux sont là bien des maximes bonnes et valorisantes
Auxquels nous voudrions en porter ferveurs et allégeances
Rousseau n’en dit pas moins, et quant à moi y souscrit
Mais l’homme moderne n’en est pas moins un génuflecteur
Adorateurs, adoratrices, néanmoins il mange, boit, dort et aime
La sélection naturelle l’a fait robuste et agile
La maladie, l’existentialisme humaniste, la mort il veut s’en décharger
Il n’a même pas conscience de son activité grégaire chancelante
Ses sens communs sont d’une extrême vivacité accaparante
Sa sensibilité n’est souvent que réflexion matérialiste
Son objectivé s’arrête aux frontières de la cour des contre-mesures
Par son dieu, il construit les suspicions aux abords des politiques templières
Il se souci plus de la voûte céleste que du monde des vivants
Le beau prince par narcisse envoya bordée d’échos à droite et à gauche
Oubliant que peuple ne peut s’abouter à justes devises sans réelle bienfaisance
Que bienséance ne se résume pas à transmission inique sectorisée
Si les convives ne sont choisis qu’aux abords des guéridons du clan
Si peur de perdre dû, n’est que gré de la louange du roi
Alors Festine et Bacchus de votre table de mauvaises humeurs
Ne riront, mangeront, boiront et ne festoieront point
Le prince par vénalité absconse, par la sottise et l’injustice ajoutées
Son aveuglement et abus, exemptèrent le juste contrat social
Serviteurs s’y fourvoyèrent avec les oboles du riche charitable
Par soumission et idolâtrie envers reines de Saba et rois de Pique
Adorateurs furent incapables de s’afficher à la cour des reines de cœur et poètes esthètes
Les chevaliers des temps modernes sous couverture des nouvelles amazones
Prirent voies vers la presqu’ile de Lemme
Et sans perdre le prix des vers, avertirent le clan des domestiques
Sous les pendules des justes et des innocents d’antan
Que le discours des nouveaux adorateurs du prince,
Associés aux chants falsifiés des sirènes du souverain d’éloquence
Ne pourront empêcher, par temps faire, dans les conspirations du pouvoir
Que cette maison, dans les oubliettes du château, ne sombre à l’envers.
Pourtant jadis, l’Olympe et le mont Parnasse avaient frères et bons amis(es)
A contre-courant de la mondanité libertine
Dans le silence de Port Royal, au pinacle de l’austère
Des solitaires aux ordres de l’abbesse Angélique, Pascal
Par les lettres de Louis de Montalte, provincial de ses amis
Pestèrent reliquats symboliques, aux grâces divines entre Jésuites et Jansénistes
Adossées à disputations des soixante et onze docteurs de la Sorbonne.
L’échange fut grandiose, à examiner ce qu’il y avait de faux ou de réel
Epanchement exercé par la véritable conscience des uns et des autres
Dans ce qu’il y avait de bon en dieu, ou de mauvais chez les hommes
Ne surent rien, avec certitude définir, même pas leur portée
Vide de l’esprit flirtant aux accords enchanteurs entre charnel et extase
Au présent des commissures entre attachement et liberté
Les coercitions des anciens, à l’attention des connexions nouvelles
Les néo-jeunes ne purent s’affranchir des nouvelles vacuités cessibles
Emancipées aux évasions virtuelles, où flottent encore quelques vagues à l’âme.
Michel Asti
Date de dernière mise à jour : 14/02/2020
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