Après 40 ans dans la grande cité lyonnaise, à cheval sur deux fleuves, Michel Asti se retrouve en 2013, par les hasards du destin, en conditions de sérénité idéales pour engager cet exercice d’écriture. Fin 2021 il obtient sa retraite, après 8 ans au RSA, ce qui lui permet d’envisager l’avenir sous de meilleurs horizons, tout en continuant à pratiquer l’écriture, dans un nouveau lieu de résidence, après avoir publié, aux éditions du LYS BLEU :
• Au vent des émois – Mai 2021
• Au-delà des quarante malencontreuses – Nov 2021
• Entre Libertés & Attachements – Février 2022
LE LIVRE EST UNE FENÊTRE SUR LE MONDE.
Vous avez le choix : La laisser fermer derrière les persiennes ou alors l’ouvrir sur l’horizon…
Soit lire la suite ou bien l’ouvrir; Présentation de l'auteur
Est-il louable de pérenniser le déni d’attentions au profit d’attachements particuliers ?
Entre indifférence de notation et attachement de triage, n’existe-t-il rien d’autre que compositions liberticides ?
L’homme « moderne » est-il suffisamment stupide pour être devenu le soumissionnaire d’une imagination encadrée par une sémiologie, de faux contes, aboutée à lobbying de mauvaises factures ?
A Venir – Heurts et Demeures
Les couleurs du temps
Sur les façades de nos existences, le soir, la sérénité signe une présence. Cette buée de cendres, de givre et de rosée. Les jeux épars peignent son armure. Tout a repris sa place, les paysages, l’eau et la terre. L’aurore comme une empreinte, redonne le sourire sur les lèvres.
Personne ne te comprendra sauf, peut-être, celles et ceux ayant, pendant quelque période, beaucoup pleuré et ri. J’ai été ‘’mort socialement’’ pendant neuf ans, sauf aux yeux de mes trois filles, quelques autres, et cette extraordinaire maîtresse qu’est la vie.
‘’La seule façon de traiter avec un monde non-libre est de devenir si absolument libre que votre existence même est un acte de rébellion’’. Albert Camus
Ce soir-là j’avais veillé tard, les heures précédentes avaient eu une langueur inhabituelle, comme si les brumes matinales refusaient de laisser le passage à d’autres visages plus parlants. Cette après-midi-là j’avais perçu la pâleur froide des souvenirs crispant mes doigts autour de la plume.
En quoi et pourquoi croire à une protection où la dignité et le respect, de toute existence organique, en sont absents ? Avec pour singularité, en ce Monde de déraisons, faussetés, tricheries et inconscience, en celle de croire que le monothéisme de l’inorganique serait une défense interindividuelle dans celui Naturel du Vivant ?
Malheureusement, je ne pense pas qu’il suffirait d’une étude analytique, intercommunautaire sensible, d’autres conditions pour que l’être-humain puisse trouver quelque équilibre en son propre statut – matériel et ontologique – pour ne plus invoquer une réflexion suffisamment éloignée de ce qu’il croit du sens de l’élévation du discours, corporatiste voire sectaire, fermé à la pluridisciplinarité, de l’homme. Toute parole ou style anticonformisme est, toujours long, à émerger comme à faire sens à potentielles formes d’équilibre.
Les ruraux et les citadins ne se comprennent plus.
Les premiers sont restés tributaires d’un langage empirique, en népotisme souvent tourné vers des formes, de complotisme, anti-progressistes. Quant aux seconds absorbés par la convoitise, à tous crins, n’ont plus d’espace – de communication –, hormis une personnification outrancière, véhiculée par les nouvelles technologies de l’information – pour imaginer pouvoir tisser quelques liens et accords louables entre la paysannerie et la cité. Elles sont devenues deux mondes opposés, tant sur le fond que dans les formes, où, souvent, apparaissent violences psychologiques actées par réseaux sociaux, puis physiques lorsque les conditions géographiques sont réunis, telles retour vers anciennes barbaries, comme si les dissidences actuelles seraient éveillées aux nouvelles injustices véhiculés par des lois de l’individualisme exacerbé et souvent éloignées du bon sens. Il est vrai que, pour ce qu’il est des expériences qui peuvent y servir à la collectivité, un homme seul ne saurait suffire à les faire toutes ; mais il n’y saurait aussi employer utilement d’autres mains que les siennes, sinon celles des artisans, ou tels services prodigués par autres gens, qu’il pourrait payer, et à qui l’espérance du gain, qui est un moyen très efficace, ferait faire exactement toutes les choses qu’il leur prescrirait ; sans autre but que celui de vouloir générer son propre accaparement contre les errements de l’existence soumise à une idéologie intemporelle, en futur sans pression usurière, où le présent n’aurait autre visage que celui d’une créance par-delà la mort certaine. Et depuis des siècles, l’historiographie des hommes a démontré l’inutilité des mots, en cette façon, édictés au nom de desseins particuliers et dogmatismes ligaturés aux portes des désirs personnels inassouvis.
Rats des villes et rats des champs, ne serait-il pas utile d’arrêter vos néfastes manigances alimentées par le mensonge et les tricheries, notamment en, par et avec tout ce qui peut résulter de cette partie – cultu®elle – népotique délétère, tant envers le monde végétal que celui organique, comme il pourrait en être d’un relatif apaisement.
Le Rat de ville et le Rat des champs est la neuvième fable du livre I de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables de La Fontaine, dédié au dauphin, fils de Louis XIV et édité pour la première fois en 1668.
Autrefois le rat de ville
Invita le rat des champs
D’une façon fort civile
À des reliefs d’ortolans.
Sur un tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le régal fut fort honnête
Rien ne manquait au festin
Mais quelqu’un troubla la fête
Pendant qu’ils étaient en train.
À la porte de la salle
Ils entendirent du bruit
Le rat de ville détale…
Son camarade le suit.
Le bruit cesse, on se retire
Rats en campagne aussitôt
Et le citadin de dire :
– ‘’Achevons tout notre rôt.’’
C’est assez, dit le rustique
Demain vous viendrez chez moi.
Ce n’est pas que je me pique
De tous vos festins de roi ;
Mais rien ne vient m’interrompre.
Je mange tout à loisir.
Adieu donc ; fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre. »
Jean de la Fontaine
La contradiction entre l’homme et le citoyen fait la misère humaine. Jean-Jacques Rousseau.
Et si un jour, un film ou un livre, a ou avait-eu le prix des ‘’Pygmées’’, il faut le dire. Et au moins il y aurait possibilités à ce que quelques ‘’Sots et Ignorants’’, en déni de diversité culturelle, viennent le voir.
Le terme apparaît dans l’Iliade d’Homère. Le passage aurait fait allusion à une énigmatique population d’une taille excessivement réduite entretenant une lutte perpétuelle pour sa survie contre les nuées migratoires des grues.
Les sites de reproduction de ces oiseaux étant situés très loin en Afrique équatoriale, la difficulté de la connaissance d’une peuplade aussi éloignée a toujours constitué un important problème pour les historiens.
Toute connaissance « commence avec l’expérience » et provient de l’application des lois de l’entendement formalisé aux données de l’intuition. Elle ne peut donc trouver place que « dans le champ de l’expérience possible » et « les lois de la nature matérielle sont les seules que nous puissions exactement connaître et déterminer ». En outre la science doit s’appliquer à élaborer l’élément représentatif et se limite aux phénomènes, aux apparences, qu’elle explique en les rattachant les uns aux autres dans une série indéfiniment extensible, suivant la loi de la causalité, sans jamais s’arrêter à un terme d’initiative subjective.
La volonté d’en faire recherche et analyse personnelle échangée dans une potentielle étude fraternelle ne saurait aboutir à la concoction « métaphysique » dans l’hystérésis concomitante à la malversation communautaire actuelle paraphée par des politiques philosophiques tatouées au nombril de leur monde.
Les ambiances du matérialisme impérieux associé au cynisme ontologique accaparant en sont les principales faillibilités de l’épistémologie sociologique véhiculée par les néfastes clowns abrités des mauvaises zones de vie. Le vent des émois égocentriques a pris le pas sur le temps des incontinences philosophiques au bénéfice des croyances aliénées par doctes néo-scientistes édictant que vivre dans un paralogisme de groupes fermés serait le syllogisme intellectuel d’une politique sociale économique et culturelle ouverte.
Quelle connerie perfide ! La sémantique de l’inorganique n’y changera rien, temps que la pensée humaniste ne s’opposera pas aux conformismes religieux et tout ordre spirituel laissant croire à la plèbe que l’émancipation, physiologique et psychologique, est proche de cette citation édictant que : « Vivre ne serait que le plus lent des suicides ». Et par conséquent, pourquoi, en cette vergeture sociale, l’opprobre à satisfaisons confortables aurait attention suffisante envers l’exclusion et la différence, si ce n’est à laisser les poisons de l’indifférence s’installer dans l’ignorance des classes inutiles à matérialisme inflationniste… dans notre monde fini.
L’indifférence est-elle le plus bas degré de la liberté ; entre Orgueil, Emprise, Usure et Félonie ?
La jalousie est une source de souffrances aussi bien pour la personne qui en fait les frais que pour celle qui la manifeste. Elle peut devenir maladive, elle est alors source de souffrance pour son auteur comme pour son objet. Elle entraîne souvent colères, rancœur, voire haine dont la réalité s’exprime dans des manifestations violentes entre possédés(es) et possédants(es).
A l’ère de l’information et de la communication l’ignorance est un choix. Et si tous ces déséquilibrés… l’étaient vraiment ?
Il y a quand même un gros problème dans nos sociétés : ‘’ Outre l’accroissement de la population mondiale il semblerait que ce développement s’adjoint un accroissement proportionnel du nombre de malades mentaux et de débiles profonds. Et, bien qu’ils s’y ajoutent, je mets à part le nombre impressionnant d’humains non pas décérébrés mais déculturés ou qui, en raison du milieu où ils vivent, n’ont pas eu la chance et/ou les conditions nécessaires, utiles et essentielles pour se développer intellectuellement : ceux-là sont la cible et la proie de toutes les sectes et autres organisations de type mafieux pour lesquelles ils constituent une masse providentielle de chair à canon’’.
Or, de tous temps les « déséquilibrés » ont toujours cherché la célébrité. Et beaucoup y parviennent en entrant en politique : leur nombre y est toutefois malaisé à estimer. Comme celui de cette nouvelle caste d’influenceurs et influenceuses présente sur les nouveaux réseaux ‘’virtuels’’ où la seule et inique valeur est la déesse de la ‘’vitrine’’.Les médias traditionnels – dont le rôle est désormais de masquer les réalités sous peine pour les journalistes contrevenants d’aller prestement s’inscrire à l’ANPE, l’ONEM, ou autres organismes de gestion d’assurance chômage de l’UE – ont depuis longtemps usé du terme «déséquilibré» pour identifier toutes dissidences non conformes à la ligne du clan et des gouvernances scellées aux pouvoirs dogmatiques sans autres férules qu’une forme de division des savoirs-être et soustraction des savoirs faire. Pourtant, en toute honnêteté et sans vouloir disculper toute la presse ni tous les supports médiatiques, ils n’ont pas tort sur toute la ligne quant au pinacle de l’austère règle sociale-économique et culturelle intervenu à la fin des années 80 par prescription arguant, notamment à partir de la construction européenne – inaboutie – en engeance du Traité de Rome, une charte floue, ayant porté nombre de déséquilibres défiscalisés des lois et règles du contrat social affiché aux potentialités d’une juste Liberté, Egalité, Fraternité et justice sociale entre les peuples d’Europe, voire du monde… où l’Union Européenne fut certainement créée en croyant que cette nouvelle ‘’association’’ éviterait les guerres sur ce continent, tout en oubliant les règles déviantes des empirismes POLITICO – CULTU®ELS.
Ne sont-ils pas réellement tous déséquilibrés ? Ils sont d’un nombre non négligeable et suffisant au chaos. Et comme dirait Toto : « En voilà une question qu’elle est bonne ! ». Non ?… Et en effet, de deux choses l’une : soit ces paisibles ne sont en réalité que des « dormants » – asthéniques et apathiques attendant leur heure – soit ils sont tout aussi déséquilibrés que les autres. Je serais, bien, tenté d’haranguer : ‘’ La pensée positive n’incite-t-elle pas à adhérer à cette maxime : « les grandes choses ne se produisent jamais dans ta zone de confort » ? Sauf à qui connaît les faiblesses de l’esprit des hommes. Et, les skieurs chevronnés le savent bien – sortir des pistes balisées est certes palpitant mais jamais sans risques.
Quant à l’objet des sciences sociales, on ne fait qu’accumuler des connaissances sans précédent sur la diversité des langues et des sociétés humaines, avec un effort sans précédent lui aussi, en tant qu’inventaire et conservation du patrimoine culturel à l’échelon mondial, alors que son véritable degré appelle à présent une réflexion théorique afin de penser la diversité de ce patrimoine, dans le temps comme dans l’espace. Nous sommes confrontés au défi de mettre en valeur la diversité culturelle d’aujourd’hui, pour éviter qu’elle ne se réduise à la portion congrue de sa propre incompréhension aseptisée ; voire irrationnelle ou psychotique.
Du même auteur, déjà publiés au LE LYS BLEU - Editions
Au delà des quarante malencontreuses
Date de dernière mise à jour : 24/08/2023